Suite à une première table ronde
qui s’est tenue le 5 décembre 2011, sous l’égide du préfet, Hugues
Bousiges, Damien Alary, président du Conseil général du Gard, demande
une reprise des négociations. Lundi 9 janvier, les représentants des
salariés d’Hebdoprint ont déjà été reçus à l’hôtel du département.
Par voie de communiqué daté du 10 janvier 2012, Damien Alary demande donc de « reprendre les négociations » au sujet d’Hebdoprint :
« Damien Alary, président du Conseil général du Gard, Patrice
Prat, conseiller général du canton de Roquemaure et Alexandre Pissas,
conseiller général du canton de Bagnols-sur-Cèze, ont reçu ce lundi 9
janvier les représentants des salariés d’Hebdoprint.
Depuis la table ronde organisée en Préfecture, la situation des licenciés d’Hebdoprint s’est dégradée.
Le président du Conseil général, les conseillers généraux et les
représentants du personnel ont ensemble porté le douloureux constat que :
- Contrairement aux espoirs donnés aux salariés, la SCOP ne
pourra pas voir le jour : les salariés auraient eu besoin de plusieurs
mois pour consolider leur projet de reprise. Or la liquidation
judiciaire s’est fait dans la plus grande précipitation et ne leur a
laissé aucune marge de manœuvre.
- Les salariés sont indignés par la façon dont ils sont traités :
le solde de tout compte de leurs salaires de 2011 ne serait payé qu’à
la mi-février.
- Personne ne semble s’inquiéter du manque de réactivité entre le
liquidateur judiciaire et les services de Pôle Emploi pour assurer un
suivi financier efficace et humain.
- Les salariés d’Hebdoprint s’estiment dupés car ils ne
bénéficieront d’aucune prime extra légale pourtant annoncée par Xavier
Bertrand.
Pour Damien Alary : « Une fois de plus des mots et des paroles et
plus rien : je ne vois aucune exemplarité du gouvernement dans la prise
en charge de ce dossier. Nous demandons donc l’organisation d’une table
deuxième ronde dans les plus brefs délais pour reprendre les
négociations. En cette période d’épiphanie, seul le groupe Hersant
semble avoir sa part du gâteau alors que les salariés d’Hebdoprint n’ont
même pas le droit aux miettes.» [Fin de citation du communiqué]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire