mardi 10 janvier 2012

Mardi 10 janvier 2012 - OBJECTIF GARD - ALARY, HEBDOPRINT : « REPRENDRE LES NÉGOCIATIONS »

Suite à une première table ronde qui s’est tenue le 5 décembre 2011, sous l’égide du préfet, Hugues Bousiges, Damien Alary, président du Conseil général du Gard, demande une reprise des négociations. Lundi 9 janvier, les représentants des salariés d’Hebdoprint ont déjà été reçus à l’hôtel du département.
Par voie de communiqué daté du 10 janvier 2012, Damien Alary demande donc de « reprendre les négociations » au sujet d’Hebdoprint :
« Damien Alary, président du Conseil général du Gard, Patrice Prat, conseiller général du canton de Roquemaure et Alexandre Pissas, conseiller général du canton de Bagnols-sur-Cèze, ont reçu ce lundi 9 janvier les représentants des salariés d’Hebdoprint.
Depuis la table ronde organisée en Préfecture, la situation des licenciés d’Hebdoprint s’est dégradée.
Le président du Conseil général, les conseillers généraux et les représentants du personnel ont ensemble porté le douloureux constat que :
- Contrairement aux espoirs donnés aux salariés, la SCOP ne pourra pas voir le jour : les salariés auraient eu besoin de plusieurs mois pour consolider leur projet de reprise. Or la liquidation judiciaire s’est fait dans la plus grande précipitation et ne leur a laissé aucune marge de manœuvre.
- Les salariés sont indignés par la façon dont ils sont traités : le solde de tout compte de leurs salaires de 2011 ne serait payé qu’à la mi-février.
- Personne ne semble s’inquiéter du manque de réactivité entre le liquidateur judiciaire et les services de Pôle Emploi pour assurer un suivi financier efficace et humain.
- Les salariés d’Hebdoprint s’estiment dupés car ils ne bénéficieront d’aucune prime extra légale pourtant annoncée par Xavier Bertrand.
Pour Damien Alary : « Une fois de plus des mots et des paroles et plus rien : je ne vois aucune exemplarité du gouvernement dans la prise en charge de ce dossier. Nous demandons donc l’organisation d’une table deuxième ronde dans les plus brefs délais pour reprendre les négociations. En cette période d’épiphanie, seul le groupe Hersant semble avoir sa part du gâteau alors que les salariés d’Hebdoprint n’ont même pas le droit aux miettes.» [Fin de citation du communiqué]

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