dimanche 31 août 2014

Dimanche 31 Août 2014 : Relevé des Comptes du Comité d'Entreprise HEBDOPRINT...QUI EXISTE TOUJOURS

Et voila les comptes du Comité d'Entreprise au 31 aout 2014 : 
71.864,67 euros toutes lignes confondues....




( courrier du 26 avril 2012 des 3 élus devenus minoritaires au sein du CE de l'époque - le nombre de titulaires étaient de 8 : 
...Un chèque cadeau de 15 ou 20 €, voire de quelques dizaines d’euros, même s'il est appréciable, ne pourra en aucun cas réparer l'injustice que nous venons de vivre…)

Sauf que le chèque cadeau aurait été de 150 euros !

Malgré le fait que la société soit liquidée depuis Novembre 2011, le Comité d'Entreprise existe toujours car il n'est pas dissous (le liquidateur - PDG d'Hebdoprint, n'ayant pas daigné le réunir une dernière fois pour faire les choses en adéquation avec la Loi) et les sommes (QU'AUCUNE DES ASSOCIATIONS DES ANCIENS D'HEBDOPRINT PEUVENT RECUPERER) attendent la décision du Bureau du CE pour être remises à une association d’Intérêt Général type Resto du Cœur ou Banque Alimentaire...

Pour quelles raisons obscures cette dissolution n' a pas encore été faite ?

Tous les mois nous vous tiendrions informés de l'évolution de cette situation.

vendredi 29 août 2014

Vendredi 29 Août 2014 - Le Nouvel Observateur : Plus de 300.000 euros de dons pour reprendre Nice-Matin



© Droits Réservés
NICE (Reuters) - Les salariés du groupe Nice-Matin ont annoncé vendredi avoir récolté plus de 300.000 euros de dons de lecteurs afin de racheter leur entreprise placée en redressement judiciaire.
"C'est un cap symbolique, mais nous ne voulons pas nous arrêter là", dit Damien Allemand, journaliste à la rédaction web du quotidien. "Il faut le plus de contributeurs et d'argent possible pour être crédible devant le tribunal de commerce."
Les 1.137 employés de la société éditant les quotidiens régionaux Nice-Matin, Var-Matin et Corse-Matin ont lancé en août une campagne d'appel aux dons sur une plate-forme internet spécialisée dans le "crowdfunding" (financement participatif).
Plus de 2.000 versements allant de cinq à 50.000 euros, venus de France mais aussi des Etats-Unis, du Canada, de Belgique ou de Suisse, ont été reçus par les salariés.
Largement relayée sur les réseaux sociaux, leur démarche a suscité le soutien de personnalités de tous bords, comme les anciennes ministres Cécile Duflot (EELV), Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) et Marie-Georges Buffet (PCF).
Les journalistes Philippe Bouvard et Christian Jean-Pierre, les artistes Laurent Voulzy et Alain Souchon ainsi que des élus locaux, comme le député-maire de Nice Christian Estrosi (UMP) ont également appelé leurs administrés à se mobiliser.
Des artistes ont offert aux employés des oeuvres originales qui seront mises aux enchères avec d'autres objets lors d'une vente de soutien à leur cause le 6 septembre à Nice.
CINQ AUTRES OFFRES
La volonté des employés de reprendre leur outil de travail par le bais d'une société coopérative et participative (Scop) a été décidée après le placement du groupe en redressement judiciaire, le 26 mai dernier.
"L'idée de faire appel aux dons des lecteurs est venue après l'envoi d'un chèque de l'une d'entre elle, Simonne Peyre, âgée de 91 ans. Sans grandes ressources, elle nous a donné 4.000 euros. On s'est dit qu'il y avait peut-être plein d'autres Simonne qui avaient envie de nous suivre", dit Damien Allemand.
Pour être économiquement viable, l'offre de reprise par les salariés nécessite l'appui d'investisseurs privés. Des discussions sont en cours avec plusieurs d'entre eux, mais leur identité n'a pas été révélée.
"On a discuté entre autres avec La Provence (détenue par l'homme d'affaires Bernard Tapie-NDLR) et son consultant Patrick Le Lay", explique une source syndicale.
Le projet des personnels prévoit de limiter les départs volontaires à 120 contre les 400 licenciements généralement annoncés par les autres repreneurs, selon les syndicats.
En plus des salariés, cinq candidats sont sur les rangs pour acquérir le groupe détenu par le Groupe Hersant Média (GHM).
Il s'agit du principal actionnaire de Libération, Bruno Ledoux, de la société éditrice de Paris Normandie, du Havre Libre et du Havre Presse, de l’ex-propriétaire de La Tribune et de France-Soir Georges Ghosn, du groupe Azur Santé Retraite et du groupe de presse belge Rossel associé à des investisseurs.
Les offres détaillées des repreneurs potentiels devront parvenir au tribunal de commerce de Nice avant le 8 septembre pour une décision finale attendue début octobre.
par Matthias Galante
(Edité par Yves Clarisse)

mercredi 27 août 2014

Mercredi 27 Août 2014 : WebTimeMedias : Reprise de Nice-Matin " coucou, c'est Bernard Tapie! "


http://www.webtimemedias.com/article/reprise-de-nice-matin-coucou-cest-bernard-tapie-20140827-55027

Reprise de Nice-Matin :
coucou, c'est Bernard Tapie!

L'homme d'affaires, ancien associé du Groupe Hersant Média, fait une entrée dans le dossier de reprise du groupe Nice-Matin. Il a proposé hier aux salariés d'engager La Provence, dont il est actionnaire majoritaire, dans le projet de reprise de leur journal à travers une SCOP. Une participation qui pourrait monter "jusqu'à 35%"
© Droits Réservés
Bernard Tapie, ancien associé de GHM (Groupe Hersant Media) et actionnaire majoritaire du quotidien marseillais La Provence, a fait hier une entrée dans le dossier de reprise de Nice-Matin. Il s'y est engagé par une porte dérobée en se déclarant prêt à associer La Provence au projet de reprise par les salariés, dans le cadre d'une SCOP. "Les salariés m'ont sollicité il y a un mois et demi. J'ai dit à Patrick Le Lay (consultant à La Provence) de regarder leur projet. Ils se sont vus souvent", explique-t-il sur le site de Lexpansion.lexpress.fr. "Nous avons dit aux représentants des salariés de faire des efforts en matière d'économies."

Et d'ajouter que si le cahier des charges de la reprise était maintenu, La Provence serait prête à monter "jusqu'à 35%", sans chiffrer toutefois le montant de cette participation. Cela tout en rappelant que sa priorité restait de redresser la Provence. 

Jusqu'à présent, la position de Bernard Tapie, propriétaire également de 50% de Corse-Matin (l'autre moitié appartenant au groupe Nice-Matin), avait été se tenir à l'écart, estimant que regrouper deux malades, cela ferait un mort.

Le projet des salariés en revanche, s'il était retenu par le Tribunal de commerce, lui donne une opportunité de rentrer de nouveau dans le jeu et d'associer les deux grands quotidiens de PACA avec à la clé une mutualisation de la régie publicitaire, de la distribution et de l'événementiel. Dans la foulée, Bernard Tapie suggère également que Patrick Le Lay, son consultant média ex-PDG de TF1, "pourrait apporter son assistance en tant que directeur général", ainsi que le note Lexpansion.lexpress.fr.

Quant aux salariés, ils sont désormais très proche d'atteindre l'objectif qu'ils avaient fixé à leur souscription : au compteur d'Ulule.com ce matin, 295.614 € (98% des 300.000 euros souhaités) par 2.006 souscripteurs.

La prochaine échéance, maintenant, c'est celle du dépôt des offres de reprise plus détaillées. Les salariés devront alors préciser le ou les investisseurs qui les accompagnent dans leur projet (actuellement deux investisseurs seraient intéressés selon l'intersyndicale qui n'a donné aucun nom, attendant que les engagements soient signés). La date butoir a été fixée au 8 septembre, tandis que le choix du repreneur par le Tribunal de commerce de Nice se ferait un mois plus tard, soit début octobre.
Publié le 27 août, 2014 - 09:24 par Jean-Pierre Largillet