mardi 31 janvier 2012

Mardi 31 janvier 2012 - Questions au Ministre BERTRAND de la part de Jean-Louis BIANCO

Type de questions QE
Ministère interrogé : ECO - Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie 
Question n° 04-00581 : reçue - du : date non fixée

M. Jean-Louis Bianco interroge M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le sort des employés de la société Comareg / Hebdoprint. Reçus par le ministre du travail, de l'emploi et de la santé le 1er décembre 2011, les élus du comité d'entreprise de cette société, dont la liquidation judiciaire avait été prononcée quelques semaines plus tôt par le tribunal de commerce de Lyon, ne s'étaient vu proposer aucune véritable mesure d'accompagnement. Aucune aide financière complémentaire n'avait été proposée par le gouvernement, laissant dans la plus grande solitude et exaspération les quelques 3.200 salariés licenciés sur les deux dernières années. Les difficultés d'indemnisation que rencontrent ces personnes (dues au retard des dossiers CSP), les retards de solde de tout compte et autres anomalies ont contribué à les placer dans une plus grande précarité encore. Alors que des aides financières complémentaires et autres mesures d'accompagnement ont été heureusement proposées dans le cas du dossier SeaFrance, il s'étonne de ne pas constater la même mobilisation du gouvernement concernant le dossier Comareg / Hebdoprint qui laisse supposer un traitement électoraliste. Il lui demande quelles mesures urgentes le gouvernement compte prendre pour venir en secours à ces salariés.

Mardi 31 janvier 2012 - Lettre Ouverte à Hersant de la part du Collectif PARUCHOMDU



lundi 30 janvier 2012

A quoi sert Sodie,
Après un appel passé le 24 janvier à Mme Sestier qui gère mon dossier sur Avignon,
j'attend toujours l'appel de son collègue qui doit prendre contact avec moi (vue que Mme Sestier est en maladie) soit disant dans les plus brefs délais . . .

dimanche 29 janvier 2012

Dimanche 29 janvier 2012 - Emission de M6 "66 minutes" avec un reportage sur l'occupation de l'Imprimerie de Tinqueux (51)

66 Minutes
(3ème reportage sur les quatre que comporte l’émission,
environ 26 minutes après le début de l'émission)

Licenciements : le dernier combat - Élise Richard
Fabrice a 45 ans, deux enfants, un crédit à payer sur sa maison… et il vient de perdre son boulot. C’est l’une des victimes du plus gros plan social de l’année : 1 600 salariés licenciés chez Paru Vendu, le journal de petites annonces entre particuliers. Les recettes publicitaires de cette presse gratuite ont fondu comme neige au soleil avec l’arrivée des sites d’annonces sur Internet, et l’imprimerie a dû cesser son activité. Alors Fabrice et ses collègues ont décidé d’occuper les locaux pour faire monter la pression. Leur objectif : arracher au propriétaire un gros chèque pour amortir le choc du chômage. Nous les avons suivis, entre révolte et résignation, pendant plusieurs semaines.

vendredi 27 janvier 2012

Vendredi 27 janvier 2012 - Réponse à la lettre du Ministre Xavier BERTRAND

Monsieur

Nous vous remercions de votre action et avons bien lu le courrier de M. X. Bertrand. Malheureusement, nous sommes tous fort déçus de la réponse de ce dernier. 

Nous avons bien noté l'effort que fait le gouvernement sur l'organisation spéciale du Pôle Emploi pour traiter rapidement les dossiers qui tardaient à être envoyés par le liquidateur ainsi que pour la mise en place d'une cellule de reclassement de six mois en sus du CSP. Mais comment se fait-il que ce soit l'Etat qui supplée à la défaillance de Groupe Hersant Média ? Nous, contribuables, payons notre propre cellule de reclassement ! C'est quand même un comble. Le gouvernement a-t'il un jour, l'intention de demander des comptes à M. Hersant ? Nous entendons beaucoup parler des sociétés Sea France, Lejaby... qui connaissent malheureusement les mêmes affres que nous. Comment se fait-il que personne au gouvernement n'évoque la situation des salariés d'Hebdoprint/Comareg ? 2600 personnes sur l'année 2011 dont 1650 lors de la liquidation! 

La réponse de M. le Ministre ne nous satisfait pas également sur un autre point : il n'est pas fait état d'une action sur l'actionnaire pour l'attribution d'indemnités supra-légales. Il y est indiqué que M. Bertrand  s'assure que M. Hersant règle bien les 14 millions d'euros qu'il s'était engagé à régler fin septembre auprès du Tribunal de Commerce. Cela permettra sans doute au liquidateur de règler les indemnités supra-légales encore dues aux salariés licenciés lors des précédents PSE. Mais quid des 1650 restants ? 

Nous voudrions rappeler également ce que nous avons demandé lors de cette dernière table ronde :
- de part le retard pris par le liquidateur dans l'envoi des dossiers au Pôle Emploi, il s'est passé un mois et demi. Certes, le côté financier sera réglé rétroactivement mais qu'en est-il de l'accompagnement par le Pôle Emploi? Ce mois et demi ne sera jamais rattrappé. Or, le but de chacun est de se reconvertir pour trouver un nouvel emploi et nous savons tous que cela sera long.
- il n'est rien mentionné sur le financement des formations nécessaires à la reconversion des salariés. Nous avons indiqué, lors de la table ronde en préfecture, que le montant de 15 euros de l'heure est loin d'être suffisant pour assurer une reconversion complète.

Ce mail peut vous sembler sévère car nous mesurons vos efforts pour défendre nos intérêts. Mais l'exaspération monte. Au désarroi de se retrouver sans emploi, se sont rajoutés les soucis pécuniers et il nous a fallu beaucoup d'actions pour les régler et faire accélérer l'arrivée des dossiers au Pôle Emploi. Nous avons besoin d'une reconnaissance du drame qui nous a tous touché car, fin 2011, l'actionnaire nous a dit : voici des cordes, la poutre est dans le hangar où vous trouverez également des tabourets à votre disposition. Il n'est pas question qu'en plus, nous fournissions les coussins pour qu'on n'entende pas les tabourets tomber.

Je vous remercie de m'avoir lu.

Bien cordialement

Maria Volponi


Vendredi 27 janvier 2012 - Lettre au Président de la République


Le 27/01/2012,
Lettre  à Monsieur le Président de la République

Monsieur le Président,
Les Collectifs des Anciens Salariés de COMAREG et d’HEBDOPRINT reviennent une nouvelle fois vers vous car nous restons sans réponse à notre lettre ouverte du 10 janvier dernier et la colère commence à gronder auprès des anciens collaborateurs de Paruvendu.

Votre absence de réponse et votre silence sont très mal vécus par les 1650 collaborateurs de Comareg et d’Hebdoprint qui ont perdu leur emploi sur 55 départements en France.
Ils sont en colère et se sentent abandonnés par les pouvoirs publics et vos ministères.
De surcroît, nous venons d’apprendre que l’Etat, quand il décide de s’intéresser au sort des salariés d’une entreprise, est tout à fait en mesure de mettre en place  des mesures exceptionnelles.
 En effet, nous constatons que le gouvernement pour certains dossiers comme SEA FRANCE a su déployer des moyens très importants (une enveloppe de 50 millions d’euro de supra-légales pour les 800 salariés, 500 reclassements etc..) alors que le dossier Comareg et Hebdoprint n’a suscité que très peu  d’intérêt de votre part et vous n’êtes même pas intervenu pour soutenir notre Entreprise.
Nous vous rappelons que Paruvendu c’était 3200 salariés il y a 2 ans et 2500 salariés il y a quelques mois encore.
Monsieur le Président, nous insistons car Paruvendu est  le plus grand plan social de France de l’année 2011 et  c’est aussi 1650 salariés abandonnés par notre actionnaire Philippe Hersant qui n’a donné aucunes indemnités supra-légales, mais c’est surtout 1650 familles qui se retrouvent dans la précarité et de surcroit 1650 personnes en colère qui par dignité ne souhaitent pas être oubliés et pour cela ont décidés de se battre.

Nous rappelons que RIEN n’a été fait  pour COMAREG et HEBDOPRINT !
Pourquoi aucunes aides de l’Etat? Parce que le groupe HERSANT est un groupe de presse influent pendant une campagne présidentielle et que Monsieur Philippe Hersant a le bras long auprès du gouvernement et de la presse?
Nous attendons toujours la réponse…

C’est pourquoi, nous souhaitons que l'Etat oblige GHM et Philippe Hersant à prendre leurs responsabilités face à ce désastre social et cette catastrophe économique, nous demandons donc à plan social exceptionnel des mesures d'autant plus exceptionnelles d'accompagnement des salariés  et pour cela nous comptons sur vous, Monsieur le Président…
Nous rappelons que les salariés de Comareg ne souhaitent pas essuyer  les erreurs de stratégie de notre actionnaire, car un tel gâchis ne peut pas rester impuni et sans mesures appropriées.....
Les Collectifs Paruvendu des entreprises Comareg et Hebdoprint ont décidé de continuer à se battre afin d’être traité avec respect et dignité, c’est pourquoi des mouvements de grandes ampleurs se préparent pour médiatiser en plus haut lieu cette affaire avec l’aide si besoin d’autres partis politiques, de préfets, de maires et de la presse.

Nous vous informons que les salariés Paruvendu ne baisseront pas les bras et leur colère se fera entendre dans les semaines à venir dans les rues, la presse, auprès des organisations syndicales et auprès de nombreux politiques prêts à nous soutenir.

Monsieur le Président nous comptons sur vous car 1650 salariés ont décidés de ne pas accepter cette injustice sociale et veulent qu’Hersant assume ses responsabilités et ses choix et ils utiliseront tous les moyens nécessaires pour se faire entendre.

Cordialement,
Les Collectif des Salariés Paruvendu
(Comareg et les 2 Hebdoprint)