mardi 28 février 2012

Mardi 28 février 2012 - F3C CFDT / Communiqué n°7/ Paris le 28/02/2012 à 15h00

Communiqué de Presse
Paris le 28/02/2012 à 15h00
La F3C CFDT soutient les salariés de ParuVendu lors de leur mobilisation du 6 mars 2012 ParuVendu : le plus grand PSE de l’année 2011
Avec 2 500 licenciements annoncés lors de la liquidation judiciaire du 3 novembre dernier, le groupe Comareg (ParuVendu et Hebdoprint) détient ce triste record. Ce PSE est totalement scandaleux pour la F3C CFDT : pas de cellule de reclassement, pas de budget de formation prévu et pas d’indemnités supra-légales.
Les salariés de Comareg et d’Hebdoprint n’ont pas dit leur dernier mot : lettres au président de la république, lettres aux députés et sénateurs…toutes sont restées sans réponse ! Ces salariés ont donc décidé de frapper fort.
Le 6 mars : deux rendez-vous pour défendre les 2 500 salariés sacrifiés en 2011.
Le collectif Paru Chomdu composé du collectif des Anciens salariés de Comareg (CASC), de l’ADAS Hebdoprint et l’association des anciens salariés et de l’Avenir Presse Publications appelle à une grande manifestation le mardi 6 mars.
Un premier RDV est fixé pour s’échauffer la voix le 6 mars à 11h30 devant le siège de GHM. Le grand rassemblement est prévu, le même jour, à 13h30 Place Edouard Herriot derrière l’Assemblée Nationale. A cette occasion les manifestants sont appelés à venir habillés en rouge et noir…en plus de la traditionnelle couleur orange de la CFDT. Une nouvelle fois les anciens salariés de Comareg et Hebdoprint feront entendre leur voix.

vendredi 24 février 2012

Vendredi 24 février 2012 - Article Lutte Ouvriere - Lutte Ouvrière n°2273 du 24 février 2012

Paru Vendu - La Chapelle-Saint-Luc (Aube) Un rendez-vous à Troyes sans résultat, le prochain à Paris

Vendredi 10 février, la délégation des 94 salariés du site de La Chapelle-Saint-Luc, aujourd'hui tous au chômage, n'a pas obtenu de rendez-vous avec François Baroin, maire de Troyes, mais surtout ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. Ils n'ont été reçus que par le préfet et le député de la circonscription, qui n'ont donné aucune réponse satisfaisante.
Ces 94 licenciés du centre d'appel de La Chapelle font pourtant partie des 1650 travailleurs licenciés par le groupe Comareg, lors de la liquidation de tout le personnel du centre d'édition de la presse gratuite d'annonces et son secteur impression Hebdoprint, propriétés du groupe Hersant, le 3 novembre dernier. Cette vague de licenciements, la plus importante du pays en 2011, n'a guère ému le ministre. Cela a choqué tous les licenciés de Paru Vendu et d'Hebdoprint, surtout avec toute la mise en scène de Sarkozy à propos de Sea France et Lejaby. Mais ministre comme président ne doivent pas être gênés que Hersant se soit rempli les poches pendant des années avec les petites annonces et se débarrasse aujourd'hui de tout ce secteur, tout comme ils laissent Hersant continuer de restructurer son groupe de presse.
Depuis qu'ils ont été licenciés, avec des primes de licenciement des plus réduites, pour beaucoup dans le cadre d'un « Contrat (dit) de sécurisation professionnelle », les salariés de Paru Vendu piétinent avec Pôle emploi et les cellules de reclassement Sodie ou de l'AFPA-Transition.
Voilà pourquoi ils réclament des primes de licenciement plus importantes, l'accès à de vraies formations que le budget prévu ne permet pas actuellement, la prolongation à 24 mois des contrats de sécurisation professionnelle, comme pour les licenciés d'Aérospace à Reims.
Ils se feront à nouveau entendre, le mardi 6 mars, lors de la manifestation nationale de tous ceux de Comareg et Hebdoprint.
Correspondant LO

jeudi 23 février 2012

Jeudi 23 février 2012 - leclaireur-ladepeche.fr- Point sur Paris Normandie


La Dépêche - L'Éclaireur du Pays de Bray

Paris Normandie : soutien critique des Verts, inquiétude des journalistes

Alors que la SNPEI, pôle normand de presse quotidienne régionale du groupe GMH (comprenant Paris-Normandie, Havre-Libre, Havre-Presse et Le Progrès de Fécamp), s’apprête à déposer le bilan (lire notre article ici) et qu’un meeting de soutien aux salariés est organisé ce vendredi à Déville, Laure Leforestier (Conseillère régionale) et Laetitia Sanchez, secrétaire régionale d’Europe Ecologie Les Verts de Haute-Normandie, apportent au salariés le soutien de leur mouvement : “Si ces journaux venaient à disparaître, c’est un morceau de démocratie qui s’évanouirait avec eux“, écrivent-elles. “Nous sommes partisans d’une pluralité de l’information et conscients que la vie politique locale perdrait là l’une de ses caisses de résonance. Nous appuyons les revendications des organisations syndicales qui réclament que le GHM et son actionnaire principal, Philippe Hersant, assument leur responsabilité dans cette crise

Critiques

Ceci étant, qui aime bien, châtie bien. Et les représentantes d’Europe écologie ne sont pas tendres avec le quotidien haut-normand : “Nous avons pu constater depuis plusieurs années, par le départ prématuré de plusieurs journalistes,

que leur indépendance et leur expertise n’avaient pas toujours été respectées par la rédaction en chef qui a préféré privilégier un « consensus mou » parfois loin des préoccupations des citoyens, ce qui a aussi contribué à décourager le lectorat.

Et de conclure : “nous espérons qu’une solution respectant les emplois pourra émerger de cette situation de crise. Nous serons présents le vendredi 24 mars à Déville pour témoigner de notre implication.

Du côté des journalistes…

Du côté du syndicat des journalistes de Paris-Normandie, on constate que “la restructuration annoncée depuis des semaines aura sans doute bien lieu, mais sous la pression du tribunal de Commerce. Une stratégie déjà expérimentée au sein de Groupe Hersant Média (GHM), ayant conduit tout simplement, il y a quelques mois, au plus grand plan social français de 2011, avec la liquidation judiciaire de la Comareg et d’Hebdoprint (Paru Vendu), et 1600 salariés du pôle de presse gratuite laissés sur le carreau (…) Au-delà de la question de l’emploi, c’est l’avenir de la presse écrite en Normandie qui s’inscrit désormais en pointillés, et un signal effrayant envoyé aux milliers de salariés des entreprises de presse quotidienne régionale.” Et de demander que“l’actionnaire principal de GHM, Philippe Hersant, assume enfin ses responsabilités dans cette crise.”
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zclaireur Le 23/02/2012 - 16:04.

Jeudi 23 février 2012 - Paris-Normandie: réaction des Verts - Tendance Ouest Rouen

Paris-Normandie: réaction des Verts
Les élus d'Europe Ecologie les Verts ont également réagi à l'annonce du dépôt de bilan probable de la SNPEI, société éditrice du quotidien Paris-Normandie. (Publié le 23-02-2012 à 14:50:32)

Dans un communiqué de presse en date du 23 février, les élus Europe Ecologie les Verts ont tenu à exprimer leur soutien au 365 employés de la SNPEI, la société qui édite, entre autre, Paris-Normandie.
"Si ces journaux venaient à disparaître, c’est un morceau de démocratie qui s’évanouirait avec eux. Nous sommes partisans d’une pluralité de l’information et conscients que la vie politique locale perdrait là l’une de ses caisses de résonance.

Nous appuyons les revendications des organisations syndicales qui réclament que le GHM et son ac-
tionnaire principal, Philippe Hersant, assument leur responsabilité dans cette crise. L’absence d’inves-
tissements, le manque de vision et de développement ont contribué largement à la dégradation de
l’entreprise."
Paris-Normandie: réaction des Verts - Tendance Ouest Rouen

Jeudi 23 février 2012 - Le Parisien - Laurent Fabius dénonce les menaces qui pèsent sur Paris Normandie

Laurent Fabius dénonce les menaces qui pèsent sur Paris-Normandie

Publié le 23.02.2012, 15h26
Le de la Communauté d'agglomération de Rouen, , a dénoncé jeudi les menaces pesant sur la société éditrice du quotidien régional Paris-Normandie qui se prépare, selon les syndicats, à un prochain dépôt de bilan.
"Alors que la presse écrite dans son ensemble (...) subit de plein fouet l'explosion de l'information en ligne, nous ne pouvons laisser des journaux disparaître sur le seul autel de la Finance", affirme Laurent Fabius dans un communiqué signé également d'autres élus socialistes de Haute-Normandie.

L'ancien Premier ministre assure que la disparition de Paris-Normandie et les titres qui lui sont associés (Havre Libre, Le Havre Presse et le Progrès de Fécamp) ferait de la Seine-Maritime et de l'Eure "les premiers départements de France sans presse quotidienne régionale.
Laurent Fabius affirme qu'il ne s'agit pas "de remettre en cause" les stratégies du Groupe Hersant Médias (GHM), dont dépendent ces titres, mais "de rappeler à ses dirigeants qu'ils sont dépositaires des principes de la Révolution et de la Libération, à savoir les libertés d'information et d'expression".
Selon les syndicats, le dépôt de bilan figure à l'ordre du jour d'une réunion extraordinaire, convoquée lundi prochain, du comité d'entreprise de la Société normande de presse d'édition et d'impression (SNPEI) qui édite ces titres et emploie 365 salariés. Le tribunal de commerce du Havre pourrait, selon eux, être saisi de ce dossier, dès mercredi prochain.

lundi 20 février 2012

Lundi 20 Février 2012 - Message de soutien de madame Michèle FOURNIER-ARMAND Vice-Présidente du Conseil Général de Vaucluse

Compte-tenu de ses contraintes d’agenda, Mme Michèle FOURNIER-ARMAND, Vice Présidente du Conseil général, regrette de ne pouvoir être présente le 6 mars, à Paris.
Néanmoins, elle tenait à vous exprimer tout son soutien à votre action. Il s’agit, pour vous, de faire respect vos droits et votre dignité.
Mme FOURNIER-ARMAND considère qu’il n’est pas acceptable que des comportements de mépris envers les salariés et leur travail soient passés sous silence.
Il est temps que les choses changent. Il est nécessaire de prendre des mesures pour développer l’emploi industriel et lutter contre la casse volontaire de notre outil de production et les licenciements de convenance.
Recevez les encouragements et la pleine solidarité de Mme FOURNIER-ARMAND.

jeudi 16 février 2012

Jeudi 16 Février 2012 - Lettre aux candidats à la Présidence de la République


Mesdames, Messieurs les candidats à la Présidence de la République,

    Nous voulons attirer votre attention sur la situation des salariés du groupe Comareg éditeur des journaux de PGA (Presse d’Annonces Gratuites) ParuVendu. Cette société, ainsi que sa filiale technique, Hebdoprint, ont été mises en liquidation le 3 novembre dernier, mettant au chômage 1600 personnes auxquelles se rajoutent 750 salariés partis lors du PSE du premier semestre et 150 départs “naturels”. Nous avons le triste record d’être le plus gros plan social de l’année 2011.
    Cette liquidation a été décidée par notre maison-mère, la société GHM Groupe Hersant Media, également propriétaire de quotidiens régionaux d’informations en métropole (La Provence, L’Union, Nice Matin, Paris Normandie,…) et dans les DOM TOM. Et pourtant nous étions le fleuron de GHM. C’est grâce à nos bénéfices que GHM a acheté La Provence et une participation dans Nice Matin. Mais lorsque nous avons connu quelques difficultés, plus question de remettre une partie de cet argent pour permettre une réorganisation de notre société. Nous sommes allés de plan social en plan social, puis en redressement judiciaire pour apprendre le 28 Octobre 2011 au matin que l’audience prévue au tribunal fin novembre était avancée au 3 Novembre et que l’administrateur judiciaire, également mandataire ad hoc de GHM demanderait la liquidation. En moins d’une semaine, 1600 salariés, disséminés sur toute la France, se sont retrouvés sans activité.
    A cet acte d’une violence inouïe, se rajoute le fait que ce dernier “PSE”, fait dans le cadre d’une liquidation est proprement scandaleux : pas de cellule de reclassement, pas d’indemnités supra-légales, pas de budget formation prévus.
    Nous avons été sacrifiés pour que M. Hersant puisse faire un accord avec le groupe belge Rossel pour céder la plupart de ses titres de métropole.
    Quelques uns de vous se sont intéressés à notre sort et ont posé des questions au gouvernement, mais quatre mois plus tard, nous en sommes quasiment au même point et nous refusons que cela perdure.
    Nous nous sommes structurés en collectif de défense des salariés Comareg et Hebdoprint et avons entrepris plusieurs actions au niveau d’assemblées départementales et régionales, de représentants de l’état au travers de préfets. Certains de nous ont rencontré M. Xavier Bertrand, d’autres des conseillers de l’Elysée. Notre but est de demander au Gouvernement et aux acteurs politiques d’obliger notre ex-actionnaire à mettre en place des conditions de sortie décentes. Pour exemple, les 500 salariés de la filiale d’impression Hebdoprint dépendaient de la convention collective des Imprimeries de Labeur et des Arts Graphiques. Or cette convention, contrairement à celle de la Presse, est en deçà de ce que prévoit le Code du Travail. Un imprimeur ayant 20 ans d’ancienneté (ce qui est la moyenne) touchera comme indemnité légale de licenciement, l’équivalent d’un peu plus de quatre mois de salaires comme le prévoit le code du travail.
    Selon le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé en exercice, Xavier Bertrand, il est impossible de changer la loi : pas de possibilité de rallonger le CSP, limité à 12 mois. Les financements prévus dans le cadre du Contrat de Sécurisation Professionnel sont bien trop bas pour permettre des formations à des salariés qui ont besoin de changer de métier. Sa seule action, pour l’instant, a été la mise en place d’une cellule de reclassement de six mois, payée par l’Etat. Ce devait être “un PSE exemplaire” d’après ses déclarations à l’Assemblée Nationale.
    Pourtant, si, pour l’instant, le gouvernement ne semble pas touché par la détresse de 1650 personnes, il peut intervenir sur d’autres choses :
- Lors de discussions à Bercy, les 17 banques de M. Hersant lui ont fait cadeau de 50 millions d’euros et reporté le remboursement de 50 autres millions de plusieurs années.
- GHM a perçu, comme d’autres groupes de presse, des subventions pour sa PQR et, à ce titre, devrait être redevable de ses actes envers la collectivité. Est-il normal que la liquidation de Comareg/Hebdoprint soit également payée par l’Etat?
    Ce sont nos impôts qui financent la cellule de reclassement mise en place par M. Xavier Bertrand. Philippe Hersant est la centième fortune de France et réside en Suisse. Il vient d’y bâtir au cours des dernières années, un nouvel empire de presse très prospère en veillant bien à ce qu’il n’y ait pas de communication entre celui-ci et ses affaires en France.
    Où est la morale dans ces actes pourtant tout à fait légaux ? Nous sommes indignés, révoltés. Quelles seront les actions que vous envisagez de prendre et dans quels délais, pour que, dans le futur, un “patron-voyou” avec des relations ne puisse plus générer tant de misère humaine sans devoir rendre des comptes aussi bien sur le plan financier que sur le plan pénal ? M. Hersant est gagnant sur trois points : apurement de sa dette, perception de subventions, gestion de la casse sociale par les pouvoirs publics alors qu’il a mis à la rue des milliers de familles…. Pourtant, d’autres solutions, moins radicales, existaient.
    Le silence des médias, l’absence de réponse à nos interpellations écrites au Président de la République et aux Ministres (M. François Baroin vient de décliner, pour la deuxième fois, et au dernier moment, un rendez-vous avec une de nos délégations), le non-accompagnement à la hauteur de ce drame humain, voire de versement d’indemnités “supra-légales” pour compenser le préjudice subi, sont vécus par les salariés de ParuVendu et Hebdoprint comme une injure. A leur désarroi si soudain de se retrouver sans emploi, se rajoute la non-reconnaissance de leur mort professionnelle et de leur vie antérieure.
    Les interventions du gouvernement et la médiatisation qui en a été faite, sur les dossiers de Sea France et Lejaby ont été très mal vécues. Notre propos n’est pas de critiquer les emplois “sauvés” ou les financements d’indemnités supra-légales possibles. Nous ne pouvons que nous réjouir pour ces salariés, d’autant que cela montre que des solutions peuvent être trouvées. Alors, pourquoi ne pas se pencher sur notre sort ?
    Bien que dispersés sur 55 départements, nous voulons nous faire entendre aussi bien dans la campagne présidentielle que dans celle des législatives qui suivront.
    Tenant compte de tous ces éléments, du mépris de notre actionnaire et de l’autisme sélectif des ministres en situation, nous viendrons exprimer notre colère et réclamer notre dû le 6 mars à Paris, à l’Assemblée Nationale. Nous comptons sur votre soutien public dans notre combat pour le respect de nos droits et notre dignité.

mardi 14 février 2012

Mardi 14 février 2012 - Liquidation Comareg NR


14 février 2012 - Liquidation COMAREG NR 
liquidation comareg nrliquidation 009 -
le 14 février COMAREG NR  se retrouve en liquidation judiciaire:
Ils appartenaient à 50 % à la Comareg et leur survie, depuis quelques mois, était donc fragile, malgré les ultimes tentatives de l'autre actionnaire, le groupe Nouvelle République.
69 employés se retrouvent au chômage: ce chiffre vient se rajouter à celui de 1650 de PARU VENDU.

lundi 13 février 2012

Lundi 13 février 2012 - Lettre au Président de la République

Mr RIEU Jean Pierre
90 Chemin d’Eguilles
84270 Vedène

Vedène, le 12 février 2012



Monsieur le Président de la République,

Je me permets de vous adresser ce courrier car je suis âgé de 58 ans et j’ai toujours travaillé depuis l’âge de 14 ans.

Malheureusement, le 23 décembre 2011, j’ai été licencié de la société COMAREG-HEBDOPRINT après 20 ans de services comme mes 1650 collègues.

Le plus grand plan social de licenciement en France en 2011.

Hélas, je n’ai pas choisi cette situation et ayant entendu votre proposition sur un référendum sur les chômeurs, offusqué, je tiens à vous préciser que je ne pense pas profiter du système.

En effet, ayant été licencié à trois ans de ma retraite, on me prive d’un départ digne avec mes collègues que je côtoyais tous les jours depuis plusieurs années.

Si Mr HERSANT, ne nous avait pas démunis de notre trésorerie pour s’offrir le pôle sud (La Provence, Nice Matin, etc…), nous ne serions pas à pôle emploi aujourd’hui.

Ne serait-il pas plus juste que des « patrons-voyous » profitant du système pour licencier des ouvriers sans aucune indemnité supra- légale puissent rendre des comptes à l’Etat et se justifier d’un tel acte auprès de ses employés, surtout quand ces mêmes patrons touchent de l'argent public ?.

Je tenais à vous exprimer mon ressenti car depuis la mise en liquidation judiciaire de COMAREG-HEBDOPRINT, j’ai le sentiment que personne n’a eu conscience de la gravité de la situation dans laquelle nous sommes.

Entendre votre proposition, n’a fait qu’attiser mon désarroi, car à 58 ans, je n’ai pas grand espoir de retrouver un emploi malgré mes recherches.

Dans l’attente d’une réponse de votre part, veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mes salutations distinguées.


Mr RIEU Jean-Pierre




samedi 11 février 2012

Samedi 11 Février 2012 - « Que fait le ministre François Baroin ? » | L'Est Eclair

Le 3 novembre dernier, le tribunal de commerce de Lyon prononçait la liquidation judiciaire de la Comareg, premier éditeur français de presse gratuite de petites annonces avec « ParuVendu ».
Cette liquidation du pôle presse gratuite du Groupe Hersant Médias (GHM) a entraîné le licenciement de 1 650 salariés en France (dont 94 à La Chapelle-Saint-Luc). C'est le plus important plan social réalisé en France en 2011.
C'est justement ce que met en avant Bruno Rossi, délégué CGT, pour critiquer l'attitude du ministre-maire François Baroin : « Il intervient sur des grands dossiers internationaux, mais ne se mobilise pas sur le plus gros plan social en France qui concerne, en plus, 94 personnes dans son département. Que fait le ministre François Baroin ? »
« Que fait le ministre François Baroin ? » | L'Est Eclair

Samedi 11 février 2012 - Polynésie: Le rachat du groupe Hersant Média en cours de finalisation

Polynésie: Le rachat du groupe Hersant Média en cours de finalisation

Polynésie: Le rachat du groupe Hersant Média en cours de finalisation
PAPEETE, 11 février 2012 (AFP) - Le directeur délégué d'Hersant Média en Polynésie, Richard Brozat, a annoncé, vendredi à Tahiti, le rachat imminent du groupe par Albert Moux, un homme d'affaires PDG de la Pacific Petroleum Company (Shell).

"Nous sommes toujours en phase de négociations car il y a un certain nombre de conditions suspensives à lever mais le processus se déroule normalement", a-t-il expliqué à l'AFP.

Vendredi, le directeur délégué de GHM Polynésie a informé les élus du comité d'entreprise de la situation et les a "rassurés" sur leur devenir, le repreneur n'ayant pas l'intention de procéder à des suppressions de poste. Le rachat devrait être effectif "fin février ou début mars", a ajouté Richard Brozat.

GHM en Polynésie, qui compte 166 salariés, possède les quotidiens La Dépêche de Tahiti et Les Nouvelles de Tahiti, l'antenne locale de la radio NRJ ainsi que le gratuit Paru Vendu. Il édite également trois magazines.

Pour racheter le groupe, Albert Moux, magnat des hydrocarbures qui se lance aujourd'hui sur le marché de la téléphonie mobile, s'est associé à deux autres hommes d'affaires qui devraient chacun détenir 10% des parts de la société. Albert Moux était déjà actionnaire depuis 27 ans des Nouvelles de Tahiti.

La vente des actifs Outre-mer d'Hersant Média s'inscrit dans un processus de désendettement et de rapprochement avec le groupe belge Rossel.

Rédigé par AFP le Samedi 11 Février 2012 à 16:40

 

Samedi 11 Février 2012 - « ParuVendu » : les licenciés désespèrent du plan social | L'Est Eclair



À défaut de rencontrer le ministre-maire François Baroin, les licenciés de « ParuVendu » ont obtenu du préfet et du député Menuel des assurances sur la formation
À défaut de rencontrer le ministre-maire François Baroin, les licenciés de « ParuVendu » ont obtenu du préfet et du député Menuel des assurances sur la formation

La Chapelle-Saint-Luc- Les 94 salariés chapelains licenciés de « ParuVendu » en ont appelé, hier, au préfet et au député Menuel pour obtenir un vrai plan social
Partagés entre dégoût et révolte, les 94 licenciés aubois de Paru Vendu ont, hier encore, exprimé leur ras-le-bol devant un plan social qu'ils estiment au rabais. C'est en tout cas ce qu'ils ont dit de vive voix au préfet Christophe Bay et au député-maire adjoint, Gérard Menuel, hier après-midi. « Nous devions rencontrer également le ministre-maire François Baroin. On espérait que le ministre de l'Économie intervienne au niveau national, comme cela a été fait pour les salariés licenciés de Lejaby ou de SeaFrance. Mais, pour la deuxième fois, François Baroin a annulé le rendez-vous. On se sent aujourd'hui laissés pour compte », regrettait, la déléguée du personnel, Séverine Perret. Accompagnée par le maire chapelain Olivier Girardin, une délégation de quatre salariés de ParuVendu a tout de même été reçue à la préfecture, hier à 16 h. Les salariés licenciés ont exprimé leurs inquiétudes.
Plus d'argent et de temps pour rebondir

« Le plan social est financièrement insuffisant pour que les licenciés puissent se former et se reconvertir. Le cabinet Sodie chargé du reclassement n'est là que pour six mois. Et cela coince aussi à Pôle emploi : beaucoup de formations ne sont pas financées. Une deuxième cellule de reclassement a été mise en place par l'AFPA-Transition, mais on ne voit pas bien ce qu'elle va nous apporter en plus. Ce que l'on attend, insiste Séverine Perret, ce sont surtout des mesures nationales avec des indemnités de licenciement plus élevées et des contrats de sécurisation professionnelle (CSP) prolongés sur 24 mois comme pour les licenciés d'Aérospace à Reims. Cela nous donnerait plus du temps pour rebondir. »
Sur ces deux sujets, la délégation n'a rien obtenu de son entrevue avec le préfet et le député.
Assurances sur la formation

Pour autant, Séverine Perret est ressortie plutôt rassurée de la préfecture : « Un dialogue s'est instauré. On a été écouté et on a eu des assurances sur une reconversion au cas par cas, avec en particulier des formations. »
Quant à un rendez-vous avec le ministre-maire François Baroin pour débloquer des mesures plus importantes au niveau national, il semble pour l'heure éloigné : « Gérard Menuel, précise Séverine Perret, nous a indiqué qu'il fallait faire la demande de rendez-vous auprès du ministère à Paris. »
À Paris où justement se manifesteront, le 6 mars prochain, les 1 650 salariés licenciés de ParuVendu.
Thierry PÉCHINOT

Samedi 11 Février 2012 - Comareg : Que sont devenus les autres ? | L'UNION

Comme Fabien, une quarantaine de commerciaux qui œuvraient pour Paru Vendu à Reims et dans le département de la Marne se sont retrouvés à la porte de l'entreprise. Cependant, quelques semaines après leur licenciement, une proportion intéressante de ces commerciaux a, soit retrouvé un emploi, soit effectué le choix de prendre la CSP, un dispositif qui propose, pendant un an, des formations.
« Je suis encore en contact avec des commerciaux. Notre avantage, c'est notre réseau. On connaît souvent une personne, qui connaît une personne qui aurait besoin d'un commercial. C'est notre avantage. Une grande proportion des quadras de chez nous a fait le choix de la formation », confie un ancien collègue de Laurent. Ce sont les plus jeunes qui s'en tirent le mieux en tout cas.
Le point négatif pour les institutions, est que la plupart de ces personnes licenciées et qui ont retrouvé un boulot ne sont pas passées par Pôle Emploi. Elles ont préféré se débrouiller seules plutôt que de suivre le cursus normal des rendez-vous de suivi avec les conseillers de l'ex-ANPE.
Rien d'étonnant quand on sait que le suivi des demandeurs d'emploi, pour la ville de Reims, ne se fait plus tous les mois comme il est normalement prévu, mais tous les deux mois comme nous le révélait le directeur départemental de Pôle Emploi dans notre édition d'hier.

Comareg : Que sont devenus les autres ? | L'Union

Samedi 11 Février 2012 - L'EST REPUBLICAIN « La rencontre avec le préfet est porteuse d'espoir »




vendredi 10 février 2012

vendredi 10 Février 2012 - Article dans l'Union Champagne

Casse Industrielle : les seniors en première ligne

Bosal, Hebdoprint, VMC : toutes ces firmes qui ont fermé ou « dégraissé » de façon massive employaient des salariés dont la moyenne d'âge était élevée, franchissant allègrement la barre des 40 ans. Dans toutes ces industries, les ouvriers avaient des profils assez ressemblants : ils sont arrivés jeunes sur le marché du travail et possèdent un niveau de diplôme et des qualifications très spécifiques.....

Vendredi 10 Février 2012 - FR3 CHAMPAGNE "Que deviennent les ”Paru-Vendu” de la Comareg - Social - France 3 Régions - France 3"

http://champagne-ardenne.france3.fr/info/que-deviennent-les-paru-vendu-de-la-comareg-72449202.html?onglet=videos
Que deviennent les ”Paru-Vendu” de la Comareg - Social - France 3 Régions - France 3

Vendredi 10 Février 2012 - Dates à retenir des actions Février/Mars du Collectif PARU CHOMDU

Bonjour,

Comme convenu, vous trouverez ci-après les dates des actions du collectif et les dates des forums de l'emploi mis en place :

-      14 février 2012 : Probable intervention sur une radio

-      21 février 2012 : Forum Emploi à Lille de 9h00 à 13h00 (1 Place Georges Lyon)

-      21 mars 2012 : Forum Emploi à Marseille de 09h00 à 13h00 (nous vous communiquerons l’adresse exacte dès que possible)

-      28 mars 2012 : Forum Emploi à Strasbourg de 09h00 à 13h00 (Salle de la Bourse – 1 place de Lattre de Tassigny)

-      3 avril 2012 : Forum Emploi à Lyon de 09h00 à 13h00 (Mairie du 8ème – Espace citoyen – 12 avenue Jean Mermoz)

-      Date Forum Toulouse : nous sommes en attente de réponse

-      Date opération « Paris » : le 6 mars 2012 après midi vers 13h30 Rassemblement devant l'assemblée  nationale Paris 7ème...

Cordialement

LE COLLECTIF PARUCHOMDU

jeudi 9 février 2012

Jeudi 09 février 2012 - SENAT Question écrite n° 22243 de M. Dominique Bailly (Nord - SOC)

Conséquences de la liquidation de l'entreprise Comareg-Hebdoprint

13 ème législature
Question écrite n° 22243 de M. Dominique Bailly (Nord - SOC)

publiée dans le JO Sénat du 09/02/2012 - page 314

M. Dominique Bailly interroge M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'implication du Gouvernement dans le dossier de la liquidation de l'entreprise Comareg-Hebdoprint.
Alors que les élus du comité d'entreprise ont été reçus le 1er décembre 2011 par le ministre du travail, de l'emploi et de la santé, aucun accompagnement n'a été proposé alors que près de 3 200 salariés se trouvent dans une situation de désespoir. En plus de l'absence de réaction du Gouvernement sur les difficultés d'indemnisation des salariés injustement licenciés, il est notable que les projets portés par certains employés n'ont reçu aucun soutien. Ainsi, et alors que le Gouvernement s'employait en vain à supporter le projet de reprise sous forme de SCOP au sein de l'entreprise Sea France, les salariés de l'imprimerie Hebdoprint à Lomme, dans le Nord, ont dû faire face au silence de l'État alors qu'ils portaient un dossier similaire. Seuls des élus du territoire ont pris le parti des salariés en les soutenant dans leur démarche. Cette initiative permet pourtant de recréer des emplois et ce modèle pourrait être copié par d'autres entités de l'ex-Comareg-Hebdoprint.
Il demande donc la raison d'une telle différence de traitement et interroge sur les actions spécifiques de soutien que pourrait apporter le Gouvernement dans les semaines à venir. Par ailleurs, il souhaite connaître quels types d'action le Gouvernement envisage pour soutenir l'ensemble des salariés licenciés dans leurs démarches de réinsertion.


En attente de réponse du Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie.

Jeudi 09 Février 2012 - Annulation de notre rendez-vous avec Monsieur BAROIN (Ministre de l'économie et des finances)


Bonjour Madame Belorgeot,
Ainsi que Madame Hopfner vous en a informée hier soir et ce matin, 
le rendez-vous de ce vendredi 10/02, ne pourra pas avoir lieu.

Bien cordialement,
Christiane Pradel
Assistante de Cabinet
Cabinet du Maire
Ville de Troyes





mardi 7 février 2012

Lundi 06 Février 2012 - Le Journal du Net "France Pub entre dans le giron du groupe Havas"


France Pub entre dans le giron du groupe Havas

france pub
France Pub devient une société à part entière avec une participation majoritaire du groupe Havas.
Publié le 06/02/2012, 11h47

Selon les informations d'Offremedia.com, France Pub, précédemment département de la Comareg spécialisé dans l'étude du marché publicitaire et de la consommation, va être piloté par le groupe Havas. France Pub devient une société à part entière avec une participation majoritaire du groupe Havas. C'est Havas Media qui va piloter ce partenariat.

Cette renaissance de France Pub fait suite à la cessation d'activité de la Comareg.
France Pub intervient sur les analyses de marché liées à la publicité et à la communication. En partenariat avec l'Irep, elle publie 2 fois par an les chiffres de dépenses des annonceurs. La publication des chiffres 2011, accompagnée des investissements nets de l'Irep est prévue le 15 mars. France Pub développe également "France Pub consommateurs", un panel de 30 000 interviewés qui mesure les modes de vie et les habitudes des consommateurs français sur les principaux postes d'achat. La structure reste basée à Lyon et dirigée par Xavier Guillon.