mardi 31 décembre 2013

Mardi 31 Décembre 2013 - Meilleurs Voeux


Croyons en l'union de nos forces dans ce même objectif :

NOTRE RÉUSSITE
DANS NOTRE COMBAT COMMUN


Meilleurs Vœux

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Avenir Presse Publications

vendredi 27 décembre 2013

Vendredi 27 Décembre 2013 - INFORMATIONS SYNDICALES FORCE OUVRIERE : Communiqué de Presse : Chiffres du chômage : l’inversion attendra







COMMUNIQUE



Chiffres du chômage : 
l’inversion attendra
 
Les chiffres des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi pour le mois de novembre 2013 ne constituent pas une surprise. La catégorie A augmente de 0,5 % sur un mois. Sur un an le nombre de demandeurs d’emploi inscrits sans aucune activité a augmenté de 5,6 %. La situation des chômeurs de longue durée (un an ou plus + 13,4 sur un an) et des seniors (cat. A + 11,7 sur un an) ne cessent de s’aggraver.

Face à la communication pour le moins alambiquée des pouvoirs publics, force est de constater que le nombre de demandeurs d’emploi continue sa dramatique progression. La croissance pour 2014 oscillant vraisemblablement à moins de 1 %, elle ne suffira pas à faire baisser durablement le chômage.

Comme ne cesse de le répéter, Force Ouvrière, c’est bien d’un changement de politique macro-économique dont la France et l’Europe ont besoin.

Relance de la consommation par la hausse des salaires, traitements et pensions, mise en œuvre d’une politique volontariste de grands travaux à l’échelle européenne, réforme fiscale d’ampleur remettant au centre du système l’impôt sur le revenu, fin des politiques de restrictions budgétaires et des coupes dans les dépenses publiques, remise en cause du pacte budgétaire européen, tels sont les ingrédients indispensables pour sortir de la crise. 
 C'est ce que Force Ouvrière rappellera lors du grand meeting qu’elle organisera le 29 janvier 2014 à Paris



Paris, le 27 décembre 2013

Contact :

Stéphane LARDY

Secrétaire Confédéral

dimanche 22 décembre 2013

Dimanche 22 Décembre 2013 : FR3 Côte d'Azur /AFP : Journaux du Groupe Hersant Media : Protocole d'accord trouvé sur le partage entre Hersant et Tapie

 
Côte d'Azur

Journaux du Groupe Hersant Media :
Protocole d'accord trouvé sur le partage
entre Hersant et Tapie


© VALERY HACHE / AFP

Bernard Tapie et la famille Hersant son parvenus à un accord sur le partage des titres de presse de Groupe Hersant Media (GHM), entre la famille Hersant et le groupe Bernard Tapie.

"Nous sommes parvenus à un accord mais le protocole d'accord nous impose une clause de confidentialité" a déclaré à l'AFP M. Bernard, confirmant une information des Echos. Le directeur général de GHM, qui est également PDG du groupe Nice-Matin n'a pas souhaité "faire d'autres commentaires". 

Selon les Echos, le compromis prévoit la prise de contrôle du groupe La Provence par le groupe Bernard Tapie, à hauteur de 80 % tandis que GHM en conserverait 20 %. Le groupe Tapie sortant par ailleurs du capital de GHM. 

Corse Matin, actuellement détenu à parité resterait une filiale détenue à 50/50 par La Provence et Nice Matin, selon les Echos.

Un projet d'accord annoncé mi-juillet prévoyait que la famille Hersant reprenait la main sur le groupe Nice-Matin, ainsi que sur France-Antilles, tandis que Bernard Tapie devenait actionnaire à 100% de La Provence.
Un administrateur-conciliateur avait ensuite été désigné, en octobre, pour trouver une solution au partage des titres de presse de GHM entre la famille Hersant et le groupe Bernard Tapie. 

Le 10 décembre, Marc Auburtin, directeur général délégué du groupe La Provence a été nommé président directeur général en remplacement de M. Bernard, démissionnaire.

Dans un communiqué, le groupe avait par ailleurs annoncé qu'Olivier Mazerolle, actuel directeur de la rédaction du quotidien La Provence, serait nommé administrateur lors d'une assemblée générale des actionnaires en janvier 2014.
  • AFP
  • Publié le 22/12/2013 | 10:00, mis à jour le 22/12/2013 | 10:57

jeudi 12 décembre 2013

Jeudi 12 Décembre 2013 - INFORMATIONS SYNDICALES FORCE OUVRIERE - COMMUNIQUE DE PRESSE SUR LA DESINFORMATION DE LA DIRECTION DE CONFORAMA

https://drive.google.com/file/d/0B_UDL0pm46iRMnYyY1JoN1RidGc/edit?usp=sharing
COMMUNIQUE DE PRESSE
Les magasins Conforama ouverts tous les dimanches
ne paient pas double leurs salariés


Depuis la sortie du rapport Bailly, commandé par le gouvernement, qui vise à transformer la loi sur le repos dominical et à abroger l’amendement DEBRE dit loi « CONFOKEA » autorisant les magasins de l’ameublement à ouvrir le dimanche dans toute la France, le PDG de Conforama M. Thierry GUIBERT multiplie les interventions radiophoniques et plaide en faveur des enseignes de l’ameublement dont l’autorisation d’ouvrir 52 dimanches par an pourrait être remise en cause et qualifie l’abolition de ce privilège de véritable catastrophe pour Conforama.
Que le PDG de Conforama défende le travail du dimanche, ne l’autorise pas pour autant à faire de la désinformation auprès des journalistes, du gouvernement et des Français.
En effet, lors de ces « sorties » médiatiques, il affirme que les salariés de Conforama sont payés double le dimanche.
C’est totalement FAUX, le paiement double ne concerne que les salariés qui travaillent exceptionnellement le dimanche.
Pour les employés d’Ile de France et de Plan de Campagne qui peuvent travailler tous les dimanches cela déclenche une majoration ne dépassant pas 70 € bruts. Nous sommes très loin, pour la grande majorité de ces employés, du paiement double de cette journée.
Il nous explique également que les salariés sont volontaires, alors que tous les salariés de Conforama embauchés en Ile de France et sur Plan de Campagne ont une clause dans leur contrat qui stipule qu’ils peuvent être amenés à travailler le dimanche.
Les salariés qui refusent cette clause sont-ils embauchés par la direction de Conforama ?

Des salariés de Conforama se sont mis en grève le 27 novembre 2013 pour revendiquer notamment une augmentation de salaire de 150 € bruts par mois.
Si les salaires étaient décents chez Conforama, les salariés seraient-ils « volontaires » pour travailler le dimanche ?

Le syndicat FEC-FO de Conforama, veut par ce communiqué, rétablir la vérité sur le soi-disant paiement double du dimanche et sur le soi-disant « volontariat » des salariés.
Saint-Quentin, le 12 décembre 2013.

mardi 3 décembre 2013

Mardi 03 Décembre 2013 - INFORMATIONS SYNDICALES FORCE OUVRIERE - COMMUNIQUE DE PRESSE CONTRE LES TENTATIVES DE TOUS BORDS POUR OFFRIR LE TRAVAIL DU DIMANCHE AU PATRONAT DU COMMERCE



COMMUNIQUE DE PRESSE
BAILLY signe un PACT avec le patronat du Commerce

Depuis 2006, seule, FO est repartie en lutte contre le travail illégal le dimanche. Au fur et à mesure d’autres se sont greffés à notre action. Jusqu’à aujourd’hui, FO a démontré que les plus grandes enseignes du commerce faisaient travailler illégalement des salariés le dimanche. Ces actions étaient menées en lieu et place des pouvoirs publics, silencieux en la matière (sauf quelques exceptions). En parallèle, Le lobbying patronal aura trouvé des oreilles parlementaires… 

2008, Isabelle DEBRE, Sénatrice, propose un amendement à la loi Chatel sur la consommation et rend légal le travail illégal dans le secteur de l’ameublement. Certains appellent cet amendement CONFOKEA.

2009, Richard MALLIE, Député, propose une loi pour finir de rendre légal ce qui est illégal en créant le PUCE et de nouvelles règles pour les zones touristiques. C’est la quasi-totalité des grandes enseignes condamnées pour travail illégal le dimanche qui se frottent les mains.

2013, la loi MALLIE n’étant pas encore assez efficace, le rapport BAILLY propose d’augmenter les possibilités de rendre légal ce qui est illégal et en rajoute une couche :
De 5 dimanches, il propose de passer à 12 dont cinq à la discrétion du patron. Aucun volontariat n’est proposé, donc le salarié non volontaire pourra sûrement être viré.
• Il propose de faire disparaître les PUCE et les ZONES TOURISTIQUES par le PACC et le PACT avec des possibilités plus importantes d’ouvrir des magasins le dimanche, en modifiant les règles de délimitation. Il suffit de 20 000 m2 de zone commerciale pour repartir avec son PACC (une grande surface d’ameublement ou de bricolage les couvre largement).
• Les salariés des TPE ne seraient plus que des salariés de seconde zone, car ils seraient exclus des majorations obligatoires. On règle les distorsions de concurrence entre les entreprises par la discrimination entre les salariés.
• La remise en cause des textes nationaux (code du travail, conventions collectives) par des accords dans les territoires, sur les sites et/ou d’entreprises… 

Comme le disait JAURES : « Quand les hommes ne peuvent plus changer les choses, ils changent les mots ». Dans ce cas tout est une question de volonté. Nous allons continuer d’analyser l’impact d’une telle proposition et en particulier le risque sur les emplois CDI – TEMPS PLEIN de la semaine et dans les magasins qui n’auront pas la force d’ouvrir un 7ème jour.

TOUS les Parlementaires depuis trois législatures et les deux derniers Présidents de la République ont été régulièrement informés par FO, aux moyens de différents courriers sur les problèmes engendrés par l’amendement DEBRE et la loi MALLIE.

Aujourd’hui, la solution proposée est pire, FO continuera à informer les représentants de la République une et indivisible de l’impact anti-démocratique de cette proposition. C’est par l’appel à la grève des employés du Commerce, le 23 mai 1869, et par la constitution de syndicats prémices de la FEC FO, que 37 ans plus tard fut obtenu le repos dominical en 1906, qui permit de ratifier la convention 106 de l’OIT en 1971. C’est en 5 ans, que les patrons voudraient anéantir ce droit avec l’aide de Parlementaires peu regardant, tels que Mme DEBRE, M. MALLIE et ceux qui ont voté les textes. Qui, en connaissance de cause, portera un projet de loi qui finirait d’anéantir le REPOS HEBDOMADAIRE COMMUN ?

FO demande le respect de la convention 106 de l’OIT et de l’article L.3132-3 du Code du Travail qui dit : « Dans l'intérêt des salariés, le repos hebdomadaire est donné le dimanche. »

Paris, le 3 décembre 2013

jeudi 21 novembre 2013

Jeudi 21 Novembre 2013 - DECLARATION DE LA COMMISSION EXECUTIVE CONFEDERALE FORCE OUVRIERE SUR LA LOI SCELERATE SUR LES RETRAITES



DECLARATION DE LA COMMISSION
EXECUTIVE CONFEDERALE



Augmentation du nombre de plans sociaux et du chômage, baisse du pouvoir d’achat, accroissement de la pauvreté, remise en cause du service public républicain, recul de l’âge du départ en retraite marquent la situation actuelle et le mécontentement des salariés, actifs, chômeurs et retraités.



Dans ce contexte, le rôle du syndicalisme libre et indépendant est de représenter et défendre les intérêts matériels et moraux des salariés, par la négociation comme par l’action.



Pour la Commission Exécutive de FORCE OUVRIERE, il est prioritaire de rompre avec la logique d’austérité suicidaire socialement, économiquement et démocratiquement découlant du Pacte Budgétaire Européen. On ne guérit pas les effets sans s’attaquer aux causes.



Il en est de même en matière de lutte contre le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme, lutte consubstantielle au syndicalisme libre et indépendant.



Sans remise en cause de la politique économique menée au plan européen et national, faite de rigidité économique et de flexibilité sociale, cette lutte ne serait que de la communication politicienne.



Dans ce contexte et sans s’immiscer dans les campagnes politiques du 1er semestre 2014, la Commission Exécutive de FORCE OUVRIERE soutient la manifestation devant l’Assemblée Nationale, le 26 novembre, et les initiatives départementales contre le projet de loi sur les retraites que FORCE OUVRIERE rejette.



Elle décide :



  • De demander à ses structures de développer des réunions et assemblées générales afin de dresser les revendications et d’alimenter le rapport de force, la Commission Exécutive étant mandatée pour décider de toute action, y compris la grève ;



  • Grand Meeting National à Paris le mercredi 29 janvier 2014.



Pour la Commission Exécutive toute action interprofessionnelle aujourd’hui nécessaire, compte tenu de la situation sociale tendue, doit porter sur l’augmentation des salaires, la défense de l’emploi, le service public républicain, contre l’austérité, la loi sur les retraites et la loi sur la sécurisation de l’emploi issue de l’ANI du 11 janvier.



Pour sa part, la Commission Exécutive déclare que la confédération FORCE OUVRIERE est prête à toute initiative sur ces bases.



Adoptée à l’unanimité

Paris, le 21 novembre 2013


mercredi 6 novembre 2013

Mercredi 06 Novembre 2013 - Réactions dans la Presse suite à la Conciliation

http://www.jeanmarcmorandini.com/article-312194-des-ex-salaries-de-paru-vendu-assignent-hersant-media-aux-prud-hommes.html

Des ex-salariés de Paru Vendu assignent Hersant Média aux prud'hommes 

Les Prud'hommes de Lyon examineront le 30 septembre 2014 le dossier opposant des ex-salariés de Comareg, l'éditeur du journal gratuit d'annonces "Paru Vendu" liquidé fin 2011 et d'Hebdoprint à leur ancien employeur, Groupe Hersant Médias (GHM), a-t-on appris mardi auprès de leur avocat.
Ces quelque 356 anciens salariés de Comareg et d'Hebdoprint contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts à GHM, propriétaire des deux sociétés liquidées.
Une audience de conciliation, qui s'est tenue mardi, n'a pas abouti et le tribunal a donc fixé une audience de jugement au 30 septembre prochain, a expliqué à l'AFP Me Gilles Bauer, défenseur des licenciés de Hebdoprint.
Selon Jean-Paul Fabre, ex-secrétaire du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail(CHSCT) de Hebdoprint, les 217 anciens salariés de la Comareg et les 139 de Hebdoprint font valoir leur situation de "coemploi", puisque GHM "intervenait directement dans les affaires de ses filiales".
Selon Me Bauer, GHM se comportait donc "comme un coemployeur" et avait par conséquent "l'obligation de conserver" ses salariés - ou de les licencier en respectant les critères légaux.
Les 356 requérants contestent en outre la cause de leur éviction. Les difficultés économiques du pôle presse gratuite de GHM avaient conduit en novembre 2011 à la liquidation judiciaire des deux entités, prélude aux licenciements. 


http://rhone-alpes.france3.fr/2013/11/06/le-groupe-hersant-assigne-aux-prud-hommes-par-les-ex-salaries-de-paru-vendu-352415.html

Les ex-salariés de "Paru-vendu" assignent le groupe Hersant aux Prud'hommes

Les 356 salariés licenciés de Comareg et Hebdoprint liquidés fin 2011 vont assigner aux Prud'hommes le groupe Hersant Médias pour licenciement abusif. Ces ex-salariés travaillaient pour "Paru-vendu". La conciliation qui s'est tenue hier n'a pas abouti, l'audience est donc fixée au 30 septembre 2014.

Les salariés de "Paru -vendu" lors d'une manifestation à Paris en Mars 2012
Les salariés de "Paru -vendu" lors d'une manifestation à Paris en Mars 2012
Les Prud'hommes de Lyon examineront le 30 septembre 2014 le dossier opposant des ex-salariés de Comareg, l'éditeur du journal gratuit d'annonces "Paru Vendu" liquidé fin 2011 et d'Hebdoprint à leur ancien employeur, Groupe Hersant Médias (GHM), selon leur  avocat,Me Gilbert Bauer .

Ces quelque 356 anciens salariés de Comareg et d'Hebdoprint contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts à GHM, propriétaire des deux sociétés liquidées. Une audience de conciliation, qui s'est tenue mardi, n'a pas abouti et le tribunal a donc fixé une audience de jugement au 30 septembre prochain.

Selon Jean-Paul Fabre, ex-secrétaire du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail(CHSCT) de Hebdoprint, les 217 anciens salariés de la Comareg et les 139 de Hebdoprint font valoir leur situation de "coemploi", puisque GHM "intervenait directement dans les affaires de ses filiales". Selon Me Bauer, GHM se comportait donc "comme un "coemployeur" et avait par conséquent "l'obligation de conserver" ses salariés - ou de les licencier en respectant les critères légaux.

Les 356 requérants contestent en outre la cause de leur éviction. Les difficultés économiques du pôle presse gratuite de GHM avaient conduit en novembre 2011 à la liquidation judiciaire des deux entités, prélude aux licenciements.

Par Philippe Bette
Publié le 06/11/2013 | 08:45, mis à jour le 06/11/2013 | 09:34

 
http://www.lyonpremiere.com/Des-ex-salaries-de-Paru-Vendu-assignent-Hersant-Media-aux-prud-hommes_a2960.html

Des ex-salariés de Paru Vendu assignent Hersant Média aux prud'hommes

Mardi 5 Novembre 2013


Les Prud'hommes de Lyon examineront le 30 septembre 2014 le dossier opposant des ex-salariés de Comareg, l'éditeur du
journal gratuit d'annonces Paru Vendu liquidé fin 2011, et d'Hebdoprint, à leur ancien employeur, Groupe Hersant Médias.
 
Ces quelque 356 anciens salariés de Comareg et d'Hebdoprint contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts à GHM, propriétaire des deux sociétés liquidées.
 
Une audience de conciliation, qui s'est tenue ce mardi, n'a pas abouti et le tribunal a donc fixé une audience de jugement au 30 septembre prochain. Les 217 anciens salariés de la Comareg et les 139 de Hebdoprint font valoir leur situation de "co-emploi", puisque GHM "intervenait directement dans les affaires de ses filiales".
 
Les 356 requérants contestent en outre la cause de leur éviction. Les difficultés économiques du pôle presse gratuite de GHM avaient conduit en novembre 2011 à la liquidation judiciaire des deux entités, prélude aux licenciements.

Avec AFP


 





Paru Vendu : les prud’hommes régleront le contentieux entre Hersant et les anciens salariés

Ce mardi, une audience de conciliation avait lieu entre les 356 ex-salariés de Comareg et Hebdoprint et leur ancien employeur.

Et le Groupe Hersant Médias ne les a pas convaincu. La justice se saisira alors du dossier avec une audience des prud'hommes de Lyon le 30 septembre 2014. Ces derniers s'exprimeront sur la validité du licenciement des anciens salariés de l'éditeur du journal gratuit Paru Vendu.

Selon les anciens salariés, GHM, propriétaire des deux sociétés liquidées, avait pour obligation de les conserver ou bien de les licencier en respectant les critères légaux après la fin de Paru Vendu en 2011. L'avocat des ex-salariés d'Hebdoprint, Me Bauer, dans des propos relayés par l'AFP, met également en cause la "mauvaise gestion" de GHM qui absorbait les profits de Comareg et Hebdoprint sans les réinvestir pour préparer "le passage au numérique".

Pour rappel, la liquidation de Paru Vendu, journal gratuit d'annonces, avait laissé 1650 salariés sur le carreau en 2011. Trois repreneurs potentiels avaient fait preuve d'intérêt à l'époque mais l'un s'était retiré et les deux autres avaient été jugés non recevables par l'administrateur judiciaire.

 

http://www.tahiti-infos.com/Des-ex-salaries-de-Paru-Vendu-assignent-Hersant-Media-aux-prud-hommes-le-30-septembre_a87293.html?com

Des ex-salariés de Paru Vendu assignent Hersant Média aux prud'hommes
le 30 septembre


Des ex-salariés de Paru Vendu assignent Hersant Média aux prud'hommes le 30 septembre
LYON, 5 novembre 2013 (AFP) - Les Prud'hommes de Lyon examineront le 30 septembre 2014 le dossier opposant des ex-salariés de Comareg, l'éditeur du journal gratuit d'annonces Paru Vendu liquidé fin 2011, et d'Hebdoprint, à leur ancien employeur, Groupe Hersant Médias (GHM), a-t-on appris mardi auprès de leur avocat.

Ces quelque 356 anciens salariés de Comareg et d'Hebdoprint contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts à GHM, propriétaire des deux sociétés liquidées.

Une audience de conciliation, qui s'est tenue mardi, n'a pas abouti et le tribunal a donc fixé une audience de jugement au 30 septembre prochain, a expliqué à l'AFP Me Gilles Bauer, défenseur des licenciés de Hebdoprint.

Selon Jean-Paul Fabre, ex-secrétaire du CHSCT de Hebdoprint, les 217 anciens salariés de la Comareg et les 139 de Hebdoprint font valoir leur situation de "co-emploi", puisque GHM "intervenait directement dans les affaires de ses filiales".

Selon Me Bauer, GHM se comportait donc "comme un co-employeur" et avait par conséquent "l'obligation de conserver" ses salariés - ou de les licencier en respectant les critères légaux.

Les 356 requérants contestent en outre la cause de leur éviction. Les difficultés économiques du pôle presse gratuite de GHM avaient conduit en novembre 2011 à la liquidation judiciaire des deux entités, prélude aux licenciements.

Rédigé par () le Mardi 5 Novembre 2013 à 07:52

mardi 5 novembre 2013

Mercredi 05 Novembre 2013 - LES ECHOS .FR : Petites annonces gratuites : la revanche de ParuVendu.fr

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/medias/actu/0203085477023-petites-annonces-gratuites-la-revanche-de-paruvendu-fr-625482.php

Petites annonces gratuites :
la revanche de ParuVendu.fr

Par Valérie Leboucq | 05/11 | 06:00

Racheté l'an dernier par Digital Virgo, le site de petites annonces gratuites s'est relancé grâce à son fort ancrage dans les villes petites et moyennes.

Avec ParuVendu.fr, pas besoin de créer un compte. Une photo de l\'objet assorti de son prix, envoyée par mail au site suffit à assurer la diffusion de l\'annonce. - Photo ParuVendu
Avec ParuVendu.fr, pas besoin de créer un compte. Une photo de l'objet assorti de son prix, envoyée par mail au site suffit à assurer la diffusion de l'annonce. - Photo ParuVendu

Il y a une vie après la liquidation. Sauvée du naufrage de la Comareg, pôle de presse gratuite du Groupe Hersant Media, la plate-forme digitale de petites annonces ParuVendu.fr fait mieux que résister à son grand rival Leboncoin. A l'image de l'irréductible village gaulois d'Astérix, le site, qui revendique 3 millions de visiteurs uniques par mois (18 millions pour Leboncoin), s'est relancé sous l'impulsion de Laurent Radix, un des managers de son repreneur, Digital Virgo (ex-SFR). Spécialiste de l'entertainment sur mobile, la société a grandi par croissance externe, notamment avec le rachat du catalogue musique et jeux de Virgin.
Pour revenir dans la course, le président de ParuVendu.fr et l'équipe de 25 salariés (à ses beaux jours, la Comareg en a compté plus d'un millier !) ont cherché à se différencier le plus possible de leurs grands rivaux.

GRATUITE TOTALE ET PRESENCE MULTISUPPORT

Sur ParuVendu.fr, la gratuité des PA s'étend dans la durée (quand l'objet reste longtemps en vente) ou quand le vendeur veut en modifier la teneur (changer le prix par exemple). Une modification qu'ailleurs on peut facturer jusqu'à 3 euros. « Sur un prix moyen de 30 à 40 euros, croyez-moi, cela compte », relève Laurent Radix.
Autre élément différenciant : la présence multisupport des petites annonces de ParuVendu.fr. On les consulte sur le site, mais aussi sur mobiles et tablettes. ParuVendu.fr démultiplie de surcroît leur visibilité grâce à la publication instantanée sur Facebook. « Last but not least », pour les illettrés du Net ou les paresseux : la simplicité du mode de dépose des annonces. Pas besoin de créer un compte. Une photo de l'objet assorti de son prix, envoyée par mail au site suffit à assurer la diffusion de son annonce.

RETOUR DU PAPIER

C'est bien sûr la grande différence avec les « pure players ». ParuVendu.fr a relancé des éditions papier de ses petites annonces en régions dans 70 villes petites et moyennes. Financées par les annonceurs locaux, elles recensent toutes les promotions et bonnes affaires de la semaine. Rien qu'à Roanne, 70.000 exemplaires sont glissés dans les boîtes au lettres par Mediapost . « Avec un taux de prise en main de 15 %, cela reste un moyen efficace de création de trafic en magasins », se félicite Laurent Radix.

ECHANGE ET TROC

Le manager croit au développement de l'économie collaborative. ParuVendu.fr a donc lancé une rubrique d'échanges de biens et de services sur lesquels aucune commission n'est prélevée. Le succès spectaculaire de RBnB dans l'échange d'appartement et de maison offre une piste de développement futur, estime-t-il. Un levier d'autant plus facile à actionner que le site est déjà connecté à Facebook.
Tous ces efforts commencent à payer. « Quand nous avons repris le site, 90 % des visiteurs consultaient aussi Leboncoin. Ce taux est tombé à 60 % », constate le manager. ParuVendu s'est également attaqué au problème de l'arnaque en ligne, dont le nombre a été divisé par 3 depuis la reprise par Digital Virgo.
Autre signe encourageant, le retour des annonceurs institutionnels sur le site, les organismes de crédits à la consommation (Cetelem, Sofinco...) et les réseaux immobiliers.
Valérie Leboucq

Hit-parade des PA
Immobilier Leboncoin : 8,29  millions de visiteurs uniques (vu) par mois (m) SeLoger.com : 3,93 millions de vu/m Particulier à Particulier : 2,7 millions de vu/m Logic-Immo.com : 1,84 million vu/m ParuVendu.fr : 1,38 million vu/m
Automobile Leboncoin : 8,14  millions de visiteurs uniques par mois Centrale/Caradisiac : 2,48 millions de vu/m Autoplus, Autoreflex : 1,84 million vu/m L'argus/321 Auto : 1,8 million vu/m
ParuVendu.fr : 1,35 million vu/m Source : Médiamétrie

Mardi 05 Novembre 2013 : Conciliation



CONSEIL DES PRUD'HOMMES LYON
20 Boulevard Eugène Deruelle, 69003 Lyon 

CONCILIATION
Mardi 05 NOVEMBRE à 14h30
Pour ceux qui ont déposé un dossier
vous pourrez y participer
... Prière de le faire savoir !

Vous êtes en train de recevoir par voie postale la convocation pour assister à la Conciliation au Conseil des Prud'hommes.
Suite logique à la saisine faite le 05 juillet 2013.
A partir du moment ou votre dossier est complet (mandat, note d'informations, convention d'honoraires et paiement le cas échéant) nos avocats vous représenteront et vous pourrez exprimer vos remarques/doléances. Si vous êtes absents, DES QU'ILS AURONT REÇU LE MANDAT AVEC COPIE DE VOTRE PIÈCE D’IDENTITÉ ces derniers pourront vous représenter et voire concilier dans l’hypothèse la plus favorable.
Pour ceux qui veulent y participer me le confirmer par courriel avant le 10 octobre 2013 car je dois communiquer le chiffre au Greffe du Conseil des Prud'hommes pour une bonne gestion des salles d'audience.
Des possibilités de co-voiturage sont possibles pour réduire les frais entre anciens de Comareg et d'Hebdoprint habitant dans la même zone géographique.
Rapprochez-vous entre vous.
Pour mémoire nous sommes 357 à ce jour.

mardi 15 octobre 2013

Mardi 15 Octobre 2013 - Informations Syndicales FORCE OUVRIERE - CGT - SOLIDAIRES - FSU & PETITION FORCE OUVRIERE RETRAIT TEXTE SUR LES RETRAITES







Réussissons la journée d’action nationale
du 15 octobre
à l’appel de FO, de la CGT, de Solidaires, de la FSU 

Mardi 15 Octobre 2013 - Informations Syndicales FORCE OUVRIERE - Manifestation nationale devant l'Assemblée Nationale


Manifestation nationale
devant l'Assemblée Nationale

le
mardi 15 octobre 2013

à l'appel de la confédération FO
pour exiger le retrait de la
contre-réforme des retraites

Le système capitaliste, que les bien-pensants appellent maintenant «économie de marché», est fondé avant toute autre chose sur la recherche du plus grand profit. Les travailleurs louent leur force de travail mais pas leur production. Une heure de travail aujourd’hui n’a plus rien à voir en termes de productivité avec une heure de travail il y a 50 ans. Sans remonter aussi loin, en 1995 il fallait 25,7 heures pour construire une automobile. 8 ans plus tard, en 2003, il n’en faut plus que 13,7, soit presque moitié moins !

Bavasser sur l’espérance de vie, c’est tromper les gens. Si l’on prenait comme critère ces progrès considérables en matière de productivité, nous pourrions travailler 10 fois, 20 fois moins longtemps. La durée hebdomadaire pourrait descendre bien en-deçà des 35 heures, et la durée de cotisations pour la retraite revenir aux 37,5 années d’avant la réforme Balladur et même diminuer.

Si tel n’est pas le cas, ce n’est pas parce que ce n’est pas possible, encore moins du fait de l’allongement de l’espérance de vie, mais tout simplement parce que ce n’est pas l’intérêt du patronat.

Dans le système capitaliste, pour maintenir un taux d’exploitation maximum, donc la plus grande rentabilité, il est préférable de faire travailler les salariés le plus longtemps possible en les payant le moins possible et parallèlement de maintenir une masse énorme de chômeurs.

Formulés ainsi, ces propos peuvent sembler excessifs, et pourtant c’est bien ce que nous vivons chaque jour.

Par exemple, le fameux «miracle allemand», dont on nous rebat les oreilles régulièrement, est fondé entre autres sur l’existence de 25% de travailleurs pauvres, d’une armée de salariés importés des pays de l’Est rémunérés 4€ de l’heure.

En France, le gouvernement a décidé d’emprunter le même chemin. C’est le sens de l’ANI il y a quelques mois, mais aussi de cette nouvelle contre-réforme des retraites.

Afin de désamorcer la colère des travailleurs, le gouvernement n’a pas osé aller aussi loin que le souhaitait Bruxelles. Il a même, semble t-il, pris en compte quelques-unes de nos remarques. Mais ces inflexions sont marginales et parfois discutables. L’essentiel reste inacceptable.

Cette réforme prolonge et aggrave les précédentes. Il est donc logique que nous en exigions le retrait, comme nous l’avons fait en particulier en 2010 pour le plan Fillon.

Pour notre part, parce que nous sommes indépendants, nous n’avons aucune raison d’être plus conciliants avec ce gouvernement qu’avec un autre. Son projet comme les précédents s’inscrit pleinement dans la politique de rigueur, il doit donc être retiré purement et simplement.

C’est pourquoi le Comité Confédéral National de FO a décidé d’appeler à un rassemblement à Paris le 15 octobre à l’occasion du débat parlementaire.

Le 10 septembre, nous avons manifesté pour exiger le retrait de cette contre-réforme. Nous étions avec la CGT, la FSU et Solidaires.

Il est normal que chaque organisation prenne ses propres initiatives. Mais il est également souhaitable qu’à certains moments nous nous retrouvions ensemble, dès lors que nous sommes d’accord sur les objectifs à atteindre.

Nous savons que le gouvernement a décidé de poursuivre la politique de rigueur, et que seul le rapport de force pourra le faire reculer.
Le 15 octobre, pour dire non à la rigueur, nous demanderons le retrait du projet de loi. C’est ainsi que nous affirmerons notre place d’organisation libre et indépendante. La classe ouvrière n’a pas d’autre issue que la mobilisation générale.

à l'appel de la confédération FO
pour exiger le retrait de la
contre-réforme des retraites


 

mardi 10 septembre 2013

Mardi 10 Septembre 2013 - INFORMATIONS SYNDICALES FORCE OUVRIERE - RETRAITES - une date à bloquer


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1993, 1995, 2003, 2007, 2010 et maintenant 2013. À chaque fois qu’un gouvernement s’attaque au dossier «retraites», il explique que c’est la der des ders et qu’il entend garantir le système pour l’avenir, redonner confiance, notamment aux jeunes.

C’est encore le cas cette année, même si l’engagement pour l’avenir est un peu plus prudent.

À chaque fois, également, on explique que cela doit se faire dans le dialogue, qu’il ne s’agit pas d’imposer.

Mais en 2013, comme en 2010, le dialogue est un dialogue de sourds. On nous reçoit, on nous demande notre analyse et nos positions. On ne dit rien et on annoncera les choix, à force de communication, d’ici quelques semaines.

Au préalable, sortent des sondages qui indiquent, comme par hasard, que les français sont favorables à certaines pistes envisagées par les pouvoirs publics!

Mais avant toute chose, y compris avant d’entamer le «dialogue social», on annonce la mesure phare.

En 2010, c’était repousser l’âge de la retraite.

En 2013 c’est allonger la durée de cotisation pour avoir droit à une retraite à taux plein. Dans les deux cas, cela conduit à reculer l’âge auquel on liquide sa retraite. Quel message d’espoir pour les jeunes générations!

Force Ouvrière a nettement affirmé son opposition à tout allongement de la durée de cotisation, pour plusieurs raisons.

Contre tout allongement de la durée de cotisation

Actuellement, la génération née en 1952 fait liquider sa retraite.
Pour ne pas subir de réduction de droits elle doit afficher 164 trimestres au compteur (soit 41 années de cotisations).
Mais en réalité, la durée moyenne validée au moment des départs en retraite est aujourd’hui de 151 trimestres (156 pour les hommes, 145 pour les femmes).


À l’âge de 30 ans la génération née en 1974 a validé 3 ans de cotisations en moins que celle née en 1950. Alors qu’elle trouve un travail plus tard, on lui demanderait de travailler encore plus longtemps: c’est la double peine!

À ce rythme là, il faudra bientôt atteindre 68 ou 69 ans pour partir sans avoir une retraite amputée.

Bien entendu, quels que soient les gouvernements et les experts, on explique que l’espérance de vie augmentant, il est normal que l’on travaille plus! On oublie de parler de l’espérance de vie en bonne santé qui a diminué pour les hommes depuis 2008. On oublie aussi qu’avec de tels raisonnements on n’aurait jamais créé la Sécurité sociale et les retraites. Car il y en a toujours eu un pour dire que ça coûterait trop cher et que cela plomberait la compétitivité!

Heureusement, parfois dans l’Histoire, l’humaniste l’emporte sur le comptable!

Contre toute opposition public/privé

Diviser pour mieux régner. Qui ne connait cette tactique maintes fois utilisée dans les dossiers retraites?

Mais à partir du moment où il est officiellement reconnu qu’il n’y a pas de différence de taux de remplacement (montant de la retraite par rapport au dernier salaire) entre privé et public, on ne voit pas où est le problème (sauf à ouvrir une usine à gaz pour mettre en place un régime unique où la solidarité s’effacerait devant les «contraintes» économiques, tant pour le privé que pour le public). Comme le disait un humoriste disparu: «Mieux vaut prendre aux pauvres, ils sont plus nombreux!»

Aujourd’hui, un salarié sur deux qui liquide sa retraite n’est plus en activité parce qu’il est au chômage, en préretraite maison ou en inaptitude, et le chômage des seniors (+50 ans) est celui qui augmente le plus. En quelque sorte on va les obliger à travailler plus longtemps mais il n’y a pas d’emploi pour eux!


Financement des retraites: FO revendique

Dans un tel contexte, Force Ouvrière explique qu’on ne peut pas déconnecter un dossier comme celui des retraites du contexte général de politique économique, tant au plan national qu’européen.
D’ailleurs, le seul objectif gouvernemental inavoué quand il parle d’augmenter la durée de cotisation c’est d’être «crédible» vis-à-vis des marchés financiers et des engagements européens.
Comment ne pas comprendre que la rigueur ou l’austérité pudiquement appelée sérieux budgétaire pénalise fortement tous les régimes sociaux.


FO a toujours indiqué qu’elle était prête à discuter de l’augmentation de la cotisation (part salariale et patronale):

- 1% d’augmentation de la masse salariale génère 680 millions d’euros de cotisations vieillesse au régime général (CNAV): autrement dit augmenter les salaires, crée aussi une recette supplémentaire pour financer les retraites.

- Un point de cotisation vieillesse représente une ressource annuelle comprise entre 4,4 et 5,3 milliards d’euros, toujours pour la CNAV.

FO rappelle qu’en 20 ans la cotisation patronale a diminué de 2,24%, alors que la cotisation salariale a augmenté de 13,23% (taux de cotisation Sécurité sociale au plafond –HCFIPS).

Quant aux effets des exonérations générales, jugez plutôt:

- Les taux de cotisations patronales de Sécurité sociale, pour un salaire au niveau du SMIC, sont passés de 30,4% en 1992 à 4,48% en 2011.
Et puis la cotisation, à la différence de l’impôt, c’est la certitude juridique de la destination des fonds.
L’impôt n’est pas affecté; les sommes recouvrées sont utilisées selon la loi de finance de l’année. En d’autres termes, lorsque l’impôt vient abonder un régime de Sécurité sociale, nul ne peut s’engager sur la durée de cette ressource.

- Une autre source de financement existe: la compensation intégrale des exonérations de cotisation patronales. En 2012, il manque à la CNAV 1,1 milliard d’euros: en 20 ans, c’est 17 milliards d’euros en moins pour la branche retraite du régime général.
Le gouvernement, qui prépare cette énième réforme, indique qu’il faut trouver «à court terme» 7 milliards d’euros. Dans le même temps, il crée des exonérations ciblées… non compensées: plusieurs centaines de millions d’euros pour les «emplois d’avenir». Nous sommes lucides. Ces fonds auraient dû venir de l’État donc, à proprement parler, ce ne sont pas des recettes supplémentaires. Sur cet aspect, FO revendique la transparence dans le financement: à la cotisation d’assurer la solidarité salariale, à l’impôt d’assurer la solidarité nationale.

- Au titre de la solidarité nationale, FO revendique la taxation des bénéfices non réinvestis.

- Depuis bientôt 40 ans, les régimes de retraite des salariés compensent les régimes de retraites des non-salariés parmi lesquels celui des exploitants agricoles. Est-ce aux salariés, et uniquement à eux, ou aux citoyens dans leur ensemble d’assumer cette solidarité?
Poser la question c’est y répondre! Pour la seule CNAV, c’est 4,59 milliards d’euros et 1,37 milliards pour la CNRACL en 2012.
Cette opacité dans la présentation ne peut servir que les intérêts de l’État. C’est une manière pour lui de faire prendre en charge une partie de son déficit.

Retraités 

Le Président de la République, dans son entretien du 14 juillet, a confirmé que les retraités seraient mis à contribution, chacun selon ses moyens.

Les pistes qui auraient la faveur du gouvernement sont de nature fiscale: hausse de la CSG et remise en cause de l’abattement de 10% sur les revenus à déclarer.

Nous avons déjà signifié notre opposition à ces solutions.

En 2012, 7% des retraités âgés de 60 à 69 ans occupent un emploi (le chiffre a doublé depuis 2006).
La moitié de ces retraités déclarent travailler parce que leur retraite «ne suffit pas». Selon une enquête de 2010, les aides financières des retraités à leurs descendants et ascendants représentent un peu plus de 1 point de P.I.B.
Une autre étude met en évidence le rôle des seniors, particulièrement pour la garde des enfants. L’ordre de grandeur est de 2 à 4 milliards d’euros, à comparer aux 12 milliards d’euros consacrés à l’accueil de la petite enfance.


Pour ce qui concerne la CSG, il serait question que le taux de 6,6% passe à 7,5%, pour être aligné sur celui des actifs.

FO a rappelé que les retraités subissaient déjà un prélèvement supplémentaire de 0,3% depuis le 1er avril 2013 (CASA). Ce deuxième impôt porterait à 1,2% en moins d’un an, la perte de pouvoir d’achat.

Quant à la disparition ou la réduction de l’abattement de 10% pour «frais professionnels», il ne peut s’agir d’une mesure de «réforme des retraites».

C’est simplement de la fiscalité, nous avons développé plus haut l’aspect juridique de l’impôt, non affecté.

Il se pourrait que sur l’année 2014 cette mesure supplémentaire soit fléchée «retraite», mais ce pourrait être remis en cause tous les ans.

Avec cette mesure, «environ 10 millions de ménages» de retraités seraient perdants. Parmi ceux-ci, environ 790.000 ménages deviendraient imposables alors qu’ils ne l’étaient pas, «grâce» à la suppression de l’abattement.

Est-il besoin de souligner que nombre de prestations (allocations logement, Allocation Adultes Handicapé…) sont attribuées en fonction du revenu imposable ou non du foyer?

Pénibilité au travail

Pour tous les salariés qui ont subi et subissent des conditions de travail physiquement difficile, la pénibilité doit être combattue de deux manières: par l’amélioration des conditions de travail et par la réparation.

En la matière, sur la base de critères précis existants, il s’agit de permettre à ces salariés de pouvoir s’arrêter plus tôt. Cela concerne le dossier retraite. D’autres mesures d’égalité sont aussi à obtenir, notamment en ce qui concerne l’égalité entre les femmes et les hommes ou les polypensionnés.

10 septembre 2013: une date à bloquer

Alors, le 10 septembre 2013, soyez nombreux(ses) à participer aux grèves et manifestations. Il s’agit de faire entendre au gouvernement ce que nous ne voulons pas et ce que nous voulons.

Le progrès ce n’est pas d’obliger les gens à travailler plus longtemps parce qu’on ne veut pas répartir différemment les richesses. 

  Allonger la durée c’est raccourcir la vie.