lundi 20 mai 2013

Lundi 20 Mai 2013 - CARACTERE.HEBDO - Les imprimeries du groupe Diamen en liquidation


Les imprimeries du groupe Diamen en liquidation

Le tribunal de commerce de Coutances (50) a prononcé, le mardi 14 mai, la liquidation judiciaire, sans poursuite d’activité et sans période d’observation ni de redressement des imprimeries du groupe Diamen, société holding créée en 2007 et dirigée par Armel Dubourg. Cette décision concerne : Diamen Manche (Saint-Lô), Torigni (Bayeux, 14) et Diamen Morbihan (Locminé, Pontivy et Ploermel).
Trente-huit salariés sont affectés par ce jugement.   
L’imprimerie Diamen Roto Breizh - Ex-Hebdoprint (Iffendic, 35), qui emploie cinq salariés, n’est pas concernée par la liquidation.

vendredi 17 mai 2013

Vendredi 17 Mai 2013 - BFMTV - Affaire Tapie: le fisc a renoncé à 15 millions d'impôts


 Selon le site d'information Mediapart, le fisc aurait "oublié" de réclamer 15 millions d'euros d'impôts à Bernard Tapie en passant notamment "l'éponge sur deux années d'impôts sur le revenu". Un nouveau pavé dans la marre des affaires Tapie.

Bernard Tapie aurait profité de largesses inhabituelles du fisc, d'un montant de 15 millions d'euros, affirme Mediapart. (Capture d'écran - BFMTV)
Bernard Tapie aurait profité de largesses inhabituelles du fisc,
d'un montant de 15 millions d'euros, affirme Mediapart. (Capture d'écran - BFMTV)
Vers une nouvelle affaire Tapie? Alors que la justice s'intéresse déjà à l'homme d'affaire dans trois procédures, Médiapart révèle vendredi 17 mai une nouvelle information qui pourrait bien éclabousser Bernard Tapie.

Selon le site d'information, le Trésor public aurait renoncé, en 2009, à user de moyens de droit qui lui auraient permis de récupérer une somme considérable: 15 millions d'euros, ou "pour être précis, 14.814.157,69 euros", précise le site (article payant).

Le montant des impôts bien inférieur à ce qu'il aurait du être

Pour bien comprendre cette information, il faut remonter à juillet 2008, quand trois arbitres sont saisis du différend entre Bernard Tapie et l’ex-Crédit lyonnais au sujet de la vente d'Adidas. "Le coeur du scandale", explique encore Médiapart, puisque les arbitres rendent leur sentence (controversée), qui permet à l'homme d'affaire d'empocher 403 millions d’euros.

>> Lire aussi la chronologie des "affaires Tapie" depuis 1989.

Sauf qu'avant de pouvoir toucher ses millions, Bernard Tapie devait payer des impôts sur ses indemnités. Or, il semblerait que le montant des impôts réclamés par le fisc français a été bien inférieur à ce qu'il aurait dû être, ou que Bernard Tapie a au moins "bénéficié d’un traitement fiscal de faveur".

Car Bernard Tapie n'a pas manqué de saisir le tribunal de commerce de Paris pour contester une partie des impôts qu'il devait à l'administration fiscale. Les juges lui ont alors donné raison en première instance, comme c'est habituellement le cas dans ces affaires, explique Mediapart.

Le fisc français décide de ne pas faire appel et se prive de 15 millions

Sauf que, dans ce genre d'affaires justement, le fisc français fait très souvent appel, et "l'emporte quasiment à tous les coups" en deuxième instance, précise le site. Mais dans ce cas précis, cela n'a pas été le cas.

Pourquoi le fisc français se serait privé de 15 millions d'euros, et notamment de 12 millions correspondant à deux années d'impôt sur le revenu que Bernard Tapie aurait dû payer au fisc?

Selon les spécialistes interrogés par le site d'information payant, cette décision n'a tout simplement aucun sens. Il s'agirait donc d'un nouveau cadeau selon le journaliste Laurent Mauduit, qui s'interroge alors sur l'identité de la personne "qui a donné l’instruction pour que l’administration fiscale ne fasse pas appel".


V. G.
Le 17/05/2013 à 20:00
Mis à jour le 17/05/2013 à 20:01

dimanche 5 mai 2013

Mardi 30 Avril 2013 - MarsActu - Tapie et la "brêle" Mennucci

Tapie et la "brêle" Mennucci

C'est bien connu, Bernard Tapie ne se mêlera pas de politique, encore moins à Marseille. Un serment qui ne l'empêche nullement de faire une offre de service à François Hollande, et à ses amis Moscovici et Lamy dans Le Parisien ce matin. "Je suis prêt à apporter ma contribution pour que le pays aille de mieux en mieux. A qui que ce soit, à Moscovici ou au ministre de la ville que j'aime beaucoup".  Bien entendu, il a immédiatement démenti cette sortie quelques heures plus tard sur France Info, "jamais de la vie", a-t-il juré. Mais Nanard ne s'arrête pas là.
A la fin d'un autre papier de L'Express qui dans son numéro en kiosque aujourd'hui consacre lui aussi un dossier au nouveau citizen kane de la Canebière,  Tapie se lâche contre Patrick Mennucci, député à l'origine d'une commission d'enquête parlementaire sur les conditions de rachat de GHM. Un détail qui n'a sûrement rien à voir avec la menace qui suit : "s'il est désigné candidat de la gauche, alors j'irai sur les marchés pour dire aux gens que c'est une brêle". Magnifique, non ? 

Par pierre boucaud, le 30 avril 2013