Mr
RIEU Jean Pierre
90
Chemin d’Eguilles
84270
Vedène
Vedène,
le 12 février 2012
Monsieur
le Président de la République,
Je
me permets de vous adresser ce courrier car je suis âgé de 58 ans
et j’ai toujours travaillé depuis l’âge de 14 ans.
Malheureusement, le 23 décembre 2011, j’ai
été licencié de la société COMAREG-HEBDOPRINT après 20 ans de
services comme mes 1650 collègues.
Le plus grand plan social de licenciement en
France en 2011.
Hélas,
je n’ai pas choisi cette situation et ayant entendu votre
proposition sur un référendum sur les chômeurs, offusqué, je
tiens à vous préciser que je ne pense pas profiter du système.
En
effet, ayant été licencié à trois ans de ma retraite, on me prive
d’un départ digne avec mes collègues que je côtoyais tous les
jours depuis plusieurs années.
Si Mr HERSANT, ne nous avait pas démunis de
notre trésorerie pour s’offrir le pôle sud (La Provence, Nice
Matin, etc…), nous ne serions pas à pôle emploi aujourd’hui.
Ne
serait-il pas plus juste que des « patrons-voyous »
profitant du système pour licencier des ouvriers sans aucune
indemnité supra- légale puissent rendre des comptes à l’Etat et
se justifier d’un tel acte auprès de ses employés, surtout quand
ces mêmes patrons touchent de l'argent public ?.
Je
tenais à vous exprimer mon ressenti car depuis la mise en
liquidation judiciaire de COMAREG-HEBDOPRINT, j’ai le sentiment que
personne n’a eu conscience de la gravité de la situation dans
laquelle nous sommes.
Entendre votre proposition, n’a fait
qu’attiser mon désarroi, car à 58 ans, je n’ai pas grand espoir
de retrouver un emploi malgré mes recherches.
Dans l’attente d’une réponse de votre
part, veuillez agréer, Monsieur le Président de la République,
l’expression de mes salutations distinguées.
Mr RIEU Jean-Pierre
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