Question orale sans débat n° 1534S de M. René-Paul Savary (Marne - UMP)
publiée dans le JO Sénat du 22/12/2011 - page 3245
M. René-Paul Savary interroge M. le
ministre du travail, de l'emploi et de la santé pour porter la parole
des anciens salariés de Paru Vendu, presse gratuite spécialisée dans les
petites annonces et qui dépend du groupe Hersant Média.
L'entreprise Hebdoprint se portait bien tant que la partie commerciale de Paru Vendu, la Comareg, ramenait du travail.
En sacrifiant l'un délibérément, l'autre tombe. Aujourd'hui, 3 000 salariés sont sur le carreau. C'est pourtant grâce à eux que l'entreprise se portait bien.
Ainsi, il y a eu redressement judiciaire, puis liquidation. Maintenant, il convient de rappeler que les banques effacent 50 millions d'euros de la dette du groupe Hersant. Dès l'instant où il y a eu une négociation du côté patronal, il s'agit de s'interroger sur l'absence de négociation du côté des salariés qui eux aussi, ont des dettes. Le 1er décembre 2011, les salariés ont rencontré le ministre du travail, de la santé et de l'emploi. Un contrat de sécurisation professionnelle a été mis en place, permettant aux anciens salariés de percevoir 80 % de leur salaire brut pendant douze mois. C'est une avancée. Néanmoins, ces personnes vont devoir se reconstruire, mais les temps de formations sont trop longs. Outre le fait que, en participant à un tel enseignement, les salariés ne seront indemnisés qu'à hauteur de 57,4 %.
Le problème concerne 3 000 personnes dans toute la France, dont une bonne partie réside dans le département de la Marne. Par manque de place, les organismes de formations risquent de ne pas pouvoir prendre en compte autant de personnes.
Deux questions se doivent d'être posées :
La première serait relative à l'état des discussions avec les repreneurs éventuels,
La deuxième porterait sur la parole de M. Hersant qui s'était engagé à verser 5,5 millions d'euros, tant pour les indemnités supra-légales que pour le financement du plan de sauvegarde pour l'emploi et la cellule de reclassement.
L'entreprise Hebdoprint se portait bien tant que la partie commerciale de Paru Vendu, la Comareg, ramenait du travail.
En sacrifiant l'un délibérément, l'autre tombe. Aujourd'hui, 3 000 salariés sont sur le carreau. C'est pourtant grâce à eux que l'entreprise se portait bien.
Ainsi, il y a eu redressement judiciaire, puis liquidation. Maintenant, il convient de rappeler que les banques effacent 50 millions d'euros de la dette du groupe Hersant. Dès l'instant où il y a eu une négociation du côté patronal, il s'agit de s'interroger sur l'absence de négociation du côté des salariés qui eux aussi, ont des dettes. Le 1er décembre 2011, les salariés ont rencontré le ministre du travail, de la santé et de l'emploi. Un contrat de sécurisation professionnelle a été mis en place, permettant aux anciens salariés de percevoir 80 % de leur salaire brut pendant douze mois. C'est une avancée. Néanmoins, ces personnes vont devoir se reconstruire, mais les temps de formations sont trop longs. Outre le fait que, en participant à un tel enseignement, les salariés ne seront indemnisés qu'à hauteur de 57,4 %.
Le problème concerne 3 000 personnes dans toute la France, dont une bonne partie réside dans le département de la Marne. Par manque de place, les organismes de formations risquent de ne pas pouvoir prendre en compte autant de personnes.
Deux questions se doivent d'être posées :
La première serait relative à l'état des discussions avec les repreneurs éventuels,
La deuxième porterait sur la parole de M. Hersant qui s'était engagé à verser 5,5 millions d'euros, tant pour les indemnités supra-légales que pour le financement du plan de sauvegarde pour l'emploi et la cellule de reclassement.
En attente de réponse du Ministère du travail, de l'emploi et de la santé En attente d'une réponse ministérielle
http://www.senat.fr/questions/base/2011/qSEQ11121534S.html
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