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2550 familles sacrifiées par Ph.HERSANT Ce site retrace le combat de la plus grande liquidation de 2011 passée sous silence par les politiques de tous bords en pleine campagne présidentielle : De "Sarkosy à Hollande - "Moi President ! en scooter" un silence assourdissant.... Ce blog était le lien sur l'ensemble de la France pour tenir informer les sacrifiés de la Presse Gratuite d'Annonces par GMH et son actionnaire principal Philippe HERSANT - 100 eme plus grosse fortune de France
mercredi 23 janvier 2013
Mercredi 23 Janvier 2013 - Le Canard Enchainé - Les dettes de Hersant sous le Tapie
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Anciens de ParuVendu - Groupe COMAREG filiale GHM
à
mercredi, janvier 23, 2013
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jeudi 17 janvier 2013
Jeudi 17 Janvier 2013 - FR3 CHAMPAGNE ARDENNES - Un an après la liquidation de Paru Vendu, 60% des salariés seraient sans emploi
Un an après la liquidation de Paru Vendu, 60% des salariés seraient sans emploi
Un an après la liquidation du pôle de presse gratuite du Groupe
Hersant Médias, plus de 200 salariés ont été licenciés dans la région.
Certains ont créé une entreprise, d'autres sont en formation, mais 60%
seraient encore à la recherche d'un emploi.
© France 3 Champagne-Ardenne |
En novembre 2011, le pôle de presse gratuite du Groupe Hersant
Médias était placé en liquidation judiciaire. 1650 salariés étaient
alors licenciés en France, dont plusieurs centaines en Champagne-Ardenne
en raison des fermetures de l'imprimeur Hebdoprint à Tinqueux et de la
Comareg (centre d'appel et commerciaux) à Troyes. La plupart était dans
l'entreprise depuis 10 à 30 ans. Pour suivre les avancées de dossier
complexe, les salariés se sont réunis autour du blog des anciens d'Hebdoprint du Groupe Comareg fabriquant ou imprimant le Paru Vendu. Le nom du collectif est évocateur: "Paru chomdu".
Plus d'un an après, nos équipes ont retrouvé certains de ces salariés qui accusent toujours le coup.
ReportageVidéo FR3
ReportageVidéo FR3
A la tête du GHM, Bernard Tapie devra peut être indemniser les anciens Paru-Vendu
Le rachat du Groupe Hersant Médias (et donc du quotidien La Provence) par Bernard Tapie a fait grand bruit. Conséquence inattendue: l'homme d'affaires pourrait être contraint d'indemniser les anciens salariés de Paru Vendu comme l'affirme cet article: "Tapie va-t-il indemniser les anciens de Paru-Vendu ?" Le groupe de presse belge Rossel était sur les rangs pour le rachat de GHM mais redoutait de devoir verser ces indemnités. Il se serait alors contenté du rachat du journal L'Union. Reste donc à savoir si Bernard Tapie et les héritiers Hersant auront à verser ces indemnités.
Le rachat du Groupe Hersant Médias (et donc du quotidien La Provence) par Bernard Tapie a fait grand bruit. Conséquence inattendue: l'homme d'affaires pourrait être contraint d'indemniser les anciens salariés de Paru Vendu comme l'affirme cet article: "Tapie va-t-il indemniser les anciens de Paru-Vendu ?" Le groupe de presse belge Rossel était sur les rangs pour le rachat de GHM mais redoutait de devoir verser ces indemnités. Il se serait alors contenté du rachat du journal L'Union. Reste donc à savoir si Bernard Tapie et les héritiers Hersant auront à verser ces indemnités.
© ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP |
Par Matthieu Rappez
Publié le 17/01/2013 | 12:18, mis à jour le 17/01/2013 | 16:48
Publié le 17/01/2013 | 12:18, mis à jour le 17/01/2013 | 16:48
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Anciens de ParuVendu - Groupe COMAREG filiale GHM
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jeudi, janvier 17, 2013
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Jeudi 17 janvier 2013 - RMC - BOURDIN recoit Bruno LE ROUX Président du Groupe Socialiste à L'Assemblée Nationale
Concernant la commission d'enquête parlementaire sur GHM, à écouter à partir de 14:13 (faire défiler le curseur sous la vidéo)
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Anciens de ParuVendu - Groupe COMAREG filiale GHM
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jeudi, janvier 17, 2013
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mercredi 16 janvier 2013
Mercredi 16 Janvier 2013 - MARSACTU - La commission d'enquête sur le groupe GHM aura bien lieu
La commission d'enquête sur le groupe GHM aura bien lieu
A la demande du député Patrick Mennucci le groupe PS de
l'Assemblée nationale vient de décider de demander la création d'une
commission d'enquête parlementaire sur le rachat du Groupe Hersant
Médias par Bernard Tapie, Philippe Hersant et sa famille. Une commission
qui devrait aussi concerner la liquidation de la Comareg.
Le groupe PS étant majoritaire, cette commission devrait donc être rapidement mise en place. "Il y a un oui du principe, indique-t-on au bureau de Bruno Le Roux, le président du groupe PS à l'assemblée. Il reste à rédiger le texte de la demande". Les membres de la commission seront désignés dans une quinzaine de jours. Elle s'étalera sur six mois et pourra être prolongée d'autant. En attendant l'entrée au capital de Tapie, validée officiellement lundi par le président du Tribunal de commerce de Paris n'est pas du tout remise en cause et va se poursuivre normalement d'abord par un audit des titres du groupe, qui si on a bien compris devrait être piloté par Patrick Le Lay l'ancien PDG de TF1. Ce dernier est attendu les 17 et 23 janvier à Nice et les 24 et 25 à Marseille.
Si Dominique Bernard nous indiquait samedi dernier ne pas "craindre, bien au contraire", cette commission c'est néanmoins une belle victoire pour Mennucci, et cela permettra d'en savoir sans doute plus sur les conditions de cette vente. Et un peu de spectacle télévisuel en perspective avec les futures auditions de Tapie. La chaîne parlementaire va faire de belles audiences. Mais bon, Bernard si tu nous lis, celle-ci n'est pas ( encore) à vendre.
Le groupe PS étant majoritaire, cette commission devrait donc être rapidement mise en place. "Il y a un oui du principe, indique-t-on au bureau de Bruno Le Roux, le président du groupe PS à l'assemblée. Il reste à rédiger le texte de la demande". Les membres de la commission seront désignés dans une quinzaine de jours. Elle s'étalera sur six mois et pourra être prolongée d'autant. En attendant l'entrée au capital de Tapie, validée officiellement lundi par le président du Tribunal de commerce de Paris n'est pas du tout remise en cause et va se poursuivre normalement d'abord par un audit des titres du groupe, qui si on a bien compris devrait être piloté par Patrick Le Lay l'ancien PDG de TF1. Ce dernier est attendu les 17 et 23 janvier à Nice et les 24 et 25 à Marseille.
Si Dominique Bernard nous indiquait samedi dernier ne pas "craindre, bien au contraire", cette commission c'est néanmoins une belle victoire pour Mennucci, et cela permettra d'en savoir sans doute plus sur les conditions de cette vente. Et un peu de spectacle télévisuel en perspective avec les futures auditions de Tapie. La chaîne parlementaire va faire de belles audiences. Mais bon, Bernard si tu nous lis, celle-ci n'est pas ( encore) à vendre.
Par pierre boucaud (avec B.G.), le 16 janvier 2013
Commentaire de l'administrateur du Blog : Un petit pas... du concret...ENFIN !
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Anciens de ParuVendu - Groupe COMAREG filiale GHM
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mercredi, janvier 16, 2013
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mardi 15 janvier 2013
Mardi 15 Janvier 2013 - MARSACTU - Tapie va-t-il indemniser les anciens de Paru-Vendu ?
Tapie va-t-il indemniser les anciens de ParuVendu ?
Depuis mardi, le groupe Hersant médias roule sur l'or. Comme annoncé par voie de communiqué,
le tribunal de commerce a validé l'accord de conciliation entre le
groupe Hersant, le groupe Bernard Tapie et les 17 banques créancières.
Une grande partie de la colossale dette de 215 millions d'euros de GHM a
donc été annulée par les banques. Désormais les deux nouveaux
partenaires, les héritiers Hersant et Bernard Tapie, doivent investir 51
millions d'euros dans le capital du groupe.
En décembre, le rachat de l'Union de Reims par le groupe Rossel a apporté aux Hersant les liquidités nécessaires à cette recapitalisation. Or, le groupe Rossel était depuis des mois un des plus ardents candidats à la reprise des titres du pôle sud du Groupe Hersant. Pour quelle raison a-t-il fini par renoncer à déposer une nouvelle offre avant le 9 janvier alors qu'il avait bataillé pendant des mois pour être les premiers sur la ligne d'arrivée ?
Sous le régime du "off", un membre de l'équipe Rossel délivre quelques éléments sur leur sortie du jeu, fin décembre, écartant d'une main ferme l'argument de "l'offre moins disante" vendue par le PDG de GHM Dominique Bernard et l'avocat de Tapie, Maurice Lantourne. "Nous avons fait une dernière offre ferme et définitive avec la caution de la BNP pour un montant de 51 millions. La seule différence et que nous avions ajouté au contrat une clause Comareg".
C'est cette chausse-trappe que les juristes du groupe Rossel présentaient comme un écueil insurmontable. "Il y avait un risque de co-emploi évalué par nos avocats à 200 millions d'euros". Le co-emploi est une clause juridique qui fait frémir les directeurs de ressources humaines des grands groupes. En cas de liquidation d'une filiale, elle permet aux salariés licenciés de se retourner contre la société mère en qualité de co-employeur à partir du moment où ces derniers arrivent à prouver qu'il y a confusion "d'intérêts, d'activités et de direction" entre la maison mère et ladite filiale.
Or, pour le groupe Rossel, le risque de " coemploi" était bien réel entre la Comareg et sa société mère GHM. "Je ne sais pas comment les avocats de Tapie ont réussi à écarter ce risque mais nos propres juristes n'ont pas trouvé l'astuce", reprend notre source.
Une délégation des anciens salariés a rencontré en novembre un membre de cabinet de la ministre de la culture pour évoquer leur situation et la reprise du groupe Hersant. "Apparemment, ils étaient surtout préoccupés par le maillage de l'ensemble du territoire par la presse quotidienne régionale", regrette l'ancien salarié. Ils ont tout de même sollicité un nouvel avocat "pénaliste" pour étudier toute possibilité de nouveau recours. Selon la lettre A, un des anciens de la Comareg a entamé une procédure auprès des prud'hommes. Une petite porte s'ouvre.
Rideau tiré pour ParuVendu. DR/Matias Grenn |
En décembre, le rachat de l'Union de Reims par le groupe Rossel a apporté aux Hersant les liquidités nécessaires à cette recapitalisation. Or, le groupe Rossel était depuis des mois un des plus ardents candidats à la reprise des titres du pôle sud du Groupe Hersant. Pour quelle raison a-t-il fini par renoncer à déposer une nouvelle offre avant le 9 janvier alors qu'il avait bataillé pendant des mois pour être les premiers sur la ligne d'arrivée ?
Sous le régime du "off", un membre de l'équipe Rossel délivre quelques éléments sur leur sortie du jeu, fin décembre, écartant d'une main ferme l'argument de "l'offre moins disante" vendue par le PDG de GHM Dominique Bernard et l'avocat de Tapie, Maurice Lantourne. "Nous avons fait une dernière offre ferme et définitive avec la caution de la BNP pour un montant de 51 millions. La seule différence et que nous avions ajouté au contrat une clause Comareg".
Un risque à 200 millions d'euros
La Comareg est le nom d'une des sociétés du groupe GHM qui éditait les titres gratuits sous la marque Paru Vendu. Longtemps fleuron et vache à lait du groupe de presse, la Comareg avait fini par perdre beaucoup d'argent dans les années 2000, faute d'un investissement conséquent de la part du groupe Hersant. En 2011, ce long déclin s'était soldé par une liquidation de l'entreprise et le départ au chômage de 1650 employés avec le minimum légal en termes d'indemnités.C'est cette chausse-trappe que les juristes du groupe Rossel présentaient comme un écueil insurmontable. "Il y avait un risque de co-emploi évalué par nos avocats à 200 millions d'euros". Le co-emploi est une clause juridique qui fait frémir les directeurs de ressources humaines des grands groupes. En cas de liquidation d'une filiale, elle permet aux salariés licenciés de se retourner contre la société mère en qualité de co-employeur à partir du moment où ces derniers arrivent à prouver qu'il y a confusion "d'intérêts, d'activités et de direction" entre la maison mère et ladite filiale.
Or, pour le groupe Rossel, le risque de " coemploi" était bien réel entre la Comareg et sa société mère GHM. "Je ne sais pas comment les avocats de Tapie ont réussi à écarter ce risque mais nos propres juristes n'ont pas trouvé l'astuce", reprend notre source.
Recours aux prud'hommes
Du côté des anciens salariés de Paru Vendu, l'amertume est forte. Ancien salarié d'Hebdoprint, qui imprimait Paru Vendu, Jean-Paul Fabre fait partie du collectif Paru Chomdu qui réunit les anciens salariés des sociétés qui éditaient Paru Vendu partout en France. "Nous, les anciens d'Hebdoprint, pour parler concret, nous n'avons touché que ce que prévoit le code du travail. Des salariés qui avaient 20 à 25 ans de boîte sont partis avec quatre mois de salaires d'indemnités. C'est-à-dire un mois tous les cinq ans d'ancienneté. Le Plan social de juillet 2011 prévoyait une enveloppe de 6000 euros. Et ceux qui ont été licenciés en novembre 2011 ont touché en tout et pour tout trois mois de salaires".Une délégation des anciens salariés a rencontré en novembre un membre de cabinet de la ministre de la culture pour évoquer leur situation et la reprise du groupe Hersant. "Apparemment, ils étaient surtout préoccupés par le maillage de l'ensemble du territoire par la presse quotidienne régionale", regrette l'ancien salarié. Ils ont tout de même sollicité un nouvel avocat "pénaliste" pour étudier toute possibilité de nouveau recours. Selon la lettre A, un des anciens de la Comareg a entamé une procédure auprès des prud'hommes. Une petite porte s'ouvre.
Par Benoît Gilles, le 15 janvier 2013
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mardi, janvier 15, 2013
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lundi 14 janvier 2013
Lundi 14 Janvier 2013 - RTS INFO - La reprise des journaux du groupe français Hersant par Tapie validée
La reprise des journaux du groupe français Hersant
par Tapie validée
par Tapie validée
Les trois héritiers Hersant d'un côté et Bernard Tapie de l'autre doivent investir à parité un total de 51 millions d'euros dans l'opération. [Lionel Cironneau - Keystone] |
L'homme d'affaires, acteur et ex-ministre
français Bernard Tapie a reçu l'approbation du Tribunal de Commerce de
Paris pour reprendre les derniers titres français du Groupe Hersant
Médias, soit Nice Matin et La Provence notamment.
La reprise des derniers titres du Groupe
Hersant médias (Nice Matin, La Provence, journaux d'Outre mer...) par
Bernard Tapie et des héritiers Hersant a été homologuée lundi par le
Tribunal de Commerce de Paris, a annoncé GHM dans un communiqué.
Ce
jugement d'homologation valide définitivement l'accord de
restructuration de la dette du Groupe Hersant Médias (GHM), annulant les
trois-quarts des quelque 215 millions de créances du groupe.
Accord de conciliation homologué
"Le
Tribunal de Commerce de Paris a homologué aujourd'hui l'accord de
conciliation conclu le 19 décembre 2012 entre GHM, la famille Hersant,
Groupe Bernard Tapie (GBT) et l'ensemble des banques créancières du
Groupe", souligne GHM.
"Le futur du Groupe est désormais assuré et
nous allons pouvoir engager les moyens nécessaires à la relance de nos
titres. Je suis confiant sur notre capacité à assurer leur
transformation et donc leur avenir", a déclaré Dominique Bernard,
directeur général de GHM.
51 millions d'euros d'investissements
L'accord
entérine l'abandon de la quasi-totalité des créances bancaires, "après
augmentation du capital de la société souscrite à parité par la famille
Hersant et GBT", a précisé GHM. Les trois héritiers Hersant d'un côté et
Bernard Tapie de l'autre doivent investir à parité un total de 51
millions d'euros.
La réalisation des opérations bancaires et l'augmentation de capital seront finalisées au plus tard le 15 février 2013.
ats/afp/olhor
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lundi, janvier 14, 2013
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samedi 12 janvier 2013
Samedi 12 Janvier 2013 - OUEST FRANCE - Ille et Vilaine. À Iffendic, les rotatives de Diamen ont repris du service
L’imprimerie Hebdoprint, devenue Diamen RotoBreizh, a relancé les machines
à Iffendic (Ille et Vilaine), arrêtées depuis plusieurs mois.
« On a tout ce qu’il faut pour réussir : un outil performant et un savoir-faire humain. » Armel
Dubourg, patron de Diamen, sait de quoi il parle : sa société, créée il
y a 4 ans, compte deux autres sites de production et quatre sites de
vente.
Il y a tout juste un an, il s’intéresse au sort de l’imprimerie Hebdoprint, prise dans les turbulences de la mise en liquidation judiciaire du groupe Comareg. Une soixantaine d’emplois se retrouvent sur le tapis à Iffendic… Avec le soutien d’élus, et notamment de Christophe Martins, maire de la commune et conseiller général, et après quelques péripéties, Armel Dubourg reprend l’entreprise en mai 2012. « Je ne pouvais pas faire de promesses mais j’étais bien déterminé à me battre… »
Pour les élus, c’est une aubaine. L’ambition étant de maintenir l’emploi industriel dans le secteur. L’embauche d’une vingtaine de personnes est dans la balance. De fait, la communauté de communes apporte 550 000 € pour l’achat du bâtiment de 3 300 m2 et du terrain. De son côté, Armel Dubourg met 25 000 € sur la table.
Une relance difficile
Aujourd’hui, l’imprimerie emploie 5 salariés. La relance a été plus
difficile et plus longue que prévue dans un contexte économique chahuté.
Armel Dubourg a dû investir, acheter du papier, des pièces détachées,
de l’encre, du matériel… Au total, plus de 200 000 €. En même temps, les
factures continuent à tomber : 5 000 € de note d’électricité par mois… « Car les machines, même lorsqu’elles ne tournent pas, doivent être maintenues sous tension. » Il faut aussi payer les salaires.
Le conseil général a prêté 50 000 € pour maintenir et développer les emplois. De son côté, la communauté de communes a avancé 30 000 €. Des aides exceptionnelles, remboursables. « Ce ne sont pas des subventions », insiste Christophe Martins. Armel Dubourg s’est engagé à s’acquitter de sa dette.
Depuis début janvier, les affaires ont d’ailleurs pris un nouvel élan. « Des anciens de chez Paru Vendu ont relancé des gratuits dans le Nord de la France. Ils font imprimer chez nous. » Concrètement, cela représente 150 000 exemplaires tous les 15 jours. D’ici quelques semaines, 50 000 autres s’y ajouteront. C’est beaucoup, mais pas assez…
« Avec la production que nous avons, nous payons les salaires. Il faudrait la doubler pour arriver à 50 000 € de chiffre d’affaire mensuel et là, j’équilibrerai. Et je serai moins stressé… »
L’homme est optimiste et espère tirer son épingle du jeu sur le marché de l’impression des gratuits, des tracts publicitaires. Les élections qui se profilent devraient aussi booster la fabrication des tracts électoraux. Christophe Martins se prête au rôle de commercial de luxe. Invitant les acteurs de la vie locale à participer à la réussite de l’imprimerie et permettre de maintenir une vingtaine d’emplois sur le site…
Il y a tout juste un an, il s’intéresse au sort de l’imprimerie Hebdoprint, prise dans les turbulences de la mise en liquidation judiciaire du groupe Comareg. Une soixantaine d’emplois se retrouvent sur le tapis à Iffendic… Avec le soutien d’élus, et notamment de Christophe Martins, maire de la commune et conseiller général, et après quelques péripéties, Armel Dubourg reprend l’entreprise en mai 2012. « Je ne pouvais pas faire de promesses mais j’étais bien déterminé à me battre… »
Pour les élus, c’est une aubaine. L’ambition étant de maintenir l’emploi industriel dans le secteur. L’embauche d’une vingtaine de personnes est dans la balance. De fait, la communauté de communes apporte 550 000 € pour l’achat du bâtiment de 3 300 m2 et du terrain. De son côté, Armel Dubourg met 25 000 € sur la table.
Une relance difficile
Aujourd’hui, l’imprimerie emploie 5 salariés. La relance a été plus
difficile et plus longue que prévue dans un contexte économique chahuté.
Armel Dubourg a dû investir, acheter du papier, des pièces détachées,
de l’encre, du matériel… Au total, plus de 200 000 €. En même temps, les
factures continuent à tomber : 5 000 € de note d’électricité par mois… « Car les machines, même lorsqu’elles ne tournent pas, doivent être maintenues sous tension. » Il faut aussi payer les salaires.Le conseil général a prêté 50 000 € pour maintenir et développer les emplois. De son côté, la communauté de communes a avancé 30 000 €. Des aides exceptionnelles, remboursables. « Ce ne sont pas des subventions », insiste Christophe Martins. Armel Dubourg s’est engagé à s’acquitter de sa dette.
150 000 exemplaires
Les machines ont recommencé à tourner en octobre. journal gratuit d’information, a été le premier à sortir des tours de Diamen Rota Breizh. Pour sortir du lot face à la concurrence, l’imprimerie mise sur une offre « sur mesure ». Les salariés font actuellement, par exemple, des tests sur une nouvelle machine de mise sous film « qui devrait nous ramener du chiffre d’affaire », espère Armel Dubourg.Depuis début janvier, les affaires ont d’ailleurs pris un nouvel élan. « Des anciens de chez Paru Vendu ont relancé des gratuits dans le Nord de la France. Ils font imprimer chez nous. » Concrètement, cela représente 150 000 exemplaires tous les 15 jours. D’ici quelques semaines, 50 000 autres s’y ajouteront. C’est beaucoup, mais pas assez…
« Avec la production que nous avons, nous payons les salaires. Il faudrait la doubler pour arriver à 50 000 € de chiffre d’affaire mensuel et là, j’équilibrerai. Et je serai moins stressé… »
L’homme est optimiste et espère tirer son épingle du jeu sur le marché de l’impression des gratuits, des tracts publicitaires. Les élections qui se profilent devraient aussi booster la fabrication des tracts électoraux. Christophe Martins se prête au rôle de commercial de luxe. Invitant les acteurs de la vie locale à participer à la réussite de l’imprimerie et permettre de maintenir une vingtaine d’emplois sur le site…
Pascale LE GUILLOU.
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samedi, janvier 12, 2013
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jeudi 10 janvier 2013
Jeudi 10 Janvier 2013 - La Lettre A - Phillippe HERSANT et Bernard TAPIE seront ils rattrapés par les Prud'Hommes ?
Un de nos adhérents, membre de la lettre A nous a fait parvenir cet article qui retient toute notre attention.
Philippe HERSANT et Bernard TAPIE seront-ils rattrapés par les prud'hommes ?
Les salariés de Comareg, filiale de journaux gratuits du Groupe Hersant Média (GHM), pourraient faire valoir devant ces tribunaux qu'il revient à GHM de régler le coût des licenciements de sa filiale liquidée. Un ancien de Comareg a engagé une telle démarche. Si elle se généralisait, le risque s'élèverait à une centaine de millions d'euros et pourrait menacer l'équilibre financier de la reprise de GHM par Bernard TAPIE aux côtés de Philippe HERSANT.
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jeudi, janvier 10, 2013
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mercredi 9 janvier 2013
Mercredi 09 Janvier 2013 - MIDI-LIBRE.fr-Nîmes : le dur retour à l’emploi pour les ex-salariés de “Paru Vendu”
Nîmes : le dur retour à l’emploi
pour les ex-salariés de “Paru Vendu”
Il y a un an, les ex-salariés de “Paru Vendu” avant une réunion en préfecture. (M. E.) |
Les salariés du journal de petites annonces "Paru Vendu" peinent à
retrouver un emploi, après la fermeture de l'agence de Nîmes en novembre
2011. Il y a ceux qui ont suivi des stages de reconversion et d'autres
qui espèrent l'arrivée d'un mécène pour retrouver du travail.
Il y a plus d’un an, cent soixante salariés gardois des petites annonces
Paru Vendu se retrouvaient au chômage. À cette époque-là, les menaces
sur l’emploi ne pesaient pas encore fortement sur les entreprises
Jallatte ou Vachaud, le ministre du Redressement productif n’existait
pas et le groupe Hersant ne se refaisait pas la cerise avec Bernard
Tapie pour garder ces journaux méridionaux... Les salariés de Paru Vendu
se battaient en fait pour toucher leurs primes supra légales. Un an
après, ils n’ont rien obtenu malgré la tenue de tables rondes en
préfecture et une manifestation devant le siège de Hersant en région
parisienne repoussée par les forces de l’ordre.
On a envie d'être indépendante
Les anciens de Paru Vendu se sont peu vus depuis la liquidation
judiciaire de leur société. "On a créé les associations Paru Vendu
Chom’du et Casc pour avoir des nouvelles dans anciens salariés sur les
réseaux sociaux et aussi pour connaître l’évolution de nos dossiers",
explique l’ancienne cadre Samia Nivet qui montre un visage combatif même
si la réalité est rude. "Sur quatre-vingts téléconseillers, seuls trois
ont retrouvé du travail." À 37 ans, celle qui se décrit comme "une
enfant de Bonjour et de Paru Vendu" a eu la tentation de créer sa propre
entreprise. "Après une telle épreuve, on a envie d’être indépendante
puis on se remet en question, on mesure les risques. On se demande si à
notre âge ça vaut le coup. Résultat : je vais me retrouver avec un
emploi de VRP comme à mes débuts. C’est dur mais on veut juste du
travail. J’ai vu d’autres collègues plus en difficulté. Leur couple
s’est séparé. Quant à Pôle emploi, je n’ai pas besoin d’eux.
Pas d'indemnités supra légales
L’ancienne téléconseillère Nathalie Delogne aussi et a choisi pour sa
part de suivre des stages en anglais et de remise en niveau en
informatique. "Je fais partie de celles qui préfèrent tourner la page.
On a reçu en novembre une lettre du gouvernement qui nous a fait
comprendre qu’on n’aurait pas nos indemnités supra légales après la
liquidation judiciaire de Paru Vendu."
Elle compte rester dans le Gard
Depuis avril dernier, Nathalie suit donc des formations dont la dernière
s’achèvera la semaine prochaine. Elle se lancera alors dans la
recherche intensive d’emploi avec détermination. "À l’âge qu’on a, on
n’attend pas après nous ! Mais j’ai envie d’avancer et d’être
optimiste." Elle compte bien rester dans le Gard même si la situation
sur le front de l’emploi n’y est pas favorable. Samia Nivet, son
ancienne supérieure, envisage pour sa part d’écrire à Bernard Tapie,
nouveau patron du quotidien La Provence. "Il n’a qu’à créer un journal
de petites annonces dans la région. Nous, on est prêt !" Un vœu en forme
de pied de nez au groupe Hersant.
YAN BARRY
Suite
à la parution de cet article nous avons fait parvenir ce courriel
(repris dans les grandes lignes et posté également en commentaire sur le
blog de Midi-Libre, repris partiellement par ce dernier) au
journaliste, sans réponse de sa part à ce jour :
Bonjour,
Je tiens à vous apporter quelques précisions. Dans le Gard il n'y avait pas qu'un seul Centre Appel mais également deux publications (Nimes et Ales), une Direction Régionale, un CIO.... ainsi qu'une des 4 imprimeries HEBDOPRINT du Groupe COMAREG et un centre Prépresse englobant toute la production Sud Est/Vallée du Rhône
Ce qui fait pour le Gard quasiment le double en perte d'emplois directs et indirects.
La rotative des Angles a été rachetée et démontée....Ainsi que le bâtiment et le terrain repris par le Centre LECLERC des Angles si nos infos sont bonnes.
Je ne comprends pas le passage ou vous mentionnez que courant novembre on aurait reçu une lettre du gouvernement disant que nous ne toucherions pas nos supra légales.
Je tiens à vous apporter quelques précisions. Dans le Gard il n'y avait pas qu'un seul Centre Appel mais également deux publications (Nimes et Ales), une Direction Régionale, un CIO.... ainsi qu'une des 4 imprimeries HEBDOPRINT du Groupe COMAREG et un centre Prépresse englobant toute la production Sud Est/Vallée du Rhône
Ce qui fait pour le Gard quasiment le double en perte d'emplois directs et indirects.
La rotative des Angles a été rachetée et démontée....Ainsi que le bâtiment et le terrain repris par le Centre LECLERC des Angles si nos infos sont bonnes.
Je ne comprends pas le passage ou vous mentionnez que courant novembre on aurait reçu une lettre du gouvernement disant que nous ne toucherions pas nos supra légales.
Je ne suis pas au courant de cette dernière et très surpris même de son existence.
Le seul événement qui a eu lieu en novembre 2012 fut notre entretien au Ministère de la Culture (compte rendu consultable sur notre blog de l'association http://www.avenirpressepublications.blogspot.fr/2012/11/mardi-06-novembre-2012-compte-rendu-du.html )
Nous sommes justement dans l'attente de connaître les modalités de cession entre TAPIE/HERSANT et Groupe Hersant Média pour saisir à nouveau certes les décisionnaires politiques, Présidence et ministères concernés.
Espérant que ces quelques précisions vous soient utiles
Bonne réception
Cordialement,
Jean-Paul FABRE
Président d'Avenir Presse Publications
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mercredi, janvier 09, 2013
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lundi 31 décembre 2012
Lundi 31 Décembre 2012 - Meilleurs Voeux
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Anciens de ParuVendu - Groupe COMAREG filiale GHM
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lundi, décembre 31, 2012
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vendredi 28 décembre 2012
Vendredi 28 Décembre 2012 - 20minutes - Rachat de Hersant Media : François Bayrou juge une enquête parlementaire «nécessaire»
Le président du MoDem, François Bayrou, a jugé ce vendredi «nécessaire» la création d'une commission d'enquête parlementaire sur le rachat par Bernard Tapie des journaux du pôle sud du groupe Hersant Médias (GHM) «pour que les citoyens soient enfin informés et peut-être un jour rassurés».
Le député PS des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci a demandé lundi la
création de cette commission d'enquête parlementaire à laquelle
s'oppose le groupe Hersant Médias, selon qui l'élu marseillais cherche à
«jeter un doute sur une solution qui est la seule à garantir
l'intégrité de groupe et la pérennité de ses titres». «Les points
d'interrogation qui se multiplient posent un certain nombre de problèmes
sur lesquels les citoyens français ont le droit d'être informés», a
jugé François Bayrou vendredi sur Europe 1.
«La presse est quelque chose d'extrêmement précieux»
«C'est avec l'argent des contribuables français que l'on a nourri ce
formidable trésor de guerre de centaines de millions d'euros qui a servi
à l'acquisition des journaux du sud-est», souligne l'ancien député à
propos des moyens financiers de Bernard Tapie. François Bayrou avait dénoncé en son temps l'arbitrage du dossier Adidas favorable à l'homme d'affaires.
Or, souligne encore le responsable centriste, ex candidat à la
présidentielle, «on le sait, dans un pays, la presse est quelque chose
d'extrêmement précieux sur laquelle il faut faire très attention». «Donc
l'idée d'une commission d'enquête qui a été lancée ces derniers jours,
est une idée nécessaire, me semble-t-il, pour que les citoyens soient
enfin informés et je l'espère peut-être un jour rassurés».
Mis à jour le 28.12.12 à 13h01
© 2012 AFP
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mercredi 26 décembre 2012
Mercredi 26 Décembre 2012 - LE FIGARO.FR - Dominique Bernard, DG du groupe Hersant Média, rejette les accusations du député PS qui s'interroge sur les conditions de la cession de 50 % du groupe de presse à Bernard Tapie
Hersant répond
au député Mennucci
sur Tapie
Dominique Bernard, DG du groupe Hersant Média. Crédit photo: Marmara/Le Figaro
Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro |
INTERVIEW - Dominique Bernard, DG du groupe Hersant Média, rejette les accusations du député PS qui s'interroge sur les conditions de la cession de 50 % du groupe de presse à Bernard Tapie.
GHM (La Provence, Nice-Matin, Corse-Matin, France Antilles…) vient
d'être racheté à parité par Bernard Tapie et la famille Hersant pour
51 millions d'euros.
LE FIGARO. - Que vous inspire la
demande du député PS des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci de créer une
commission sur les conditions de rachat de GHM par le tandem
Tapie-Hersant?
Dominique BERNARD. - J'ai du mal à
comprendre l'objet de cette démarche. J'ai l'impression que la réaction
de Patrick Mennucci tient surtout au fait qu'il voit d'un mauvais œil Bernard Tapie arriver
sur ses terres marseillaises. Le courrier qu'il a adressé au président
du groupe socialiste à l'Assemblée nationale est truffé d'inexactitudes
et d'invraisemblances qui démontrent une grande méconnaissance du
dossier.
Que lui répondez-vous sur les conditions d'endettement de GHM et les modalités de sa cession?
L'endettement
de GHM remonte au rachat, en 2007, auprès du groupe Lagardère, des
journaux du Sud pour un montant de 160 millions d'euros. À l'époque,
nombreuses étaient les banques qui voulaient financer l'opération! Le
prêt devait être remboursé sur sept ans, grâce aux résultats du groupe
et notamment de la Comareg (pôle de presse gratuite qui a été liquidé en
2011, NDLR). Il a été évidemment accordé sous conditions de garantie,
contrairement à ce qu'indique Patrick Mennucci. Tous les actifs de GHM
ont été nantis, ainsi que 34 % des titres du groupe. Sur le rachat de la
créance bancaire, je rappelle que c'est une opération entre sociétés de
droit privé, dans laquelle 17 banques, également privées, sont
impliquées. Je ne vois pas en quoi c'est le contribuable qui paiera in
fine, comme le soutient Patrick Mennucci.
Qui étaient les autres candidats au rachat?
Seule l'offre du tandem formé par Bernard Tapie et trois membres de la famille Hersant
était globale, inconditionnelle et financée, les fonds ayant été
déposés sous séquestre, conformément aux conditions posées par les
banques. L'offre de Rossel ne répondait pas à ces exigences et était en
outre «moins-disante». Les autres candidats qui ont eu accès à la «data
room» sont le cabinet d'expertise comptable Fiducial, le fonds
britannique Local World (David Montgomery) et les Américains OpenGate
Capital et Platinum Capital. Aucun n'a souhaité donner suite.
Patrick Mennucci dénonce l'opacité du processus de vente…
Au
cours des trois ans de renégociation de la dette, nous avons tenu avec
le Ciri plus de cent réunions avec les banques, et le tribunal de
commerce a été informé à chaque étape. En septembre dernier, un certain
nombre de banques ont choisi le cabinet de conseil en restructuration
Alvarez et Marsal qui a été retenu pour veiller au bon déroulement du
processus d'information auprès des éventuels investisseurs.
Comment interpréter la fausse sortie de Bernard Tapie?
Je
pense que c'était un mouvement d'humeur contre les atermoiements
tardifs de certaines banques et l'intervention d'Arnaud Montebourg qui
voulait faire émerger une autre offre.
La période de conciliation a pris fin lundi. Quelle est la prochaine étape?
Le
protocole d'accord signé par toutes les parties le 21 décembre doit
maintenant être homologué par le président du tribunal de commerce de
Paris le 9 janvier. GHM va devenir une société anonyme à conseil de
surveillance et directoire. Par une augmentation de capital, Bernard
Tapie en deviendra coactionnaire à parité avec la famille Hersant.
Philippe Hersant prendra la présidence du conseil de surveillance.
Où en est la vente de vos actifs en Nouvelle-Calédonie et la cession du pôle Champagne-Ardennes à Rossel?
Nos
titres en Nouvelle-Calédonie sont en cours de cession auprès
d'investisseurs locaux. Nous reprenons la main. Maintenons que nous
sommes désendettés, nous prendrons le temps qu'il faut pour réussir
cette vente. Quant au pôle Champagne-Ardennes-Picardie (CAP),
l'opération avec Rossel sera totalement bouclée vendredi.
Par Alexandre Debouté, Philippe Larroque
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mercredi, décembre 26, 2012
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lundi 24 décembre 2012
Lundi 24 Décembre 2012 - LE FIGARO .FR / AFP - Tapie : le Député-Maire Mennucci veut une commission d'enquête parlementaire sur le rachat par Bernard Tapie des journaux du Pôle sud du groupe Hersant Médias (GHM)
Le député et maire du 1er secteur de Marseille, Patrick Mennucci (PS) demande la création d'une commission d'enquête parlementaire sur le rachat par Bernard Tapie des journaux du Pôle sud du groupe Hersant Médias (GHM), dont fait partie la Provence.
Dans une lettre adressée au président du groupe socialiste à l'Assemblée, Bruno Leroux, dont l'AFP a eu copie, le député fait part de ses doutes quant aux conditions du rachat des titres par Bernard Tapie, à parité avec la famille Hersant. "Cette prise de contrôle suscite bien des questions sur les conditions dans lesquelles cette transaction a pu avoir lieu", écrit Patrick Mennucci, en faisant notamment allusion à la situation financière de GHM, qui s'apprête à investir 25 millions d'euros dans ce rachat.
Le rachat des titres du Sud et d'outre-mer de GHM était soumis à un accord entre le groupe, les repreneurs et les 17 banques créancières, menées par BNP Paribas, à qui GHM doit déjà 215 millions d'euros. "Dans quelles conditions (...) GHM a pu atteindre un endettement aussi important auprès de 17 banques ? (...) Comment est-il possible que ces prêts aient pu être consentis sans qu'aucune garantie n'ait été prise sur les biens personnels des membres de la famille Hersant, par ailleurs richissime ?", s'interroge le député.
Patrick Mennucci se demande si "l'ensemble des groupes qui se sont interessés à la reprise de GHM ont été traités également par l'administrateur judiciaire, M. Thévenot". Ajoutant que "des articles de presse laissent penser que l'administrateur judiciaire serait lié à Me Lantourne, l'avocat de Bernard Tapie et de GHM". Selon Patrick Mennucci, la commission devrait se pencher sur d'éventuelles manoeuvres qui "limitant la concurrence, ont fait diminuer le prix d'acquisition". En conclusion de sa lettre, le député des Bouches-du-Rhône qui vise la mairie de Marseille en 2014, affirme que cette proposition "fera oeuvre utile pour la liberté de la presse et la clarté des transactions devant les tribunaux".
Patrick Mennucci se demande si "l'ensemble des groupes qui se sont interessés à la reprise de GHM ont été traités également par l'administrateur judiciaire, M. Thévenot". Ajoutant que "des articles de presse laissent penser que l'administrateur judiciaire serait lié à Me Lantourne, l'avocat de Bernard Tapie et de GHM". Selon Patrick Mennucci, la commission devrait se pencher sur d'éventuelles manoeuvres qui "limitant la concurrence, ont fait diminuer le prix d'acquisition". En conclusion de sa lettre, le député des Bouches-du-Rhône qui vise la mairie de Marseille en 2014, affirme que cette proposition "fera oeuvre utile pour la liberté de la presse et la clarté des transactions devant les tribunaux".
AFP Mis à jour le 24/12/2012 à 07:02 | publié le 24/12/2012 à 07:00 |
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vendredi 21 décembre 2012
Vendredi 21 Décembre 2012 - Le Point.fr : Le refuge suisse de Philippe Hersant
En une décennie, Philippe Hersant, réfugié fiscal en Suisse, y a créé un petit groupe de presse, fort de quatre quotidiens.
De notre correspondant à Genève, Ian Hamel
Dans son édition 2012, le magazine Bilan a rayé de la liste des 300 plus riches de Suisse le nom de Philippe Hersant. L'année dernière, cet exilé fiscal, installé dans le hameau de Cara, dans le canton de Genève, à quelques mètres de la frontière française, jouissait d'une fortune estimée entre 80 et 160 millions d'euros.
Est-ce les difficultés du Groupe Hersant Média (GHM) qui affecte son patrimoine, comme le suggère le magazine économique suisse ? En Suisse, le fils de Robert Hersant a fait preuve de la même discrétion qu'en France. "C'est bien simple, chaque fois que nous parlons de son groupe, et nous en parlons souvent, il est impossible de mettre la main sur une photo de lui. Philippe Hersant reste le grand inconnu, le grand inconnu", ironise Christian Campiche, rédacteur en chef d'Édito, le magazine des médias suisses.
Quatre quotidiens dans trois cantons
Installé depuis le début des années 2000 sur la commune de Presinge, dans le canton de Genève, et propriétaire de trois bâtiments achetés autour de 10 millions d'euros, afin d'échapper à l'impôt sur les successions, Philippe Hersant s'est constitué en toute discrétion un petit empire de presse, à l'échelle de la Suisse francophone.Il a tour à tour acheté La Côte, à Nyon, une petite ville entre Genève et Lausanne, dans le canton de Vaud, puis L'Express à Neuchâtel, L'Impartial à La Chaux-de-Fonds (canton de Neuchâtel) et enfin Le Nouvelliste à Sion (canton du Valais), en 2010. De petits quotidiens, dont les tirages varient de 15 000 à 40 000 exemplaires mais bien implantés localement, restent toujours très rémunérateurs.
70 millions de chiffre d'affaires
À côté de cela, le groupe Éditions suisses Holding (ESH), installé à Fribourg, a mis la main sur des périodiques, comme Le journal de Cossonay et L'Écho rollois et aubonnois, ainsi que sur des publications gratuites, l'Arc Hebdo et Le Courrier neuchâtelois. Philippe Hersant possède également des participations dans une imprimerie à Neuchâtel et dans des télévisions locales, Léman Bleu et TVM3.Le groupe compterait 350 salariés et réaliserait un chiffre d'affaires de 70 millions d'euros. En mars dernier, les Éditions suisses Holding préparaient un numéro zéro, intitulé Côte à Côte, un gratuit qui devait être diffusé dans le département français de l'Ain. Mais Philippe Hersant a finalement renoncé à attaquer le marché français à partir de son groupe suisse, en raison des difficultés rencontrées par le Groupe Hersant Média (GHM) dans L'Hexagone.
Plus que quatre journalistes
"En fait, nous n'avons vu Philippe Hersant qu'une seule fois. Son discours était tellement inodore et sans saveur que nous avions plutôt envie de rire... si ce n'est qu'il annonçait des licenciements", raconte un journaliste du canton de Neuchâtel. Depuis, le quotidien L'Impartial ne compte plus que... quatre journalistes, qui ne traitent plus que la locale de la ville de La Chauds-de-Fonds."Après avoir promis qu'il ne toucherait pas aux rédactions, Philippe Hersant a créé en 2011 l'Agence romande de presse (ARP), une plate-forme composée de huit journalistes, fournissant des pages économiques, de société, d'actualité suisse et internationale aux publications helvétiques de ESH.
Philippe Hersant peut-il encore s'étendre en Suisse francophone ? Il ne reste qu'un seul quotidien indépendant La Liberté, dans le canton de Fribourg. Les principaux quotidiens, La Tribune de Genève, 24 Heures, Le Matin et Le Temps, appartiennent à des groupes suisses allemands, Tamedia et Ringier, dont le siège est à Zurich.
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vendredi, décembre 21, 2012
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mardi 18 décembre 2012
Mardi 18 Décembre 2012 - FranceInfo.fr - Bernard Tapie revient dans le dossier Hersant Media
Bernard Tapie revient dans le dossier Hersant Media
Après s'être "définitivement" retiré du dossier Groupe Hersant Media, l'homme d'affaires Bernard Tapie a annoncé mardi soir qu'il réactivait son offre de reprise des derniers titres du groupe. Une offre de reprise présentée dans les mêmes termes que celle qu'il avait retirée le 7 décembre dernier.
Bernard Tapie réactive son offre de reprise du Groupe Hersant Media © Maxppp |
Bernard Tapie, propriétaire de journaux ? L'homme d'affaires ne
cache pas son intérêt pour les titres du Groupe Hersant Media (GHM), notamment
La Provence et Nice Matin. Il a annoncé mardi soir qu'il réactivait son offre
de reprise des derniers titres du groupe, dans les mêmes termes que celle qu'il
avait retirée le 7 décembre.
Bernard Tapie a précisé qu'il retirerait son offre si une autre
"satisfaisante pour l'entreprise" se manifestait d'ici la fin de la période
de conciliation, soit lundi 24 décembre.
Un rachat de La Provence, Nice Matin, Var Matin et Corse Matin,
ainsi que des titres des Antilles et de Nouvelle-Calédonie, est soumis à un
accord entre GHM, les repreneurs, mais surtout les 17 banques créancières, menées
par BNP Paribas, à qui GHM doit 215 millions d'euros.
Alors qu'un accord devait
être signé le 7 décembre avec les banques créancières, le groupe belge Rossel
avait annoncé en dernière minute son intérêt pour l'affaire, suspendant ainsi
l'opération. Bernard Tapie s'était alors retiré de la course et refusait
jusque-là de revenir malgré la prolongation de la période de conciliation au 24
décembre.
Mardi 18 Décembre 2012 à 20:54
Rémi Ink
Commentaire de l'administrateur du Blog : Hersant revient aux
manettes de GHM (avec comme homme de paille Tapie) en se faisant effacer
quasiment 170 millions de sa dette ...Elle est pas belle la Vie ? Les "ParuVendu" liquidés, méprisés à qui on n'a même pas daigné leur donner les supra légales que leurs copains licenciés trois mois avant ont pu percevoir.....C'est ça le Changement ? J'ai raté un épisode la !!!! Le combat continue
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mardi, décembre 18, 2012
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Mardi 18 Décembre 2012 - Lettre de Bernard TAPIE à Maitre Christophe THEVENOT reconnaissant le risque de "co-emploi" chez Comareg
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jeudi 13 décembre 2012
Jeudi 13 Décembre 2012 - FORCE OUVRIERE Communiqué : Arcelor Mittal de Florange
Le sparadrap du capitaine Haddock
De conflits en promesses et déclarations, le dossier Arcelor Mittal de Florange dure depuis 18 mois.
En jeu, l’avenir d’un site industriel sidérurgique alliant deux filières : la chaude (les hauts fourneaux) et la froide (le laminage). Donc l’avenir également des emplois concernés.
Un industriel, Mittal, lourdement endetté et dont les résultats financiers priment sur l’activité industrielle. Il faut d’ailleurs noter ici que lorsque les hauts fourneaux ne fonctionnent pas, Mittal gagne de l’argent sur les marchés financiers en revendant les quotas de CO2 non utilisés ! Un industriel guère réputé, par ailleurs pour tenir ses engagements et qui raisonne mondialement, au-delà des gouvernements qui ne semblent guère l’impressionner.
Ainsi, quand il a fermé Gandrange, il s’était engagé à investir 320 millions d’euros sur Florange, ce qui n’a pas été fait.
Il
y a moins d’un mois, à l’occasion d’un déplacement en Moselle, je
m’étais prononcé en accord avec la fédération des Métaux, l’Union
départementale et notre syndicat pour une réquisition du site. En effet,
Mittal ne veut plus des hauts fourneaux mais veut conserver la filière
froide et les repreneurs éventuels sont intéressés par l’ensemble du
site.
Nous
rappelions, ce faisant, que la loi annoncée comme pouvant obliger un
industriel à vendre un site et non à le fermer était toujours attendue.
Il est vrai que le projet était prêt mais que l’ex secrétaire général de
la CFDT voulait le négocier avec le patronat !
Aussi
lorsque le ministre du Redressement productif annonce une
nationalisation temporaire et l’existence d’un repreneur pour l’ensemble
du site, nous appuyons publiquement ce choix.
Soyons
clairs : nous ne pouvons penser un seul instant que cette annonce ne
soit qu’une déclaration sur un coup de tête. Elle a été travaillée
financièrement et juridiquement compte tenu du contexte, un dossier
était prêt. Il s’agit là d’une réponse stratégique et industrielle
relevant du rôle des pouvoirs publics s’ils veulent effectivement
reprendre la main sur les marchés. D’où l’espoir qu’elle a suscité chez
les salariés concernés.
Ajoutons
encore que pour qu’une telle annonce soit faite, on suppose aisément
qu’aucun feu rouge n’avait été allumé ou brandi « au-dessus » du
Ministère concerné.
Patatras !
Matignon annonce qu’il n’y aura pas de nationalisation temporaire et
qu’un accord avait été trouvé, vite fait bien fait, avec Mittal.
Un
accord qui fut rendu difficilement public et qui a reçu une volée de
bois vert de la part des salariés et des syndicats notamment, dont FORCE
OUVRIERE, le secrétaire du syndicat et Walter Broccoli l’ayant
qualifié, en disant que c’était du vent, une coquille vide.
De fait, Mittal a obtenu ce qu’il voulait, c’est « Mittal gagnant » comme le disent les guignols de l’info.
Les
hauts fourneaux ne redémarrent pas, le projet Ulcos est repoussé, les
sommes annoncées correspondent pour l’essentiel à de l’entretien,
d’autres sites sont touchés tel que Basse Indre.
Si le gouvernement pense que, ce faisant, il échappera à d’autres demandes de nationalisation, il se trompe.
Le choix gouvernemental est une erreur.
Que représente le 1 milliard d’euros annoncé par rapport aux 20 milliards d’euros accordés aux entreprises sans contrepartie ?
Pour
toutes ces raisons nous considérons que le dossier est loin d’être
clos, ainsi que la nationalisation temporaire. Le fait qu’il n’y ait pas
de plan social, mais des départs en retraite et des départs
« volontaires » est loin d’être suffisant.
Une
stratégie industrielle publique, indispensable, implique une volonté
publique et des actes. Ce qui n’est pas le cas et cela risque d’être,
pour le gouvernement, le sparadrap du capitaine Haddock, celui dont on
n’arrive pas à se débarrasser.
La vigilance, comme la résistance s’imposent donc.
C’est
aussi, par exemple, le cas sur un autre dossier industriel, celui
d’EADS, où le gouvernement vient d’accepter de réduire le poids de
l’Etat français de 15 à 12% à la demande du gouvernement allemand, EADS
devenant de fait, plus dépendante des marchés financiers.
Nous aurons l’occasion d’y revenir.
Jean-Claude MAILLY
Secrétaire général
FORCE OUVRIERE
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mardi 11 décembre 2012
Mardi 11 Décembre 2012 - FR3 Corse - Rebondissement dans le démantèlement du Groupe Hersant Média
Le tribunal de commerce de Paris a fixé un nouveau délai, au
24 décembre, pour la reprise des journaux du Groupe Hersant Média (La
Provence, Nice Matin, Var Matin, Corse Matin, France-Antilles et les
Nouvelles de Calédonie).
© DR Quel avenir pour les journaux du Groupe Hersant ? |
Le feuilleton de la mise sur le marché des journaux du Groupe
Hersant Média et de son pôle sud en particulier (Nice-Matin, La
Provence et Corse-Matin) n'en finit pas de rebondir. Alors que le 7
décembre dernier, une nouvelle offre, de 50 millions d'euros, avait été
déposée à la dernière minute par le groupe belge Rossel, Bernard Tapie
annonçait qu'il retirait la sienne, d'un montant équivalent. Trois jours
plus tard, le 10 décembre, la direction de GHM pressait Bernard Tapie
de revenir sur sa décision.
Dépeçage en vue
De l'avis général -assure dans Le Monde Média le journaliste Xavier Ternisien- la reprise de GHM par un tandem Tapie-famille Hersant est le prélude à un dépeçage de l'entreprise. Philippe Hersant conserverait France-Antilles, le cœur historique du groupe ; M. Tapie garderait La Provence en vue des élections municipales de 2014 à Marseille ; les titres Nice-Matin et Corse-Matin seraient revendus, peut-être à l'homme d'affaires franco-libanais Iskandar Safa.
Le pire des scénario
Ce 10 décembre, le tribunal de commerce de Paris a décidé de permettre les prolongations: il a fixé un nouveau délai, au 24 décembre, pour la reprise des journaux du Groupe Hersant Média (La Provence, Nice Matin, Var Matin, Corse Matin, France-Antilles et les Nouvelles de Calédonie).
La mission du conciliateur des créanciers est ainsi prolongée jusqu'au 24 décembre.17 banques sont créancières, à hauteur de 215 millions d’euros, Le dossier est chaud et -si l'on en croit le décryptage du magazine Challenges- inquiète vivement Matignon et l'Elysée. La liquidation judiciaire du Groupe Hersant Media qui emploie près de 4000 salariés serait en effet le pire des scénario.
Dépeçage en vue
De l'avis général -assure dans Le Monde Média le journaliste Xavier Ternisien- la reprise de GHM par un tandem Tapie-famille Hersant est le prélude à un dépeçage de l'entreprise. Philippe Hersant conserverait France-Antilles, le cœur historique du groupe ; M. Tapie garderait La Provence en vue des élections municipales de 2014 à Marseille ; les titres Nice-Matin et Corse-Matin seraient revendus, peut-être à l'homme d'affaires franco-libanais Iskandar Safa.
Le pire des scénario
Ce 10 décembre, le tribunal de commerce de Paris a décidé de permettre les prolongations: il a fixé un nouveau délai, au 24 décembre, pour la reprise des journaux du Groupe Hersant Média (La Provence, Nice Matin, Var Matin, Corse Matin, France-Antilles et les Nouvelles de Calédonie).
La mission du conciliateur des créanciers est ainsi prolongée jusqu'au 24 décembre.17 banques sont créancières, à hauteur de 215 millions d’euros, Le dossier est chaud et -si l'on en croit le décryptage du magazine Challenges- inquiète vivement Matignon et l'Elysée. La liquidation judiciaire du Groupe Hersant Media qui emploie près de 4000 salariés serait en effet le pire des scénario.
© DR FTViastella Qui va reprendre Corse et Nice-Matin ? |
Une affaire de presse qui suscite des convoitises
Nice-matin, avec son édition départementale Var-matin, est
diffusé sur un territoire riche, avec une population aisée et un tissu
d'entreprises-annonceurs. Quant à Corse-matin, il est considéré comme
l'un des quotidiens les plus rentables de France. En situation de
monopole sur l'île, il a un taux de pénétration très élevé, avec 40 000
exemplaires vendus pour 300 000 habitants.
En 2007, le groupe Hersant Media avait acheté les titres de son pôle Sud pour 160 millions d'euros.
En 2012, BNP Paribas espère le vendre en deux lots: l'un comportant La Provence, l'autre comprenant les deux titres historiquement liés Corse-Matin et Nice-Matin et qui ont de plus en commun leurs pages d'informations générales, même si Corse-Matin dispose depuis quelques années maintenant de sa propre imprimerie à Bastia en Haute-Corse.
En 2007, le groupe Hersant Media avait acheté les titres de son pôle Sud pour 160 millions d'euros.
En 2012, BNP Paribas espère le vendre en deux lots: l'un comportant La Provence, l'autre comprenant les deux titres historiquement liés Corse-Matin et Nice-Matin et qui ont de plus en commun leurs pages d'informations générales, même si Corse-Matin dispose depuis quelques années maintenant de sa propre imprimerie à Bastia en Haute-Corse.
- Par Jean Crozier
- Publié le 10/12/2012 | 21:26, mis à jour le 11/12/2012 | 08:33
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mardi, décembre 11, 2012
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Mardi 11 Décembre 2012 - FORCE OUVRIERE Communiqué : Coup de chaud sur les prix sensibles et grand froid sur les salaires
COMMUNIQUE cgt-FORCE OUVRIERE
Coup de chaud sur les prix sensibles
et grand froid sur les salaires
Le gouvernement vient de confirmer la hausse du prix du gaz de 2,4 % au 1er
janvier 2013 pour les tarifs réglementés. Pour FORCE OUVRIERE, cette
annonce constitue un nouveau coup dur pour le pouvoir d’achat et un
risque d’aggravation de la précarité énergétique.
Elle
intervient aussi juste après celle d’une nouvelle progression
disproportionnée et inadmissible des prix des péages autoroutiers (1,9 %
au 1er février soit plus de 10 % sur 5 ans !) au bénéfice
exclusif des sociétés gestionnaires du réseau. Pour FORCE OUVRIERE, ces
rentes sont illégitimes et entravent l’exercice des missions de service
public.
Couplées
avec la hausse programmée du prix des carburants, il s’agit d’un
renchérissement important des coûts de l’énergie et des
transports pesant essentiellement sur les salariés et leurs familles. Le
contrôle de ces prix relève pourtant de la responsabilité de l’Etat qui
doit en assumer les effets et tout mettre en œuvre pour les encadrer,
les réguler et les maîtriser.
Face à cette situation, FORCE OUVRIERE rappelle sa revendication d’une revalorisation de la prime transport à 400 € par an et la généralisation de son paiement à tous les salariés qui utilisent leur véhicule pour aller au travail.
Dans
son dernier rapport mondial sur les salaires du 7 décembre, l’OIT
pointe la baisse des salaires dans les pays développés en 2011 (- 0,5
%), confirmant que le travail s’avère de moins en moins rémunérateur.
Entre le gel du point d’indice depuis déjà 3 ans dans la fonction
publique et la faiblesse de la revalorisation du SMIC, la France
s’inscrit toujours dans cette tendance régressive.
En
plein ralentissement des dépenses de consommation et face aux
augmentations des prix, notamment sur des dépenses prioritaires, l’augmentation
des salaires, des pensions et des minima sociaux demeure, pour FORCE OUVRIERE une nécessité pour répondre simultanément aux exigences
sociales et aux impératifs économiques de relance de l’activité et de
l’emploi.
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lundi 10 décembre 2012
Lundi 10 Décembre 2012 - Le Monde.fr - Curieuses gesticulations autour du rachat des journaux du Groupe Hersant
Le feuilleton du rachat des journaux de Groupe Hersant
Média (GHM), va de rebondissement en rebondissement. Vendredi 7
décembre, une nouvelle offre, de 50 millions d'euros, a été déposée in
extremis par le groupe belge Rossel, tandis que Bernard Tapie
annonçait qu'il retirait la sienne, d'un montant équivalent. Mais,
lundi 10 décembre, la direction de GHM pressait ce dernier de revenir sur sa décision. La mission du conciliateur devrait être prolongée jusqu'au 24 décembre.
Les interrogations sur les ambitions de M. Tapie.
Personne ne croit que M. Tapie s'est découvert une vocation de patron de
presse. De l'avis général, la reprise de GHM par un tandem
Tapie-famille Hersant est le prélude à un dépeçage de l'entreprise.
Philippe Hersant conserverait France-Antilles, le cœur historique du groupe ; M. Tapie garderait La Provence en vue des élections municipales de 2014 à Marseille ; les titres Nice-Matin et Corse-Matin seraient revendus, peut-être à l'homme d'affaires franco-libanais Iskandar Safa.M. Tapie accuse le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, d'avoir forcé la main de BNP Paribas pour que la banque soutienne l'offre de Rossel. "Ce qui s'est passé est invraisemblable, dit-il.
Un ministre intervient pour qu'une entreprise de presse ne puisse pas
être vendue à un investisseur, alors que les deux ne doivent rien à
l'Etat." L'ancien président de l'Olympique de Marseille assure que "[son] offre s'arrête là".
Les préférences d'Hersant Médias. Le directeur général de GHM, Dominique Bernard, n'a jamais caché sa préférence pour l'offre Tapie. Dans Le Figaro du 10 décembre, il affirme que "l'initiative de Rossel appuyée par BNP Paribas [conduit] dans une impasse" et demande à M. Tapie de revenir sur sa décision.
M. Bernard déclare avoir reçu "l'accord de 15 des 17 banques du pool représentant plus de 66 % des créances".
Or, de sources bancaires, seules huit banques, représentant 40 % des
créances, ont signé le protocole de conciliation. Six établissements,
représentant 52 % des encours, ont refusé : BNP Paribas, Natixis,
Société générale, West LB ainsi que deux caisses d'épargne.
Ces banques reprochent à la direction de GHM d'avoir découragé systématiquement les offres concurrentes de celle de M. Tapie. "Aucun autre repreneur potentiel n'a pu bénéficier des informations financières sur l'état du groupe", déplore-t-on chez BNP Paribas.
On s'étonne aussi que, dans le schéma proposé par M. Tapie et la famille Hersant, celle-ci apporte 25 millions d'euros. "Philippe Hersant, qui n'avait pas d'argent pour redresser son groupe, trouve cette somme pour réaliser une opération financière", souligne-t-on.
Les prochains épisodes. Malgré ses démentis, M. Tapie pourrait revenir dans le jeu et proposer une offre supérieure à celle de Rossel, par exemple à 60 millions d'euros. Tout est possible avec celui qui affirmait au Monde,
fin octobre, qu'il n'était pas intéressé par les journaux du Sud. Même à
ce prix, l'ex-ministre de la ville de François Mitterrand ferait une
bonne affaire, la valeur des actifs de GHM étant estimée entre 70 et 90
millions.
De son côté, Rossel doit formaliser son offre. Tout le monde sait que le groupe belge ne possède pas les 50 millions d'euros qui peuvent lui permettre de racheter GHM et devra donc les emprunter à BNP Paribas et à d'autres banques.
Enfin, une troisième offre peut émerger. Par exemple du groupe financier Fiducial ou du fonds américain OpenGate Capital. GHM pourrait aussi être placé en redressement judiciaire ; ce serait le pire scénario pour les banques créancières.
Lire l'éclairage du Monde : La vente de La Provence, Nice-Matin et Corse-Matin suscite les convoitises
Par Xavier Ternisien
Publié par
Anciens de ParuVendu - Groupe COMAREG filiale GHM
à
lundi, décembre 10, 2012
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