L’imprimerie Hebdoprint, devenue Diamen RotoBreizh, a relancé les machines
à Iffendic (Ille et Vilaine), arrêtées depuis plusieurs mois.
« On a tout ce qu’il faut pour réussir : un outil performant et un savoir-faire humain. » Armel
Dubourg, patron de Diamen, sait de quoi il parle : sa société, créée il
y a 4 ans, compte deux autres sites de production et quatre sites de
vente.
Il y a tout juste un an, il s’intéresse au sort de l’imprimerie Hebdoprint, prise dans les turbulences de la mise en liquidation judiciaire du groupe Comareg. Une soixantaine d’emplois se retrouvent sur le tapis à Iffendic… Avec le soutien d’élus, et notamment de Christophe Martins, maire de la commune et conseiller général, et après quelques péripéties, Armel Dubourg reprend l’entreprise en mai 2012. « Je ne pouvais pas faire de promesses mais j’étais bien déterminé à me battre… »
Pour les élus, c’est une aubaine. L’ambition étant de maintenir l’emploi industriel dans le secteur. L’embauche d’une vingtaine de personnes est dans la balance. De fait, la communauté de communes apporte 550 000 € pour l’achat du bâtiment de 3 300 m2 et du terrain. De son côté, Armel Dubourg met 25 000 € sur la table.
Une relance difficile
Aujourd’hui, l’imprimerie emploie 5 salariés. La relance a été plus
difficile et plus longue que prévue dans un contexte économique chahuté.
Armel Dubourg a dû investir, acheter du papier, des pièces détachées,
de l’encre, du matériel… Au total, plus de 200 000 €. En même temps, les
factures continuent à tomber : 5 000 € de note d’électricité par mois… « Car les machines, même lorsqu’elles ne tournent pas, doivent être maintenues sous tension. » Il faut aussi payer les salaires.
Le conseil général a prêté 50 000 € pour maintenir et développer les emplois. De son côté, la communauté de communes a avancé 30 000 €. Des aides exceptionnelles, remboursables. « Ce ne sont pas des subventions », insiste Christophe Martins. Armel Dubourg s’est engagé à s’acquitter de sa dette.
Depuis début janvier, les affaires ont d’ailleurs pris un nouvel élan. « Des anciens de chez Paru Vendu ont relancé des gratuits dans le Nord de la France. Ils font imprimer chez nous. » Concrètement, cela représente 150 000 exemplaires tous les 15 jours. D’ici quelques semaines, 50 000 autres s’y ajouteront. C’est beaucoup, mais pas assez…
« Avec la production que nous avons, nous payons les salaires. Il faudrait la doubler pour arriver à 50 000 € de chiffre d’affaire mensuel et là, j’équilibrerai. Et je serai moins stressé… »
L’homme est optimiste et espère tirer son épingle du jeu sur le marché de l’impression des gratuits, des tracts publicitaires. Les élections qui se profilent devraient aussi booster la fabrication des tracts électoraux. Christophe Martins se prête au rôle de commercial de luxe. Invitant les acteurs de la vie locale à participer à la réussite de l’imprimerie et permettre de maintenir une vingtaine d’emplois sur le site…
Il y a tout juste un an, il s’intéresse au sort de l’imprimerie Hebdoprint, prise dans les turbulences de la mise en liquidation judiciaire du groupe Comareg. Une soixantaine d’emplois se retrouvent sur le tapis à Iffendic… Avec le soutien d’élus, et notamment de Christophe Martins, maire de la commune et conseiller général, et après quelques péripéties, Armel Dubourg reprend l’entreprise en mai 2012. « Je ne pouvais pas faire de promesses mais j’étais bien déterminé à me battre… »
Pour les élus, c’est une aubaine. L’ambition étant de maintenir l’emploi industriel dans le secteur. L’embauche d’une vingtaine de personnes est dans la balance. De fait, la communauté de communes apporte 550 000 € pour l’achat du bâtiment de 3 300 m2 et du terrain. De son côté, Armel Dubourg met 25 000 € sur la table.
Une relance difficile
Aujourd’hui, l’imprimerie emploie 5 salariés. La relance a été plus
difficile et plus longue que prévue dans un contexte économique chahuté.
Armel Dubourg a dû investir, acheter du papier, des pièces détachées,
de l’encre, du matériel… Au total, plus de 200 000 €. En même temps, les
factures continuent à tomber : 5 000 € de note d’électricité par mois… « Car les machines, même lorsqu’elles ne tournent pas, doivent être maintenues sous tension. » Il faut aussi payer les salaires.Le conseil général a prêté 50 000 € pour maintenir et développer les emplois. De son côté, la communauté de communes a avancé 30 000 €. Des aides exceptionnelles, remboursables. « Ce ne sont pas des subventions », insiste Christophe Martins. Armel Dubourg s’est engagé à s’acquitter de sa dette.
150 000 exemplaires
Les machines ont recommencé à tourner en octobre. journal gratuit d’information, a été le premier à sortir des tours de Diamen Rota Breizh. Pour sortir du lot face à la concurrence, l’imprimerie mise sur une offre « sur mesure ». Les salariés font actuellement, par exemple, des tests sur une nouvelle machine de mise sous film « qui devrait nous ramener du chiffre d’affaire », espère Armel Dubourg.Depuis début janvier, les affaires ont d’ailleurs pris un nouvel élan. « Des anciens de chez Paru Vendu ont relancé des gratuits dans le Nord de la France. Ils font imprimer chez nous. » Concrètement, cela représente 150 000 exemplaires tous les 15 jours. D’ici quelques semaines, 50 000 autres s’y ajouteront. C’est beaucoup, mais pas assez…
« Avec la production que nous avons, nous payons les salaires. Il faudrait la doubler pour arriver à 50 000 € de chiffre d’affaire mensuel et là, j’équilibrerai. Et je serai moins stressé… »
L’homme est optimiste et espère tirer son épingle du jeu sur le marché de l’impression des gratuits, des tracts publicitaires. Les élections qui se profilent devraient aussi booster la fabrication des tracts électoraux. Christophe Martins se prête au rôle de commercial de luxe. Invitant les acteurs de la vie locale à participer à la réussite de l’imprimerie et permettre de maintenir une vingtaine d’emplois sur le site…
Pascale LE GUILLOU.
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