Le tribunal de commerce de Paris a fixé un nouveau délai, au
24 décembre, pour la reprise des journaux du Groupe Hersant Média (La
Provence, Nice Matin, Var Matin, Corse Matin, France-Antilles et les
Nouvelles de Calédonie).
© DR Quel avenir pour les journaux du Groupe Hersant ? |
Le feuilleton de la mise sur le marché des journaux du Groupe
Hersant Média et de son pôle sud en particulier (Nice-Matin, La
Provence et Corse-Matin) n'en finit pas de rebondir. Alors que le 7
décembre dernier, une nouvelle offre, de 50 millions d'euros, avait été
déposée à la dernière minute par le groupe belge Rossel, Bernard Tapie
annonçait qu'il retirait la sienne, d'un montant équivalent. Trois jours
plus tard, le 10 décembre, la direction de GHM pressait Bernard Tapie
de revenir sur sa décision.
Dépeçage en vue
De l'avis général -assure dans Le Monde Média le journaliste Xavier Ternisien- la reprise de GHM par un tandem Tapie-famille Hersant est le prélude à un dépeçage de l'entreprise. Philippe Hersant conserverait France-Antilles, le cœur historique du groupe ; M. Tapie garderait La Provence en vue des élections municipales de 2014 à Marseille ; les titres Nice-Matin et Corse-Matin seraient revendus, peut-être à l'homme d'affaires franco-libanais Iskandar Safa.
Le pire des scénario
Ce 10 décembre, le tribunal de commerce de Paris a décidé de permettre les prolongations: il a fixé un nouveau délai, au 24 décembre, pour la reprise des journaux du Groupe Hersant Média (La Provence, Nice Matin, Var Matin, Corse Matin, France-Antilles et les Nouvelles de Calédonie).
La mission du conciliateur des créanciers est ainsi prolongée jusqu'au 24 décembre.17 banques sont créancières, à hauteur de 215 millions d’euros, Le dossier est chaud et -si l'on en croit le décryptage du magazine Challenges- inquiète vivement Matignon et l'Elysée. La liquidation judiciaire du Groupe Hersant Media qui emploie près de 4000 salariés serait en effet le pire des scénario.
Dépeçage en vue
De l'avis général -assure dans Le Monde Média le journaliste Xavier Ternisien- la reprise de GHM par un tandem Tapie-famille Hersant est le prélude à un dépeçage de l'entreprise. Philippe Hersant conserverait France-Antilles, le cœur historique du groupe ; M. Tapie garderait La Provence en vue des élections municipales de 2014 à Marseille ; les titres Nice-Matin et Corse-Matin seraient revendus, peut-être à l'homme d'affaires franco-libanais Iskandar Safa.
Le pire des scénario
Ce 10 décembre, le tribunal de commerce de Paris a décidé de permettre les prolongations: il a fixé un nouveau délai, au 24 décembre, pour la reprise des journaux du Groupe Hersant Média (La Provence, Nice Matin, Var Matin, Corse Matin, France-Antilles et les Nouvelles de Calédonie).
La mission du conciliateur des créanciers est ainsi prolongée jusqu'au 24 décembre.17 banques sont créancières, à hauteur de 215 millions d’euros, Le dossier est chaud et -si l'on en croit le décryptage du magazine Challenges- inquiète vivement Matignon et l'Elysée. La liquidation judiciaire du Groupe Hersant Media qui emploie près de 4000 salariés serait en effet le pire des scénario.
© DR FTViastella Qui va reprendre Corse et Nice-Matin ? |
Une affaire de presse qui suscite des convoitises
Nice-matin, avec son édition départementale Var-matin, est
diffusé sur un territoire riche, avec une population aisée et un tissu
d'entreprises-annonceurs. Quant à Corse-matin, il est considéré comme
l'un des quotidiens les plus rentables de France. En situation de
monopole sur l'île, il a un taux de pénétration très élevé, avec 40 000
exemplaires vendus pour 300 000 habitants.
En 2007, le groupe Hersant Media avait acheté les titres de son pôle Sud pour 160 millions d'euros.
En 2012, BNP Paribas espère le vendre en deux lots: l'un comportant La Provence, l'autre comprenant les deux titres historiquement liés Corse-Matin et Nice-Matin et qui ont de plus en commun leurs pages d'informations générales, même si Corse-Matin dispose depuis quelques années maintenant de sa propre imprimerie à Bastia en Haute-Corse.
En 2007, le groupe Hersant Media avait acheté les titres de son pôle Sud pour 160 millions d'euros.
En 2012, BNP Paribas espère le vendre en deux lots: l'un comportant La Provence, l'autre comprenant les deux titres historiquement liés Corse-Matin et Nice-Matin et qui ont de plus en commun leurs pages d'informations générales, même si Corse-Matin dispose depuis quelques années maintenant de sa propre imprimerie à Bastia en Haute-Corse.
- Par Jean Crozier
- Publié le 10/12/2012 | 21:26, mis à jour le 11/12/2012 | 08:33