Le 15 juin arrivera vite...
Les discussions entre les groupes Hersant
Media et Rossel (Belgique), d'une part, et des délégués du personnel du
pôle Champagne-Ardenne-Picardie (CAP) se poursuivent.
Mardi 22 mai, une partie des personnels du journal l'union était en
grève ; certains se sont rendus à Lille, avec des collègues de Paris
Normandie, pour faire entendre leurs voix sous les fenêtres des
dirigeants du groupe Rossel - La Voix du Nord. Le 23 mai, l'union ne
paraissait pas. Ces actions faisaient suite à la réunion du lundi 21 mai
à Reims sur l'avenir du pôle CAP (les titres l'union, l'ardennais,
l'Aisne Nouvelle, l'Est Eclair, Libération Champagne) en présence de
dirigeants de Rossel, du Groupe Hersant Media (GHM) et des représentants
élus du personnel.
Pour rappel, GHM et Rossel envisagent la création d'une holding commune
qui mettrait sur pied l'un des plus grands ensemble de presse en France.
Une solution qui permettrait au pôle CAP de GHM de sortir de la spirale
des dettes et du déficit, mais Rossel conditionne son accord à une
restructuration visant à assurer des conditions d'exploitation à hauteur
de 10% de rentabilité.
Sur le chiffre avancé de plus de 270 suppressions de postes, les dirigeants ont admis qu'il pourrait être revu à la baisse, notamment chez les commerciaux, d'après les représentants élus Syndicat national des journalistes (SNJ) de l'union. Michel Nozières, du Groupe Rossel, a évoqué l'idée de monter des hebdomadaires en dehors de la zone actuelle de diffusion du pôle CAP pour tenter de conquérir de nouveaux marchés. Ce qui sous-entend que des effectifs pourraient être amenés à se délocaliser, ce qui éviterait (temporairement ?) des licenciements. Rossel a également évoqué la possibilité d'un recours, dans un cadre collectif ou sur appel au volontariat, comme la loi le permet, au passage à temps partiel (quatre jours travaillés au lieu de cinq, mais payés quatre) dans certains secteurs, toujours pour éviter des licenciements.
Concernant les journaux proprement dit, le projet GHM-Rossel est toujours le même. Tous les journaux du pôle CAP seraient imprimés à Reims, sauf l'Aisne Nouvelle, qui pourrait au passage devenir quotidien, à Lille. Les pages d'informations générales, communes à tous les titres, seraient réalisées à Reims. Les personnels des rédactions départementales et locales seraient amenés à devenir polyvalents pour assurer la couverture de l'information aussi bien pour les éditions papier que numérique (vidéo ? photo ?).
Le 21 mai, les syndicats ont quitté la table après quatre heures d'une discussion qu'ils ont jugée stérile. Rossel a donné à GHM une date-butoir à la mi-juin. Et GHM agite toujours le spectre du dépôt de bilan si l'accord avec Rossel n'était pas entériné. Les syndicats, eux, réclament des comptes au principal actionnaire de GHM, Philippe Hersant, qui n'a pas l'air de bouger de Suisse...
Sur le chiffre avancé de plus de 270 suppressions de postes, les dirigeants ont admis qu'il pourrait être revu à la baisse, notamment chez les commerciaux, d'après les représentants élus Syndicat national des journalistes (SNJ) de l'union. Michel Nozières, du Groupe Rossel, a évoqué l'idée de monter des hebdomadaires en dehors de la zone actuelle de diffusion du pôle CAP pour tenter de conquérir de nouveaux marchés. Ce qui sous-entend que des effectifs pourraient être amenés à se délocaliser, ce qui éviterait (temporairement ?) des licenciements. Rossel a également évoqué la possibilité d'un recours, dans un cadre collectif ou sur appel au volontariat, comme la loi le permet, au passage à temps partiel (quatre jours travaillés au lieu de cinq, mais payés quatre) dans certains secteurs, toujours pour éviter des licenciements.
Concernant les journaux proprement dit, le projet GHM-Rossel est toujours le même. Tous les journaux du pôle CAP seraient imprimés à Reims, sauf l'Aisne Nouvelle, qui pourrait au passage devenir quotidien, à Lille. Les pages d'informations générales, communes à tous les titres, seraient réalisées à Reims. Les personnels des rédactions départementales et locales seraient amenés à devenir polyvalents pour assurer la couverture de l'information aussi bien pour les éditions papier que numérique (vidéo ? photo ?).
Le 21 mai, les syndicats ont quitté la table après quatre heures d'une discussion qu'ils ont jugée stérile. Rossel a donné à GHM une date-butoir à la mi-juin. Et GHM agite toujours le spectre du dépôt de bilan si l'accord avec Rossel n'était pas entériné. Les syndicats, eux, réclament des comptes au principal actionnaire de GHM, Philippe Hersant, qui n'a pas l'air de bouger de Suisse...
Tony Verbicaro
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