mardi 27 novembre 2012

Mardi 27 Novembre 2012 - Le Monde.fr - Bernard Tapie et la famille Hersant font une offre globale pour reprendre le groupe Hersant


Bernard Tapie à Paris, le 9 décembre 2010. | AFP/BERTRAND LANGLOIS
La famille Hersant et l'homme d'affaires Bernard Tapie ont fait une offre commune à hauteur de 50 millions d'euros pour reprendre les activités restantes du groupe de presse régionale Hersant Média (GHM), lourdement endetté, a indiqué lundi à l'AFP une source proche du dossier.
"Il y a une offre commune Hersant-Bernard Tapie de rachat des créances des banques. Le président du tribunal de commerce a demandé que cette offre soit finalisée dans les 15 jours. C'est une offre globale, qui porte à la fois sur les titres Provence-Alpes-Côte d'Azur et sur les titres des Antilles", a détaillé cette source. "Globalement, c'est une cinquantaine de millions entre Tapie et la famille Hersant", a-t-elle ajouté.

Fortement endetté, le Groupe Hersant Média (GHM) a mené d'intenses discussions avec ses 17 banques créancières pour trouver un accord à propos de sa dette, qui atteindrait 215 millions d'euros.

PINAULT SUR LES RANGS
Le groupe, l'un des principaux acteurs de la presse régionale française, est menacé d'être démembré, alors que plusieurs repreneurs potentiels sont notamment sur les rangs pour reprendre le pôle sud du groupe, qui inclut les quotidiens La Provence, Nice-Matin, Var-Matin et Corse-Matin.
L'homme d'affaires François Pinault serait notamment intéressé par ce pôle sud, tandis que l'homme d'affaires franco-libanais Iskandar Safa, conseillé par Etienne Mougeotte, se serait positionné pour une reprise de Nice-Matin et Corse-Matin, sans La Provence.
L'homme d'affaires Bernard Tapie s'était quant à lui dit intéressé la semaine dernière par "une participation dans l'intégralité des quotidiens du Sud" du groupe Hersant Médias.
L'ancien président du directoire de Sud-Ouest, Bruno Franceschi, a quant à lui indiqué à l'AFP avoir envoyé une lettre d'intention la semaine dernière pour une offre "dans une fourchette de 7 à 11 millions d'euros" pour reprendre l'ensemble des activités du groupe dans les Antilles et en Guyane.
Le Monde.fr avec AFP |  

jeudi 22 novembre 2012

Jeudi 22 Novembre 2012 - Mutuelle AG2R-MACIF PRÉVOYANCE



Chers camarades,
FO est, au niveau national et interprofessionnel, un acteur majeur des négociations collectives en matière de protection sociale des salariés cadres et non cadres, dont les garanties sont notamment gérées et assurées par des groupes paritaires de protection sociale.
C’est dans ce cadre comme indiqué au CCN de Rodez, que nous mettons en place une couverture santé avec AG2R-MACIF PRÉVOYANCE, née de l’union d’AG2R LA MONDIALE et de la MACIF en santé et prévoyance collective. C’est une prestation qui est dédiée aux adhérents afin de répondre à leur manque de couverture : non ou mal couverts par leur employeur ou par leur branche ou pour les adhérents en recherche d’emploi, licenciés, retraités ou au chômage….
Ce régime à adhésion facultative donc non obligatoire, est accessible par tout adhérent entrant dans le champ d’application des statuts confédéraux de FO.
Cette couverture leur permettra d’accéder à des garanties, sans considération d’âge ou d’état de santé afin de poursuivre un objectif de solidarité et un principe d’égalité de traitement avec les contrats de grands Groupes en bénéficiant d’une complémentaire santé complète et de qualité.
La construction de cette protection sociale complémentaire au niveau de la Confédération va faciliter son pilotage et lui confère plus de stabilité et de performance. Nos adhérents bénéficieront d’un accompagnement complet dans la gestion administrative de leurs couvertures, de prestations performantes à un tarif négocié, d’améliorations régulières des prestations du régime.
Ils accéderont, par ailleurs, à des services tels que des actions de prévention santé, l’accès au tiers payant qui leur dispense d’avancer de l’argent pour certaines prestations, de remboursements express et de services en ligne et de multiples services + pour suivre et prendre soin de leur santé et de celle de leur proches.
Nous avons choisi AG2R-MACIF PRÉVOYANCE pour mettre en place ce contrat. Les relais régionaux des Directions d’AG2R LA MONDIALE et de La MACIF prendront rapidement contact avec nos unions départementales afin de vous accompagner au mieux des intérêts de nos adhérents. Je vous remercie de leur réserver le meilleur accueil. Deux sites internet dédiés sont en ligne à compter de ce jour : www.sante-fo.fr et www.sante-fo-senior.fr.
Il est important également que cette initiative FORCE OUVRIERE soit valorisée pendant la campagne pour les élections TPE.
Amitiés Syndicalistes.
Patrick PRIVAT Secrétaire confédéral
Jean-Claude MAILLY Secrétaire général

mardi 6 novembre 2012

Mardi 06 Novembre 2012 - Compte-rendu du rendez-vous au MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION de ce jour (Rue de Valois PARIS) – 15 H‏

Nous avons été reçu par M. Daniel GUÉRIN, conseiller en charge des affaires sociales auprès d'Aurélie FILIPPETTI, Ministre de la Communication. Celui-ci a précisé être notre interlocuteur ce jour-là mais que le dossier HERSANT est suivi conjointement par le Ministère du Redressement Productif, du Ministère du Travail et du Ministère de la Culture et de la Communication.
Nous avons rappelé l’historique de notre liquidation, de nos démarches auprès du gouvernement précédent, de l’absence de réponse de ce dernier, mis à part la mise en place de la cellule de reclassement payée par nos impôts et non pas par HERSANT ainsi que des rendez-vous annulés. Puis nous avons évoqué le rendez-vous du mois de Juin avec Arnaud MONTEBOURG et le fait que nous n’avions pas eu de retour concret. A cette époque, le groupe ROSSEL était encore en course pour le montage d’une société avec HERSANT et les banques créditrices de ce dernier, pour reprendre Le Pôle CAP, La Provence et Nice Matin. Or, nous avons lu dans la presse que ROSSEL avait déclaré forfait sur ce montage au prétexte du refus du syndicat du Livre de négocier des réductions d’effectif. Désormais, ce sont les banques qui cherchent à vendre les actifs de GHM pour récupérer les fonds prêtés à GHM. Ce que nous a confirmé M. GUÉRIN, tout en précisant que le gouvernement actuel ne veut pas intervenir dans le règlement de la dette de GHM considérant que c’est une affaire privée. Les banques ont donc décidé le démantèlement en vendant les actifs un à un. Nous avons donc à nouveau demandé à ce que les aides prévues pour la Presse ne soient pas versées aux journaux du groupe GHM pour qu’elles servent au dédommagement des salariés de Comareg. M. GUÉRIN nous a indiqué que ce n’était pas possible : en effet, d’après lui, la suspension de ces aides précipiterait la chute de ces journaux et mettrait au chômage encore plus de personnes ce que le gouvernement refuse d’envisager. Il a évoqué qu’en sus des conséquences économiques, il y aurait des régions de France sans journaux d’information et qu’il fallait absolument préserver la présence de ceux-ci. Il a également indiqué que la Ministre souhaitait revoir les conditions d’attribution de ces aides mais qu’en l’absence de nouvelles dispositions, ce sont les anciennes qui prévalent.
Nous avons pris acte de ces décisions tout en demandant à ce que les aides financières prévues dans le cadre des aides à la Presse, ne permettent pas à GHM d’en tirer profit. En effet, il serait contraire à la volonté de justice évoquée par le Président de la République et le Gouvernement que ces aides soient utilisées par la famille HERSANT pour ne pas faire face à ses responsabilités financières. D’autre part, nous avons renouvelé notre demande de rallonger le CSP. Nous avons encore une fois fait l’historique et expliqué le retard pris par le liquidateur sur l’envoi des dossiers au Pôle Emploi et le fait que souvent, les formations engagées pour changer de carrière professionnelle sont longues. D’autre part, beaucoup ont commencé en septembre 2012 soit 9 mois après l’acceptation du CSP. Nous avons pris pour modèle le Conseil régional de la Région Champagne Ardennes qui a permis la prolongation d’un an du CSP pour les salariés de Comareg qui n’ont pas terminé leur nouveau cursus. M. GUÉRIN a promis d’étudier la question et d’apporter des réponses en accord avec les deux autres Ministères concernés.
Nous avons demandé également à ce qu’il y ait une intervention officielle du gouvernement auprès de la famille HERSANT pour qu’il y ait un traitement moral et financier de la liquidation de Comareg car, comme à l’accoutumée, nous avons insisté sur notre écœurement et la dignité dont ont fait preuve tous les salariés du groupe.
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Etaient présents :
Maria VOLPONI, Jean-Paul FABRE
(les membres du CASC n'ayant pu se libérer pour cause de formation nous ont demandé d'être leur porte-parole)


Petit rappel : L'augmentation de la durée du CSP concerne la prise en charge de la formation et non des indemnités
Samedi 21 Avril 2012 - "L'Est-Eclair" La Région inaugure une aide pour les Paru-Vendu | L'Est Eclair

vendredi 26 octobre 2012

Vendredi 26 Octobre 2012 - L'HEBDO DU VENDREDI - Pas de mariage, une vente pure et dure


Pas de mariage, une vente pure et dure
Le Pôle Champagne-Ardenne-Picardie (CAP) du Groupe Hersant Media (GHM) sera vendu au groupe de presse belge Rossel (Le Soir, entre autres, en Belgique ; La Voix du Nord en France). Il n'y aura pas de dépôt de bilan, donc pas de redressement ou de liquidation judiciaire. En revanche, s'il n'est pas encore annoncé, ce rachat devrait être assorti d'un plan de restructuration qui risque bien de détruire 200 à 300 emplois en Champagne-Ardenne et dans l'Aisne.


 La Filpac-CGT du Pôle CAP avait « accueilli » François Hollande lors de l'inauguration de la dernière foire de Châlons. Prochaines actions en fin d'année ? (© l'Hebdo du Vendredi)

Après l'échec des « négociations » avec le syndicat Filpac-CGT du mois de juin, Rossel avait déclaré abandonner sa volonté de se rapprocher de GHM pour construire ce grand groupe de presse en France. Dans un communiqué en date du 19 octobre, Bernard Marchant, administrateur délégué du groupe belge, indique que « Le Groupe Rossel a été retenu comme repreneur des journaux et activités que le groupe de presse Hersant Media (GHM) détient en Champagne-Ardenne et en Picardie et représentant près de 600 000 lecteurs quotidiens. Les titres concernés par cette reprise sont l'Union, l'Ardennais, l'Est Eclair, Libération Champagne et l'Aisne Nouvelle auxquels s'ajoute aussi la radio Champagne FM ». Cette dernière étant la surprise de dernière minute. « La cerise sur le gâteau », évoque Emmanuel Busson, délégué du personnel Filpac-CGT du Pôle CAP. Syndicat majoritaire qui a refusé le plan proposé par Rossel et GHM en juin dernier. Pour rappel, Rossel prévoyait alors d'injecter 20 millions d'euros, dont une partie pour financer un plan social conséquent (220 suppressions de poste, dont 193 non-journalistes qui auraient perçu l'équivalent de 30 mois de salaire d'indemnités). Face au refus des représentants des salariés, Rossel avait donc jeté l'éponge.
Après cet épisode, GHM avait obtenu de ses banques créancières un délai supplémentaire de cinq mois pour trouver une solution. Certains salariés imaginaient le pire - un dépôt de bilan - pour les fêtes de fin d'année. On peut facilement imaginer que les banques ont traité, depuis, directement avec Rossel. Et que les tentatives de Jacques Tillier, ancien PDG du Pôle CAP licencié au printemps dernier, de monter une offre alternative, avec l'appui de cadres des journaux, n'ont pas pesé face à Rossel. Même quand il a été question, ces toutes dernières semaines, de voir Rossel tout racheter sauf L'Ardennais, laissé à l'ancien patron et ses anciens collaborateurs.
L'avis de la direction de la concurrence pour Noël

Maintenant que le rachat est annoncé, les salariés peuvent-ils être pour autant rassurés ? À la Filpac-CGT, on ne rêve pas. « GHM n'a pas communiqué pour le moment. Au jour d'aujourd'hui, nous n'avons eu aucune information officielle, indique Emmanuel Busson. Si Rossel vient sans la dette Hersant, il ne faut pas qu'il revienne avec le plan du mois de juin. Il serait propriétaire tout seul. Les chiffres de suppression d'emploi qui circulent sont des extrapolations de ce qui avait été écrit en juin, dans le contexte de l'époque. Là, Rossel ne parle pas de restructuration. » Un peu quand même : « Conscient des efforts qui restent à faire avant de redresser l'économie difficile du pôle CAP, dit le communiqué de Bernard Marchant, le Groupe Rossel entend y investir afin de moderniser l'outil industriel et chaque fois que nécessaire, redimensionner les équipes aux réalités nouvelles du marché. Le pôle CAP a particulièrement souffert ces dernières années d'avoir été dimensionné en fonction d'activités de presse gratuite que son pôle soeur Comareg devait lui apporter. » Redimensionner les équipes aux réalités nouvelles du marché, ça ne veut certainement pas dire embaucher. Sinon, Bernard Marchant aurait parlé de création d'emplois. « De toute façon tant qu'ils ne sont pas propriétaires, ils ne peuvent pas vraiment s'avancer, poursuit Emmanuel Busson. Ils ont toujours dit qu'ils voulaient des conditions d'exploitation à deux chiffres. Ils mettent la barre à 10%, et pour ça, il faut taper très fort dans la masse salariale, donc on s'attend évidemment à ce qu'ils viennent avec un plan de restructuration. Nous, on s'attend au pire. On est prêt, on les attend. Mais demander autant, c'est une aberration dans le contexte actuel. »

Pour l'association Sauvons Nos Journaux, créé en mai dernier pour proposer une autre voix que celle de la Filpac-CGT, c'est le soulagement qui prévaut : « Soulagement que nos titres soient rachetés par un important groupe de presse, soulagement de ne pas aller au redressement judiciaire, soulagement de savoir que nos journaux ont un avenir. Soulagés mais pas euphoriques, loin de là. Car la période qui s'engage sera celle de la restructuration. Alors, comment ne pas dire notre inquiétude. Une inquiétude que nous partageons avec de nombreux salariés qui se sentent menacés dans leur emploi, qui s'interrogent et qui ne savent pas de quoi demain sera fait. Le groupe Rossel n'a pas encore présenté son plan et ses projets pour les titres du pôle CAP. En juin dernier, nous avons montré notre force, la puissance de notre représentation dans tous les services et toutes les sociétés du pôle CAP. Nous sommes entrés en légitimité. Nous avons été entendus. »

Tout le monde, chez les salariés, attendait Noël et la fin du délai accordé par les banques créancières de GHM pour savoir. Aujourd'hui, si le rachat par Rossel est pratiquement acquis, il manque l'aval des banques en question - mais on voit mal comment elles ne le donneraient pas puisque ce sont elles qui ont choisi Rossel - qui doit intervenir cette semaine, et celui de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF). Comme les ministères concernés sont tous d'accord avec l'opération, on voit mal la DGCCRF aller dans le sens inverse, mais son travail devrait prendre pratiquement deux mois. Ce qui amène à Noël. D'ici là, l'inquiétude pour les salariés restera la même.
Tony Verbicaro

samedi 20 octobre 2012

Samedi 20 Octobre 2012 - LE PARISIEN / AFP - Le groupe Rossel reprend le pôle Champagne-Ardenne-Picardie de Hersant

Le groupe Rossel reprend le pôle
Champagne-Ardenne-Picardie
de Hersant

Publié le 20.10.2012
Les publications du pôle CAP (Champagne-Ardenne-Picardie) du Groupe Hersant Média (GHM) devraient passer dans le giron du groupe belge Rossel, poursuivant le démembrement des restes de l'empire Hersant, quelques mois après l'échec des négociations globales de reprise du groupe.



Les publications du pôle CAP (Champagne-Ardenne-Picardie) du Groupe Hersant Média (GHM) devraient passer dans le giron du groupe belge Rossel, poursuivant le démembrement des restes de l'empire Hersant, quelques mois après l'échec des négociations globales de reprise du groupe. | Pierre-Yves Thienpont

Les publications du pôle CAP (Champagne-Ardenne-Picardie) du Groupe Hersant Média (GHM) devraient passer dans le giron du groupe belge Rossel, poursuivant le démembrement des restes de l'empire Hersant, quelques mois après l'échec des négociations globales de reprise du groupe.
Rossel, qui contrôle déjà le groupe de presse nordiste La Voix, détiendra également, après ce rachat annoncé samedi dans un communiqué, les titres L'Union-L'Ardennais, L'Est Eclair, Libération Champagne et L'Aisne nouvelle, ainsi que la radio Champagne FM.

Les journaux du pôle CAP avec leurs 13 éditions représentent une audience de près de 600.000 lecteurs jour et une diffusion quotidienne, sept jours sur sept, de près de 140.000 journaux. Le groupe Rossel couvrira avec cette acquisition un territoire français de près de 7 millions d'habitants.
"L'acquisition reste encore à être validée, en début de semaine prochaine, par les banques créancières de GHM, ses modalités étant couvertes par une clause de confidentialité", a précisé Rossel dans son communiqué.
GHM, de son côté, a confirmé avoir engagé "de nouvelles discussions avec le groupe Rossel, dont les termes devront recevoir, dans les prochains jours, l'accord des banques créancières" et rappelle qu'il lui "appartiendra ensuite de procéder à la procédure d'information-consultation des représentants du personnel".

"Nous avons toujours voulu favoriser en un développement par phase et par complémentarité géographique", a expliqué à l'AFP Bernard Marchant, administrateur délégué de Rossel.

Le groupe belge, dont les principaux fleurons sont le quotidien belge Le Soir et le nordiste La Voix du Nord, avait renoncé en juin au rapprochement envisagé avec l'ensemble du groupe Hersant Média (qui comprend également un pôle PACA avec notamment La Provence et Nice-Matin). Les deux entreprises avaient alors accusé la d'avoir fait capoter le projet.

Le projet de reprise devait s'accompagner de la suppression de 220 postes sur les 640 emplois dans le pôle CAP, dont les pertes fin 2012 devraient s'élever à 7,5 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 60 millions, selon les .

"Des problèmes à l'Union n'ont toujours pas été réglés, il y aura nécessairement des discussions à engager pour un plan social", a poursuivi M. Marchant.
"Il va falloir que le groupe Rossel nous présente son projet industriel et social mais s'il revient avec le même état d'esprit qu'en juin en supprimant autant d'emplois, cela va mal se passer", a prévenu à l'AFP Emmanuel Busson, le délégué du personnel Filpac-CGT de l'Union.
"Rossel ne se marie plus avec un malade il rachète une entreprise, on ne peut qu'espérer que la facture sociale sera bien moins élevée que ce qui avait été annoncé lors du projet de rapprochement", a souligné Philippe Mellet, délégué du personnel SNJ.

L'ex-propriétaire de France Soir, le promoteur immobilier Jean-Pierre Brunois était également candidat au rachat du pôle CAP.

Après l'échec des négociations avec Rossel, le groupe Hersant qui cherchait un accord avec ses 17 banques créancières pour une dette estimée à quelque 215 millions d'euros, avait opté pour une solution de vente à la découpe.

"Aujourd'hui, nous n'avons pas l'ambition d'investir directement sur les autres journaux du groupe Hersant", a précisé Bernard Marchant.

En juillet dernier, GHM avait cédé ses titres de Polynésie, soit deux quotidiens de cette collectivité française du Pacifique, une radio et plusieurs magazines à trois hommes d'affaires polynésiens.
Un de ses anciens fleurons Paris Normandie et les journaux associés, en redressement judiciaire, avaient été repris en août par les journalistes Xavier Ellie et Denis Huertas, moyennant quelques licenciements parmi les 357 salariés.

Avant le démembrement du groupe, GHM était à la tête de 27 titres de presse (métropole et outre-mer) totalisant plus de 750.000 exemplaires quotidiens et quatre télévisions locales avec 7.000 collaborateurs pour un chiffre d'affaires de 900 millions d'euros.

mercredi 3 octobre 2012

Mercredi 03 Octobre 2012 - Le Monde.fr - Plusieurs repreneurs possibles pour "L'Union"


Le groupe belge Rossel, qui est propriétaire de La Voix du Nord, à Lille, va déposer une offre de reprise du quotidien L'Union, à Reims, propriété de Groupe Hersant Media (GHM). Lesté d'une dette de 200 millions d'euros, le groupe dirigé par Philippe Hersant cherche à vendre ses actifs l'un après l'autre sous la pression de ses banques créancières.

Capture d'écran du site de "L'Union".
D.R - Capture d’écran du site de l'Union

Rossel avait déjà fait une offre de reprise du pôle Champagne-Ardenne de GHM (L'Union, L'Ardennais, L'Aisne nouvelle et L'Est éclair) sous la forme d'une holding commune avec GHM. Mais il y avait renoncé fin juin, devant le refus des syndicats d'approuver le plan de restructuration proposé par le repreneur.

UN EURO SYMBOLIQUE ?
Cette fois, les banques poussent GHM à vendre et Rossel se trouve théoriquement en position de force. Pour le groupe belge, il y a une logique géographique à s'étendre de Lille jusqu'à Troyes. Mais d'autres candidats pourraient se déclarer. Le promoteur immobilier Jean-Pierre Brunois, propriétaire de France Soir de 2006 à 2009, est tenté de se lancer dans l'aventure, mais il hésite encore. Celui-ci est natif des Ardennes et a fait ses études supérieures à Reims, où il a fondé une radio locale en 1983. Il est aujourd'hui président régional du Parti radical valoisien Champagne-Ardenne. Certains lui prêtent des ambitions politiques locales.
Parmi les autres entreprises qui pourraient être intéressées figurent le groupe belge Corelio, qui publie notamment L'Avenir et De Standaard, et enfin le groupe Ebra (Est-Bourgogne-Rhônes-Alpes), propriété du Crédit mutuel. La valorisation du pôle Champagne-Ardenne, qui perd environ 4 millions d'euros par an, est proche de l'euro symbolique. Cependant, selon une source proche du dossier, les repreneurs devraient faire des offres situées entre 10 et 20 millions d'euros.

mercredi 26 septembre 2012

Mercredi 26 Septembre 2012 - Les Echos - Groupe Hersant Média : vers une vente par appartements


Groupe Hersant  Média :
vers une vente par appartements


Philippe Hersant, patron de GHM - AFP
Philippe Hersant, patron de GHM - AFP

Un protocole entre les banques, la famille Hersant actionnaire et le management devrait entériner le principe d'une cession dans les prochaines semaines, sous l'égide d'un conciliateur.

Les discussions ont repris de plus belle entre le groupe Hersant Média (GHM) et ses banques créancières. Après le retrait en juin du belge Rossel, qui devait participer au redressement du groupe par le biais d'une société commune, le groupe de presse régionale pourrait finalement être cédé progressivement, par appartements : un protocole devrait être signé dans les semaines qui viennent pour entériner le principe d'une cession, entre les banques, les actionnaires du groupe familial et le management.
Fin juillet, le président du Tribunal de Commerce a mis fin à la mission de mandataire ad hoc de Laurence Lessertois et nommé l'administrateur judiciaire Christophe Thévenot comme conciliateur. Objectif, trouver un terrain d'accord entre les 17 banques créancières, auxquelles GHM doit rembourser 215 millions d'euros. Il avait fixé pour cela une échéance au 30 septembre, « qui pourrait être prolongée, le temps que le protocole soit signé », espère un acteur du dossier.
Au cours de l'été, le groupe a finalement apporté la trésorerie nécessaire aux journaux en difficulté, ce qui a permis d'éviter le redressement judiciaire. En particulier, « L'Union » de Reims et les autres quotidiens du pôle CAP (Champagne Ardennes Picardie), menacés de cessation de paiement, peuvent tenir jusqu'à la fin de l'année.

Aucun intérêt à « brader »

Un nouveau délai qui laisse du temps pour susciter des offres de reprise sur les différents pôles, voire les différents journaux, du groupe : CAP (« L'Union » etc), PACA (« Nice Matin », « Corse Matin », « La Provence »), « Les Nouvelles Calédoniennes », et France Antilles. Car l'objectif est désormais de céder les actifs restants afin de rembourser les banques, même s'il est d'ores et déjà clair qu'elles ne retrouveront pas leur mise. Une cession en bloc de GHM a aussi été envisagée, mais il semble plus difficile de trouver un acquéreur unique à un prix satisfaisant. «  GHM prendra son temps. Ni les actionnaires ni les banques n'ont intérêt à brader ! », insiste un proche du groupe.
Le processus formel n'est pas encore lancé. Une banque devrait être mandatée pour conduire les cessions. Mais des contacts informels ont déjà été pris, et des marques d'intérêt, voire des propositions formalisées, ont été enregistrées. La cession des « Nouvelles Calédoniennes », qui intéresse plusieurs groupes locaux, pourrait intervenir avant la fin de l'année.
Le belge Rossel aurait tenté de nouvelles approches, notamment sur « L'Union ». La ministre de la culture Aurélie Filippetti a même déclaré mardi matin au Sénat qu'il « semblait toujours le mieux placé » sur le titre, en réponse à une question du sénateur de la Marne René-Paul Savary. Le nom du groupe Ebra (« Le Progrès », « Le Dauphiné Libéré »), détenu par le Crédit Mutuel de Michel Lucas, est aussi régulièrement cité, en particulier sur les journaux du sud de la France.
« Les groupes établis comme Ebra ou Rossel, susceptibles de faire jouer des synergies, ont clairement plus d'intérêt que d'autres à reprendre des actifs de GHM », rappelle Jean-Clément Texier, banquier spécialiste de la presse. Mais toute offre sérieuse sera étudiée avec attention.
Écrit par Anne FEITZ
Journaliste

mardi 25 septembre 2012

Mardi 25 Septembre 2012 - FR3 Champagne Ardennes - Journal L'Union de Reims : un accord avant fin 2012

Journal L'Union de Reims :
un accord avant fin 2012

Par C. J.   
Aurélie Filippetti, affirme que GHM peut assurer le maintien de la parution des journaux du Groupe CAP jusqu'à fin 2012.
Ce mardi matin 24 septembre 2012, la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filipetti,  a répondu au Sénateur et Président du Conseil Général de la Marne, René-Paul Savary - qui l'avait interpellé lors des questions orales -  au sujet de la situation du quotidien régional l'Union-l'Ardennais.

Aurélie Filippetti a rappelé qu'un délégation syndicale avait été reçue à l'Elysée le 17 septembre dernier, et elle a affirmé à René-Paul Savary, que:
"le GROUPE HERSANT MEDIAS (G.H.M.)  - auquel appartient le quotidien -, compte tenu de la vente d'autres groupes, peut assurer le maintien de la parution des journaux du GROUPE CHAMPAGNE-ARDENNE-PICARDIE ( C.A.P.)  jusque à la fin de l'année."
 La ministre de la Culture et de la Communication a ajouté:
"qu'un administrateur avait été désigné au mois d'août pour 5 mois et qu'un accord doit être trouvé avant la fin de l'année."
 "Le groupe Rossell semble toujours être le mieux placé" a t-elle poursuivi, ajoutant que "plusieurs ministères au sein du gouvernement étaient concernés par ce dossier"

De son côté le Sénateur et Président du Conseil Général de la Marne a fait remarquer "qu'à l'heure d'aujourd'hui, il n'existe aucune précision quant aux conditions de reprises"

Mardi 25 Septembre 2012 - SENAT - Séance du 25 septembre 2012 (avec une question portant sur l'Union et le Groupe GHM en général)


situation du quotidien régional l'union

M. le président : La parole est à M. René-Paul Savary, auteur de la question n° 70, transmise à Mme la ministre de la culture et de la communication.

M. René-Paul Savary : Madame le ministre, je me permets de vous interpeller, au nom de l’ensemble de mes collègues représentant la Marne, les Ardennes ou l’Aisne – mon collègue Antoine Lefèvre, maire de Laon, est d’ailleurs présent ce matin pour appuyer ma démarche –, sur la situation de L’Union, grand quotidien régional issu de la Résistance et confronté depuis plusieurs mois à des difficultés. Le climat social est particulièrement compliqué au sein du groupe auquel il appartient, entre projets de reprise et éventuel dépôt de bilan.
Des menaces pèsent sur l’avenir du titre, et même sur l’intégralité du pôle Champagne-Ardenne-Picardie, à savoir L’Union, CAP Régies, L’Aisne Nouvelle, L’Est-Éclair. Sur le plan économique, la disparition de ces publications serait dramatique pour l’ensemble des régions concernées, avec plus de 640 emplois en jeu.
Au départ, le groupe Rossel s’était montré intéressé par la reprise et avait mis comme condition indispensable à sa participation au projet de rapprochement avec le Groupe Hersant Média un accord social préalable. Or, la FILPAC-CGT – la Fédération des travailleurs des industries du livre, du papier et de la communication-CGT – a catégoriquement rejeté cet accord. Malgré le courage de l’ensemble des salariés, lesquels ont soutenu ce projet de reprise et bravé parfois les pressions exercées, dans un climat social, vous vous en doutez, fortement dégradé, le rapprochement n’a pu se réaliser et le groupe Rossel, d’après ce que l’on peut en savoir, s’est vu dans l’obligation de retirer son dossier.
Dès lors, se pose la question du plan de sauvegarde que l’on pourrait proposer à la direction du pôle Champagne-Ardenne-Picardie pour conserver le maximum d’emplois dans des conditions acceptables, sachant que les questions de la liberté de la presse et du droit à l’information se posent également. En effet, la presse est partie prenante dans notre vie et c’est un facteur majeur du dynamisme local. Or il n’existe dans ces secteurs qu’un seul quotidien. Pour ces raisons, l’absence de ce dernier sur le territoire champardennais ferait, bien sûr, cruellement défaut.
Madame le ministre, quel est l’état des discussions avec des repreneurs éventuels ? Quelles actions le Gouvernement compte-t-il entreprendre afin de débloquer cette triste situation ?
M. le président : La parole est à Mme la ministre.
Mme Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication :  Monsieur le sénateur, vous l’avez dit, le Gouvernement suit depuis plusieurs mois la situation des journaux du pôle Champagne-Ardenne-Picardie, et plus généralement du Groupe Hersant Média, ou GHM.
Nul n’ignore que GHM connaît un endettement depuis plusieurs années. Cette situation oriente évidemment les choix stratégiques du groupe en matière de restructurations. J’en veux pour preuve l’accord passé en 2011 sous l’égide du CIRI, le Comité interministériel de restructuration industrielle, entre GHM, le groupe Rossel et le pool bancaire. Cet accord prévoyait des cessions d’actifs, notamment dans les pôles calédonien et polynésien, en échange d’un abandon, par les banques, de 50 millions d’euros de dettes.
Autrement dit, la restructuration des journaux du Groupe Hersant Média était clairement l’une des conditions de mise en œuvre de l’accord bancaire, ainsi que du rapprochement avec le groupe Rossel.
Compte tenu de la cession du pôle normand et du pôle Polynésie, GHM dispose aujourd'hui d’une trésorerie suffisante pour cet automne. Il doit donc maintenant s’attacher à définir un projet de groupe pour les deux autres groupes de titres qui lui appartiennent : le pôle Champagne-Ardenne-Picardie, que vous évoquez, et le pôle PACA.
Vous avez mentionné l’intérêt du groupe Rossel pour les journaux de GHM. Ce rapprochement pourrait donner naissance au troisième groupe de presse régionale en France.
Toutefois, malgré ces négociations et l’apport prévu de 20 millions d’euros, les groupes Hersant et Rossel ont pour le moment suspendu les négociations pour le rachat des journaux du pôle Champagne-Ardenne-Picardie.
Un nouvel administrateur judiciaire de GHM a été nommé au début du mois d’août par le tribunal de commerce de Paris. Dans le cadre d’une période de conciliation qui ne pourra pas excéder cinq mois, cet administrateur est chargé d’aider à l’émergence d’un accord avec les banques créancières du groupe, accord qui devra intervenir avant la fin de l’année 2012.
Monsieur le sénateur, la perte de ces journaux serait bien évidemment dramatique pour les régions Champagne-Ardenne et Picardie, tant sur le plan social, avec 640 salariés concernés, qu’en matière de liberté de la presse, d’accès à l’information et de diversité de l’offre.
Pour ma part, je n’exclus toutefois pas que le groupe Rossel, dont les titres sont, sur le plan géographique, vraiment complémentaires du pôle CAP, puisse de nouveau s’intéresser à cette reprise. De nombreux salariés du groupe semblent favorables à cette option.
Une délégation d’organisations syndicales a été reçue à l’Élysée le 17 septembre dernier. Il a été convenu qu’un point rapide serait effectué sur ce dossier avec l’ensemble des ministères concernés, à savoir les ministères du travail, de la culture, des finances et du redressement productif.
Bien évidemment, le ministère du redressement productif comme celui de la culture et de la communication sont totalement mobilisés, et l’ensemble des dispositifs de soutien est prêt à être mis en œuvre. Nous sommes des partenaires actifs dans la décision que prendront les pouvoirs publics sur ce dossier. Nous continuons et nous continuerons dans les prochaines semaines à échanger de la façon la plus directe possible avec les dirigeants des groupes de presse concernés, pour aboutir à une solution.

M. le président :  La parole est à M. René-Paul Savary.

M. René-Paul Savary : Madame le ministre, je vous remercie pour ces précisions.
J’entends que c’est au plus haut niveau de l’État que l’affaire est remontée. Nous sommes particulièrement attentifs à la structuration de l’information, laquelle est essentielle, notamment pour le développement de toutes ces régions.
Bien entendu, nous sommes aussi particulièrement attentifs à la suite qui sera donnée à la situation des salariés.
Nous souhaitons vraiment que chacun y mette du sien de façon à trouver la solution la plus favorable et à limiter la casse au maximum. Les inquiétudes sont toujours présentes mais on peut envisager qu’une solution pourrait être trouvée d’ici à la fin de l’année. C’est en tout cas le message que je transmettrai à la suite de votre intervention, madame le ministre.

Mardi 25 Septembre 2012 - INFORMATION SYNDICALE FORCE OUVRIERE - Non au Traité de Stabilité, de Coordination et de Gouvernance (TSCG)

 
Dans un contexte social, économique et financier qui se détèriore jour après jour, frappant sans cesse les salariés actifs, chômeurs et retraités du département, l’UD FO du Gard tient à réaffirmer aux pouvoirs publics, au patronat et aux élus son opposition à toutes les mesures d’austérité, d’où qu’elles viennent, qui ne font qu’aggraver les conséquences de la crise.
L’UD FO du Gard, en conformité avec les positions unanimes des instances dirigeantes de la Confédération FO, rappelle que cette crise n’est pas autre chose que la crise systémique du capitalisme dans lequel la recherche effrénée du profit par les détenteurs de capitaux accumulés au fil des décennies sur l’exploitation du travail salarié n’a plus comme débouché que la spéculation sur le crédit des particuliers, des entreprises et des états.
Les conséquences pour : - les particuliers, ce sont les “subprimes” qui ont déclenché la crise ; - les entreprises, ce sont les restructurations et délocalisations sans fin ; - les Etats, la dette fabriquée par le recul de la souveraineté nationale qui a consisté à priver chaque Etat du droit d’emprunter à sa banque centrale pour l’obliger à s’endetter auprès des spéculateurs..
De ce point de vue, l’UD FO du Gard réaffirme que la dette que l’on veut nous faire payer n’est pas celle des salariés. Ils n’ont donc pas à la payer.
C’est dans ce contexte que l’UD FO du Gard, avec sa Confédération, appelle ses syndicats et plus largement les salariés à prendre conscience de l’urgente nécessité qu’il y aura à se mobiliser pour combattre cette « dictature de la dette » qui sacrifie les dépenses les plus essentielles pour réduire un endettement public dont les salariés ne sont pas responsables.
L’UD FO du Gard, avec sa Confédération, met en garde les salariés sur les deux traités décidés dans le cadre de l’Union Européenne, traités du Mécanisme Européen de Stabilité MES et de Stabilité, coordination et gouvernance TSCG appelé aussi « Pacte Budgétaire Européen » PBE. Ce sont les deux faces d’une même pièce conduisant à plus d’austérité, à créer une « Europe des sanctions » et à des transferts de souveraineté. Ils ne sont pas amendables ou aménageables : ils doivent être rejetés.
Lors de l’examen par le Parlement, la confédération FORCE OUVRIERE s’adressera aux Parlementaires pour leur demander de ne pas voter ce TSCG ou PBE.
L’UD FO du Gard appuiera la mobilisation des salariés allant dans ce sens.
--
Gilles BESSON
Union Départementale Force Ouvrière du Gard

mercredi 19 septembre 2012

Mercredi 19 Septembre 2012 - Challenges.fr : Découvrez les refuges des riches français exilés en Suisse


Maison de Ph. HERSANT en Suisse

(c) Eric Fenouil

Ah la vie de château de notre si malheureux ancien actionnaire : Philippe Hersant (page 8 du diaporama à voir en cliquant sur le logo de Challenge).
 Dernier fils du "papivore" Robert Hersant, Philippe, ex-patron de France-Antilles, dirige Hersant-Média et en Suisse ESH....

mardi 28 août 2012

Mardi 28 Aout 2012 - INFORMATION SYNDICALE FORCE OUVRIERE " Chiffres du chômage : pas de changement en vue"

Chiffres du chômage : pas de changement en vue

Les mois s’écoulent et la courbe du chômage n’en finit pas grimper. D’ici la fin de l’année, c’est bien plus de 3 millions de personnes (Cat. A) qui seront sans travail à la recherche d’un emploi à temps plein,  soit un taux de chômage qui atteindra les 10 % !
Le chômage des jeunes repart à la hausse et celui des seniors et de longue durée ne cesse de progresser.
Face à ce constat inquiétant, les politiques d’austérité, loin de régler les problèmes, aggravent la situation économique et sociale. C’est le constat que nous faisons notamment dans les autres pays de la zone euro, qu’il s’agisse de la Grèce, de l’Espagne, du Portugal et de l’Italie.
La France n’est pas épargnée : les plans sociaux se multiplient, l’activité économique est à l’arrêt, le pouvoir d’achat baisse alors que les projets européens en cours risquent de graver dans le marbre la politique d’austérité.
Pour FO la montée du chômage n’est pas inéluctable parce qu’une autre politique économique est possible permettant de retrouver la croissance et de soutenir l’emploi.
Des premières pistes peuvent être notamment le recours facilité au chômage partiel, l’instauration et la généralisation d’une prime transport mais aussi d’une manière générale plus de sécurité et moins de flexibilité, des services publics renforcés, un contrôle accru de la finance, une véritable réforme fiscale, une autre Europe tournée vers la croissance et l’emploi, telles sont les valeurs et revendications que défend et défendra FORCE OUVRIERE dans les prochains mois.
Ce sont bien les conditions indispensables pour que le chômage baisse enfin.

Paris, le 28 août 2012

Contact :
Stéphane LARDY, Secrétaire confédéral

mercredi 15 août 2012

Mercredi 15 Août 2012 - Pour une commission d’enquête sur la situation du Groupe Hersant Média (GHM) - Déclaration du Front de gauche

Pour une commission d’enquête
sur la situation du Groupe Hersant Média
(GHM)
Déclaration du Front de gauche

mercredi 15 août 2012
Toutes proportions gardées, la crise qui secoue le Groupe Hersant Média (GHM) provoque dans le monde des médias un séisme au moins équivalent à celui de Peugeot pour le monde de l’industrie automobile.

L’un des composantes du groupe, la Comareg, a été placée en liquidation judiciaire le 3 novembre 2011, jetant 1650 salariés au chômage ; mais 6 mois auparavant, 750 salariés avaient déjà été licenciés.
Au total, ce sont 2400 salariés qui ont été envoyés à Pôle emploi.

Aujourd’hui, le Groupe Hersant Média est au bord de la faillite. Composé de trois pôles de presse quotidienne en métropole :
1 – le pôle Normandie avec Paris Normandie, Le Havre Presse, Le Havre libre et le Progrès de Fécamp ;
2 – le pôle Champagne, Ardenne, Picardie (CAP) avec L’union – L’Ardennais, L’Aisne nouvelle, L’Est Eclair et Libération Champagne ;
3 – le pôle Sud, avec La Provence, Marseille Plus, Nice-Matin, Var-Matin et Corse-Matin,
il a ouvert des négociations avec le groupe belge Rossel pour a reprise de ses activités, mais celui-ci a dicté des conditions drastiques, à savoir des plans de suppressions d’emplois qui ne manqueront pas de remettre en cause le fonctionnement des différents quotidiens et donc la qualité de l’information dans trois régions.
Ce groupe s’est constitué sur les restes de l’empire constitué au fil des années par Robert Hersant.
En 1985, Robert Hersant avait scindé son groupe en deux, d’un côté la Socpresse et de l’autre France-Antilles (regroupant les titres détenus outre-mer ainsi que les pôles Normandie et CAP) pour échapper à la législation nouvellement adoptée sur la concentration dans les quotidiens.

Son fils, Philippe, a hérité de ce dernier groupe. Puis il lui a ajouté les 280 journaux gratuits d’annonces édités sous le titre ParuVendu et racheté à Vivendi en 2003 et, enfin, les titres du pôle Sud rachetés au groupe Lagardère.

Cet ensemble, largement bénéficiaire à l’origine, a accumulé les erreurs de gestion et de management. On a vu le résultat de l’absence de vision d’avenir et le retard pris à se redéployer sur Internet : la Comareg en faillite a été liquidée.

Pour les quotidiens, Philippe Hersant rejoue le même scénario : une perte de lectorat désastreuse, des investissements industriels gigantesques et, au bout du compte, des déficits plaçant les entreprises au bord du gouffre.

Le nombre total de licenciements, si Hersant va jusqu’au bout de ses annonces, sera proche de 500. S’ajoutant aux 2400 de la Comareg !

Un nombre important de banques a ouvert des lignes de crédit à Philippe Hersant de façon inconsidérée. On peut légitimement s’interroger sur leur responsabilité dans la situation actuelle.

Comme on peut s’interroger sur les responsabilités de quelques élus qui n’ont pas hésité à « couvrir » les affaires de Philippe Hersant.

Curieusement, les titres encore rentables il y a quelques années enregistrent des pertes en quelques mois.

Où sont donc passés les excédents d’hier ? Evaporés ?

On ne peut manquer de s’interroger sur la simultanéité des déboires de Philippe Hersant en France et la montée en puissance de sa société Editions Suisses Holding SA (créée en 2002).

Cette société a acquis des quotidiens à Nyon, Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds, dans le Valais, des participations dans des radios et des chaines de télévision et dans un outil industriel ultramoderne.

Aujourd’hui, alors que le Groupe Hersant Média (GHM) a bénéficié de nombreuses aides de l’Etat (aides à la presse et subventions du fonds d’aide à la presse), la représentation nationale doit s’interroger sur la situation réelle des différentes entreprises constituant le groupe, sur les éventuels liens entre l’assèchement des finances des entreprises de l’Hexagone et les investissements en Suisse, sur les responsabilités du groupe dans les erreurs de gestion et sur la nécessité de le contraindre à renflouer la trésorerie des quotidiens malades de sa politique.

Les salariés des titres des trois pôles de GHM ne doivent pas faire les frais des errements de leurs directions, d’une part, et des choix d’investissements hors de France, d’autre part, alors même que les quotidiens du groupe voient leurs responsabilités dans le débat public remis en cause du fait des plans de suppressions d’emploi massifs qui menacent leur fonctionnement.

mardi 24 juillet 2012

Mardi 24 Juillet 2012 - L'EXPRESS - La justice autorise la reprise de "Paris-Normandie" par deux journalistes

La justice autorise la reprise de
"Paris-Normandie" par deux journalistes

Par , publié le
LE HAVRE - Le tribunal de commerce du Havre a donné mardi son feu vert à la reprise de Paris-Normandie par les journalistes Xavier Ellie et Denis Huertas qui auront la lourde tâche de tenter de redresser un quotidien qui n'a cessé de perdre des lecteurs depuis 40 ans.


La Une du journal "Paris-Normandie", photographiée le 21 février 2012
afp.com/Kenzo Tribouillard
L'offre présentée par ces anciens directeurs respectifs du Progrès de Lyon et du Dauphiné Libéré prévoit la suppression de 85 emplois sur 357. Grâce à cette économie dans la masse salariale et à une réduction des frais de structures, les repreneurs espèrent un retour à l'équilibre, sans toucher à l'imprimerie et en conservant les huit éditions.
Selon Denis Huertas, la nouvelle direction veut mettre en oeuvre quelques principes simples comme "remobiliser les équipes", "ne pas opposer le web et le print", ou encore "se mettre en correspondance avec les attentes de deux millions de personnes".
Le périmètre de reprise comprend la régie publicitaire et l'ensemble de la Société normande de presse d'édition et d'impression (SNPEI), filiale du Groupe Hersant Médias (GHM), qui possède Paris-Normandie, mais aussi les titres de la pointe de Caux (Havre Libre, Le Havre Presse et Le Progrès de Fécamp).
Le procureur de la République et les administrateurs judiciaires s'étaient prononcés en faveur de l'offre tandis que le comité d'entreprise s'était abstenu. "Nous ne voulions pas faire obstacle à l'offre mais nous ne pouvions dire oui à un plan qui prévoit 85 licenciements", a dit Véronique Christol, secrétaire du CE.
Cette offre était la seule en lice après le retrait de Jean-Charles Bourdier, ancien dirigeant du Républicain Lorrain, et du groupe belge Rossel. Ce dernier conditionnait son arrivée à l'acquisition simultanée des titres du pôle Champagne-Ardennes-Picardie (L'Union, L'Est Eclair...) de GHM dans le cadre d'un rapprochement avec ce dernier qui n'a pas abouti.
Avec ce changement de mains qui sera effectif le 1er août, les titres normands retrouvent leur indépendance, quarante ans après leur prise de contrôle par Robert Hersant, le père de Philippe, patron actuel de GHM. Au cours de cette période, la diffusion quotidienne de Paris-Normandie, navire-amiral de cet ensemble, est tombée de 166.000 à 53.000 exemplaires, selon l'OJD.
Cette descente aux enfers n'avait été enrayée ni par le rapprochement avec les journaux du Havre, ni par les changements de formule comme le passage au format tabloïd, ni par le retour à une certaine neutralité politique après une grande proximité avec la mairie centriste de Rouen dans les années 1970 à 1990.
Fragilisée par cette érosion des ventes et par un recul des recettes publicitaires, l'entreprise avait dû déposer son bilan fin février après avoir accusé en 2011 un déficit d'exploitation de deux millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 40 millions.
Ces difficultés récurrentes ont parfois été mises sur le compte de la présence en Haute-Normandie d'une dizaine d'hebdomadaires et bi-hebdomadaires qui font concurrence au quotidien régional et dont la taille modeste leur a permis d'anticiper les changements technologiques. Ils ont pour nom le Réveil de Neuchâtel, l'Informateur d'Eu ou encore l'Impartial des Andelys et la diffusion du plus important d'entre eux, le Courrier Cauchois, dépasse les 37.000 exemplaires.
Mais cette hypothèse reste à étayer car de tels titres prospèrent aussi en Basse-Normandie sans mettre en difficulté le quotidien de référence de cette région, Ouest France.
Par

 

vendredi 20 juillet 2012

Jeudi 19 Juillet 2012 - cgt FORCE OUVRIERE - COMBATTRE L'AUSTERITE, COMBATTRE “LA REGLE D'OR”


Communiqué de presse cgt - FORCE OUVRIERE
COMBATTRE L'AUSTERITE,
COMBATTRE “LA REGLE D'OR”

Dans un contexte social, économique et financier qui se détériore jour après jour, frappant sans cesse les salariés actifs, chômeurs et retraités du département, l'UD FO du Gard tient à réaffirmer aux pouvoirs publics, au patronat et aux élus son opposition à toutes les mesures d'austérité, d'où qu'elles viennent, qui ne font qu'aggraver les conséquences de la crise.

L'UD FO du Gard, en conformité avec les positions unanimes des instances dirigeantes de la Confédération FO, rappelle que cette crise n'est pas autre chose que la crise systémique du capitalisme dans lequel la recherche effrénée du profit par les détenteurs de capitaux accumulés au fil des décennies sur l'exploitation du travail salarié n'a plus comme débouché que la spéculation sur le crédit des particuliers, des entreprises et des états.
Les conséquences pour :
- les particuliers, ce sont les “subprimes” qui ont déclenché la crise
- les entreprises, ce sont les restructurations et délocalisations sans fin
- les Etats, la dette fabriquée par le recul de la souveraineté nationale qui a consisté à priver chaque état du droit d'emprunter à sa banque centrale pour l'obliger à s'endetter auprès des spéculateurs...

De ce point de vue, l'UD FO du Gard réaffirme que la dette que l'on veut nous faire payer n'est pas celle des salariés. Ils n'ont donc pas à la payer.

C'est dans ce contexte que l'UD FO du Gard, avec sa Confédération, appelle ses syndicats et plus largement les salariés à prendre conscience de l'urgente nécessité qu'il y aura à se mobiliser pour combattre cette « dictature de la dette » qui sacrifie les dépenses les plus essentielles pour réduire un endettement public dont les salariés ne sont pas responsables.

L'UD FO du Gard, avec sa Confédération, met en garde les salariés sur les deux traités décidés dans le cadre de l’Union Européenne, traités du Mécanisme Européen de Stabilité (MES) et de Stabilité, coordination et gouvernance (TSCG appelé aussi «  Pacte Budgétaire Européen » PBE). Ce sont les deux faces d’une même pièce conduisant à plus d’austérité, à créer une « Europe des sanctions » et à des transferts de souveraineté. Ils ne sont pas amendables ou aménageables : ils doivent être rejetés.

Lors de l'examen par le Parlement, la Confédération FORCE OUVRIERE s’adressera aux Parlementaires pour leur demander de ne pas voter ce TSCG ou PBE.
L'UD FO du Gard appuiera la mobilisation des salariés allant dans ce sens.

Nîmes, le 19 juillet 2012


Le Secrétaire Général
Gilles BESSON


mardi 17 juillet 2012

Mardi 17 Juillet 2012 - LA DEPECHE.PF - Acquisition du groupe GHM à Tahiti par Media Polynésie

Acquisition du groupe GHM à Tahiti par Media Polynésie

L’acquisition du groupe GHM (Groupe Hersant Media) en Polynésie française par Media Polynésie a été officialisée ce mardi à Papeete. Les associés de cette acquisition sont Paul Yeou Chichong, Richard Bailey et Marc Collins (les deux derniers représentent des sociétés de participation familiale). Ils se sont regroupés au sein de la Sarl baptisée Media Polynésie pour reprendre, à part égale,  l’intégralité des participations détenues par GHM dans les différentes sociétés polynésiennes. L’ensemble des titres publiés par le groupe est concerné, ainsi que la station de radio NRJ : les quotidiens La Dépêche de Tahiti et Les Nouvelles de Tahiti, les magazines TikiMag, Fenua’Orama, Maisons du Fenua et le gratuit Paru Vendu.
Hasard du calendrier, PAC FM qui détient les fréquences pour la radio NRJ vient de se voir attribuer une fréquence supplémentaire pour rediffuser les programmes de Rires et Chansons, et ainsi améliorer l’offre radiophonique pour les auditeurs polynésiens.
Les associés de Media Polynésie se disent particulièrement enthousiastes et espèrent bien faire bénéficier à ce nouveau groupe de leurs expériences réussies dans l’économie du fenua.