jeudi 9 octobre 2014

Jeudi 09 Octobre 2014 - FORCE OUVRIERE HEBDO : 356 anciens de « ParuVendu » au tribunal face à Hersant

http://www.force-ouvriere.fr/356-anciens-de-paruvendu-au-tribunal-face-a-hersant

356 anciens de « ParuVendu »
au tribunal face à Hersant

La fermeture du journal gratuit de petites annonces avait entraîné le plus gros plan social de 2011.
L’affaire est toujours devant les prud’hommes. © Laurent CERINO / REA
Licenciés en 2011, ils réclament des dommages et intérêts, estimant que le Groupe Hersant Média était leur co-employeur. L’audience s’est tenue le 30 septembre aux prud’hommes de Lyon pour 217 d’entre eux.

La liquidation de la Comareg et d’Hebdoprint, les deux filiales du Groupe Hersant Média (GHM) chargées d’éditer et d’imprimer le journal gratuit de petites annonces ParuVendu, avait conduit au plus gros plan social de 2011, avec 1 650 licenciements.
Pour Jean-Paul Fabre, dernier secrétaire FO du CHSCT d’Hebdoprint et conseiller du salarié dans le Gard, ils dépendaient directement de GHM, coemployeur. Selon lui, la maison mère aurait dû reclasser les salariés ou les licencier en respectant les critères légaux. Il a créé une association pour mener une action collective en justice.
En juillet 2013, 356 dossiers ont été déposés aux prud’hommes de Lyon. Les requérants contestent en outre la cause de leur éviction, dénonçant une mauvaise gestion.
Pour les 217 ex-salariés de la Comareg, l’audience s’est tenue le 30 septembre. Les parties se sont essentiellement affrontées sur le concept de co-emploi.

Jugement en février 2015

« Nous n’avions aucune autonomie, nous n’avions pas la maîtrise de nos prix de vente, de nos achats ni de notre gestion et la marque était louée à GHM », explique Jean-Paul Fabre. Le jugement doit être rendu le 17 février.
En revanche, pour les 139 anciens salariés d’Hebdo-print, l’audience a été renvoyée au 21 janvier 2015.

Clarisse Josselin

mercredi 8 octobre 2014

Mercredi 08 Octobre 2014 - WebTimesMedias : Nice-Matin : et hop! Bernard Tapie revient avec la SCOP

http://www.webtimemedias.com/article/nice-matin-et-hop-bernard-tapie-revient-avec-la-scop-20141008-55286

Nice-Matin : et hop!
Bernard Tapie revient avec la SCOP

 
©Droits Réservés

Coup de théâtre ce matin, juste avant le dépôt des offres définitives pour la reprise du groupe Nice-Matin : Bernard Tapie retire l'offre de La Provence et revient dans le projet de SCOP des salariés en apportant 8 M€, qui, du même coup, lui permettraient de mettre la main sur Corse-Matin. De quoi cependant redonner de l'air à la SCOP alors que trois autres offres restent également en lice dans cette dernière ligne droite : Rossel-Marzocco-Safa, Paris Normandie, Georges Ghosn.

Flamboyant spécialiste des coups de théâtre et des revirements de dernière minute! On le savait.Bernard Tapie l'a montré une nouvelle fois dans le dossier de reprise de Nice-Matin. Hier soir, un peu avant minuit, à quelques heures de la clôture des offres définitives pour la reprise de Nice Matin (il était fixé au 8 octobre à midi, mais a été prolongé jusqu'à mercredi minuit), l'homme d'affaires a une fois de plus bousculé le jeu. Il a créé la surprise en s'associant de nouveau au projet de SCOP des salariés. Mieux encore, il a retiré l'offre de reprise qu'il avait faite à travers le quotidien La Provence dont il est l'actionnaire principal et n'a gardé que cette entrée.
Du même coup, le projet de SCOP, qui semblait s'enliser dans la recherche de financements privés ou institutionnels, a repris de la crédibilité et vient se poser en challenger du favori, le trio "Rossel-Marzocco-Safa" réuni dans l'offre Nice-Matin-Avenir.

Pour s'y retrouver dans les différents épisodes Tapie

Pour ceux qui ne s'y retrouveraient plus dans ces méandres "tapisiennes", un rapide rappel des différents épisodes de ce dossier dans lesquels Bernard Tapie est apparu. L'entrée en scène d'abord. Là aussi elle s'est faite sur une volte-face. En décembre 2012, après avoir annoncé son retrait du dossier de reprise du Groupe Hersant Média, l'ancien président de l'OM engage in extremis un retour gagnant. Son offre à 50,5 M€, déposée avec la famille Hersant, est validée par les banques créancières qui abandonnent plus d'une centaine de millions d'euros de créances au passage. Bernard Tapie, qui lorgne Marseille, s'associe à 50/50 dans Nice-Matin,Var-Matin, Corse-Matin et La Provence.
Second épisode en juillet 2013 : le divorce. Les deux associés ne s'entendent pas. Pas du tout. Ils se séparent. Nice-Matin et Var-Matin reviennent dans le giron de Philippe Hersant, tandis que Bernard Tapie prend "La Provence", et que Corse-Matin reste en partage entre les deux (il l'est toujours). Troisième épisode : une entrée tardive, au sprint, dans la course à la reprise du groupe Nice-Matin. Après avoir clamé qu'il ne s'intéressait pas à Nice-Matin, que La Provence restait encore malade et que de mettre deux malades ensembles cela faisait un mort, il se positionne quand même sur le dossier. Et deux fois valent mieux qu'une : en s'associant avec le projet de SCOP des salariés auquel il apporte 8 M€ pour 35% du capital; en déposant un projet au titre de La Provence dont il est actionnaire majoritaire.
Quatrième épisode fin septembre : Bernard Tapie se retire du projet de SCOP, n'étant pas parvenu à un accord sur la mutualisation notamment de l'impression de Nice-Matin, dans un nouveau centre d'impression à trouver entre Nice et Marseille. L'homme d'affaires se maintient cependant à travers l'offre de reprise de La Provence.

8 M€ pour l'achat des 50% restants de Corse-Matin

Nouveau schéma donc depuis hier soir très tard : Bernard Tapie revient avec la SCOP et sa SCIC (Société Coopérative d'Intérêt Collectif). Il ne reparle plus de ce qui fâche. OK. Il est d'accord pour garder l'impression du journal sur les rotatives de Nice-Matin; les salariés sont en passe de gagner; leur projet préserve le maximum les emplois (170 suppressions de postes mais avec des départs volontaires). Le propriétaire de La Provence apporte 8 M€ comme dans le premier montage, mais en revanche il ne demande plus à entrer au capital. Il s’engage simplement "à soutenir à titre personnel le financement de l’offre de la SCIC à hauteur d’une somme de huit millions d’euros".
Un soutien qui n'est pas cependant désinteressé. Il devrait lui permettre plus particulièrement de récupérer Corse-Matin toujours détenu à 50/50 par La Provence et Nice-Matin. Dans un courrier officiel, Marie Tellechea, l'avocate de Bernard Tapie, précise que "la somme de 8 M€ sera affectée à l'achat de 50% des titres de participation de Corse-Presse et à l'achat de l'immobilier des bureaux représentant certaines agences et dont la valeur est estimée à une somme de l'ordre de 4 à 5 M€."

Le projet de SCOP boucle son financement

Les salariés, à l'heure de l'échéance, n'avaient il est vrai guère d'autres choix. Le projet de SCOP, qui patinait sur le financement, peut ainsi boucler son volet financier. Outre les 8 M€ mis sur la table par Bernard Tapie, il peut compter sur 3,5 M€ qu'apporteront différents organismes de SCOP, sur 2 M€ des salariés qui ont de plus renoncé à leur treizième mois, sur les 600.000 € de la souscription, tandis que la Région apporterait 2 M€ à titre d'avance remboursable plus 2 M€ débloqués par des organismes associés PAGEST-SOCODEN et SIFA. Un début de polémique d'ailleurs s'est fait jour, la Métropole Nice Côte d'Azur et le Conseil général des Alpes-Maritimes, ayant renoncé d'accorder le même soutien, invoquant le droit communautaire et des obstacles juridiques qui empêcheraient les aides de leurs collectivités respectives.
Conseiller régional, Front de gauche, Gérard Piel, dans une lettre ouverte à Christian Estrosi et Eric Ciotti, a aussi regretté que la Métropole et le Conseil général ne se soient pas associés à l'opération. "Personne ne comprendrait que ce qui est possible pour une collectivité ne peut l'être pour les autres", écrit-il. "Personne ne comprendrait que la moitié du chemin étant réalisé, la métropole et le Conseil général des Alpes-Maritimes renoncent à accompagner la solution la moins attentatoire aux emplois."

La démission d'Olivier Biscaye, directeur des rédactions du groupe

Autre événement de la journée : la démission du directeur des rédactions, Olivier Biscaye, l'homme de GHM. Agé de 37 ans, il a passé 15 ans dans le Groupe Hersant Média dont six à Nice, à la tête des rédactions du groupe de presse. Olivier Biscaye qui a annoncé ce matin sa démission, quittera effectivement ses fonctions dans les prochaines semaines. Vraisemblablement peu après que le repreneur aura été nommé. Rappelons que c'est normalement le 21 octobre que le Tribunal de Commerce doit rendre public son choix.
Quatre offres restent en piste avec un volet social lourd pour la plupart : Rossel-Marzocco-Safa avait programmé 428 départs sur 1.100 mais a fait savoir hier soir qu'il avait abaissé ce chiffre à 380; la SCOP (169 départs "volontaires" en partie compensés par 67 offres de reclassement de salariés après formation); Paris Normandie (370); Georges Ghosn (270 au début, mais une dernière offre qui programme 239 départs, tandis que la proposition financière a été doublée). Ce sont ces offres que le Tribunal de Commerce de Nice étudiera à partir de lundi 13 octobre à 14 heures pour rendre son verdict huit jours après.
Publié le 8 octobre, 2014 - 18:29 par Jean-Pierre Largillet

mercredi 1 octobre 2014

Mercredi 1er Octobre 2014 : Communiqué S N J : Chute de la maison Hersant : et maintenant les Antilles !

Chute de la maison Hersant : 
et maintenant les Antilles !

La chute de la maison Hersant se poursuit, cette fois outre-mer, au cœur de ce qui fut la naissance du groupe « France Antilles » (devenu ensuite GHM). Le 30 septembre, le quotidien « France Antilles Martinique » a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Fort-de-France, suite à sa cessation de paiement la semaine précédente. Cette mesure, qui concerne aussi la Guyane, se traduit par la nomination d’un administrateur judiciaire et une période d’observation de six mois. Pour les salariés, c’est la crainte d’un plan social qui pourrait concerner entre 30 et 50 personnes, sur les 200 que compte l’entreprise.

Quand on sait que les Antilles ont longtemps représenté une rente sans souci pour les héritiers du papivore Robert Hersant, on mesure à quel point la bonne gestion était à l’ordre du jour. Là-bas comme ailleurs. Car cette énième mauvaise nouvelle dans le paysage de la presse est un épisode scandaleux de plus dans la déconfiture de Groupe Hersant Médias (GHM). Le petit empire qui a compté jusqu’à 27 titres, en métropole comme outre-mer, avec télévisions, radios et presse écrite, finit là de se désagréger.


Tandis que Philippe Hersant continue de prospérer avec son petit groupe de presse en Suisse, protégé par son statut d’exilé fiscal, il a complètement abandonné un navire amiral en train de couler. Depuis la liquidation de la Comareg en 2011 (3000 licenciements au total) à la mise en redressement judiciaire de deux pôles (« Paris Normandie » en 2012, « Nice-Matin » actuellement), en passant par la vente d’actifs (dont « Le Journal de l’Ile » à La Réunion, « Les Nouvelles Calédoniennes », « L’Union de Reims », « L’Est-Eclair », « L’Aisne Nouvelle ») et la cession des « Nouvelles de Tahiti » tellement bien préparée qu’elle a abouti à sa fermeture en mai dernier, la catastrophe est permanente depuis trois ans. Et que dire du rapprochement avorté avec Rossel dans le sud ou le mariage éphémère entre GHM et Bernard Tapie qui s’est achevé par un rapide divorce, l’ancien patron de l’OM récupérant la totalité de « La Provence ».


Quand les pouvoirs publics, garants des aides à la presse, vont-ils se décider à bouger ? Quand aboutira l’enquête sur la présomption d’abus de biens sociaux ouverte sur les flux financiers entre le groupe de presse, au bord de la liquidation fin 2012 et le golf familial de Nantilly (Eure-et-Loir) ? Est-ce pour organiser son insolvabilité par rapport au risque Comareg (356 anciens salariés ont attaqué GHM devant le conseil de prud’hommes de Lyon, contestant la validité de leur licenciement et réclamant des dommages-intérêts : la décision suite à l’audience de septembre est attendue le 17 février 2015) que la famille Hersant liquide ainsi ses actifs, laissant les salariés sur le carreau ou dans l’incertitude d’une reprise plus ou moins socialement désastreuse ? Il serait urgent que le gouvernement se saisisse de cette interrogation. Et demande enfin des comptes.


Le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession, apporte son soutien total aux salariés de « France Antilles Martinique » et sera à leurs côtés, comme il l’a été dans les autres titres de GHM, pour qu’ils ne deviennent pas une simple variable d’ajustement dans un compte de résultat. Il en va non seulement de la pérennité des emplois, d’une entreprise, mais aussi du pluralisme de la presse, pilier de la démocratie.

mercredi 1er octobre 2014

Mardi 1er Octobre 2014 : FR3 Rhône-Alpes : Lyon - Les anciens salariés de COMAREG devant les prud'hommes

http://france3-regions.francetvinfo.fr/rhone-alpes/2014/09/30/lyon-les-anciens-salaries-de-comareg-devant-les-prud-hommes-561892.html

Lyon - Les anciens salariés de COMAREG devant les prud'hommes

218 salariés de Comareg, société éditrice de Paru vendu, licenciés en 2011 après la liquidation de leur entreprise, étaient aux prud'hommes de Lyon mardi. Ils contestent leur licenciement et demandent des dommages et intérêts. Le jugement a été mis en délibéré au 17 février 2015.
© France 3 RA

Seuls 126 dossiers ont été examinés. Les dossiers des 92 ex-cadres ont été finalement dissociés mardi après-midi, et seront jugés ultérieurement. Certains salariés n'ont toujours pas retrouvé d'emploi et tous ont quitté l'entreprise avec pour seule indemnité, le minimum légal. Dans cette affaire, les anciens salariés sont opposés au Goupe Hersant Médias, ancienne maison-mère de Comareg. Ils s'affrontent notamment sur le concept de co-emploi. 

VIDEO REALISE PAR FR3 Rhône-Alpes

Le reportage de J.Jacquart et F.Elhorga (Edition locale du Grand Lyon - 30/09/14)
NB - La Comareg était basée à Lyon. Elle éditait les journaux d'annonces gratuites Paru Vendu.

 

mardi 30 septembre 2014

Mardi 30 Septembre 2014 - Le Progrès.fr : Comareg : décision le 17 février au conseil de prud'hommes de Lyon

http://www.leprogres.fr/economie/2014/09/30/comareg-decision-le-17-fevrier-a

RHONE-ALPES. Comareg : décision le 17 février au Conseil de Prud'hommes de Lyon

Le conseil de prud'hommes de Lyon a longuement écouté mardi les arguments des représentants des salariés et de leur ancien employeur qui s'affrontent notamment sur le concept de co-emploi. La décision est maintenant attendue le 17 février 2015.

Le reste de l'article sur le site du Progrès en cliquant sur le logo ou sur ce lien

Publié le 30/09/2014 à 19:39 - Reproduction interdite 

 

samedi 20 septembre 2014

Samedi 20 Septembre 2014 - Le Monde.fr : Le groupe belge Rossel veut investir 50 millions d'euros pour racheter « Nice-Matin »


Le groupe belge Rossel veut investir
50 millions d'euros
pour racheter « Nice-Matin »

Le Groupe Nice-Matin. | AFP/ÉRIC ESTRADE
© Droits réservés

Le groupe de presse belge Rossel,
associé au groupe familial de BTP
monégasque Marzocco
et à l'homme d'affaires
franco-libanais Iskandar Safa,
veut investir 50 millions d'euros
pour reprendre
le groupe Nice-Matin,
a indiqué, samedi 20 septembre,
une source proche du dossier.

Lire : « Nice-Matin » : l'identité de quatre repreneurs potentiels dévoilée
Les trois partenaires du groupement baptisé « Nice-Matin Avenir », qui investissent à parts égales, préconisent dans le même temps des coupes sévères dans les effectifs (environ 40 % des 1 106 emplois), s'attirant les foudres du personnel. Ils viendront détailler leur proposition lundi à Nice aux trois comités d'entreprise du groupe, de même que tous les autres repreneurs en lice.
TAPIE DEMANDE DES « GARANTIES INACCEPTABLES »
Les salariés écouteront d'autant plus attentivement que leur propre projet de reprise via une coopérative, déjà contesté en interne, vient de perdre l'appui de l'homme d'affaires Bernard Tapie qui devait amener 35 % des 20 millions d'euros prévus. « Il nous demande des garanties inacceptables », a précisé un représentant syndical CGT, tout en évoquant désormais des « contacts avec d'autres partenaires ».
Lire : Divorce entre Bernard Tapie et les salariés de « Nice-Matin »
L'offre menée par le belge Rossel (Le Soir, La Voix du Nord, L'Union) propose une somme de 10 millions d'euros pour l'acquisition (dont le plan social), 10 millions de trésorerie immédiate et 15 millions d'investissements. S'y ajouterait 15 autres millions d'investissements les deuxième et troisième années. « C'est de l'argent frais qui n'est pas prélevé sur le groupe », soulignent les partenaires, qui s'engagent à ne pas toucher aux murs du siège pendant cinq ans, contrairement à certaines offres moins bien loties financièrement.

Ils appellent à trois grands axes de développement pour relancer le groupe: une logique davantage tournée vers les sites internet, le développement d'un pôle événements, et le développement d'un pôle radio/télévision locales.
Ils veulent aussi maintenir les 14 éditions locales et la plus grande partie des agences locales du groupe, un maillage jugé essentiel.
Lire aussi : Le crowdfunding au secours de « Nice-Matin »
Le Monde.fr avec AFP |




vendredi 19 septembre 2014

Vendredi 19 Septembre 2014 - LeMonde.fr : Divorce entre Bernard Tapie et les salariés de « Nice-Matin »

http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2014/09/19/divorce-entre-bernard-tapie-et-les-salaries-de-nice-matin_4490861_3236.html 

« La SCOP [société coopérative et participative] continue… mais sans Tapie. »
C'est ainsi que les personnels de Nice-Matin ont annoncé, vendredi 19 septembre,
la rupture de l'alliance qu'ils avaient nouée
avec l'homme d'affaires.

Les représentants des salariés du groupe Nice-Matin, placé en redressement judiciaire,
veulent sauver leur journal. | Nice-Matin - © droits réservés
Lire : Nice-Matin : Tapie, le crowdfunding et les anciens de TF1
« Ce partenariat a vécu, écrivent les représentants des salariés dans un mail envoyé aux équipes, vendredi après-midi. Pas de clash, ni de divorce retentissant. Juste le constat que certaines conditions suspensives à ce partenariat n'ont hélas pas pu être remplies dans les délais qui avaient été fixés entre Bernard Tapie et nous dès la fin du mois de juillet. »
Le détail de ces « conditions » n'a pas été donné, mais il est probable qu'il s'agit notamment du nombre minimal de départs prévus dans le projet imaginé entre les salariés et M. Tapie. Les représentants des salariés refusent de s'engager à procéder à des licenciements si le nombre de 169 départs prévu dans leur projet n'était pas atteint par la voie du volontariat.
CINQ OFFRES CERTAINES
« Bernard Tapie est désormais un candidat à la reprise de Nice-Matin - Var-Matin comme les autres », rappellent les salariés. L'actionnaire principal de La Provence a en effet déposé une offre de reprise au nom du groupe marseillais. Initialement qualifiée de « plan B », cette offre devient donc son plan A. Il en a d'ailleurs communiqué les détails aux administrateurs judiciaires. Selon nos informations, l'offre de La Provence prévoierait 328 suppressions de postes.
Quatre autres offres restent en course, portées par Clepsydre – spécialiste de l'assistance aux personnes dépendantes –, Georges Ghosn – précédent propriétaire de La Tribune et de France Soir –, Paris Normandie et Rossel – groupe propriétaire de La Voix du Nord. Ces offres prévoieraient de 253 suppressions de postes, pour celle de Georges Ghosn, à 428 pour l'offre du groupe Rossel. Celle de Clepsydre en anticiperait 328 et celle de Paris Normandie, 367.
Les salariés, eux, veulent toujours croire en leur capacité à formuler une offre de reprise avant le 13 octobre, date à laquelle le tribunal de commerce de Nice choisira un repreneur. Mais ils doivent désormais compenser l'absence de M. Tapie, qui promettait de financer 35 % de leur offre, soit 8 millions d'euros.
« A ce jour deux investisseurs sont susceptibles de se substituer à Tapie et d'apporter les 8 millions d'euros qui manquent encore à notre plan de financement », annoncent les représentants, avant de conclure : « Il nous reste dix jours. »
Lire : Le crowdfunding au secours de « Nice-Matin 

Le Monde.fr I 19.09.2014 à 15h22
Mis à jour le 19.09.2014 à 16h38
par Alexis DELCAMBRE














mercredi 3 septembre 2014

Mercredi 03 Septembre 2014 - LE FIGARO.FR : La consolidation de la presse régionale se poursuit

INFOGRAPHIE - La Dépêche va devenir
le troisième éditeur de quotidiens régionaux.
À mesure que la situation économique se tend, les manœuvres se poursuivent dans la presse quotidienne régionale française. La consolidation du secteur, prédite par nombre d'observateurs, s'impose aux différents groupes. Dernier rapprochement en date, le groupe La Dépêche du Midi de Jean-Michel Baylet devrait devenir, d'ici à la fin de l'année, le premier actionnaire et l'opérateur de Midi Libre et de L'Indépendant (groupe Midi Libre), cédés par le groupe Sud Ouest. De son côté, Hersant est définitivement sorti du marché français en métropole depuis que le groupe Nice-Matin, dont il était le propriétaire, a été placé en redressement judiciaire en mai dernier.

«Pour les groupes Midi Libre ou Nice-Matin, ce sont en réalité deux situations qui découlent de deux échecs, rappelle Jean-Clément Texier, banquier d'affaires spécialiste de la presse. Sud Ouest et Hersant avaient racheté respectivement Midi Libre et Nice-Matin en 2007, juste avant la crise. Dans les deux cas, l'opération devait être financée par la rentabilité des pôles de presse gratuite des deux groupes. Or ce sont des activités qui se sont totalement effondrées entre 2008 et 2012.»
Le sort de Nice-Matin ne sera connu qu'en octobre. L'un des acteurs de la consolidation, le groupe belge Rossel (éditeur duSoiren Belgique et deLa Voix du Norden France), est sur les rangs pour reprendre le quotidien azuréen. Fin 2012, il avait déjà repris l'ancien pôle Champagne-Ardenne-Picardie du groupe Hersant (L'UnionL'Est ÉclairL'Ardennais…). S'il devait être choisi par le tribunal de commerce, Rossel deviendrait une exception dans la logique de continuité territoriale qui s'impose dans le mouvement en cours.
© Droits Résevés

Conduire les synergies

Dans la prise de contrôle du groupe Midi Libre par La Dépêche, il semble que les différentes parties ont considéré que le groupe toulousain était le mieux placé pour conduire les synergies. «Comme Le Télégramme, un autre indépendant, La Dépêche continue de bien tirer son épingle du jeu, estime Jean-Clément Texier, qui rappelle qu'après l'avoir envisagé, le groupe de Jean-Michel Baylet avait finalement renoncé, en 2007, à reprendre le groupe Midi Libre conjointement avec Sud Ouest. Cela semblait trop risqué et la suite leur a donné raison.» De même, la discontinuité territoriale de l'ex-Groupe Hersant Média (GHM), qui était présent en Normandie, en Champagne-Ardenne et dans le Sud-Est, s'est avérée impossible à viabiliser sur le plan économique.
Après la cession du groupe Midi Libre, la hiérarchie de la presse quotidienne régionale sera modifiée. Détenu par le Crédit mutuel, EBRA (Est, Bourgogne, Rhône-Alpes), qui édite Le ProgrèsLe Dauphiné libéréLes Dernières Nouvelles d'Alsace ouL'Est républicain, restera le premier groupe de presse quotidienne régionale avec 1,2 million d'exemplaires vendus tous les jours, devant le groupe Ouest France (Ouest-FranceLe Courrier de l'OuestPresse Océan…), avec 1,1 million d'exemplaires. En prenant le contrôle deMidi Libre et de L'Indépendant, le groupe La Dépêche devrait devenir numéro trois avec environ 380.000 exemplaires, en surclassant le groupe Sud Ouest (Sud OuestLa Charente libre) qui vend 300.000 quotidiens par jour.

Alexandre Debouté

dimanche 31 août 2014

Dimanche 31 Août 2014 : Relevé des Comptes du Comité d'Entreprise HEBDOPRINT...QUI EXISTE TOUJOURS

Et voila les comptes du Comité d'Entreprise au 31 aout 2014 : 
71.864,67 euros toutes lignes confondues....




( courrier du 26 avril 2012 des 3 élus devenus minoritaires au sein du CE de l'époque - le nombre de titulaires étaient de 8 : 
...Un chèque cadeau de 15 ou 20 €, voire de quelques dizaines d’euros, même s'il est appréciable, ne pourra en aucun cas réparer l'injustice que nous venons de vivre…)

Sauf que le chèque cadeau aurait été de 150 euros !

Malgré le fait que la société soit liquidée depuis Novembre 2011, le Comité d'Entreprise existe toujours car il n'est pas dissous (le liquidateur - PDG d'Hebdoprint, n'ayant pas daigné le réunir une dernière fois pour faire les choses en adéquation avec la Loi) et les sommes (QU'AUCUNE DES ASSOCIATIONS DES ANCIENS D'HEBDOPRINT PEUVENT RECUPERER) attendent la décision du Bureau du CE pour être remises à une association d’Intérêt Général type Resto du Cœur ou Banque Alimentaire...

Pour quelles raisons obscures cette dissolution n' a pas encore été faite ?

Tous les mois nous vous tiendrions informés de l'évolution de cette situation.

vendredi 29 août 2014

Vendredi 29 Août 2014 - Le Nouvel Observateur : Plus de 300.000 euros de dons pour reprendre Nice-Matin



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NICE (Reuters) - Les salariés du groupe Nice-Matin ont annoncé vendredi avoir récolté plus de 300.000 euros de dons de lecteurs afin de racheter leur entreprise placée en redressement judiciaire.
"C'est un cap symbolique, mais nous ne voulons pas nous arrêter là", dit Damien Allemand, journaliste à la rédaction web du quotidien. "Il faut le plus de contributeurs et d'argent possible pour être crédible devant le tribunal de commerce."
Les 1.137 employés de la société éditant les quotidiens régionaux Nice-Matin, Var-Matin et Corse-Matin ont lancé en août une campagne d'appel aux dons sur une plate-forme internet spécialisée dans le "crowdfunding" (financement participatif).
Plus de 2.000 versements allant de cinq à 50.000 euros, venus de France mais aussi des Etats-Unis, du Canada, de Belgique ou de Suisse, ont été reçus par les salariés.
Largement relayée sur les réseaux sociaux, leur démarche a suscité le soutien de personnalités de tous bords, comme les anciennes ministres Cécile Duflot (EELV), Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) et Marie-Georges Buffet (PCF).
Les journalistes Philippe Bouvard et Christian Jean-Pierre, les artistes Laurent Voulzy et Alain Souchon ainsi que des élus locaux, comme le député-maire de Nice Christian Estrosi (UMP) ont également appelé leurs administrés à se mobiliser.
Des artistes ont offert aux employés des oeuvres originales qui seront mises aux enchères avec d'autres objets lors d'une vente de soutien à leur cause le 6 septembre à Nice.
CINQ AUTRES OFFRES
La volonté des employés de reprendre leur outil de travail par le bais d'une société coopérative et participative (Scop) a été décidée après le placement du groupe en redressement judiciaire, le 26 mai dernier.
"L'idée de faire appel aux dons des lecteurs est venue après l'envoi d'un chèque de l'une d'entre elle, Simonne Peyre, âgée de 91 ans. Sans grandes ressources, elle nous a donné 4.000 euros. On s'est dit qu'il y avait peut-être plein d'autres Simonne qui avaient envie de nous suivre", dit Damien Allemand.
Pour être économiquement viable, l'offre de reprise par les salariés nécessite l'appui d'investisseurs privés. Des discussions sont en cours avec plusieurs d'entre eux, mais leur identité n'a pas été révélée.
"On a discuté entre autres avec La Provence (détenue par l'homme d'affaires Bernard Tapie-NDLR) et son consultant Patrick Le Lay", explique une source syndicale.
Le projet des personnels prévoit de limiter les départs volontaires à 120 contre les 400 licenciements généralement annoncés par les autres repreneurs, selon les syndicats.
En plus des salariés, cinq candidats sont sur les rangs pour acquérir le groupe détenu par le Groupe Hersant Média (GHM).
Il s'agit du principal actionnaire de Libération, Bruno Ledoux, de la société éditrice de Paris Normandie, du Havre Libre et du Havre Presse, de l’ex-propriétaire de La Tribune et de France-Soir Georges Ghosn, du groupe Azur Santé Retraite et du groupe de presse belge Rossel associé à des investisseurs.
Les offres détaillées des repreneurs potentiels devront parvenir au tribunal de commerce de Nice avant le 8 septembre pour une décision finale attendue début octobre.
par Matthias Galante
(Edité par Yves Clarisse)

mercredi 27 août 2014

Mercredi 27 Août 2014 : WebTimeMedias : Reprise de Nice-Matin " coucou, c'est Bernard Tapie! "


http://www.webtimemedias.com/article/reprise-de-nice-matin-coucou-cest-bernard-tapie-20140827-55027

Reprise de Nice-Matin :
coucou, c'est Bernard Tapie!

L'homme d'affaires, ancien associé du Groupe Hersant Média, fait une entrée dans le dossier de reprise du groupe Nice-Matin. Il a proposé hier aux salariés d'engager La Provence, dont il est actionnaire majoritaire, dans le projet de reprise de leur journal à travers une SCOP. Une participation qui pourrait monter "jusqu'à 35%"
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Bernard Tapie, ancien associé de GHM (Groupe Hersant Media) et actionnaire majoritaire du quotidien marseillais La Provence, a fait hier une entrée dans le dossier de reprise de Nice-Matin. Il s'y est engagé par une porte dérobée en se déclarant prêt à associer La Provence au projet de reprise par les salariés, dans le cadre d'une SCOP. "Les salariés m'ont sollicité il y a un mois et demi. J'ai dit à Patrick Le Lay (consultant à La Provence) de regarder leur projet. Ils se sont vus souvent", explique-t-il sur le site de Lexpansion.lexpress.fr. "Nous avons dit aux représentants des salariés de faire des efforts en matière d'économies."

Et d'ajouter que si le cahier des charges de la reprise était maintenu, La Provence serait prête à monter "jusqu'à 35%", sans chiffrer toutefois le montant de cette participation. Cela tout en rappelant que sa priorité restait de redresser la Provence. 

Jusqu'à présent, la position de Bernard Tapie, propriétaire également de 50% de Corse-Matin (l'autre moitié appartenant au groupe Nice-Matin), avait été se tenir à l'écart, estimant que regrouper deux malades, cela ferait un mort.

Le projet des salariés en revanche, s'il était retenu par le Tribunal de commerce, lui donne une opportunité de rentrer de nouveau dans le jeu et d'associer les deux grands quotidiens de PACA avec à la clé une mutualisation de la régie publicitaire, de la distribution et de l'événementiel. Dans la foulée, Bernard Tapie suggère également que Patrick Le Lay, son consultant média ex-PDG de TF1, "pourrait apporter son assistance en tant que directeur général", ainsi que le note Lexpansion.lexpress.fr.

Quant aux salariés, ils sont désormais très proche d'atteindre l'objectif qu'ils avaient fixé à leur souscription : au compteur d'Ulule.com ce matin, 295.614 € (98% des 300.000 euros souhaités) par 2.006 souscripteurs.

La prochaine échéance, maintenant, c'est celle du dépôt des offres de reprise plus détaillées. Les salariés devront alors préciser le ou les investisseurs qui les accompagnent dans leur projet (actuellement deux investisseurs seraient intéressés selon l'intersyndicale qui n'a donné aucun nom, attendant que les engagements soient signés). La date butoir a été fixée au 8 septembre, tandis que le choix du repreneur par le Tribunal de commerce de Nice se ferait un mois plus tard, soit début octobre.
Publié le 27 août, 2014 - 09:24 par Jean-Pierre Largillet 

mercredi 30 juillet 2014

Mercredi 30 Juillet 2014 - CBNews.fr : Groupe Nice Matin : les salariés déposent aussi une offre


http://www.cbnews.fr/medias/groupe-nice-matin-les-salaries-deposent-aussi-une-offre-a1014194

Le groupe Nice-Matin (Nice Matin, Var Matin, Monaco Matin, Corse Matin…), actuel propriété du Groupe Hersant Média (GHM), a attiré avant la date butoir du 28 juillet six candidats à la reprise, dont les salariés eux-mêmes, a-t-on appris mardi auprès des syndicats. Les salariés ont en effet déposé un projet très préliminaire de reprise qui nécessitera un adossement à des investisseurs privés et des prêts. Plus d'un million d'euros ont été levés par 300 salariés acceptant de verser 3 500 euros chacun, dans le cadre d'une société coopérative d'intérêt collectif (scic), ont indiqué des sources syndicales.   Les syndicats souhaitent arriver à un financement total de 6 à 7 millions d'euros pour leur projet de reprise qui respecterait aussi un plan social signé en janvier prévoyant quelque 160 départs volontaires. Les deux administrateurs judiciaires feront le point sur les candidatures à la reprise du groupe ce jeudi matin, lors d'un comité d'entreprise au siège niçois du groupe.
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Les syndicats croient savoir que la Société normande d'information et de communication (éditrice de Paris Normandie, du Havre Libre et du Havre Presse) a bien déposé un dossier avant la date limite du 28 juillet. Selon eux, quatre autres repreneurs s'étaient déclarés avant l'échéance initiale de la mi-juillet. Il s'agit du principal actionnaire de Libération, Bruno Ledoux, et de l'ex-propriétaire de La Tribune et de France-Soir, Georges Ghosn. Le groupe de presse belge Rossel (Le Soir, La Voix du Nord, l'Union), qui avait déjà marqué son vif intérêt dans le passé, s'est associé cette fois au groupe de BTP monégasque Marzocco et à l'homme d'affaires franco-libanais Iskandar Safa. Enfin, deux frères gestionnaires du groupe Azur Santé Retraite ont également déposé un dossier. Une audience auprès du tribunal de commerce de Nice pour choisir un repreneur pourrait avoir lieu vers la mi-septembre, selon une source syndicale. Le repreneur bénéficiera d'un apurement de la quasi intégralité du passif de l'entreprise évalué à 40 millions d'euros.
Le 30/07/2014 à 19:45 par Thierry Wojciak

lundi 21 juillet 2014

Lundi 21 Juillet 2014 - MEDIAPART : Mais qui veut vraiment reprendre Nice-Matin ?

http://blogs.mediapart.fr/blog/ficanas/210714/mais-qui-veut-vraiment-reprendre-nice-matin

Mais qui veut vraiment reprendre Nice-Matin ?
L’aventure de la reprise du journal en faillite continue. Nombreux sont ceux qui se demandent qui veut vraiment récupérer les dettes du quotidien local dont le groupe Hersant Média cherche à se débarrasser après les aventures Tapie et Icart. Aux dires des syndicats, les candidats seraient nombreux :

-       Presse média présenté par Bruno Ledoux (Libération).

-    Ghosn capital par Gorges Ghosn avec Paul François Trioux, Dominique Guerni et Jean-Luc Mano (mais ce dernier, ancien directeur de la rédaction de France-Soir, affirme qu’il n’est pas impliqué dans cette reprise).

-       Rossel et Compagnie qui regroupe Rossel (La Voix du Nord, Le Soir), Gemm (groupe Marzocco) et Fimas (Safa accompagné d’Etienne Mougeotte que nous avions évoqué dans le Ficanas). A signaler que le groupe monégasque Marzocco construit actuellement la fameuse tour Odéon à Monaco.

-       Clepsydre (Groupe Azur Santé retraite).


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14 personnes auraient consulté le dossier et l’administrateur judiciaire a repoussé au 28 juillet la date limite des candidatures à la reprise. Nice-Matin c’est aussi Var-Matin, Monaco-Matin et 50% du capital de Corse-Matin. Mais, semble-t-il, ces consultations ne se seraient pas transformées en offres réelles pour l’instant.
Selon le Figaro, ce serait le groupe Rossel qui aurait le plus de chance, mais la partie sociale va être déterminante. Les 128 départs volontaires déjà négociés (sur 1.100 salariés) seraient largement insuffisants. On parle maintenant de 400 départs.
Le cabinet Mes Huerats et Abitbol devrait présenter les quatre premières offres reçues ce jour aux syndicats.
Christian Gallo - © Le Ficanas ®

mercredi 16 juillet 2014

Mercredi 16 Juillet 2014 - Les Observateurs.ch : Quatre repreneurs susceptibles de succéder au Groupe Hersant Média au Nice-Matin

http://www.lesobservateurs.ch/2014/07/16/quatre-repreneurs-susceptibles-de-succeder-au-groupe-hersant-media-au-nice-matin/

Quatre repreneurs susceptibles de succéder au Groupe Hersant Média au Nice-Matin

Actionnaire actuel de Nice-Matin, le Groupe Hersant Média souhaite se désengager. Quatre repreneurs éventuels sont sur les rangs pour reprendre le journal du Sud de la France.
Quatre repreneurs s'étaient manifestés à la mi-juillet pour reprendre Nice-Matin, a précisé mercredi l'un des administrateurs judiciaires. Le groupe de presse a été placé le 26 mai en redressement judiciaire.
Les quatre repreneurs potentiels - dont trois groupes de presse - ont déposé des projets d'offres très motivés. Ils ne constituent toutefois pas encore des plans de reprise formels, a indiqué Me Xavier Huertas, sans divulguer leur identité.
Le potentiel tandem de repreneurs constitué du fonds d'investissements GXP Capital, sis à Baar (ZG), associé à l'ancien élu local Jean Icart, ne figure pas sur cette liste, selon Me Huertas.
La date limite de dépôt des offres était fixée au 15 juillet, mais l'administrateur a annoncé qu'il repoussait cette date au 28 juillet afin d'avoir "un maximum de repreneurs". Ce temps supplémentaire permettra "d'améliorer les offres sur le fond et sur la forme".
Quatorze personnes au total ont consulté le dossier ces dernières semaines et certaines ont demandé à disposer de plus de temps. Me Huertas présentera les offres déjà en lice aux représentants du personnel de Nice-Matin lors d'un comité d'entreprise prévu lundi.
Il donne par ailleurs "un avis favorable" à la poursuite de l'activité du groupe, qui sera examiné le mercredi 23 juillet par le Tribunal de commerce de Nice.
Perte de 6 millions d'euros
L'actionnaire actuel de Nice-Matin, Groupe Hersant Média (GHM), souhaite se désengager. Le groupe Nice-Matin affiche des pertes depuis trois ans, "par l'effet du recul conjugué des ventes au numéro et des recettes publicitaires", souligne la direction.
Le groupe Nice-Matin a terminé l'année 2013 sur une perte d'exploitation de 6 millions d'euros (7,3 millions de francs), qui s'est encore creusée en 2014. Il publie les quotidiens Nice-Matin (qui tire à 90'000 exemplaires), Var-Matin (65'000 exemplaires) et Monaco-Matin. Le groupe détient aussi 50% du capital de la société Corse Presse, qui édite Corse-Matin.
Le tribunal de commerce avait décidé, fin mai, l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire pour le groupe Nice-Matin (611 salariés), mais aussi pour sa société de distribution Publinice-Services (346 salariés). Par ailleurs, une procédure de sauvegarde judiciaire avait été lancée pour sa régie publicitaire Eurosud Côte-d'Azur (176 salariés).