jeudi 16 février 2012

Jeudi 16 Février 2012 - Lettre aux candidats à la Présidence de la République


Mesdames, Messieurs les candidats à la Présidence de la République,

    Nous voulons attirer votre attention sur la situation des salariés du groupe Comareg éditeur des journaux de PGA (Presse d’Annonces Gratuites) ParuVendu. Cette société, ainsi que sa filiale technique, Hebdoprint, ont été mises en liquidation le 3 novembre dernier, mettant au chômage 1600 personnes auxquelles se rajoutent 750 salariés partis lors du PSE du premier semestre et 150 départs “naturels”. Nous avons le triste record d’être le plus gros plan social de l’année 2011.
    Cette liquidation a été décidée par notre maison-mère, la société GHM Groupe Hersant Media, également propriétaire de quotidiens régionaux d’informations en métropole (La Provence, L’Union, Nice Matin, Paris Normandie,…) et dans les DOM TOM. Et pourtant nous étions le fleuron de GHM. C’est grâce à nos bénéfices que GHM a acheté La Provence et une participation dans Nice Matin. Mais lorsque nous avons connu quelques difficultés, plus question de remettre une partie de cet argent pour permettre une réorganisation de notre société. Nous sommes allés de plan social en plan social, puis en redressement judiciaire pour apprendre le 28 Octobre 2011 au matin que l’audience prévue au tribunal fin novembre était avancée au 3 Novembre et que l’administrateur judiciaire, également mandataire ad hoc de GHM demanderait la liquidation. En moins d’une semaine, 1600 salariés, disséminés sur toute la France, se sont retrouvés sans activité.
    A cet acte d’une violence inouïe, se rajoute le fait que ce dernier “PSE”, fait dans le cadre d’une liquidation est proprement scandaleux : pas de cellule de reclassement, pas d’indemnités supra-légales, pas de budget formation prévus.
    Nous avons été sacrifiés pour que M. Hersant puisse faire un accord avec le groupe belge Rossel pour céder la plupart de ses titres de métropole.
    Quelques uns de vous se sont intéressés à notre sort et ont posé des questions au gouvernement, mais quatre mois plus tard, nous en sommes quasiment au même point et nous refusons que cela perdure.
    Nous nous sommes structurés en collectif de défense des salariés Comareg et Hebdoprint et avons entrepris plusieurs actions au niveau d’assemblées départementales et régionales, de représentants de l’état au travers de préfets. Certains de nous ont rencontré M. Xavier Bertrand, d’autres des conseillers de l’Elysée. Notre but est de demander au Gouvernement et aux acteurs politiques d’obliger notre ex-actionnaire à mettre en place des conditions de sortie décentes. Pour exemple, les 500 salariés de la filiale d’impression Hebdoprint dépendaient de la convention collective des Imprimeries de Labeur et des Arts Graphiques. Or cette convention, contrairement à celle de la Presse, est en deçà de ce que prévoit le Code du Travail. Un imprimeur ayant 20 ans d’ancienneté (ce qui est la moyenne) touchera comme indemnité légale de licenciement, l’équivalent d’un peu plus de quatre mois de salaires comme le prévoit le code du travail.
    Selon le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé en exercice, Xavier Bertrand, il est impossible de changer la loi : pas de possibilité de rallonger le CSP, limité à 12 mois. Les financements prévus dans le cadre du Contrat de Sécurisation Professionnel sont bien trop bas pour permettre des formations à des salariés qui ont besoin de changer de métier. Sa seule action, pour l’instant, a été la mise en place d’une cellule de reclassement de six mois, payée par l’Etat. Ce devait être “un PSE exemplaire” d’après ses déclarations à l’Assemblée Nationale.
    Pourtant, si, pour l’instant, le gouvernement ne semble pas touché par la détresse de 1650 personnes, il peut intervenir sur d’autres choses :
- Lors de discussions à Bercy, les 17 banques de M. Hersant lui ont fait cadeau de 50 millions d’euros et reporté le remboursement de 50 autres millions de plusieurs années.
- GHM a perçu, comme d’autres groupes de presse, des subventions pour sa PQR et, à ce titre, devrait être redevable de ses actes envers la collectivité. Est-il normal que la liquidation de Comareg/Hebdoprint soit également payée par l’Etat?
    Ce sont nos impôts qui financent la cellule de reclassement mise en place par M. Xavier Bertrand. Philippe Hersant est la centième fortune de France et réside en Suisse. Il vient d’y bâtir au cours des dernières années, un nouvel empire de presse très prospère en veillant bien à ce qu’il n’y ait pas de communication entre celui-ci et ses affaires en France.
    Où est la morale dans ces actes pourtant tout à fait légaux ? Nous sommes indignés, révoltés. Quelles seront les actions que vous envisagez de prendre et dans quels délais, pour que, dans le futur, un “patron-voyou” avec des relations ne puisse plus générer tant de misère humaine sans devoir rendre des comptes aussi bien sur le plan financier que sur le plan pénal ? M. Hersant est gagnant sur trois points : apurement de sa dette, perception de subventions, gestion de la casse sociale par les pouvoirs publics alors qu’il a mis à la rue des milliers de familles…. Pourtant, d’autres solutions, moins radicales, existaient.
    Le silence des médias, l’absence de réponse à nos interpellations écrites au Président de la République et aux Ministres (M. François Baroin vient de décliner, pour la deuxième fois, et au dernier moment, un rendez-vous avec une de nos délégations), le non-accompagnement à la hauteur de ce drame humain, voire de versement d’indemnités “supra-légales” pour compenser le préjudice subi, sont vécus par les salariés de ParuVendu et Hebdoprint comme une injure. A leur désarroi si soudain de se retrouver sans emploi, se rajoute la non-reconnaissance de leur mort professionnelle et de leur vie antérieure.
    Les interventions du gouvernement et la médiatisation qui en a été faite, sur les dossiers de Sea France et Lejaby ont été très mal vécues. Notre propos n’est pas de critiquer les emplois “sauvés” ou les financements d’indemnités supra-légales possibles. Nous ne pouvons que nous réjouir pour ces salariés, d’autant que cela montre que des solutions peuvent être trouvées. Alors, pourquoi ne pas se pencher sur notre sort ?
    Bien que dispersés sur 55 départements, nous voulons nous faire entendre aussi bien dans la campagne présidentielle que dans celle des législatives qui suivront.
    Tenant compte de tous ces éléments, du mépris de notre actionnaire et de l’autisme sélectif des ministres en situation, nous viendrons exprimer notre colère et réclamer notre dû le 6 mars à Paris, à l’Assemblée Nationale. Nous comptons sur votre soutien public dans notre combat pour le respect de nos droits et notre dignité.

mardi 14 février 2012

Mardi 14 février 2012 - Liquidation Comareg NR


14 février 2012 - Liquidation COMAREG NR 
liquidation comareg nrliquidation 009 -
le 14 février COMAREG NR  se retrouve en liquidation judiciaire:
Ils appartenaient à 50 % à la Comareg et leur survie, depuis quelques mois, était donc fragile, malgré les ultimes tentatives de l'autre actionnaire, le groupe Nouvelle République.
69 employés se retrouvent au chômage: ce chiffre vient se rajouter à celui de 1650 de PARU VENDU.

lundi 13 février 2012

Lundi 13 février 2012 - Lettre au Président de la République

Mr RIEU Jean Pierre
90 Chemin d’Eguilles
84270 Vedène

Vedène, le 12 février 2012



Monsieur le Président de la République,

Je me permets de vous adresser ce courrier car je suis âgé de 58 ans et j’ai toujours travaillé depuis l’âge de 14 ans.

Malheureusement, le 23 décembre 2011, j’ai été licencié de la société COMAREG-HEBDOPRINT après 20 ans de services comme mes 1650 collègues.

Le plus grand plan social de licenciement en France en 2011.

Hélas, je n’ai pas choisi cette situation et ayant entendu votre proposition sur un référendum sur les chômeurs, offusqué, je tiens à vous préciser que je ne pense pas profiter du système.

En effet, ayant été licencié à trois ans de ma retraite, on me prive d’un départ digne avec mes collègues que je côtoyais tous les jours depuis plusieurs années.

Si Mr HERSANT, ne nous avait pas démunis de notre trésorerie pour s’offrir le pôle sud (La Provence, Nice Matin, etc…), nous ne serions pas à pôle emploi aujourd’hui.

Ne serait-il pas plus juste que des « patrons-voyous » profitant du système pour licencier des ouvriers sans aucune indemnité supra- légale puissent rendre des comptes à l’Etat et se justifier d’un tel acte auprès de ses employés, surtout quand ces mêmes patrons touchent de l'argent public ?.

Je tenais à vous exprimer mon ressenti car depuis la mise en liquidation judiciaire de COMAREG-HEBDOPRINT, j’ai le sentiment que personne n’a eu conscience de la gravité de la situation dans laquelle nous sommes.

Entendre votre proposition, n’a fait qu’attiser mon désarroi, car à 58 ans, je n’ai pas grand espoir de retrouver un emploi malgré mes recherches.

Dans l’attente d’une réponse de votre part, veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mes salutations distinguées.


Mr RIEU Jean-Pierre




samedi 11 février 2012

Samedi 11 Février 2012 - « Que fait le ministre François Baroin ? » | L'Est Eclair

Le 3 novembre dernier, le tribunal de commerce de Lyon prononçait la liquidation judiciaire de la Comareg, premier éditeur français de presse gratuite de petites annonces avec « ParuVendu ».
Cette liquidation du pôle presse gratuite du Groupe Hersant Médias (GHM) a entraîné le licenciement de 1 650 salariés en France (dont 94 à La Chapelle-Saint-Luc). C'est le plus important plan social réalisé en France en 2011.
C'est justement ce que met en avant Bruno Rossi, délégué CGT, pour critiquer l'attitude du ministre-maire François Baroin : « Il intervient sur des grands dossiers internationaux, mais ne se mobilise pas sur le plus gros plan social en France qui concerne, en plus, 94 personnes dans son département. Que fait le ministre François Baroin ? »
« Que fait le ministre François Baroin ? » | L'Est Eclair

Samedi 11 février 2012 - Polynésie: Le rachat du groupe Hersant Média en cours de finalisation

Polynésie: Le rachat du groupe Hersant Média en cours de finalisation

Polynésie: Le rachat du groupe Hersant Média en cours de finalisation
PAPEETE, 11 février 2012 (AFP) - Le directeur délégué d'Hersant Média en Polynésie, Richard Brozat, a annoncé, vendredi à Tahiti, le rachat imminent du groupe par Albert Moux, un homme d'affaires PDG de la Pacific Petroleum Company (Shell).

"Nous sommes toujours en phase de négociations car il y a un certain nombre de conditions suspensives à lever mais le processus se déroule normalement", a-t-il expliqué à l'AFP.

Vendredi, le directeur délégué de GHM Polynésie a informé les élus du comité d'entreprise de la situation et les a "rassurés" sur leur devenir, le repreneur n'ayant pas l'intention de procéder à des suppressions de poste. Le rachat devrait être effectif "fin février ou début mars", a ajouté Richard Brozat.

GHM en Polynésie, qui compte 166 salariés, possède les quotidiens La Dépêche de Tahiti et Les Nouvelles de Tahiti, l'antenne locale de la radio NRJ ainsi que le gratuit Paru Vendu. Il édite également trois magazines.

Pour racheter le groupe, Albert Moux, magnat des hydrocarbures qui se lance aujourd'hui sur le marché de la téléphonie mobile, s'est associé à deux autres hommes d'affaires qui devraient chacun détenir 10% des parts de la société. Albert Moux était déjà actionnaire depuis 27 ans des Nouvelles de Tahiti.

La vente des actifs Outre-mer d'Hersant Média s'inscrit dans un processus de désendettement et de rapprochement avec le groupe belge Rossel.

Rédigé par AFP le Samedi 11 Février 2012 à 16:40

 

Samedi 11 Février 2012 - « ParuVendu » : les licenciés désespèrent du plan social | L'Est Eclair



À défaut de rencontrer le ministre-maire François Baroin, les licenciés de « ParuVendu » ont obtenu du préfet et du député Menuel des assurances sur la formation
À défaut de rencontrer le ministre-maire François Baroin, les licenciés de « ParuVendu » ont obtenu du préfet et du député Menuel des assurances sur la formation

La Chapelle-Saint-Luc- Les 94 salariés chapelains licenciés de « ParuVendu » en ont appelé, hier, au préfet et au député Menuel pour obtenir un vrai plan social
Partagés entre dégoût et révolte, les 94 licenciés aubois de Paru Vendu ont, hier encore, exprimé leur ras-le-bol devant un plan social qu'ils estiment au rabais. C'est en tout cas ce qu'ils ont dit de vive voix au préfet Christophe Bay et au député-maire adjoint, Gérard Menuel, hier après-midi. « Nous devions rencontrer également le ministre-maire François Baroin. On espérait que le ministre de l'Économie intervienne au niveau national, comme cela a été fait pour les salariés licenciés de Lejaby ou de SeaFrance. Mais, pour la deuxième fois, François Baroin a annulé le rendez-vous. On se sent aujourd'hui laissés pour compte », regrettait, la déléguée du personnel, Séverine Perret. Accompagnée par le maire chapelain Olivier Girardin, une délégation de quatre salariés de ParuVendu a tout de même été reçue à la préfecture, hier à 16 h. Les salariés licenciés ont exprimé leurs inquiétudes.
Plus d'argent et de temps pour rebondir

« Le plan social est financièrement insuffisant pour que les licenciés puissent se former et se reconvertir. Le cabinet Sodie chargé du reclassement n'est là que pour six mois. Et cela coince aussi à Pôle emploi : beaucoup de formations ne sont pas financées. Une deuxième cellule de reclassement a été mise en place par l'AFPA-Transition, mais on ne voit pas bien ce qu'elle va nous apporter en plus. Ce que l'on attend, insiste Séverine Perret, ce sont surtout des mesures nationales avec des indemnités de licenciement plus élevées et des contrats de sécurisation professionnelle (CSP) prolongés sur 24 mois comme pour les licenciés d'Aérospace à Reims. Cela nous donnerait plus du temps pour rebondir. »
Sur ces deux sujets, la délégation n'a rien obtenu de son entrevue avec le préfet et le député.
Assurances sur la formation

Pour autant, Séverine Perret est ressortie plutôt rassurée de la préfecture : « Un dialogue s'est instauré. On a été écouté et on a eu des assurances sur une reconversion au cas par cas, avec en particulier des formations. »
Quant à un rendez-vous avec le ministre-maire François Baroin pour débloquer des mesures plus importantes au niveau national, il semble pour l'heure éloigné : « Gérard Menuel, précise Séverine Perret, nous a indiqué qu'il fallait faire la demande de rendez-vous auprès du ministère à Paris. »
À Paris où justement se manifesteront, le 6 mars prochain, les 1 650 salariés licenciés de ParuVendu.
Thierry PÉCHINOT

Samedi 11 Février 2012 - Comareg : Que sont devenus les autres ? | L'UNION

Comme Fabien, une quarantaine de commerciaux qui œuvraient pour Paru Vendu à Reims et dans le département de la Marne se sont retrouvés à la porte de l'entreprise. Cependant, quelques semaines après leur licenciement, une proportion intéressante de ces commerciaux a, soit retrouvé un emploi, soit effectué le choix de prendre la CSP, un dispositif qui propose, pendant un an, des formations.
« Je suis encore en contact avec des commerciaux. Notre avantage, c'est notre réseau. On connaît souvent une personne, qui connaît une personne qui aurait besoin d'un commercial. C'est notre avantage. Une grande proportion des quadras de chez nous a fait le choix de la formation », confie un ancien collègue de Laurent. Ce sont les plus jeunes qui s'en tirent le mieux en tout cas.
Le point négatif pour les institutions, est que la plupart de ces personnes licenciées et qui ont retrouvé un boulot ne sont pas passées par Pôle Emploi. Elles ont préféré se débrouiller seules plutôt que de suivre le cursus normal des rendez-vous de suivi avec les conseillers de l'ex-ANPE.
Rien d'étonnant quand on sait que le suivi des demandeurs d'emploi, pour la ville de Reims, ne se fait plus tous les mois comme il est normalement prévu, mais tous les deux mois comme nous le révélait le directeur départemental de Pôle Emploi dans notre édition d'hier.

Comareg : Que sont devenus les autres ? | L'Union

Samedi 11 Février 2012 - L'EST REPUBLICAIN « La rencontre avec le préfet est porteuse d'espoir »




vendredi 10 février 2012

vendredi 10 Février 2012 - Article dans l'Union Champagne

Casse Industrielle : les seniors en première ligne

Bosal, Hebdoprint, VMC : toutes ces firmes qui ont fermé ou « dégraissé » de façon massive employaient des salariés dont la moyenne d'âge était élevée, franchissant allègrement la barre des 40 ans. Dans toutes ces industries, les ouvriers avaient des profils assez ressemblants : ils sont arrivés jeunes sur le marché du travail et possèdent un niveau de diplôme et des qualifications très spécifiques.....

Vendredi 10 Février 2012 - FR3 CHAMPAGNE "Que deviennent les ”Paru-Vendu” de la Comareg - Social - France 3 Régions - France 3"

http://champagne-ardenne.france3.fr/info/que-deviennent-les-paru-vendu-de-la-comareg-72449202.html?onglet=videos
Que deviennent les ”Paru-Vendu” de la Comareg - Social - France 3 Régions - France 3

Vendredi 10 Février 2012 - Dates à retenir des actions Février/Mars du Collectif PARU CHOMDU

Bonjour,

Comme convenu, vous trouverez ci-après les dates des actions du collectif et les dates des forums de l'emploi mis en place :

-      14 février 2012 : Probable intervention sur une radio

-      21 février 2012 : Forum Emploi à Lille de 9h00 à 13h00 (1 Place Georges Lyon)

-      21 mars 2012 : Forum Emploi à Marseille de 09h00 à 13h00 (nous vous communiquerons l’adresse exacte dès que possible)

-      28 mars 2012 : Forum Emploi à Strasbourg de 09h00 à 13h00 (Salle de la Bourse – 1 place de Lattre de Tassigny)

-      3 avril 2012 : Forum Emploi à Lyon de 09h00 à 13h00 (Mairie du 8ème – Espace citoyen – 12 avenue Jean Mermoz)

-      Date Forum Toulouse : nous sommes en attente de réponse

-      Date opération « Paris » : le 6 mars 2012 après midi vers 13h30 Rassemblement devant l'assemblée  nationale Paris 7ème...

Cordialement

LE COLLECTIF PARUCHOMDU

jeudi 9 février 2012

Jeudi 09 février 2012 - SENAT Question écrite n° 22243 de M. Dominique Bailly (Nord - SOC)

Conséquences de la liquidation de l'entreprise Comareg-Hebdoprint

13 ème législature
Question écrite n° 22243 de M. Dominique Bailly (Nord - SOC)

publiée dans le JO Sénat du 09/02/2012 - page 314

M. Dominique Bailly interroge M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'implication du Gouvernement dans le dossier de la liquidation de l'entreprise Comareg-Hebdoprint.
Alors que les élus du comité d'entreprise ont été reçus le 1er décembre 2011 par le ministre du travail, de l'emploi et de la santé, aucun accompagnement n'a été proposé alors que près de 3 200 salariés se trouvent dans une situation de désespoir. En plus de l'absence de réaction du Gouvernement sur les difficultés d'indemnisation des salariés injustement licenciés, il est notable que les projets portés par certains employés n'ont reçu aucun soutien. Ainsi, et alors que le Gouvernement s'employait en vain à supporter le projet de reprise sous forme de SCOP au sein de l'entreprise Sea France, les salariés de l'imprimerie Hebdoprint à Lomme, dans le Nord, ont dû faire face au silence de l'État alors qu'ils portaient un dossier similaire. Seuls des élus du territoire ont pris le parti des salariés en les soutenant dans leur démarche. Cette initiative permet pourtant de recréer des emplois et ce modèle pourrait être copié par d'autres entités de l'ex-Comareg-Hebdoprint.
Il demande donc la raison d'une telle différence de traitement et interroge sur les actions spécifiques de soutien que pourrait apporter le Gouvernement dans les semaines à venir. Par ailleurs, il souhaite connaître quels types d'action le Gouvernement envisage pour soutenir l'ensemble des salariés licenciés dans leurs démarches de réinsertion.


En attente de réponse du Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie.

Jeudi 09 Février 2012 - Annulation de notre rendez-vous avec Monsieur BAROIN (Ministre de l'économie et des finances)


Bonjour Madame Belorgeot,
Ainsi que Madame Hopfner vous en a informée hier soir et ce matin, 
le rendez-vous de ce vendredi 10/02, ne pourra pas avoir lieu.

Bien cordialement,
Christiane Pradel
Assistante de Cabinet
Cabinet du Maire
Ville de Troyes





mardi 7 février 2012

Lundi 06 Février 2012 - Le Journal du Net "France Pub entre dans le giron du groupe Havas"


France Pub entre dans le giron du groupe Havas

france pub
France Pub devient une société à part entière avec une participation majoritaire du groupe Havas.
Publié le 06/02/2012, 11h47

Selon les informations d'Offremedia.com, France Pub, précédemment département de la Comareg spécialisé dans l'étude du marché publicitaire et de la consommation, va être piloté par le groupe Havas. France Pub devient une société à part entière avec une participation majoritaire du groupe Havas. C'est Havas Media qui va piloter ce partenariat.

Cette renaissance de France Pub fait suite à la cessation d'activité de la Comareg.
France Pub intervient sur les analyses de marché liées à la publicité et à la communication. En partenariat avec l'Irep, elle publie 2 fois par an les chiffres de dépenses des annonceurs. La publication des chiffres 2011, accompagnée des investissements nets de l'Irep est prévue le 15 mars. France Pub développe également "France Pub consommateurs", un panel de 30 000 interviewés qui mesure les modes de vie et les habitudes des consommateurs français sur les principaux postes d'achat. La structure reste basée à Lyon et dirigée par Xavier Guillon.

Lundi 06 Février 2012 - Mots Croisés (Emission débat France2)

A la 59ème minute, sortie de Nathalie ARTHAUD parlant de ParuVendu, Comareg et Hebdoprint ...  
 
Lundi 6 février à 22h45
Au sommaire

Doit-on copier le modèle allemand ?  (émission en rediffusion en cliquant sur le lien)

@MotsCroises
vous invite à commenter le débat sur Twitter avec le hashtag : #motscroises
Les invités :
Laurent WAUQUIEZ
Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Auteur de "La lutte des classes moyennes" aux éditions Odile Jacob
Arnaud MONTEBOURG
Député et président du conseil général de Saône-et-Loire
Secrétaire national à la rénovation du Parti Socialiste
Auteur de "Votez pour la démondialisation" aux éditions Flammarion
Dominique de VILLEPIN
Ancien Premier Ministre (mai 2005 à mai 2007)
Candidat de République Solidaire à l’élection présidentielle
Auteur de "Notre vieux pays" aux éditions Plon
Nathalie ARTHAUD
Porte-parole de Lutte Ouvrière
Candidate de Lutte Ouvrière à l’élection présidentielle
Jacqueline HENARD
Journaliste et essayiste allemande



lundi 6 février 2012

Lundi 06 Février 2012 - La Marseillaise "Une page se tourne"

Une page se tourne

06-02-2012

Dernière mise à jour : ( 06-02-2012 )

2011 aura marqué un tournant dans l’histoire de la presse écrite ROBERT TERZIAN
2011 aura marqué un tournant
dans l’histoire de la presse écrite
ROBERT TERZIAN

France-Soir et La Tribune ont disparu des kiosques pour la Toile. La presse écrite française amorce un nouveau virage.

Le papier s’est envolé. Serait-il désormais prisonnier de la Toile ? Le 13 décembre, le journal de Pierre Lazareff cessait de paraître. La Tribune sortait son dernier numéro papier le 30 janvier 2012. Deux titres qui ont fait l’histoire de la presse écrite française. Mais de quoi cette histoire sera faîte demain ?
La disparition des éditions papiers de ces deux journaux en faveur d’une édition numérique est le symptôme d’une presse en crise. Crise de la diffusion, restrictions publicitaires, hausse des coûts de fabrication et de distribution, concurrence des gratuits, de la télévision, de la radio et d’Internet. Les raisons du malaise sont multiples. Les remèdes difficiles à trouver. Comme en témoigne la tenue en 2008 des Etats Généraux de la presse puis la mise en place d’un vaste plan d’aides sur trois ans.
Aujourd’hui, la réalité est telle que les quotidiens français, les moins rentables d’Europe, sont obligés de repenser leur modèle économique. Dans un tel contexte, Internet ouvre le champ des possibles. Mais la presse sur le net n’a pas encore trouvé “son” modèle.
2011 aura marqué un tournant dans l’histoire de la presse écrite. Avec de nouveaux mouvements de concentration. Le Groupe Hersant Média s’est ainsi associé au groupe Rossel. La disparition de deux titres nationaux. La réorganisation et la redéfinition des rédactions. Du print au web.

Un budget 2012 en baisse

Les conséquences sont la suppression de centaines de postes. Le danger, la fin du pluralisme de la presse et de “sa mission de service public”. C’est en ces termes qu’André Gattolin est intervenu en novembre dans le cadre du projet de loi de finances 2012. “Pourquoi aide-t-on la presse écrite ?” a rappelé le sénateur EELV des Hauts de Seine. Avant de livrer un long plaidoyer pour “répondre à l’ampleur des défis auxquels ce secteur est confronté”. Dénonçant le “manque de vision stratégique d’ensemble, cohérente et équitable sur la dépense publique (…)” du projet gouvernemental, il a rappelé que malgré tout “l’heure (..) est aux investissements d’avenir”. Au budget 2012, le recul de 6,4% des aides directes par rapport à 2011 ne marque pas une telle volonté. Tout comme la réduction de 34% des aides au portage ou encore la baisse de 8% des aides à la modernisation de la presse. Au final, la part allouée à la presse en 2012 sera de 390 millions d’euros, soit une baisse de 7%. Il y a la réalité des chiffres. Celle d’une mise en danger du pluralisme aussi. Alors comment faire pour que vive ce pluralisme ?
Dans une tribune publiée le 31 janvier dernier dans l’Humanité, le Front de Gauche a émis ses propositions. “Une loi contre les concentrations dans la presse, les médias et l’audiovisuel”, mais aussi un “Pôle Public des Médias” et un “Conseil National des médias”. Il avance également “la recapitalisation de Presstalis” (ex NMPP) et une refonte du système des aides directes et indirectes à la presse.
La veille, le Parti socialiste, par la voix de la députée de Moselle, Aurélie Filippetti, s’est prononcé en faveur “d’une réorientation de la grande majorité des aides vers la presse qui s’adresse au citoyen”.
Mais aujourd’hui, au-delà des divergences politiques et syndicales, c’est bien l’avenir de la presse qui est en jeu. Ce quatrième pouvoir qui, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, a mis à jour les affaires Clearstream, Bettencourt et Karachi. Celui-là même qui permet à la liberté d’opinion et à la démocratie de s’exprimer.

S.G

dimanche 5 février 2012

Dimanche 05 février 2012 - Article Libération " Pour Xavier Bertrand la reprise de Lejaby n'est pas une opération politicienne"

05/02/2012

Pour Xavier Bertrand la reprise de Lejaby n'est pas une opération politicienne

POLITIQUE - Vendredi, Xavier Bertrand, le ministre du Travail, est venu à la rencontre des chefs d'entreprise à Villefranche-sur-Saône (Rhône). L'occasion de l'interroger sur les conditions de la reprise du site d'Yssingeaux (Haute-Loire) de Lejaby, à quelques mois de l'élection présidentielle. Et de lui demander si le copinage peut tenir lieu de politique économique.
La question peut se poser sachant que Laurent Wauquiez, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche est maire du Puy, ville voisine d'Yssingeaux. Qu'il est également un ancien camarade de classe du repreneur, Vincent Rabérin, PDG de Sofama. Que Sofama travaille notamment pour LVMH, dont le PDG, Bernard Arnault, est un proche de Nicolas Sarkozy. Et que le chef de l'Etat a déclaré qu'il ne «laisserait pas tomber Lejaby».
Pour Xavier Bertrand cette opération n'est pas politicienne. A preuve : «On le fait tout le temps, Madame. On ne laisse pas les gens sans rien. On se bat pour trouver des solutions. Soit pour garantir de l'activité. Soit pour garder l'activité. Et quand c'est pas possible, pour reclasser les salariés et leur retrouver une autre activité».
A propos de Lejaby, Nicolas Sarkozy avait déclaré : «Je ne serai pas M. Jospin face à Vilvorde : on n'y peut rien». Allusion à l'impuissance avouée du Premier ministre d'alors face à la fermeture, en 1997, par le groupe Renault, d'une usine, qui avait laissé 3100 ouvriers sur le carreau
Réponse copié-collé de Xavier Bertrand . «On n'est plus à l'époque de Monsieur Jospin qui disait que pour Vilvorde on peut rien faire». «C'est pas notre registre. Il est hors de question de baisser les bras. C'est pas dans notre tempérament», poursuit-il.
Et le ministre du Travail de poursuivre : «Je pourrais vous donner de nombreux exemples où l'on trouve des solutions. Sauf que lorsqu'il y a des reprises d'activités, on en parle pas toujours autant que Lejaby sur lequel il y a beaucoup d'actualité médiatique».
Illustration citée par Xavier Bertrand : la Comareg /Hebdoprint, société éditrice de ParuVendu, journal d'annonces gratuites, dont la liquidation, début novembre, a été à l'origine du plus gros plan social de l'année : 1650 salariés se sont retrouvés au chômage. «Il n'est pas question de laisser tomber ces personnes. On a mis en place un forum sur l'emploi à Lyon, qui a déjà eu de vrais résultats, et on va continuer», répond Xavier Bertrand.
Le 31 Janvier, Jean-Louis Bianco, député PS des Alpes-de-Haute-Provence, a pourtant interpellé le ministre du Travail sur ce dossier, lui reprochant de ne se pas se mobiliser suffisamment : «Alors que des aides financières complémentaires et autres mesures d'accompagnement ont été heureusement proposées dans le cas du dossier SeaFrance, (je) (m)'étonne de ne pas constater la même mobilisation du gouvernement concernant le dossier Comareg / Hebdoprint qui laisse supposer un traitement électoraliste.(Je) lui demande quelles mesures urgentes le gouvernement compte prendre pour venir en secours à ces salariés».
Pour Xavier Bertrand, la mobilisation du gouvernement contre les fermetures d'entreprises montre son efficacité : «Autrement, le chômage exploserait en France. Or, il augmente mais il n'explose pas comme dans certains pays».
Catherine Coroller

vendredi 3 février 2012

Vendredi 03 Février 2012 - Avenant n°1 portant modification de l'article 13 de la convention du 19 juillet 2011 relative au Contrat de Sécurisation Professionnelle

Vendredi 03 Février 2012 - Avenant n°1 portant modification de l'article 13 de la convention du 19 juillet 2011 relative au Contrat de Sécurisation Professionnelle



Vendredi 03 Février 2012 - Le Journal du Net : ParuVendu.fr accélère ses développements avec Digital Virgo

ParuVendu.fr accélère ses développements avec Digital Virgo Publié le 03/02/2012, 11h14

paruvendu
Le nouveau propriétaire de ParuVendu veut renforcer le leadership du site sur le marché des petites annonces immo et auto et développer ses offres autour de l'emploi, des bonnes affaires et des vacances.

Digital Virgo, qui a repris ParuVendu.fr, annonce la continuité des activités du site et l'accélération de ses développements avec des salariés ex-Comareg. Depuis début janvier, ParuVendu.fr, détenu par Digital Virgo, continue le développement de nouvelles fonctionnalités pour les professionnels et les particuliers. Une force de vente de 70 commerciaux est déployée sur le terrain ainsi qu'une équipe dédiée aux ventes en ligne. Un support client pro dédié et un service client pour les particuliers ont été mis en place.

"Avec l'acquisition de ParuVendu.fr, acteur historique des petites annonces, bien ancré et à très forte notoriété (85% de notoriété globale), Digital Virgo poursuit l'enrichissement de son bouquet de services Internet" explique Emmanuel Florent, président de ParuVendu.fr et directeur général de Digital Virgo. "Notre ambition est de renforcer le leadership de ParuVendu.fr sur le marché des petites annonces immo et auto et de développer ses offres autour de l'emploi, des bonnes affaires, des vacances... Digital Virgo dispose du savoir-faire et de moyens importants en matière de développement d'audience Internet fixe et mobile, avec près de 30 millions d'euros d'investissements publicitaires en France en 2012."