vendredi 4 novembre 2011

MARSACTU -Les salariés d’Hersant n’iront pas tous au paradis (fiscal) 4 novembre 2011


Les salariés d’Hersant n’iront pas tous au paradis (fiscal)


La dernière une de Paru Vendu.
Le plus grand plan social depuis deux ans. 1650 salariés licenciés. Voilà l’exploit que vient de réaliser Philippe Hersant, le patron et actionnaire du Groupe Hersant Média (GHM), suite à la liquidation hier après-midi à Lyon de la Comareg, sa filiale de presse d’annonces, qui édite notamment le gratuit Paru-Vendu.
Une information dont vous n’entendrez sans doute pas vraiment beaucoup parler dans La Provence, dont l’actionnaire est également GHM, même si plusieurs dizaines de salariés de Paru-Vendu basés à Marseille sont également concernés. Et une annonce faite quelques jours du projet de regroupement de La Provence et de Nice Matin avec le groupe belge Rossel, l’éditeur en France de La Voix du Nord. Un scénario à la grecque pour GHM. Et qui pourrait avoir des incidences sur ce futur deal « belge ». Retour sur une descente aux enfers.
2003, 2008 : la belle affaire
On s’en souvient : fin 2007, Philippe Hersant fait une belle opération en rachetant La Provence et Nice Matin au groupe Lagardère pour 160 millions d’euros. Au nez et à la barbe de plusieurs autres acheteurs dont le fonds d’investissement anglais Mecom, spécialisée dans la presse locale. Un beau coup. A l’époque, comme le rappelait récemment la Lettre A, tous les grands banquiers de la place faisaient la queue rue de Presbourg à Paris, au siège de GHM pour financer cette acquisition.
« La fine fleur de la finance était alors impressionnée par le magnifique cash-flow de la Comareg« . Ce leader de la presse gratuite en France avait été racheté en 2003 par France-Antilles, comme s’appelait alors le Groupe Hersant Média. La Comareg (« Communication pour les Marchés Régionaux ») est une véritable success-story française. C’est Paul Dini, un jeune HEC stéphanois qui invente ce concept de journal hebdomadaire d’annonces gratuites en 1968, en lançant le premier numéro dans la ville de Grenoble, le « 38″.
Le succès est rapide, les villes s’ouvrent les unes après les autres , le 74 à Annecy, le 69 à Lyon… Un empire de la presse gratuite se crée en quelques années. Après l’avoir introduit en Bourse, Paul Dini la cèdera en 1988 au groupe Havas, que son actionnaire Vivendi vendra rapidement à la Socpresse, pour terminer dans l’escarcelle de Philippe Hersant qui l’achètera en 2003, pour 120 millions d’euros. A l’époque une très, très belle affaire là aussi.
Les héritiers du Papivore
Premier beau deal pour celui qui à l’époque n’est qu’ »un fils de ». Son père Robert Hersant, surnommé le « Papivore », a régné pendant des années sur la presse française, nationale et locale. Le Figaro, l’Aurore, France-Soir, le Dauphiné Libéré… tout ça c’est RH. A sa mort ses nombreux héritiers, nés de trois mariages différents, récupèrent l’empire, mais aussi les dettes qui vont avec. Car RH, a toujours eu le carnet de chèque facile, malgré des journaux souvent déficitaires. Ses banquiers, compte-tenu de sa très forte influence politique – il fût longtemps député – n’osaient pas vraiment lui refuser grand chose.
La plus importante filiale, la Socpresse qui édite entre autres le Figaro, le Dauphiné Libéré, Presse Océan est cédée à Serge Dassault pour payer les droits de succession et les enfants du Papivore conservent de leur côté France-Antilles, une autre branche de l’empire qui possède des journaux dans l’outre-mer comme La Dépêche de Tahiti, le Journal de l’Ile de la Réunion, ou France-Antilles Martinique et Guadeloupe, qui a donné son nom au groupe. Mais aussi des actifs dans la presse quotidienne régionale en métropole : L’Union de Reims, Paris-Normandie et l’Est Eclair.
Plus belle la vie
France-Antilles, détenu donc par les héritiers de RH qui placent à sa tête leur cousin, l’énigmatique Philippe Hersant. Un drôle de patron de presse qui fuit les journalistes, semble être d’une timidité maladive, et qui vit planqué dans une très belle propriété au bord du Lac Léman, car son goût immodéré pour la discrétion et pour les chocolats l’a poussé à devenir résident Suisse en 2003. Il a en a profité pour faire un peu de shopping et se constituer sans ses cousins un sympathique petit groupe de presse « Editions Suisse Holdings ».
En ce début d’année 2008, tout va donc très bien pour Philippe Hersant : il est en train de se construire un beau groupe de presse régionale, avec la prise de La Provence et de Nice Matin, il investit dans les télévisons locales, à Grenoble, à Nîmes, mais aussi à Marseille où le quotidien de l’avenue Salengro détient 17 % de LCM, rachetés aussi au groupe Lagardère.
La Comareg continue elle de faire remonter beaucoup de cash à la holding GHM. C’est l’Istréen Michel Moulin, qui après avoir revendu son groupe de presse gratuite Paru-Vendu à Philippe Hersant prend la tête de la Comareg. Cet ancien joueur de foot, qui rêve de racheter l’OM – et est aujourd’hui patron du 10 Sport – est un commercial né. Bonne pioche là aussi pour Hersant. Il ne publie pas ses chiffres, mais son groupe n’est pas très loin du milliard de chiffre d’affaires en 2007. La vie est belle.
Le feu au Lac
Pas pour longtemps, car le feu commence à couver de l’autre côté du Lac. Réfugié dans son exil suisse, accroché à ses cash-flow, Hersant ne s’aperçoit pas que sa vache à lait est malade, attaquée par les nouveaux acteurs de l’Internet. En quelques mois, Le Bon Coin, Seloger.com, vont récupérer le business des petites annonces. Elles sont publiées gratuitement, alors qu’elles restent payantes dans Paru-Vendu et le web permet une rapidité de diffusion et une audience bien supérieures à celles du papier.
La crise n’arrange pas les choses qui plombent aussi ses quotidiens régionaux. Les patrons giclent. Dans la holding Frédéric Aurand, le président du directoire, est remplacé par Dominique Bernard. Les PDG de Nice Matin et de La Provence sont aussi remerciés. Michel Moulin quitte la Comareg, où les plans sociaux se succèdent. De 3000 salariés en 2008, ils ne sont plus que 1650 en 2011. Mais les pertes s’accumulent et les banquiers s’agitent, Hersant risquant de ne pas pouvoir rembourser sa dette de près de 250M€.
Il faut vendre rapidement des actifs pour faire rentrer du cash. Le Journal de l’ïle de la Réunion est cédé. Puis Médiapost, une filiale de la Comareg, les télés locales et une participation dans le Républicain Lorrain. Mais ce n’est évidemment pas suffisant face aux 20M€ de perte d’exploitation de la Comareg en 2009. La vache à lait est devenue un boulet, qui risque d’entrainer GHM vers le fond. En ce début de l’été 2011 le groupe est au bord de l’agonie. Les banquiers, dont ceux de BNP et de Natixis sont de plus en plus nerveux.
Un trait sur la dette
Philippe Hersant va alors vite se réfugier chez les énarques de Bercy, au ministère de l’Economie et des Finances, au CIRI (comité interministériel de restructuration industrielle), qui a pour mission d’essayer de sauver du naufrage les entreprises en grande difficulté de plus de 400 salariés. Son plan est le suivant : apporter ses actifs « sains », c’est à dire La Provence, Nice Matin et l’Union de Reims à une société commune avec le belge Rossel, qui apporterait lui les 65% qu’il détient dans la Voix du Nord. Et créer ainsi le 3e groupe français de presse régionale, détenu à 50/50 avec les Belges mais dont le management serait confié à ces derniers. Le problème est que Rossel ne veut pas récupérer les dettes de GHM dans la corbeille de la mariée.
Philippe Hersant demande donc au Ciri de faire pression sur ses banquiers afin qu’ils acceptent d’abandonner 100M€ de dette, soit à peu près la moitié. C’est ça ou le chaos. Le fameux scénario à la grecque. Et forcément il fait beaucoup tousser. Sachant qu’ il va y avoir de la casse sociale. Et de la grosse. Car chacun sait que la Comareg va mourir, puisqu’aucun repreneur sérieux ne s’est manifesté. Et comme Hersant ne veut plus renflouer sa filiale de presse gratuite, la liquidation est inévitable, et c’est l’Etat qui risque de devoir en partie supporter les coûts liés à la fermeture.
Le patron de Bercy François Baroin a beau être le maire de Troyes, siège de l’Est Eclair, un des quotidiens de GHM, beaucoup à Bercy commencent à trouver l’addition un peu lourde à avaler. Surtout quand elle est présentée par un résident fiscal suisse. Car le scandale n’est pas loin. On ne peut sans doute pas reprocher à Philippe Hersant de n’avoir pas réussi à sauver la Comareg. Les autres groupes de presse gratuite en France ont eu les mêmes difficultés. S3G, filiale du groupe Sud-Ouest, a déposé son bilan l’an dernier. Spir – le concurrent bâti par Claude Léoni, un entrepreneur de la région (son siège est toujours aux Milles), et aujourd’hui propriété de Ouest-France – s’est pour l’instant tiré d’affaire grâce à la vente de sa participation pour 200M€ qu’il détenait dans leboncoin.fr, et grâce à 20 minutes, dont le groupe Aixois possède 50%
Philippe qui pleure, Hersant qui rit
En revanche à l’heure où 1650 salariés vont être mis au chômage, pas mal de gens – à Paris, à Bercy et au siège de plusieurs banques, ainsi qu’à Lyon au tribunal de Commerce qui va suivre la liquidation de la Comareg trouvent  anormal que Philippe Hersant ne mette pas aussi la main à la poche à titre personnel. Patron, il a toujours bénéficié en France d’une partie du milliard d’euros annuels « d’aides à la presse », grâce aux impôts des contribuables français, mais il préfère à titre personnel la douceur de la fiscalité helvétique et gérer son petit groupe de presse suisse qui lui avec près de 90 millions de francs suisse de chiffre d’affaires se porte comme une Edelweis au printemps.
Et pendant que Hersant pleure à Bercy, les patrons de ses journaux suisses, comme L’Impartial, La Côte où le Nouvelliste, font le tour du Lac Léman pour expliquer que les deux dossiers sont étanches, comme le déclarait l’an dernier Jacques Richard l’administrateur délégué de Editions Suisse Holdings au journal Le Temps « ESH présente un chiffre d’affaires consolidé de 93 millions de francs. Et nous avons un cash-flow plus que correct. Je pense qu’il se situe dans le trio ou le quintette de tête du secteur de la presse. Je vous assure qu’il n’y a pas de vase communicant avec GHM.» Les 1650 nouveaux chômeurs de la Comareg apprécieront.

jeudi 3 novembre 2011

Mauvaise nouvelle pour l'emploi dans le Gard

Mauvaise nouvelle pour l'emploi dans le Gard, le célèbre journal gratuit de petites annonces est mis en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce

http://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&NR=1&v=iWOcNIA1VSQ
 Manifestation des salariés de ParuVendu après l'annonce de la liquidation par le tribunal de commerce de Lyon le 03 novembre 2011.

http://www.youtube.com/watch?v=4ayeq_lw59M&feature=endscreen&NR=1

Quelques photos de la manifestation 03/11/2011



Avis de Décès


mardi 1 novembre 2011

LE DROIT DE CHOISIR...

LE DROIT DE CHOISIR...

Si adhérer à un syndicat est un droit constitutionnel et une nécessité pour la démocratie, avant de se syndiquer, il reste indispensable de s’informer, de comparer, de chercher l’organisation syndicale qui vous défendra le mieux, qui vous donnera la plus grande liberté d’expression et d’action, et qui correspondra le mieux à votre philosophie générale de la vie.


Chacun peut avoir sa propre vision du syndicalisme. Mais chacun peut se rendre compte qu’il existe une différence fondamentale entre un Wladimir Ilitch.Oulianov, dit Lénine, qui déclarait :
« Il faut être prêt à tous les sacrifices, et même à tous !es artifices la tromperie, les méthodes illégales, le silence, la dissimulation de la vérité, ne serait-ce que pour pénétrer dans les syndicats pour y rester et à y développer à tout prix dans leur sein, l’activité communiste... »

et un Léon Jouhaux, prix Nobel de la Paix et fondateur de Force Ouvrière qui disait :
« Sans le sentiment de la justice, on ne saurait être utile à la cause de l’émancipation humaine. Etre juste, ce n ‘est pas être partisan d’une justice distributive, mais c‘est avoir une claire notion de la liberté, de la dignité humaine et en vouloir le respect dans tous les actes de la vie... »

Aprés quarante ans de parution hebdomadaire dans la France entiere le journal paruvendu n'existe plus.
En effet suite à une liquidation judiciaire le groupe hersant se détache de son pole gratuit.

Total:1650 salaries sur le carreau.

ce tract video est un cri de colere.

Banderole des Angles


www.actuchomage.org

samedi 29 octobre 2011

Monsieur le Président de la République

Monsieur le Président de la République
Je me présente,
Mr Patrick Isset, délégué du personnel FO de la société Hebdoprint, filiale du groupe Comareg (PGA) presse d'annonce Gratuite (PARUVENDU) et intégré dans le groupe GHM (Hersant Média)
Votre ministre du travail Mr Bertrand suivait cette affaire avec le SIRI pour trouver une solution au démantèlement de notre groupe COMAREG-HEBDOPRINT) dont le siège social est situé à Lyon.
Nous sommes en plan de sauvegarde depuis plusieurs mois (Tribunal de commerce de Lyon) et à la recherche de repreneurs potentiels
Nous venons de subir il y a 3 mois une vague de licenciements (env. 700) Hors il se trouve que notre actionnaire principal (Mr Hersant résidant en Suisse) nous lâche définitivement, se désintéressant de notre sort.
Nous venons d'apprendre par le mandataire judiciaire au CE extraordinaire du 28/10/11 que malgré toutes les recherches effectuées il ne se trouve pas d'acquéreurs pour notre Groupe (sauf plan social d'envergure, ENCORE !)
Le mandataire Judiciaire nous à donc signifié que la société COMAREG-HEBDOPRINT serait déclarée en liquidation à la séance du 3/novembre/2011 au tribunal de commerce de Lyon
CELA CONCERNE 1650 PERSONNES qui n'ont pas eux la chance d'être MÉDIATISÉ et qui perdent d'un seul coup leur emploi et leur raison d'être (car nous sommes tous fière de nos compétences et de notre savoir faire au sein de notre profession)
J'ajouterai Monsieur le Président que c'est quand même un des plus GROS PLAN SOCIAL EN COUR À CE JOUR.
Je vous pose la question Monsieur le Président,
nous LAISSERA T-ON MOURIR sans qu'il se profil une solution ?
N'y-a-t-il pas en France des décideurs de la profession (IMPRIMERIES, GROUPES DE PRESSE) pour faire repartir cette machine bien huilée qu'était PARUVENDU (20 millions d'exemplaires/semaine quand même !) et qui par la faute de capitaine d'industrie trop soucieux d'engrangé des bénéfices (et Dieu sait que nous lui en avons fait gagné !) et qui n'a pas voulu s'adapter aux exigences de l'époque (virage du Web en autre)
et fournir des formations qualifiantes pour le personnel.
Les femmes et les hommes de HEBDOPRINT-COMAREG sont prêts à repartir,(infographistes et commerciaux, les rotatives des imprimeurs n'attendent que le redémarrage, si un repreneur venait, tout pourrai repartir dans les heures qui suivent.
ILS N'ATTENDENT QUE CELA MONSIEUR LE PRÉSIDENT !
JUSTE DU TRAVAIL ! LEUR TRAVAIL !
Je vous demande Monsieur le Président au nom de tous mes collègues (1650 personnes) de peser de tout votre poids sur les décision du tribunal de Lyon le 3 novembre pour que nous puissions encore trouver une solution ou que notre actionnaire majoritaire MR HERSANT PRENNE SES RESPONSABILITÉS !
Je vous remercie Monsieur le Président de prendre le temps de lire ce message
Veuillez agréer, Monsieur le Président, mes salutations distingués
Patrick Isset,
délégué du personnel FO D'HEBDOPRINT

jeudi 29 septembre 2011

Note d'Information François CHAIZE


Communiqué des Comités dʼEntreprise des sociétés COMAREG et HEBDOPRINT

Communiqué des Comités dʼEntreprise des sociétés COMAREG et HEBDOPRINT Consécutif à lʼaudience du Tribunal de Commerce de LYON du 29 septembre 2011
Ce matin sʼest tenue lʼaudience du Tribunal de Commerce de LYON devant statuer sur la poursuite
des activités de Comareg et Hebdoprint dans le cadre de la procédure collective (Redressement
judiciaire et sauvegarde).
A cette occasion, les Administrateurs sont revenus sur les évolutions de nos activités et résultats
financiers respectifs, rappelant les reculs de chiffre dʼaffaires observés sur le plan global
ainsi que le début de croissance du Web.
Lʼévolution de notre trésorerie a également été commentée, mettant en évidence un besoin de
refinancement proche de 14 millions dʼeuros pour permettre la poursuite de lʼentreprise dans le
cadre de la procédure sur les prochains mois.
Les représentants du personnel ont présenté en commun leur vision de la situation,
en insistant dans le cadre de leur déclaration sur le besoin urgent dʼouvrir la recherche dʼune
solution de redressement à dʼéventuels repreneurs, au-delà du seul projet de plan de continuation
imaginé par la direction, et ce afin de donner toutes les chances à Comareg et Hebdoprint
dʼéviter le pire.
Les représentants du personnel ont également conditionné cette ouverture à des repreneurs à
la seule étude de projets permettant de préserver un périmètre le plus large possible au regard
des 1.500 emplois en jeu, dans un schéma industriel maintenant les activités papier pour Comareg
ainsi que les moyens dʼImpression qui en découlent pour Hebdoprint.
Lʼactionnaire, afin de rendre possible une poursuite dʼactivité destinée à faire émerger
un projet de redressement a donc confirmé au Tribunal :
- Une nouvelle injection dans la trésorerie de Comareg et Hebdoprint de 14 millions dʼeuros
- La cession de la marque PARU VENDU au profit de Comareg au prix de 1€
…tout en appelant également le Tribunal à considérer quʼil sʼagissait là des derniers efforts financiers
réalisés au profit de nos sociétés, eu égard à la situation dʼendettement du groupe
GHM.
Le Procureur de la République a reconnu lʼalternative présentée par les salariés comme sʼimposant
de fait, afin de donner les meilleures chances à Comareg et Hebdoprint de sʼen sortir, et
le Tribunal a effectivement :
- Pris acte des engagements de lʼactionnaire
- Demandé aux administrateurs judiciaires de rechercher activement des repreneurs ou investisseurs
- Demandé à la direction de lʼentreprise de poursuivre son projet de plan de continuation
- Demandé dʼêtre tenu informé de façon hebdomadaire des évolutions du chiffre dʼaffaires
- Fixé la prochaine audience au 24 novembre 2011 afin de faire le point sur les projets
Suite à cette audience, les représentants du personnel ont rencontré les administrateurs judiciaires,
qui ont confirmé orienter dès maintenant les recherches vers dʼéventuels repreneurs :
une base dʼinformations est à la disposition des candidats intéressés et qui auront démontré
leur crédibilité
Dans les jours qui viennent, ces candidats repreneurs devront se rapprocher des administrateurs
judiciaires pour étudier notre situation et nous demanderons à les rencontrer, dans le
cadre de la construction de leurs offres de reprise.
Le Comité dʼEntreprise est appelé à émettre un avis sur les projets de reprise, et doit à ce titre
travailler sur les offres qui seront déposées dans un délai que lʼadministrateur a fixé au 25 octobre
prochain
Dès lors, voici les scénarios encore possibles dans les trois prochains mois :
1. La présentation dʼun plan de redressement par continuation, reposant sur un investisseur
proposant le remboursement dʼune partie du passif sur 10 ans
2. Le présentation par des repreneurs de plans de cession, reprenant une partie du personnel
et des activités, mais sans assumer la charge du passif ; avec pour possibilité la reprise
dʼun côté de Comareg et de lʼautre des activités dʼHebdoprint
3. En cas dʼabsence de projet de reprise, dʼéchec du plan de continuation sous 3 mois : la
probable cessation dʼactivité
En tout état de cause, les personnels non repris à lʼissue de la procédure (soit par le jeu dʼun
repreneur qui ne maintiendrait quʼune partie des emplois, ou en cas de Liquidation) feront lʼobjet
dʼun nouveau plan de sauvegarde de lʼemploi et de la prise en charge par les AGS des sommes
qui leur sont dues au titre de la rupture de leur contrat de travail.
Souhaitons désormais être en mesure dʼétudier des projets de redressement dans un temps qui
sʼavère désormais court, mais nous l􀀀espérons suffisant pour que des repreneurs sérieux établissent
des projets crédibles !
Les secrétaires des comités dʼentreprise COMAREG et HEBDOPRINT

Les Echos - Comareg et Hebdoprint : période d'observation prolongée jusqu'au 30 novembre



Les Echos 29/09/11 - 18h45

A la Une > Communication
ACTUALITE
Comareg et Hebdoprint : période d'observation prolongée jusqu'au 30 novembre
Le pôle de presse gratuite de Groupe Hersant Media va recevoir 14 millions d'euros de son actionnaire pour financer ses besoins en fonds de roulement du 4e trimestre.
Le tribunal de commerce de Lyon a prolongé une nouvelle fois -jusqu'au 30 novembre -la période d'observation de Comareg et Hebdoprint, les deux entités du pôle de presse gratuite du Groupe Hersant Media (Philippe Hersant), placées depuis dix mois sous la protection de la justice. Lors de cette audience, GHM a annoncé, d'une part, qu'il transférait pour 1 euro la marque ParuVendu à la Comareg, d'autre part, qu'il injectait 14 millions de trésorerie. Cette somme est destinée à financer les besoins en fonds de roulement du quatrième trimestre. A ce stade, la direction affirme travailler à la finalisation d'un plan de continuation tout en recherchant des partenaires pour l'accompagner.
Afin d'assurer une autre porte de sortie, les juges ont instamment demandé, ce matin, aux administrateurs judiciaires de se mettre en quête de repreneurs. Ce scénario alternatif est souhaité par les comités d'entreprise des deux sociétés concernées à condition que les propositions qui pourraient venir de l'extérieur «maintiennent les métiers du papier, de la force commerciale à la conception et l'impression», ont-ils indiqué. Dans le cadre du dernier plan de sauvegarde de l'emploi, 573 salariés ont été licenciés chez Comareg et 117 pour Hebdoprint (l'imprimerie), ramenant les effectifs globaux autour de 1.680 personnes. Parallèlement, et pour reconquérir des parts de marché, une nouvelle formule papier a été lancée au printemps ainsi qu'une nouvelle «home» du site Internet avec la gratuité pour les petites annonces des particuliers. «Toutes les mesures de restructuration n'ont pas donné leurs fruits. C'est la raison pour laquelle nous avons demandé un délai supplémentaire de deux mois, précisait récemment aux «Echos» Bruno Sapin, l'administrateur judiciaire lyonnais. Comareg, qui doit réaliser 3,5 millions de chiffre d'affaires par semaine pour mettre la tête hors de l'eau, est encore en deçà -avec environ 2,9 millions. La prochaine audience au tribunal de commerce de Lyon est prévue le 24 novembre.
MARIE-ANNICK DÉPAGNEUX, À LYON

jeudi 17 février 2011

Présentation PSE : Réunion sur VILLEURBANNE Le 17 février 2011


Réunion sur VILLEURBANNE
Le 17 février 2011

Début réunion Prépresse à 9h30/fin vers 11h30
Présents pour la Direction : Monsieur François CHAIZE, Madame Maria VOLPONI, Monsieur Romain KOLKO (RRH) ainsi que Monsieur Eric VALLET(DPPP).
82 PAO dépendants du Prépresse présents.

Nous essayerons de ne pas faire de redite mais mettons en avant les points soulevés par le personnel lors des échanges avec la Direction ou des précisons complémentaires par rapport aux réunions précédentes.

Présentation de monsieur François CHAIZE qui préfère un contact direct.

Une demande est faite pour savoir si dans le cadre des modifications de lieux de travail si un calcul avait été fait pour l'estimation des kms supplémentaires demandés à chaque salarié et si ces derniers seront pris en charge.

Les frais permanents ne seront pas pris en charge par l'Entreprise. La charte de mobilité et toutes les règles de l'entreprise ne changeront pas. Donc aide à la mobilité dans le cadre de la charte Groupe ParuVendu.

Les PAO revenant de publications autonomes sur un Prépresse perdront leur prime de PAO en publication et de site autonome et travailleront 33h75 plus la brisure en équipe avec le système panier au lieu des tickets restaurants. Les PAO allant sur un bassin : 1er cas/ pas de chef d'équipe, ils gardent la prime de site autonome 2ème cas/ s'il y a chefs d'équipe ils la perdent.

Pour les salariés ayant fait déjà l'effort lors du dernier PSE de réduire leurs temps de travail et si ils font partit des 116 personnes seront indemnisées en fonction des règles actuelles du Pôle Emploi (moyenne des salaires sur les douze derniers mois). Lors du dernier PSE les choix étaient volontaires. La Direction rappelle qu'elle n'a pas mis le couteau sous la gorge pour accepter les changements d'horaires de l'époque. Une des salariées présentes ayant fait cette démarche lors du premier PSE en 2009 répondit qu'elle avait l'impression, si elle faisait partie des 116, de subir une double peine.

Un PAO demande si la Direction envisage de « mettre le paquet » pour les 116 sacrifiés sur la partie supra légale. La Direction répond que c'est aux IRP à faire leur job dans le cadre des négociations pour essayer d'avoir un maximum d'indemnités supra légales.

A la fin de cette réunion, comme de toutes les réunions les PAO ont pu discuter avec les élus présents et les délégués permanents. Ensuite une  présentation du projet alternatif porté par la CGT et la CFDT a eu lieu en conclusion de cet échange.

mercredi 16 février 2011

Présentation PSE : Réunion sur EVRY Le 16 février 2011


Réunion sur EVRY
Le 16 février 2011

Début réunion Prépresse à 9h11/fin vers 12h00
Présents pour la Direction : Monsieur François CHAIZE, Madame Maria VOLPONI, Monsieur Romain KOLKO (RRH) ainsi que Monsieur Frédéric MURRET(DPPP).
34 PAO dépendants du Prépresse présents.

Nous essayerons de ne pas faire de redite mais mettons en avant les points soulevés par le personnel lors des échanges avec la Direction ou des précisons complémentaires par rapport aux réunions précédentes.

Présentation de monsieur François CHAIZE qui préfère un contact direct que de le faire par un tchat avec écran blindé

Le Prix par page est de 70 euro pour la composition et 35 euro le mille pour l'impression. Nos prix sont compétitifs par rapport à nos concurrents et Hebdoprint est une société bien réglée avec des comptes sains.

Depuis hier (le 15 février) le nouveau site ParuVendu.fr est en ligne. PA gratuite sur le net et par options payantes retour sur papier.

Commentaire d'une élue qui fait remarquer que sur la page d'accueil il existe une rubrique « recrutement » et déplore l'absence des bons plans locaux.

Concernant la proposition de poste dans une localité proche, les critères de la jurisprudence stipulent que la distance doit être de 50 kms ou d'une heure de trajet du domicile au nouveau lieu de travail.

C'est une demande des IRP, mais en tout état de cause si la demande est acceptée cela ne concernera que les départs volontaires ces derniers ne pourront se faire que sur les postes visés dans le PSE. Les autres demandent seront refusés.

Si la personne accepte les modifications de son contrat de travail mais se rendant compte au bout d'un certain de temps qu'elle ne peut pas faire face à sa nouvelle vie professionnelle, y aura-t-il une période d'adaptation ? Monsieur CHAIZE déclare que ce point pourra être abordé par les IRP.

Concernant les licenciements et pour respecter la procédure les personnes seront informés par lettre avec AR à leur domicile. On peut envisager que la personne soit prévenue par l'intermédiaire de son Directeur de Production après l'envoi du courrier. Dans ce cas de figure les IRP ont demandé la dispense du préavis de licenciement. Monsieur CHAIZE déclare que ce point pourra être abordé par les IRP

Une élue demande si c'est l'Etat, dans le cadre de la convention de reclassement, qui allé se substituer à Hersant pour payer les indemnités ?  Monsieur CHAIZE déclare qu'il ne fallait pas tout mélanger, qu'il était la pour présenter le PSE.

Quel avantage de se mettre en reclassement ?  Monsieur CHAIZE déclare que cela permet avec le Pôle Emploi de faire un bilan de compétences, d'avoir un suivi personnalisé pour retrouver plus rapidement un travail...

Pour les postes entrainant  une perte de salaire les trois premiers mois le salaire intégral maintenu, les trois suivants à cinquante pour cent et après salaire normal.
Pour les indemnités de licenciement pour le collège ouvrier s'appliquera le Code du Travail car plus avantageux que la Convention Collective du Labeur.

Pour les 116 licenciés, si proposition de ré-embauchage est ce que le maintien du salaire et la reprise de l'ancienneté seront maintenues. Monsieur CHAIZE déclare que ce point pourra être abordé par les IRP.

Le Plan de Sauvegarde prévoit de revenir à l'équilibre des comptes fin deuxième semestre 2011.

Une élue souligne que la profession des PAO est dévalorisée depuis que les directeurs de publications font la MEP et que les commerciaux vont commercialiser des modules tout prêts.

Pourquoi pas prendre des idées des PAO pour les pages « infos locales » ? Monsieur CHAIZE déclare que nous ne sommes pas en cogestion d'Entreprise et que le directeur commercial décidera de ce qui doit y avoir dans son titre ou non. C'est aux commerciaux à aller chercher les éléments pour composer ces pages la.

Le papier diminuera dans le temps progressivement et que nous passerons probablement des neufs millions actuels à sept millions.

Présentation PSE : Réunion sur TINQUEUX Le 16 février 2011


Réunion sur TINQUEUX
Le 16 février 2011

Début réunion Prépresse à environ 14h30/fin vers 16h00
Présents pour la Direction : Monsieur François CHAIZE, Madame Maria VOLPONI, Monsieur Romain KOLKO (RRH) ainsi que Monsieur Benoît SOMMEILLY(DPI).
37 PAO dépendants du Prépresse présents.

Nous essayerons de ne pas faire de redite mais mettons en avant les points soulevés par le personnel lors des échanges avec la Direction ou des précisons complémentaires par rapport aux réunions précédentes.

Présentation de monsieur François CHAIZE qui préfère un contact direct que de le faire par un tchat 

Demande de la DRH : Mettre à jour votre situation personnelle et familiale auprès de Romain KOLKO : rh@hebdoprint.fr pour permettre une bonne analyse des dossier lors des critères sur les 116 licenciements.

Monsieur CHAIZE précise qu'il restera 499 personnes et que le seul but qu'il poursuit c'est de faire perdurer ces emplois et le « soldat Hebdoprint ».

En cours de négociations avec les IRP la dispense d'effectuer son préavis (payé bien évidemment)

Les PAO déplorent un sentiment de stress permanent.
La Direction leur rappelle les deux adresses mails et la permanence téléphonique d'éleas.


 Début réunion Prépresse à 17/fin à 19h15
Présents pour la Direction : Monsieur François CHAIZE, Madame Maria VOLPONI, Monsieur Romain KOLKO (RRH) ainsi que Monsieur Yannick KERGOZIEN(DPI)
43 imprimeurs présents présents.

Même présentation que pour les PAO (dans le même esprit)

Même souci qu'à Iffendic sur la perte des majorations du dimanche mais que le cadre du PSE on pouvait pas en déroger.

Un imprimeur fait la remarque que c'était toujours les mêmes qui font des efforts suite déjà à la perte des majorations de nuit des jours d'entretien et maintenant celle du dimanche. Ce n'est en supprimant les majorations du dimanche que ca va faire gagner des millions d'euro par an. Monsieur CHAIZE a répondu : «  Mon boulot c'est de faire vivre et sauver cette boîte car nous dépendont à 96% du client Comareg et si il se casse la gueule c'est pas 116 personnes de virer mais 615. »   Il rappelle que cette décision évite la fermeture d'une imprimerie.
Etes vous convaincu et persuadé que ce sera suffisant ? » Monsieur CHAIZE lui a repondit qu'il faisait tout ce qu'il pouvait pour sauver cette entreprise dans l'objectif jusqu'en 2015. Le but est de ne plus perdre d'argent sur le second semestre 2011 et de recommencer à en gagner en 2012.

Q : « Qu'on fasse des efforts et qu'on soit jamais sur le même poste de travail on n'est pas recompensé ! »
R : Monsieur CHAIZE n'accepte pas ces raisons la, vous êtes payés pour 33h75 et pour faire correctement votre boulot et les conditions de travail ne sont pas celle d'un bagne. La perte des majorations du dimanche permet un coût de production bas  pour rester compétitif et qui si on pouvait le faire payer 35 euro du mille on pourrait garder les majorations..
Un imprimeur demande pourquoi ne pas investir dans un parc machine feuilles ? Monsieur CHAIZE signale que ce créneau la était saturé, qu'une imprimerie par jour ferme en France et que pour l'instant il n'y avait pas de marché pour justifier ce type d'investissement coûteux.
 

mardi 15 février 2011

Présentation PSE : Réunion sur IFFENDIC Le 15 février 2011


Réunion sur IFFENDIC
Le 15 février 2011

Début réunion Imprimerie à 9h00/fin à 11h30
Présents pour la Direction : Monsieur François CHAIZE, Madame Maria VOLPONI, Monsieur Romain KOLKO (RRH) ainsi que Monsieur Jean-Michel TIRREL(DPI).
29 personnes de l'Imprimerie présentes.
Monsieur CHAIZE a fait comme le 14 février la présentation par diaporama de l'état actuel de la société et des solutions préconisées par la Direction dans le cadre du Plan de Sauvegarde de l'Emploi en particulier et celui du Plan de Sauvegarde de l'Entreprise en général. 
Nous essayerons de ne pas faire de redite mais mettons en avant les points soulevés par le personnel lors des échanges avec la Direction ou des précisons complémentaires de cette dernière lors des réunions précédentes.

La procédure de redressement judiciaire de Comareg et le Plan de Sauvegarde Hebdoprint ont permis de geler les « en-cours » impayés et d'élaborer un plan permettant la stabilité de l'Entreprise.
Cette dernière n'abandonnera pas le support papier.

Aucune décision par rapport au PSE ne sera définitive avant le 08 mars après information et consultation ultime des IRP.

Après l'exposé de Monsieur CHAIZE un débat a eu lieu entre la Direction et le personnel.
 Une des questions posées a été la demande de la baisse possible de 20% des tirages lors du second semestre et Monsieur CHAIZE à répondu par l'affirmative d'une baisse progressive mais sans date définie.

Le prix de revient des imprimeries est plus bas que celui de la sous-traitance espagnole et luxembourgeoise. Les rotatives sont en bon état, amorties avec du personnel qualifié faisant un travail de qualité. 

Il a insisté sur la priorité de retrouver du Chiffre d'Affaires par le biais du Web en citant que 100 euro sur le papier dégag aient   10 euro de bénéfices alors que sur le Web 100 euro dégag eaient  90 euros de bénéfices.

Alors lui a t-on demandé : « Pourquoi supprimer les majorations du Dimanche alors ? » La réponse fut que nous devions nous adapter à notre client Comareg qui fourni 96% de notre CA et est notre propriétaire du capital à 100%. Donc l'objectif est de trouver de nouveaux marchés.

En attendant certains imprimeurs se plaignent de la perte probable de 20% de leur salaire. Monsieur CHAIZE  a répondu que le concernant c'était déjà le cas. Mais que si on maintenait les choses en l'état  et que nous restions sans rien faire COMAREG allait mourir et  HEBDOPRINT serait entrainé dans sa chute.

Pour égaliser les pertes de salaires il va falloir surement envisager une nouvelle organisation du Travail. La porte est ouverte pour toutes discussions.

Parlant du projet alternatif déposé dans les grandes auprès du Tribunal de Commerce de Lyon par le secrétaire du Comité d 'Entreprise que l'idée était intéressante mais non sur les investissements de sécheur et de numérique prenant pour exemple qu'une rotative numérique pour un 32 pages à une vitesse de 1954 exemplaires/heure coute 1,5 million d'euros . De plus, elle  n'emploie qu'une personne . Ce projet est donc tout simplement utopique   ! Par contre tous les travaux s'adaptant à notre outil de production ou nécessitant de légers investissements étaient les bienvenus, style brochage. Les sécheurs sont hors de prix et heureusement que cet investissement n'a pas été fait par le passé.

Pour toute question personnelles en relation avec une modification du contrat de travail ou de licenciement une adresse mail a été crée par Monsieur KOLKO seul  habilité a la relever : rh@hebdoprint.fr

Une autre mail consultable par le secrétaire du CHSCT et  le  RRH en cas de problème personnel touchant le mal-être et le stress sur les postes de travail : contactsante@hebdoprint.fr

Une ligne hotline : 0800 006 037 pour un soutien psychologique est mise en place, il s'agit du cabinet ELEAS, disponible 24/24h et 7jours sur 7. Chaque collaborateur aura droit à 5 fois une 1/2heure pour des entretiens privilégiées avec des psychologues dans l'anonymat le plus complet.

Début réunion Prépresse à 14h00/fin à 16h30
Présents pour la Direction : Monsieur François CHAIZE, Madame Maria VOLPONI, Monsieur Romain KOLKO (RRH) ainsi que Monsieur Yvan GROSEIL(DPPP)
64 PAO dépendants du Prépresse présents.

Même présentation que pour les imprimeurs (dans le même esprit)

Évolutions des effectifs de la société :
2008 : 740
2009 : (PSE de 39 volontaires)
2010 : 615

Questions particulières au cours des échanges tout au long de la présentation :
- Pourquoi ne pas avoir développer le Web avant ? 
Monsieur CHAIZE dit clairement que sur ce sujet nous avons raté  le train . Mais que la nouvelle équipe de dirigeants Comareg est tournée vers ce produit avec par exemple le passage à la gratuité des PA sur le web et de rendre payantes des options pour diffusion sur papier.

- Est ce que les collaborateurs venant d'être formés sur « Adobe Flash » sont-ils plus protégés que les autres ? 
Monsieur François CHAIZE explique que sur le plan de la formation  l'ensemble du personnel PAO a été formé sur Xpress Interactive . Yvan GROSEIL rajoute que les personnes formées sur  « Adobe Flash » le sont uniquement pour amener un produit correspondant à la demande d'un client dans le cas ou la création de son produit dépasserait le maximum exigé en poids de fichiers. Pour de raisons de Budget (achat  des licences) seules 6 personnes par plateaux Prépresse on été formées sur « Adobe Flash » mais que cela n'indique en rien une protection quelconque.

- Si une personne accepte la mobilité au sein de l'entreprise de Comareg ou dans GHM, gardera-t-elle son ancienneté ?
Bien évidemment.

 l n'y aura pas de fermeture d'imprimerie mais que malheureusement 116 PAO ne seront pas épargnés.
Après le 8 mars, les modifications des contrats qui seront proposés et le temps de réorganisation envisagée laisse prévoir l'envoi des lettres de licenciements fin avril début mai.

L'expression générale des PAO est de trouver que la procédure est frustrante car ils jugent les délais d'attente trop long malgré le fait qu'ils acceptent que le Code du Travail les protègent en consultant le CE/CHSCT.

Intervention de Monsieur CHAIZE : Tous les anciens dirigeants sont partis et que si lui était resté c'est qu'il croit en ce plan et que si certains élus amènent des idées pertinentes pour réaliser du CA supplémentaires il  était partant. 

Par contre développer la Force de Vente en utilisant par exemple l'Ecole de Vente Comareg qui est à notre disposition et pourquoi pas une reconversion de certains PAO ? 
La Direction et l'Administrateur sont « open »

Maria VOLPONI explique la démarche volontariste du service commercial avec par exemple la réponse systématique aux appels d'offres correspondant aux produits que nous pouvons fabriquer ne serait ce que pour mieux se faire connaître . Y compris par le biais du site mis en ligne récemment  : www.hebdoprint.fr

Nous avons un potentiel de clients : pour les PAO les tirets à part. La commercialisation du Web assurera de la production pour les PAO.

Les journaux agricoles font eux mêmes leur PAO en interne comme la Tribune que nous imprimons car ce sont des petites structures. Ces derniers nous assurent des tours machines.

Ne pas oublier qu'une imprimerie par jour ferme en France. 
Le but du PSE est la continuité de l'Entreprise via une double offre : papier/web.

Nous espérons que le 14 avril le Président du Tribunal de Commerce nous suivra dans cette démarche.

lundi 14 février 2011

Présentation PSE : Réunion sur LOMME Le 14 février 2011


Réunion sur LOMME
Le 14 février 2011

Début réunion imprimerie à 11h30/fin à 13h30
Présents pour la Direction : Monsieur François CHAIZE, Madame Maria VOLPONI, Monsieur Romain KOLKO (RRH) ainsi que Monsieur Lionel BOISSIERE (DPI).
31 personnes de l'Imprimerie présentes.
Monsieur CHAIZE a fait un bref historique pour présenter la situation actuelle. A la suite de quoi il a annoncé pour raisons économiques le projet de 116 suppressions de postes en Prepresse et 382 modifications de contrat.
Il assume son rôle et a décidé de faire le tour de l'ensemble des plateaux et des imprimeries le plus rapidement possible. Démarrage ce jour pour se terminer le 22 par le plateau de Montauban.
En 2008 nous imprimions dix huit millions d'exemplaires et actuellement nous sommes à moins de dix millions.
Suite à une question posé par un membre de l'assistance sur l'absence de prévisions de ce qui arrive monsieur CHAIZE a répondu que personne n'avait jamais dit ou écrit en 2008 que la Presse Gratuite d'Annonces déclinerait si rapidement, encore moins le prévoir et que nous étions passé d'une crise conjoncturelle aggravé à une crise structurelle un an plus tard.
Une élue a fait remarquer que si la GPEC avait été anticipée on aurait pu minimiser ce qui se passe actuellement. M. Chaize répondit que sur le plan Formation des efforts constants ont été fait.
Il expose les mesures proposées par la Direction dans le cadre du Plan de Sauvegarde de l'Emploi se déroulant du 02 février avec fin des négociations avec les Instances Représentatives du Personnel (CE et CHSCT) le 08 mars 2011.
Concernant les imprimeries, il préconise la suppression sur l'ensemble des imprimeries du travail du dimanche en journée matin/après-midi. Cette mesure ne devant intervenir pas avant l'Été
Rien n'est définitif car il faut de plus l'accord des décalages de bouclage et de distribution autant de la part de Comareg que des Sociétés de Distribution.
108 imprimeurs peuvent théoriquement être touchés par ces mesures car il y aura un manque à gagner inévitablement mais cette solution a été retenue par la Direction au lieu de la suppression pure et simple de l'Imprimerie de Lomme. Pour un meilleur lissage de la perte de salaire entre tous la Direction est à l'écoute de toute proposition de roulement horaires.
Les pertes financières des majorations sont prévue dans le PSE de manière dégressive sur maximum six mois
Renforcement d'une équipe commerciale pour faire rentrer des tours machine pour diversifier notre clientèle et imprimer des produits adaptés à notre outil de production. Comareg représentant 96% de notre CA.
Adapter les effectifs pour rentrer dans les objectifs définis par le Plan de Sauvegarde de l'Entreprise
Monsieur CHAIZE a précisé que pour ces modifications d'horaires un courrier individuel sera envoyé. Suite a celui-ci les personnes auront un mois pour accepter. La non réponse vaut acceptation et en cas de refus le collaborateur serait licenciè et intégré dans le plan de sauvegarde. Cette mesure devra permettre de connaître la position de chacun fin avril début mai.

Début réunion Prépresse à 14h00/fin à 16h00
Présents pour la Direction : Monsieur François CHAIZE, Madame Maria VOLPONI, Monsieur Romain KOLKO (RRH) ainsi que Monsieur Laurent FERNANDEZ(DPPP)
52 PAO dépendants du Prépresse présents.

Présentation que pour les imprimeurs (dans le même esprit)
Retournement depuis 2008 du marché publicitaire avec migration croissantes des annonces de la PGA vers les sites web gratuits.

Baisse d'activité de 2008 à 2009 de 13,9% et de 2009 à 2010 de 5%
Rendez vous au Tribunal le 14 avril pour faire le point sur la situation

D'ici la fin du semestre suppression de 22 titres et la réorganisation en 59 districts. Monsieur CHAIZE a précisé que les Élus peuvent communiquer les probables rattachements au district
et que la restructuration chez Comareg entrainera la suppression de 649 personnes

Monsieur KOLKO intervient pour expliquer les modalités des suppressions de postes car 116 postes physiques seront supprimés. Les critères de licenciements sont en cours de négociations avec les IRP. De plus les déplacements et les changements d'horaires entraineront des modifications de contrats pour 382 collaborateurs (imprimeurs compris) Ces négociations devraient se terminer le 8 mars et fin avril/début mai les 116 personnes concernées
seront prévenues. Les primes des OPAO en publication et sites autonomes resteront dans les mêmes conditions dans les districts. Ceux qui iront en prépresse auront la prime de brisure

En cours de discussions un appel au départ de volontaires a été fait. C'est un sujet de discussion

Monsieur CHAIZE a parlé de renforcer le service commercial pour rentrer des tours machine. Toute personne connaissant des décideurs peut en informer leur Directeur de Production; tout travail étant le bienvenu.

En fin de réunion, Monsieur CHAIZE a signalé que certains élus présents étaient porteurs d'idées de projet alternatif. Ce dernier signale qu'il avait joué la transparence avec les Élus ce qui explique notre présence aux réunions d'information sur l'ensemble des plateaux.