29/09/11 -
18h45 |
ACTUALITE
Comareg et Hebdoprint : période d'observation prolongée jusqu'au 30
novembre
Le pôle de
presse gratuite de Groupe Hersant Media va recevoir 14 millions d'euros de son
actionnaire pour financer ses besoins en fonds de roulement du 4e
trimestre.
Le tribunal de commerce de Lyon a prolongé une nouvelle fois -jusqu'au 30 novembre -la période d'observation de Comareg et Hebdoprint, les deux entités du pôle de presse gratuite du Groupe Hersant Media (Philippe Hersant), placées depuis dix mois sous la protection de la justice. Lors de cette audience, GHM a annoncé, d'une part, qu'il transférait pour 1 euro la marque ParuVendu à la Comareg, d'autre part, qu'il injectait 14 millions de trésorerie. Cette somme est destinée à financer les besoins en fonds de roulement du quatrième trimestre. A ce stade, la direction affirme travailler à la finalisation d'un plan de continuation tout en recherchant des partenaires pour l'accompagner.
Afin d'assurer une autre porte de sortie, les juges ont instamment demandé, ce matin, aux administrateurs judiciaires de se mettre en quête de repreneurs. Ce scénario alternatif est souhaité par les comités d'entreprise des deux sociétés concernées à condition que les propositions qui pourraient venir de l'extérieur «maintiennent les métiers du papier, de la force commerciale à la conception et l'impression», ont-ils indiqué. Dans le cadre du dernier plan de sauvegarde de l'emploi, 573 salariés ont été licenciés chez Comareg et 117 pour Hebdoprint (l'imprimerie), ramenant les effectifs globaux autour de 1.680 personnes. Parallèlement, et pour reconquérir des parts de marché, une nouvelle formule papier a été lancée au printemps ainsi qu'une nouvelle «home» du site Internet avec la gratuité pour les petites annonces des particuliers. «Toutes les mesures de restructuration n'ont pas donné leurs fruits. C'est la raison pour laquelle nous avons demandé un délai supplémentaire de deux mois, précisait récemment aux «Echos» Bruno Sapin, l'administrateur judiciaire lyonnais. Comareg, qui doit réaliser 3,5 millions de chiffre d'affaires par semaine pour mettre la tête hors de l'eau, est encore en deçà -avec environ 2,9 millions. La prochaine audience au tribunal de commerce de Lyon est prévue le 24 novembre.
Le tribunal de commerce de Lyon a prolongé une nouvelle fois -jusqu'au 30 novembre -la période d'observation de Comareg et Hebdoprint, les deux entités du pôle de presse gratuite du Groupe Hersant Media (Philippe Hersant), placées depuis dix mois sous la protection de la justice. Lors de cette audience, GHM a annoncé, d'une part, qu'il transférait pour 1 euro la marque ParuVendu à la Comareg, d'autre part, qu'il injectait 14 millions de trésorerie. Cette somme est destinée à financer les besoins en fonds de roulement du quatrième trimestre. A ce stade, la direction affirme travailler à la finalisation d'un plan de continuation tout en recherchant des partenaires pour l'accompagner.
Afin d'assurer une autre porte de sortie, les juges ont instamment demandé, ce matin, aux administrateurs judiciaires de se mettre en quête de repreneurs. Ce scénario alternatif est souhaité par les comités d'entreprise des deux sociétés concernées à condition que les propositions qui pourraient venir de l'extérieur «maintiennent les métiers du papier, de la force commerciale à la conception et l'impression», ont-ils indiqué. Dans le cadre du dernier plan de sauvegarde de l'emploi, 573 salariés ont été licenciés chez Comareg et 117 pour Hebdoprint (l'imprimerie), ramenant les effectifs globaux autour de 1.680 personnes. Parallèlement, et pour reconquérir des parts de marché, une nouvelle formule papier a été lancée au printemps ainsi qu'une nouvelle «home» du site Internet avec la gratuité pour les petites annonces des particuliers. «Toutes les mesures de restructuration n'ont pas donné leurs fruits. C'est la raison pour laquelle nous avons demandé un délai supplémentaire de deux mois, précisait récemment aux «Echos» Bruno Sapin, l'administrateur judiciaire lyonnais. Comareg, qui doit réaliser 3,5 millions de chiffre d'affaires par semaine pour mettre la tête hors de l'eau, est encore en deçà -avec environ 2,9 millions. La prochaine audience au tribunal de commerce de Lyon est prévue le 24 novembre.
MARIE-ANNICK DÉPAGNEUX, À
LYON
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