Le groupe belge Rossel reprend La Provence, entre autres
Un pas significatif semble avoir été franchi ce
16 avril dans la procédure de reprise du quotidien La Provence –
propriété de GHM (Groupe Hersant Média) – par le groupe belge Rossel,
qui contrôle déjà le Groupe Voix du Nord en France. Les représentants de
Rossel sont venus à la rencontre des syndicats de La Provence.... Etaient
présents Bernard Marchant, administrateur délégué du groupe Rossel,
Michel Nozière, président du directoire de La Voix du Nord et
administrateur de Rossel et Eric Malrain, directeur financier de Rossel.
Selon la FILPAC, Bernard Marchand « a répondu volontiers, au titre de
candidat repreneur ( ) aux questions portant sur les conditions du
rapprochement GHM-Rossel en cours ». La consultation des instances
représentatives du personnel en comité d’entreprise devrait intervenir
en mai et la mise en place d’une holding en juin. « Les représentants
syndicaux de La Provence ont redit leur attachement à la défense des
emplois et des métiers, ainsi qu’au pluralisme de l’information ».
La situation demeure complexe cependant dans un contexte beaucoup plus vaste de restructuration/recomposition économique de la presse régionale. Si Rossel est devenu l’actionnaire de référence du quotidien provençal, tout n’est pas réglé du côté de GHM avec le dossier Paris-Normandie, en redressement judiciaire, dont les syndicats ont demandé qu’il soit pris en compte dans le projet de reprise. Les quatre quotidiens normands concernés viendraient s’ajouter dans l’escarcelle de Rossel qui, en France, outre le groupe La Voix du Nord qu’il contrôle déjà, s’apprête à engranger l’Union de Reims-l’Ardennais, Nice Matin. Par ailleurs, La Provence est délicate avec une chute de ses vents des derniers mois et certains évoquent un plan « social » pouvant concerner 500 emplois et la « modération salariale » pour l’ensemble des sociétés concernées par la reprise.
« Nous défendrons nos emplois et nos métiers dans la holding que GHM et Rossel sont en train de constituer, a prévenu l’intersyndicale de La Provence dans une pétition adoptée fin mars. Nous n’accepterons plus d’autres suppressions d’emplois dans nos journaux. »
Pourtant avec un ratio de 1 journaliste pour 1 000 exemplaires vendus, révélé lors de la récente fusion de La Voix du Nord et de Nord Eclair, les rédactions des titres méditerranéens seraient en « sureffectif ».
La situation demeure complexe cependant dans un contexte beaucoup plus vaste de restructuration/recomposition économique de la presse régionale. Si Rossel est devenu l’actionnaire de référence du quotidien provençal, tout n’est pas réglé du côté de GHM avec le dossier Paris-Normandie, en redressement judiciaire, dont les syndicats ont demandé qu’il soit pris en compte dans le projet de reprise. Les quatre quotidiens normands concernés viendraient s’ajouter dans l’escarcelle de Rossel qui, en France, outre le groupe La Voix du Nord qu’il contrôle déjà, s’apprête à engranger l’Union de Reims-l’Ardennais, Nice Matin. Par ailleurs, La Provence est délicate avec une chute de ses vents des derniers mois et certains évoquent un plan « social » pouvant concerner 500 emplois et la « modération salariale » pour l’ensemble des sociétés concernées par la reprise.
« Nous défendrons nos emplois et nos métiers dans la holding que GHM et Rossel sont en train de constituer, a prévenu l’intersyndicale de La Provence dans une pétition adoptée fin mars. Nous n’accepterons plus d’autres suppressions d’emplois dans nos journaux. »
Pourtant avec un ratio de 1 journaliste pour 1 000 exemplaires vendus, révélé lors de la récente fusion de La Voix du Nord et de Nord Eclair, les rédactions des titres méditerranéens seraient en « sureffectif ».
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