lundi 13 avril 2015

Lundi 13 Avril 2015 - FR3 Champagne-Ardenne : L'entreprise Knorr-Bremse voit plus grand à Reims

Champagne-Ardenne

L'entreprise Knorr-Bremse
voit plus grand à Reims

Ce fabricant de freins et de matériel ferroviaire va s'installer dans de nouveaux locaux pour gérer une expansion douce mais régulière. Il a choisi l'ancienne imprimerie Hebdoprint à Tinqueux dans la Marne. Près de 7000 m2 de locaux seront bientôt intégralement rénovés.

Knorr-Bremse va déménager ses ateliers et ses 160 salariés

Le site rémois, filiale du numéro un mondial du secteur, assemble notamment des freins aux dimensions impressionnantes. Et pour cause, ils sont destinés aux trains. L'entreprise disposera alors d'un site élargi d'un tiers.

La société a choisi Reims voilà 20 ans pour la proximité de ses clients principaux (Alsthom et Bombardier). Mais aussi pour la proximité des sous-traitants, en particulier les fonderies ardennaises. Le rail est porté par un mouvement de fond : l'urbanisation et le développement durable. Pour l'avenir, c'est vers Paris que regarde le site rémois.
Le chantier de rénovation des anciens locaux d'HebdoPrint à Tinqueux va débuter cet été. Le déménagement à Tinqueux est prévu au printemps prochain. Au total, 7 millions d'euros seront investis dans l'opération......(suite de l'article sur le Blog FR3)
Locaux Hedoprint Tinqueux déssafectés © Droits Réservés
  • LG avec Vincent Thollet
  • Publié le 13/04/2015 | 10:43, mis à jour le 13/04/2015 | 16:33

lundi 30 mars 2015

Lundi 30 Mars 2015 - Le Pirate de la Réunion : Le JIR dans la panade

http://www.lepiratedelareunion.net/Le-JIR-dans-la-panade_a1578.html

 Le JIR dans la panade
© Droits éeservés
Adool Cadjee, président de la SAS Le Journal de l'île de La Réunion, "recherche activement un dirigeant prêt à investir dans la société. Dans cette perspective, il a recruté pour un CDD de quatre mois Gilles Bornais, ancien directeur de la rédaction de France-Soir, afin de jeter les bases d'une réorganisation de son navire amiral, Le Journal de l'île de La Réunion (Le JIR)". C'est le site spécialisé Presse news qui lâche l'information. Avec cependant quelques approximations. Ainsi, Presse news affirme que le groupe "publie aussi trois titres payants (Femme magazine, Case magazine, Mecanic) et un hebdomadaire gratuit (Clicanoo)" Or, ces quatre suppléments sont gratuits. Autre approximation du site, les ventes du JIR, chiffrées à 30.000 exemplaires/jour. Un tirage que même dans les glorieuses années 90, le JIR aurait rêvé d'effleurer. Selon nos sources, le Journal de l'Île serait plus proches des 15.000 exemplaires vendus quotidiennement... Le Quotidien, qui souffre comme son concurrent , de l'érosion des ventes de la presse papier, à la Réunion, comme ailleurs, tient mieux le coup, mais n'échappe pas à la morosité ambiante. 
Gilles Bornais a donc pour mission de relancer le titre. Le bouclage a ainsi été avancé d'une heure, quitte à rater les résultats des matches de Champion's league, histoire d'arriver plus tôt chez les revendeurs. La rédaction est aussi dans le collimateur, le but étant de faire des journalistes des hybrides internet/presse papier. 
Bénéficiaire sous l'ère Hersant, la société éditrice a enchaîné les déficits depuis 2011 (Cadjee avait racheté le JIR au groupe Hersant en 2009). Les difficultés financières de Gamma-Cadjee, n'arrangent pas les choses. Toujours selon nos sources, Abdool Cadjee chercherait un repreneur pour le JIR. En même temps, prendre un ancien de France-Soir pour sauver un journal, c'est un peu comme demander à un fer à repasser de vous apprendre à nager... 

François GILLET
Voir aussi l'article de La Lettre de l'océan indien sur le même sujet.-Lundi 30 Mars 2015

jeudi 26 mars 2015

Jeudi 26 Mars 2015 - La lettre A - La Suisse console Philippe Hersant

La Suisse console Philippe Hersant

Après ses déboires dans l'Hexagone, Philippe Hersant tire profit de son implantation suisse. ....LesEditions suisses holding (ESH), devrait dégager cinq millions d'euros de résultat sur près de 70 millions € de chiffre d'affaires. Par ailleurs, il a déjà reçu des offres de plus de dix millions € pour la vente du site où était installée son imprimerie.... Ces liquidités devraient permettre à Philippe Hersant de renflouer ses activités aux Antilles....

jeudi 19 février 2015

Jeudi 19 Février 2015 - Décision Atelier : ParuVendu s’associe au magazine Automoto

 http://www.decisionatelier.com/ParuVendu-s-associe-au-magazine-Automoto,6512

Les petites annonces d’auto-moto.com seront désormais fournies par ParuVendu.
L’infomédiaire vient en effet de signer un partenariat exclusif avec le magazine pour alimenter la rubrique petites annonces de son site internet. Grâce à cet accord, ParuVendu assure avoir optimisé la visibilité de ses publications, avec plus d’un million de pages vues.
Ce rapprochement avec Automoto s’inscrit d’ailleurs dans une stratégie globale de partenariats qui a conduit le spécialiste de la petite annonce à se lier à divers médias en ligne (figaro.fr, rtl.fr, free.fr, etc.).

©Droits reservés : ParuVendu alimente désormais la rubrique petites annonces d’auto-moto.com.

« Nous sommes extrêmement bien positionnés sur les petites annonces automobiles et nous plaçons d’ailleurs en troisième position sur le marché. Aujourd’hui nous souhaitons aller encore plus loin en nous associant aux meilleurs médias dédiés à l’automobile et en renforçant davantage notre proximité clients », conclut Laurent Radix, président de paruvendu.fr.

Publié le par .

mercredi 18 février 2015

Mercredi 18 Février 2015 - Comareg : rallongement du délibéré des prud’hommes prévu pour le 17 février 2015


Comareg : rallongement du délibéré des prud’hommes prévu pour le 17 février 2015

© Droits réservés - AvenirPressePublications - Jean-Paul FABRE


Les Prud’hommes de Lyon ont annoncé ce mardi 18 février 2015 avoir rallongé son délibéré dans le dossier Comareg, ancienne filiale de la Presse Gratuite d'Annonces du Groupe Hersant Média. 
Comareg éditait le journal d’annonces gratuites ParuVendu et pendant sa période en redressement judiciaire, sans attendre les résultats du PSE de juillet, un incident de paiement fut constaté provoquant la liquidation judiciaire en 2011 de Comareg et de sa filiale Hebdoprint,  
Le PSE en juillet 2011 a vu le départ d'environ 900 collaborateurs soit au total 2 550 personnes avec les 1650 licenciés au 03 novembre 2011, le plus gros plan social de l'année 2011.
Selon des sources bien informées, cette décision a été prise car le 04 mars 2015 à 14h30 comparaitront les cadres de Comareg et les salariés de la filiale d'impression et de composition d'Hebdoprint. 
Cela peut-être l'explication de rallonger ce délai prévu de la part des Prudhommes qui ce justifie aussi par un léger retard pris suite à la grève des conseillers salariés prudhommaux contre le texte de loi MACRON imposé de manière DESPOTIQUE par le Gouvernement




lundi 16 février 2015

Lundi 16 Fevrier 2015 : DIVERSES INFORMATIONS SYNDICALES : Toujours plus de souplesse pour les employeurs et moins de sécurité pour les salariés



COMMUNIQUE

Projet de loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques :
Toujours plus de souplesse pour les employeurs et moins de sécurité pour les salariés 

Alors que le chômage n’a jamais été aussi élevé en France, les députés ont adopté ce week-end les articles du projet de loi qui facilitent encore un peu plus les licenciements économiques et limitent l’obligation des employeurs de reclasser les salariés victimes de ces licenciements.

Un an et demi après la refonte du droit des licenciements économiques voulue par les signataires de l’ANI du 11 janvier 2013 et loi du 14 juin 2013 dite de sécurisation de l’emploi, force est de constater que la pensée des tenants du libéralisme économique et social continue de dominer malgré l’échec cuisant de cette politique sur le front de l’emploi.

FORCE OUVRIERE dénonce notamment le danger et la place laissés à l’arbitraire de l’employeur s’agissant du périmètre des critères d’ordre des licenciements. 

FORCE OUVRIERE s’insurge par ailleurs d’une nouvelle forme de validation rétroactive des licenciements économiques prononcés alors que la décision d’homologation de l’administration du travail a été annulée.

FO estime urgent et indispensable de repenser les politiques économiques, industrielles et fiscales face au chômage et revendique la fin des mesures de flexibilité.


Paris, le 16 février 2015

mardi 27 janvier 2015

Mardi 27 Janvier 2015 - PressNews : Hersant ne joue pas les touristes aux Antilles


http://www.pressenews.fr/quotidiens/2015/01/27/hersant-ne-joue-pas-les-touristes-aux-antilles,108058480-ARL


Hersant ne joue pas les touristes aux Antilles 
 
Contrairement à ce que pouvait laisser penser la mise en redressement judiciaire en septembre de France-Antilles Martinique, Philippe Hersant, propriétaire des quotidiens France-Antilles Martinique, France-Antilles Guadeloupe et France-Guyane, est déterminé à conserver le dernier actif de Groupe Hersant média (GHM). Pas de cession à l'horizon, comme semblent en attester la réactivation en juillet de la holding Antilles Guyane médias (AGM) et la mise en oeuvre d'un plan d'investissement conséquent à trois ans.
 
....AGM, qui chapeaute désormais de façon opérationnelle la dizaine de sociétés de presse et de radio détenues localement par Philippe Hersant, fait face à un chantier de réorganisation conséquent. 

Pour le mener à bien, Stéphane César, directeur général des activités Antilles-Guyane depuis avril, s'entoure de nouveaux venus. Ainsi, la direction administrative et financière a été confiée à David Lallemand. Cet ancien DAF d'Air liquide sur la zone Antilles-Guyane a succédé dès l'été 2014 à Jean-Yves Constantin. Stéphane César a aussi recruté en fin d'année dernière le directeur technique des Nouvelles Calédoniennes, Thomas Zimmermann, qui est chargé de réfléchir à un nouveau schéma industriel pour le groupe. 

Ce dernier sera mis en oeuvre d'ici trois ans, avec à la clé la modernisation, voire le remplacement, des rotatives actuelles. L'investissement prévu est évalué à 10 millions d'euros. ..... AMG, qui a généré un chiffre d'affaires de 47 millions en 2014, a réalisé moins de 1% de ses recettes sur les canaux digitaux.

 Intégralité de cet article payant sur le site (cliquez sur le logo)

mercredi 31 décembre 2014

Meilleurs Voeux 2015

MEILLEURSVOEUX 
I have a dream ! Je fais le vœu...
pour que tous les notres
se réalisent en 2015

lundi 24 novembre 2014

Lundi 24 Novembre 2014 - Caractere : Les Français aiment les imprimés publicitaires de la grande distribution

http://www.caractere.net/caractere-net/actualites/item/les-francais-aiment-les-imprimes-publicitaires-de-la-grande-distribution

Les Français aiment les imprimés publicitaires de la grande distribution

  lundi, 24 novembre 2014 | Auteur La rédaction | Actualités 

Une enquête confirme l’impact de l’imprimé et montre l’attachement des consommateurs à ce mode de communication.
N’en déplaise à Michel-Édouard Leclerc, qui entend, à terme, se passer de communication imprimée, les Français sont accrocs à la lecture des documents régulièrement diffusés par la grande distribution. Voilà ce qui ressort des résultats d’une étude que vient de réaliser BALmétrie à quelques semaines des fêtes de fin d’année.
Ainsi, 62% des Français lisent, en moyenne et chaque semaine, un imprimé publicitaire du secteur de la grande distribution alimentaire. Ces consommateurs sont principalement des familles avec enfants (34% des lecteurs), âgés de 35 à 64 ans (53%), résidant dans des communes rurales (26%) ou en agglomérations de moins de 100.000 habitants (34%). Il est aussi intéressant de noter leur perception qu’ils ont eu de ces imprimés : 26% des destinataires se souviennent avoir reçu le document et 55% d’entre eux l’ont lu ; 74% de ces lecteurs attribuent une note supérieure ou égale à 6 (sur 10) ; et 33% déclarent que l’imprimé a eu un impact sur leur comportement (création du besoin, accélération du passage à l’acte ou remplacement de la marque que la personne avait prévu d’acheter initialement).
De plus, ces lecteurs sont particulièrement sensibles aux promotions proposées, puisque plus de 26% d’entre eux sont des utilisateurs réguliers de bons de réduction et 60% des utilisateurs occasionnels.

samedi 15 novembre 2014

Samedi 15 Novembre 2014 - Les Echos.fr : A contre-courant du 100% digital, Paruvendu.fr revient au "papier"



http://live.lesechos.fr/38/0203938410138.php

  A contre-courant du 100% digital, Paruvendu.fr revient au "papier"

A contre-courant du "100% digital", le numéro deux des petites annonces généralistes en France (avec 2,5 millions de visiteurs uniques par mois) relance des fascicules imprimés sur 70 communes. Laurent Radix, président du site, mise aussi sur le mobile (smartphones & tablettes), qui draine pour l'instant 25% de l'audience

© Droits reservés
 

15/11 | 08:20 | Par NEILA BEYLER

dimanche 9 novembre 2014

Dimanche 09 Novembre 2014 - LesEchos.fr : "Corse-Matin" passe dans le giron de "La Provence"

http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/0203925625587-corse-matin-passe-dans-le-giron-de-la-provence-1062516.php#
Les salariés de "Nice Matin" ont accepté de se défaire de la participation de 50 % détenue dans le capital de "Corse-Matin". - Laurent GRANDGUILLOT/REA

Le journal corse passe sous contrôle du quotidien de Bernard Tapie. Les salariés de "Nice-Matin" lui ont cédé les 50 % du capital qu'ils détenaient.

Pour sauver "Nice-Matin", les salariés n’ont pas hésité à accepter de se défaire de la participation (50 %) au capital de "Corse-Matin", seul quotidien bénéficiaire du groupe. La négociation menée avec Bernard Tapie prévoit en effet que "La Provence", dont l’homme d’affaires est actionnaire majoritaire, apporte à la SCIC un soutien financier de 8 millions d’euros, sous forme d’avance remboursable en contrepartie de promesses de cession d’actifs immobiliers, des murs d’agence, et des titres de Corse Presse détenus par le groupe Nice-Matin à parité avec La Provence.
Né en 1999 du rapprochement des rédactions de "La Corse" (groupe La Provence) et de "Corse-Matin" (Groupe Nice-Matin), imposé par le groupe Hachette Filipacchi Médias qui voulait constituer un grand groupe de presse quotidienne dans le sud-est, le quotidien corse a été cédé avec les autres titres au groupe Hersant Média en 2007. En difficulté, Philippe Hersant a fait appel à Bernard Tapie qui est entré au capital en janvier 2013 à hauteur de 50 % en apportant 25 millions d’euros.
Lire aussi

Une bonne affaire pour Bernard Tapie

Rapidement en désaccord les deux hommes d’affaires ont choisi de scinder le groupe début 2014. Bernard Tapie a gardé "La Provence" et 50 % de "Corse-Presse", Philippe Hersant, le groupe Nice-Matin et 50 % de "Corse Presse". L’accord intervenu avec les salariés de "Nice-Matin" permet à Bernard Tapie de récupérer la totalité du capital de "Corse Presse". Bernard Tapie précise (voir encadré) que le résultat a atteint 4,5 millions d’euros en 2013, mais qu’il sera juste à l’équilibre cette année.
En 2012, le bénéfice s’est élevé à 758.000 euros. La diffusion payée du quotidien ne cesse de baisser d’une année sur l’autre : elle était de 38.027 exemplaires (OJD) en juin 2014, en baisse de 3,72 % par rapport à l’année précédente.
Un temps irrités par une démarche dont ils ont été tenus à l’écart, les syndicats du quotidien corse se sont finalement prononcés en faveur du patron de "La Provence", « convaincus que l’avenir de Corse Presse ne doit dépendre que d’un seul actionnaire ». C’est donc une bonne affaire pour Bernard Tapie, peut-être pas pour le groupe Nice-Matin qui se défait d’un actif rentable. Deux groupes de presse quotidienne peuvent-ils cohabiter dans le sud-est ? C’est aussi sur ce terrain que les repreneurs de "Nice-Matin" devront faire leurs preuves.
Christiane Navas / Correspondante à Nice | 

vendredi 7 novembre 2014

Vendredi 07 Novembre 2014 - Le Monde.fr : « Nice-Matin » : une reprise par les salariés sous l'ombre de Tapie

http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2014/11/07/nice-matin-le-tribunal-de-commerce-choisit-la-reprise-par-les-salaries_4519973_3236.html 
« Nice-Matin » : une reprise par les salariés sous l'ombre de Tapie

LE MONDE | • Mis à jour le | Par

© Droits Réservés

Nice-Matin n'est plus en redressement judiciaire, et son destin va désormais emprunter un chemin original. Vendredi 7 novembre, le tribunal de commerce de Nice (Alpes-Maritimes) a attribué le quotidien régional déficitaire à un groupe de salariés porteurs d'un projet de reprise sous forme de SCIC (société coopérative d'intérêt collectif).

Parmi les trois projets de reprise encore en lice après six mois de procédure, la SCIC était celui qui préservait le plus grand nombre d'emplois. Les salariés devenus actionnaires se sont engagés à procéder à 159 départs (soit 14,5 % des effectifs) qui seront tous volontaires.

Les deux offres concurrentes étaient plus sévères : le trio associant l'éditeur belge Rossel, le groupe Marzocco et l'homme d'affaires Iskandar Safa prévoyait 376 départs, quand le financier Georges Ghosn tablait sur 228. Ce critère a manifestement pesé lourd auprès du président du tribunal de commerce.

La SCIC a également su convaincre sur le terrain financier, grâce à son allié de circonstance : Bernard Tapie. Sur les quatorze millions d'euros de financements récoltés par les salariés, huit millions (dont la moitié n'est que prêtée) sont fournis par l'homme d'affaires, actionnaire principal du quotidien voisin La Provence.

ROBERT NAMIAS PRESSENTI AU DIRECTOIRE
Mais ce soutien n'est pas gratuit. Il va permettre à M. Tapie de mettre la main sur le rentable Corse-Matin, dont la propriété était jusqu'ici partagée entre Nice-Matin et La Provence, pour quatre millions d'euros, soit une valorisation assez basse du quotidien insulaire.
Pour quatre millions supplémentaires, pour le moment prêtés, M. Tapie pourra récupérer un joli patrimoine immobilier correspondant aux murs de plusieurs agences de Nice-Matin, à Monaco ou Saint-Tropez, sur lesquels ce prêt est gagé.
C'est enfin un proche de M. Tapie, Robert Namias, ancien cadre du groupe TF1, qui va devenir le directeur général du nouveau Nice-Matin. Car si la SCIC sera majoritairement détenue par les salariés, ceux-ci en délégueront la gestion. Cette influence de Bernard Tapie, qui ne deviendra cependant pas actionnaire de la nouvelle société, laisse planer des zones d'ombre sur le projet.
Il n'en demeure pas moins que le choix du tribunal de commerce vient aussi récompenser le « projet social d'intérêt général » défendu par un groupe de salariés énergiques, qui ont su susciter une mobilisation autour d'eux. Au sein de leur financement, 2,3 millions d'euros viennent de sacrifices que des salariés ont acceptés (sur leur treizième mois de rémunération) et 480 000 euros ont été collectés auprès du public, via une plate-forme de dons et lors d'une vente aux enchères.
Toutefois, le plus difficile commence. Ils vont devoir redresser très vite une entreprise qui perd un million d'euros par mois et dans laquelle aucun développement important n'a été engagé ces dernières années, en particulier sur le numérique. Celui-ci ne représente que 2,5 % du chiffre d'affaires global alors qu'en huit ans, la diffusion de Nice-Matin a chuté de 23 % et celle de Var-Matin de 13 %.

Vendredi 07 Novembre 2014 - Le Monde.fr : « Nice-Matin » : le tribunal de commerce choisit la reprise par les salariés


« Nice-Matin » : le tribunal de commerce choisit la reprise par les salariés


Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 


Le tribunal de commerce de Nice a annoncé, vendredi 7 novembre, avoir retenu la candidature de la coopérative des salariés de Nice-Matin pour la reprise de leur groupe déficitaire, optant pour le scénario qui préserve le plus grand nombre d'emplois.

Les salariés, qui ont créé une société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), deviennent les actionnaires du groupe Nice-Matin, qui va devoir procéder à 159 départs « volontaires » (14,5 % des effectifs). Bernard Tapie soutient financièrement cette initiative.
Le tribunal n'a pas retenu deux offres concurrentes : celle du géant des médiasbelge Rossel, qui prévoyait 376 départs, et celle de Georges Ghosn (ex-propriétaire de France-Soir).

Vendredi 07 Novembre 2014 : Nice-Matin DERNIERE MINUTE - Nice-Matin et Var-Matin appartiennent désormais à leurs salariés

Nice-Matin et Var-Matin
appartiennent
désormais à leurs salariés


Le siège du groupe Nice-Matin.L'entrée du siège du groupe Nice-Matin à Nice, le 20 décembre 2012 -
Photo de Valery Hache - AFP/Archives © 2014 AFP





Le tribunal de commerce de Nice a validé vendredi matin le projet de reprise des deux titres du Groupe Nice-Matin par ses salariés.

jeudi 30 octobre 2014

Jeudi 30 Octobre 2014 : Relevé des Comptes du Comité d'Entreprise

Et voila les comptes du Comité d'Entreprise au 30 Octobre  2014 :

71.816,59 euros
toutes lignes confondues....

mercredi 15 octobre 2014

Mercredi 15 Octobre 2014 - JournalAuto.com : PERSONNE N'AURAIT MISÉ UN KOPECK SUR LA RENAISSANCE DE PARUVENDU"

http://www.journalauto.com/lja/article.view/20882/personne-n-aurait-mise-un-kopeck-sur-la-renaissance-de-paruvendu/4/distribution


Deux après son rachat par le groupe Digital Virgo, le site de petites annonces Paruvendu.fr s'est refait une santé. La société a choisi le Mondial de l'Automobile pour le faire savoir. Laurent Radix, président de Paruvendu.fr, explique ce choix et expose ses attentes.
 
Laurent Radix, président de Paruvendu.fr - © Droits Réservés
JOURNAL DE L'AUTOMOBILE. Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à exposer sur le Mondial de l'Automobile ?
LAURENT RADIX. En 2012, lorsque le groupe Digital Virgo a repris le site ParuVendu.fr, personne n'aurait misé un kopeck sur sa renaissance. Or, aujourd'hui, nous enregistrons 800000 visiteurs uniques par mois, nous affichons un volume de 150000 à 180000 petites annonces automobiles, ce qui nous permet de revendiquer la quatrième position sur le marché français. Nous devrions atteindre un chiffre d'affaires de dix millions d'euros en 2014, contre 4,7 millions en 2013. Et nous sommes rentables. Ces performances sont la concrétisation d'un travail de deux ans. Aussi, nous avons choisi d'être présents sur le Mondial pour confirmer que nous sommes de retour aux affaires. C'est également une façon de remercier les concessionnaires qui nous font confiance, les équipes, les internautes… Enfin, nous nous inscrivons évidemment dans une démarche commerciale. Sur les quinze jours du salon, chacun de nos commerciaux a calé pas mois de trente rendez-vous, ce qui est une très bonne surprise, même si nous n'avons jamais douté de la puissance d'un tel événement.
JA. La bataille se joue essentiellement auprès des professionnels. Où vous situez-vous auprès de cette cible très sollicitée ?
LR. Sur ce marché, le vrai baromètre qui dicte la performance d'un site est la confiance des professionnels. Et nous voyons justement des gros groupes de distribution qui reviennent vers nous.Nous recensions à la fin de l'été plus de 2000 clients professionnels ayant souscrit aux offres de ParuVendu.fr, mais nous avons bon espoir d'atteindre très rapidement la barre des 3000 clients grâce à notre campagne TV et les diverses opérations menées dernièrement avec Le Figaro, RTL et Free.Par ailleurs, nous recensons aujourd'hui plus de 150 professionnels en Ile-de-France, alors qu'en 2012 nous avions zéro client dans la région. 
JA. La concurrence est féroce entre les acteurs. Sur quoi se joue la différence ?
LR. Les professionnels réclament de la valeur afin de commercialiser leur voiture et, de notre côté, nous sommes obligés d'être créatifs et innovants en termes de marketing pour nous distinguer de la concurrence. Ainsi, nous avons développé des mini-sites personnalisés aux couleurs du point de vente ou encore une cote interne qui les aide à fixer un prix de revente. Pour les plus petits acteurs, qui ont cinq ou six voitures à vendre, nous avons mis en place des produits sur mesure. Notre savoir-faire s'exprime également à travers un service d'accompagnement, via quatre personnes qui aiguillent et relancent les professionnels, notre expertise digitale – en août dernier nous avons recensé 25 millions de pages vues sur mobile dont dix millions pour l'automobile – ainsi que des leads de qualité.
Nous affichons également un positionnement tarifaire agressif auprès des professionnels, avec une offre à 51€ par mois. En dessous de cette somme, notre modèle n'est pas viable, et la gratuité n'a pas de sens vu la valeur ajoutée que nous apportons. Nous avons également des partenaires sur la durée, tels qu'Axa ou Sofinco, qui sont très importants.
JA. Avez-vous définitivement abandonné les petites annonces de voitures neuves ? 
LR. Le dossier n'est pas totalement enterré. Nous avons tenté le coup il y a deux ans, mais cela n'a pas fonctionné, faute de contacts suffisants et aussi parce qu'il nous était difficile de mener toutes les batailles dans une période où nous devions encore beaucoup prouver. De plus, je pense que le marché n'était pas prêt.
JA. Quelle est votre principale ambition pour les prochains mois ?
LR. Nous sommes sur une tendance extrêmement positive et nous voyons poindre la troisième position sur le marché en 2015 de manière assez évidente. Nous devons figurer sur le podium pour exister et continuer d'être pérenne.
                                                                                                           Par Benoît Landré, le 15/10/2014

lundi 13 octobre 2014

Lundi 13 Octobre 2014 - LibérationECRANS : Les salariés de «Corse-Matin» vent debout contre Tapie

Les salariés de "Corse-Matin"
vent debout contre Tapie

PRESSE

Furieux d'avoir appris que leurs collègues de Nice-Matin voulaient les vendre à l'homme d'affaire, les salariés de «Corse-Matin» comptent faire entendre leur voix à l'audience qui se tient ce lundi pour la reprise du groupe.


Bernard Tapie face aux employés du groupe Nice-Matin à Bastia, le 13 mars 2013. (©Photo Pascal Pochard Casabianca. AFP)
C’est ce lundi que le tribunal de commerce de Nice se penche sur le sort du groupe Nice-Matin, placé en redressement judiciaire. Alors que la compétition entre les candidats s’est resserrée autour de deux offres, celle du Belge Rossel (la Voix du Nord) et celle des salariés, les salariés de Corse Presse, qui détient Corse-Matin dans le même groupe, se sont mis en colère. Ils ont appris mercredi dernier que les représentants du personnel de Nice-Matin s’étaient entendu «sur(leur) dos» avec Bernard Tapie. Il s’engage à leur racheter des actifs, dont les parts que le groupe Nice-Matin possède dans Corse Presse (50%). Cela les a effarés, et profondément ulcérés.
Le Syndicat des travailleurs corses (STC), majoritaire à Nice-Matin, s’est fendu d’un communiqué incendiaire jeudi (voir ci-dessous), puis il a travaillé tout le week-end pour allumer des contre-feux. Furieux de ne pas avoir reçu seulement un coup de fil de ses collègues syndicalistes niçois, le STC découvre son jeu, et révèle que seul le groupe Rossel s’est déplacé jusqu’en Corse pour présenter son offre de reprise, les autres se focalisant seulement sur Nice-Matin. Un journaliste de l’agence d’Ajaccio indique que l’offre de Rossel a fait bonne impression, parce qu’elle prévoit de lourds investissements. La contrepartie, un plan de licenciement assez lourd, ne concerne pas Corse-Matin, ça aide à se montrer séduit.

CHEVAL DE TROIE

Au sein de la coopérative des salariés de Nice-Matin, on défend l’idée de se séparer de Corse-Matin, même s’il s’agit du seul titre bénéficiaire dans la région. «Nous avons déjà un titre à relever, dit Yann Chapellon, pressenti pour diriger la coopérative. Ce n’est pas une bonne idée d’en développer un autre aussi éloigné physiquement. Par ailleurs, nous ne sommes pas certains d’avoir envie d’être associés de Bernard Tapie dans Corse-Matin.»
Le STC ne l’entend pas de cette oreille et pour lui le deal entre les salariés de Nice-Matin et Tapie est très douteux. Parce que «l’on n’a pas le droit de vendre des actifs que l’on ne possède pas encore». Et parce que «les règles du jeu ont changé de façon troublante en cours de route». Au départ, les offres n’étaient pas divisibles. Il fallait se placer pour la reprise de l’ensemble du groupe détenu par Hersant dans le quart Sud-Est de la France. Et puis, le 19 septembre, les administrateurs judiciaires ont alerté les candidats de ce que cela changeait. Les offres devenaient divisibles. Ce qui permettait à Tapie de se positionner seulement sur Nice-Matin, «grâce à son cheval de Troie, la coopérative des salariés de Nice-Matin», grince un journaliste corse.
Le STC, décidé à ne pas se laisser faire, a mandaté un avocat, Paul Sollacaro, figure plutôt accrocheuse du barreau de Nice, pour un dossier qui n’a peut-être pas encore livré toutes ses surprises. 
Communiqué du Syndicat des travailleurs corses

OLIVIER BERTRAND CORRESPONDANT À MARSEILLE  13 OCTOBRE 2014 À 08:26