mardi 10 septembre 2013

Mardi 10 Septembre 2013 - INFORMATIONS SYNDICALES FORCE OUVRIERE - RETRAITES - une date à bloquer


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1993, 1995, 2003, 2007, 2010 et maintenant 2013. À chaque fois qu’un gouvernement s’attaque au dossier «retraites», il explique que c’est la der des ders et qu’il entend garantir le système pour l’avenir, redonner confiance, notamment aux jeunes.

C’est encore le cas cette année, même si l’engagement pour l’avenir est un peu plus prudent.

À chaque fois, également, on explique que cela doit se faire dans le dialogue, qu’il ne s’agit pas d’imposer.

Mais en 2013, comme en 2010, le dialogue est un dialogue de sourds. On nous reçoit, on nous demande notre analyse et nos positions. On ne dit rien et on annoncera les choix, à force de communication, d’ici quelques semaines.

Au préalable, sortent des sondages qui indiquent, comme par hasard, que les français sont favorables à certaines pistes envisagées par les pouvoirs publics!

Mais avant toute chose, y compris avant d’entamer le «dialogue social», on annonce la mesure phare.

En 2010, c’était repousser l’âge de la retraite.

En 2013 c’est allonger la durée de cotisation pour avoir droit à une retraite à taux plein. Dans les deux cas, cela conduit à reculer l’âge auquel on liquide sa retraite. Quel message d’espoir pour les jeunes générations!

Force Ouvrière a nettement affirmé son opposition à tout allongement de la durée de cotisation, pour plusieurs raisons.

Contre tout allongement de la durée de cotisation

Actuellement, la génération née en 1952 fait liquider sa retraite.
Pour ne pas subir de réduction de droits elle doit afficher 164 trimestres au compteur (soit 41 années de cotisations).
Mais en réalité, la durée moyenne validée au moment des départs en retraite est aujourd’hui de 151 trimestres (156 pour les hommes, 145 pour les femmes).


À l’âge de 30 ans la génération née en 1974 a validé 3 ans de cotisations en moins que celle née en 1950. Alors qu’elle trouve un travail plus tard, on lui demanderait de travailler encore plus longtemps: c’est la double peine!

À ce rythme là, il faudra bientôt atteindre 68 ou 69 ans pour partir sans avoir une retraite amputée.

Bien entendu, quels que soient les gouvernements et les experts, on explique que l’espérance de vie augmentant, il est normal que l’on travaille plus! On oublie de parler de l’espérance de vie en bonne santé qui a diminué pour les hommes depuis 2008. On oublie aussi qu’avec de tels raisonnements on n’aurait jamais créé la Sécurité sociale et les retraites. Car il y en a toujours eu un pour dire que ça coûterait trop cher et que cela plomberait la compétitivité!

Heureusement, parfois dans l’Histoire, l’humaniste l’emporte sur le comptable!

Contre toute opposition public/privé

Diviser pour mieux régner. Qui ne connait cette tactique maintes fois utilisée dans les dossiers retraites?

Mais à partir du moment où il est officiellement reconnu qu’il n’y a pas de différence de taux de remplacement (montant de la retraite par rapport au dernier salaire) entre privé et public, on ne voit pas où est le problème (sauf à ouvrir une usine à gaz pour mettre en place un régime unique où la solidarité s’effacerait devant les «contraintes» économiques, tant pour le privé que pour le public). Comme le disait un humoriste disparu: «Mieux vaut prendre aux pauvres, ils sont plus nombreux!»

Aujourd’hui, un salarié sur deux qui liquide sa retraite n’est plus en activité parce qu’il est au chômage, en préretraite maison ou en inaptitude, et le chômage des seniors (+50 ans) est celui qui augmente le plus. En quelque sorte on va les obliger à travailler plus longtemps mais il n’y a pas d’emploi pour eux!


Financement des retraites: FO revendique

Dans un tel contexte, Force Ouvrière explique qu’on ne peut pas déconnecter un dossier comme celui des retraites du contexte général de politique économique, tant au plan national qu’européen.
D’ailleurs, le seul objectif gouvernemental inavoué quand il parle d’augmenter la durée de cotisation c’est d’être «crédible» vis-à-vis des marchés financiers et des engagements européens.
Comment ne pas comprendre que la rigueur ou l’austérité pudiquement appelée sérieux budgétaire pénalise fortement tous les régimes sociaux.


FO a toujours indiqué qu’elle était prête à discuter de l’augmentation de la cotisation (part salariale et patronale):

- 1% d’augmentation de la masse salariale génère 680 millions d’euros de cotisations vieillesse au régime général (CNAV): autrement dit augmenter les salaires, crée aussi une recette supplémentaire pour financer les retraites.

- Un point de cotisation vieillesse représente une ressource annuelle comprise entre 4,4 et 5,3 milliards d’euros, toujours pour la CNAV.

FO rappelle qu’en 20 ans la cotisation patronale a diminué de 2,24%, alors que la cotisation salariale a augmenté de 13,23% (taux de cotisation Sécurité sociale au plafond –HCFIPS).

Quant aux effets des exonérations générales, jugez plutôt:

- Les taux de cotisations patronales de Sécurité sociale, pour un salaire au niveau du SMIC, sont passés de 30,4% en 1992 à 4,48% en 2011.
Et puis la cotisation, à la différence de l’impôt, c’est la certitude juridique de la destination des fonds.
L’impôt n’est pas affecté; les sommes recouvrées sont utilisées selon la loi de finance de l’année. En d’autres termes, lorsque l’impôt vient abonder un régime de Sécurité sociale, nul ne peut s’engager sur la durée de cette ressource.

- Une autre source de financement existe: la compensation intégrale des exonérations de cotisation patronales. En 2012, il manque à la CNAV 1,1 milliard d’euros: en 20 ans, c’est 17 milliards d’euros en moins pour la branche retraite du régime général.
Le gouvernement, qui prépare cette énième réforme, indique qu’il faut trouver «à court terme» 7 milliards d’euros. Dans le même temps, il crée des exonérations ciblées… non compensées: plusieurs centaines de millions d’euros pour les «emplois d’avenir». Nous sommes lucides. Ces fonds auraient dû venir de l’État donc, à proprement parler, ce ne sont pas des recettes supplémentaires. Sur cet aspect, FO revendique la transparence dans le financement: à la cotisation d’assurer la solidarité salariale, à l’impôt d’assurer la solidarité nationale.

- Au titre de la solidarité nationale, FO revendique la taxation des bénéfices non réinvestis.

- Depuis bientôt 40 ans, les régimes de retraite des salariés compensent les régimes de retraites des non-salariés parmi lesquels celui des exploitants agricoles. Est-ce aux salariés, et uniquement à eux, ou aux citoyens dans leur ensemble d’assumer cette solidarité?
Poser la question c’est y répondre! Pour la seule CNAV, c’est 4,59 milliards d’euros et 1,37 milliards pour la CNRACL en 2012.
Cette opacité dans la présentation ne peut servir que les intérêts de l’État. C’est une manière pour lui de faire prendre en charge une partie de son déficit.

Retraités 

Le Président de la République, dans son entretien du 14 juillet, a confirmé que les retraités seraient mis à contribution, chacun selon ses moyens.

Les pistes qui auraient la faveur du gouvernement sont de nature fiscale: hausse de la CSG et remise en cause de l’abattement de 10% sur les revenus à déclarer.

Nous avons déjà signifié notre opposition à ces solutions.

En 2012, 7% des retraités âgés de 60 à 69 ans occupent un emploi (le chiffre a doublé depuis 2006).
La moitié de ces retraités déclarent travailler parce que leur retraite «ne suffit pas». Selon une enquête de 2010, les aides financières des retraités à leurs descendants et ascendants représentent un peu plus de 1 point de P.I.B.
Une autre étude met en évidence le rôle des seniors, particulièrement pour la garde des enfants. L’ordre de grandeur est de 2 à 4 milliards d’euros, à comparer aux 12 milliards d’euros consacrés à l’accueil de la petite enfance.


Pour ce qui concerne la CSG, il serait question que le taux de 6,6% passe à 7,5%, pour être aligné sur celui des actifs.

FO a rappelé que les retraités subissaient déjà un prélèvement supplémentaire de 0,3% depuis le 1er avril 2013 (CASA). Ce deuxième impôt porterait à 1,2% en moins d’un an, la perte de pouvoir d’achat.

Quant à la disparition ou la réduction de l’abattement de 10% pour «frais professionnels», il ne peut s’agir d’une mesure de «réforme des retraites».

C’est simplement de la fiscalité, nous avons développé plus haut l’aspect juridique de l’impôt, non affecté.

Il se pourrait que sur l’année 2014 cette mesure supplémentaire soit fléchée «retraite», mais ce pourrait être remis en cause tous les ans.

Avec cette mesure, «environ 10 millions de ménages» de retraités seraient perdants. Parmi ceux-ci, environ 790.000 ménages deviendraient imposables alors qu’ils ne l’étaient pas, «grâce» à la suppression de l’abattement.

Est-il besoin de souligner que nombre de prestations (allocations logement, Allocation Adultes Handicapé…) sont attribuées en fonction du revenu imposable ou non du foyer?

Pénibilité au travail

Pour tous les salariés qui ont subi et subissent des conditions de travail physiquement difficile, la pénibilité doit être combattue de deux manières: par l’amélioration des conditions de travail et par la réparation.

En la matière, sur la base de critères précis existants, il s’agit de permettre à ces salariés de pouvoir s’arrêter plus tôt. Cela concerne le dossier retraite. D’autres mesures d’égalité sont aussi à obtenir, notamment en ce qui concerne l’égalité entre les femmes et les hommes ou les polypensionnés.

10 septembre 2013: une date à bloquer

Alors, le 10 septembre 2013, soyez nombreux(ses) à participer aux grèves et manifestations. Il s’agit de faire entendre au gouvernement ce que nous ne voulons pas et ce que nous voulons.

Le progrès ce n’est pas d’obliger les gens à travailler plus longtemps parce qu’on ne veut pas répartir différemment les richesses. 

  Allonger la durée c’est raccourcir la vie.

lundi 5 août 2013

Lundi 05 Aout 2013 - COMMUNIQUE FORCE OUVRIERE : l'AER : vers le rétablissement ?


COMMUNIQUE

AER : 
vers le rétablissement ?


En réponse à une demande écrite visant au rétablissement de l’AER (Allocation Equivalent Retraite) le Ministère du Travail vient de répondre à la Confédération FORCE OUVRIERE que le dossier est en cours d’instruction.

Pour tous les demandeurs d’emploi qui ont leur durée de cotisation mais pas l’âge pour liquider leur retraite et qui ont épuisé leur droit à l’indemnisation chômage, ce rétablissement de l’AER est attendu. Il leur permettrait tout simplement de vivre dignement.



Paris, le 5 août 2013

mardi 30 juillet 2013

Mardi 30 Juillet 2013 - Capital-n°263 d'AOUT 2013 - PETITS SECRETS TAPIE

Capital n°263 du mois d'Août 2013

Article sur TAPIE
Mise au point du journaliste : 
Au moment de l'impression de ce nuuméro, nous ne savions pas qu'il était monté au capital de la Provence

mardi 16 juillet 2013

Mardi 16 Juillet 2013 - Le Point.fr/AFP - Bernard Tapie devient actionnaire à 100 % de "La Provence"

 
Bernard Tapie devient actionnaire
à 100 % de "La Provence"

La famille Hersant détiendra pour sa part la totalité de "Nice-Matin", les quotidiens des Antilles du groupe ainsi que 50 % de "Corse-Matin".

L'homme d'affaires Bernard Tapie a repris 100 % du capital du journal "La Provence".
L'homme d'affaires Bernard Tapie a repris 100 % du capital du journal "La Provence". © AFP



Le Groupe Hersant Média (GHM) a annoncé mardi la cession du quotidien marseillais La Provence à Bernard Tapie, tandis que la famille Hersant détiendra la totalité de Nice-Matin, les quotidiens des Antilles du groupe et 50 % de Corse-Matin. "Le Groupe Hersant Média (GHM) annonce un projet par lequel les actionnaires familiaux reprendraient 100 % du capital de GHM SA, et GBT (Groupe Bernard Tapie) deviendrait actionnaire à 100 % de La Provence", a annoncé GHM dans un communiqué. 

Le CE de "La Provence" convoqué

"Ce projet de reprise de La Provence sera soumis à la procédure d'information-consultation des instances représentatives du personnel concernées. Une première réunion du comité d'entreprise de La Provence est convoquée le 23 juillet", a-t-il ajouté.
"Au-delà de cette réorganisation de l'actionnariat et du périmètre du groupe, la direction de GHM souhaite poursuivre le redressement engagé et le développement des titres de ses pôles outre-mer (France-Antilles Martinique, France-Antilles Guadeloupe, France-Guyane) et Alpes-Côte d'Azur (Groupe Nice-Matin)", a-t-il encore poursuivi. Corse-Matin restera détenu à 50/50 par La Provence et Nice-Matin.
Fin 2012, l'homme d'affaires Bernard Tapie s'était allié à la famille Hersant pour mettre la main sur les titres restants de GHM, soit les titres de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (les quotidiens La Provence, Nice-Matin, Var-Matin et Corse-Matin) et ceux des Antilles et de Guyane (France-Antilles MartiniqueFrance-Antilles Guadeloupe et France-Guyane).

Note de Jean-Paul Fabre : 
Cela ne change en rien dans notre démarche aux Prudhommes. En effet le Groupe Hersant Média est un groupe prospère à qui on a effacé 165 millions d'euros de dette. Juste que maintenant nous nous retrouvons directement en face de Ph. HERSANT. Et ce dernier va recevoir des liquidités supplémentaires...
Fin de l'épopée Tapie...


Mardi 16 Juillet 2013 - LE FIGARO.fr - Divorce en vue entre Tapie et Hersant ?

Divorce en vue entre Tapie et Hersant ?

Les copropriétaires du groupe de presse GHM (La Provence, Nice-Matin, Corse-Matin, France Antilles) auraient négocié une scission du groupe, selon les informations parues dans La Lettre de l'Expansion. 

Au terme d'un échange d'actions, Bernard Tapie pourrait racheter le quotidien marseillais La Provence, qu'il détiendrait à 100%, tandis que la famille Hersant, pilotée par Philippe Hersant, conserverait au sein de GHM Nice-Matin et les quotidiens de France Antilles.

Corse-Matin resterait détenu à parité par La Provence et Nice matin. Un comité d'entreprise de La Provence doit être prochainement convoqué pour examiner ce projet.

Lire aussi :
» La Provence et Nice-Matin dans la tourmente Tapie

jeudi 11 juillet 2013

Jeudi 11 Juillet 2013 - LE FIGARO.fr - La Provence et Nice-Matin dans la tourmente Tapie


La Provence et Nice-Matin
dans la tourmente Tapie

Une partie de ses biens saisis, l'investisseur Bernard Tapie se trouve sans moyens pour investir dans les journaux qu'il co-détient avec la famille Hersant.

Les nuages s'amoncellent sur le groupe Hersant Média (GHM), qui détient La Provence et Nice-Matin, et dont Bernard Tapie est propriétaire à 50% aux côtés de la famille Hersant. Au lendemain de l'intervention télévisée de l'homme d'affaires, les 2500 salariés du groupe à Nice, Marseille et aux Antilles sont dans l'expectative. La justice pourrait saisir la participation de Bernard Tapie. Quelle conséquence pour eux?
Dans son éditorial de jeudi matin, le directeur de la rédaction de La Provence, Olivier Mazerolle, ne cache pas son «inquiétude». L'homme de confiance de Bernard Tapie s'interroge: «Jusqu'à quel point est-il désormais interdit à Bernard Tapie d'investir dans les journaux dont il est le co-propriétaire? Voilà une question qui reste sans réponse officielle de la part des magistrats.» Avant d'assurer que «dans l'immédiat, elle (La Provence) n'est pas menacée».
«En réalité, la saisie de participations est courante dans la vie des affaires, y compris dans la presse, indique Jean-Clément Texier, un banquier d'affaires spécialiste du secteur. Des actions sous séquestre, cela peut arriver, notamment en presse régionale où beaucoup de groupes sont familiaux.» Mais ce type de situation n'est pas en soi un problème. «Dans le cas de GHM, le protocole d'actionnaires prévoit que Philippe Hersant, copropriétaire du groupe avec sa famille, est primus inter pares, c'est-à-dire qu'il reste le premier responsable et qu'il a tous les pouvoirs juridiques», poursuit Jean-Clément Texier. En d'autres termes, aucun problème de gestion ne se pose. L'activité des journaux n'est donc en effet pas menacée.

En revanche, la situation personnelle de Bernard Tapie va poser problème. Ce qu'il a d'ailleurs largement laissé entendre mercredi soir lors de son intervention télévisée... «Le vrai souci, c'est qu'il y a une restructuration à conduire et des développements à financer, souligne Jean-Clément Texier. L'intérêt de l'arrivée de Bernard Tapie, c'était son rôle d'investisseur. Le plus dommageable n'est pas le séquestre des actions ou leur saisie conservatoire, c'est le fait que les biens et actifs financiers saisis ne pourront être utilisés pour financer GHM.»

Retour à la case départ?

Retour à la case départ donc pour les salariés du groupe de presse? A La Provence, on veut croire que l'affaire Tapie n'a pas d'impact à court terme et parmi les dirigeants on minimise. Mais l'on s'inquiète dans les couloirs de voir se réaliser un cauchemar sans doute fantasmé par nombre d'entre eux: la transformation de l'investisseur miracle en «agent d'asphyxie».
Dans un tract qui circulait mercredi soir, les syndicats SNJ Autonome, CGC et SNJ-CGT du groupe Nice-Matin dénonçaient la situation. «MM les juges, vous venez de saisir 1200 familles, interpellent-ils. Une entreprise n'est pas un gadget de luxe. Une société de presse n'est ni un jet privé, ni un yacht». Le comble, c'est que c'est en fait la saisie des biens matériels de Bernard Tapie qui compromet l'avenir de GHM.
La situation pourrait malheureusement se tendre rapidement. D'autant que d'autres problèmes pointent leur nez. 356 anciens salairés de Paru Vendu (ex-Comareg) viennent de déposer devant les Prud'hommes de Lyon un dossier de contestation des conditions de la liquidation en 2011 de Comareg. 
Des «casseroles» que GHM aura plus de mal à gérer sans l'aide d'un investisseur providentiel.



La rédaction vous conseille :

Jeudi 11 Juillet 2013 - La Gazette DE NIMES - ActuVille- PARU VENDU -356 salariés aux Prud'hommes


mercredi 10 juillet 2013

Mercredi 10 Juillet 2013 - Force Ouvriere Hebdomadaire - Breves sur le dépot des dossiers


Mercredi 10 Juillet 2013 - Le Monde.fr - Affaire Tapie : la justice saisit les biens de l'homme d'affaires



Le Monde.fr |

Chargés d'éclaircir les conditions dans lesquelles Bernard Tapie a pu obtenir un arbitrage favorable pour régler son litige avec le Crédit lyonnais, les juges Serge Tournaire et Guillaume Daïeff ont choisi de frapper l'homme d'affaires au portefeuille.

Bernard Tapie lors de son intervention sur le plateau de France 2, le 1er juillet.
Le 28 juin, ils ont délivré une série d'ordonnances de saisies pénales, après avoir obtenu l'accord du parquet de Paris. Ils postulent, pour justifier leurs actes, que "Bernard Tapie apparaît comme le principal bénéficiaire des sommes versées par le CDR [l'organisme chargé de solder le passif du Crédit lyonnais] au terme d'une escroquerie dont il apparaît comme l'un des organisateurs".
Le couple Tapie, Bernard et Dominique, dispose de quinze comptes bancaires, en France, mais aussi à Monaco. L'acteur assure vivre de ses dividendes, à hauteur de 25 000 euros mensuels, et pense avoir payé 2 millions d'euros au titre de l'ISF en 2012. Les juges estiment que, à la suite de l'arbitrage, l'homme d'affaires a reçu au total 278 millions d'euros.

VILLA À SAINT-TROPEZ, HÔTEL PARTICULIER RUE DES SAINT-PÈRES
Les juges ont d'abord fait saisir deux assurances-vie, souscrites par les Tapie en novembre 2008, grâce au montant faramineux du préjudice moral qui leur a été accordé en juillet 2008, soit 45 millions d'euros. Leur valeur de rachat est estimée par les enquêteurs à 20 780 272,66 euros.
Les magistrats ont également saisi les parts sociales détenues par Bernard Tapie dans son hôtel particulier de la rue des Saints-Pères, à Paris, à hauteur de 69 300 000 euros. Ils ont aussi confisqué la villa "la Mandala" achetée par l'homme d'affaires à Saint-Tropez, le 29 septembre 2011, pour un montant de 48 millions d'euros. C'est l'agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (AGRASC), alertée le 28 juin, qui va procéder aux actes.
Les juges ont également demandé l'avis du parquet pour saisir six comptes bancaires, un contrat d'assurance-vie de 180 millions d'euros détenu par la holding Groupe Bernard Tapie domiciliée à Bruxelles, et même les parts de l'homme d'affaires sur la SA Groupe Hersant Media, les journaux La Provence et Nice-Matin, rachetés par M. Tapie.
Par ailleurs, la brigade financière a adressé aux juges un inventaire complet des biens de la famille Tapie. Grâce à l'arbitrage, Mme Tapie a offert le 20 octobre 2008 à Stéphane Tapie, leur fils, un bien immobilier de 320 m2 à Asnières-sur-Seine, payé 1 335 000 euros. Un autre appartement est acquis à Marseille, le 5 mars 2009, pour 270 000 euros. Puis elle a acheté le 29 octobre 2010 un appartement à Neuilly-sur-Seine, avec sauna et jardin privé de 213 m2 pour 2 650 000 euros. C'est sa fille, Sophie Tapie, qui l'occupe. Deux ans plus tard, le 1er octobre 2012, elle acquiert un hôtel particulier, toujours à Neuilly-sur-Seine, pour 15 200 000 euros.
Bernard Tapie, lui, possède une résidence secondaire à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne), la villa de Saint-Tropez, un yacht, le Reborn, payé 40 millions d'euros et amarré à Marseille, 426 tonnes pour 74 mètres de long, qu'il loue 500 000 euros la semaine. Il utilise aussi pour ses déplacements une Range Rover, une Smart, et son avion privé, qu'il a décidé de revendre pour 15 millions d'euros.


mardi 9 juillet 2013

Mardi 09 Juillet 2013 - FILPAC-CGT - 356 anciens salariés de Paru Vendu assignent GHM aux prud’hommes



Quelque 356 anciens salariés de la Comareg, l’éditeur du journal gratuit d’annonces Paru Vendu liquidé fin 2011, et de son entité d’impression Hebdoprint, ont déposé vendredi 5 juillet leur dossier au conseil de prud’hommes de Lyon. Ils contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts à Groupe Hersant Médias (GHM), propriétaire des deux sociétés liquidées. Une audience de conciliation a été fixée au 5 novembre, en attendant l’éventuel passage à la phase contentieuse. La fin de Paru Vendu avait conduit au licenc iement des 1 150 salariés de la Comareg et des 500 salariés d’Hebdoprint.

lundi 8 juillet 2013

Lundi 08 Juillet 2013 - Des nouvelles de la Commission d'Enquete Parlementaire...

Vous vous souvenez tous de l'annonce faite d'une Commission d’Enquête Parlementaire sur GHM par Bruno LE ROUX, Président du Groupe Socialiste à l'Assemblée Nationale, à l’émission de BOURDIN sur RMC ?
Du texte présent sur ce blog étudié au bureau des Présidents de groupe ?
N'ayant pas de nouvelles j'ai demandé ou on en était au principal initiateur de cette dernière que nous avions rencontré début mars à Marseille dans ses bureaux.
Voici la copie de sa réponse sur mon Facebook 
Je n'ai pas plus d'éléments pour apprécier les fondements de l'enquête judiciaire ....
Espérons que cela ne nous porte pas préjudice. 
En effet une Commission Parlementaire auditionne tous les témoins et acteurs pendant une période maximale de six mois, ses travaux étant publics et transmettant au Parquet ce qui lui apparait opportun à poursuites.
Certes, j'aurai bien aimé que soit mis en lumière par le biais de cette commission d’enquête les dysfonctionnements. Manifestement ils sont tellement nombreux et graves que la Justice s'est emparée de la totalité du dossier tout en tenant compte de la présomption d'innocence qui est valable pour tous tant qu'un jugement n'est pas prononcé.
Cordialement
Jean-Paul FABRE

Lundi 08 Juillet 2013 - TRIBUNE DE LYON - PRUD’HOMMES : DÉPÔT DE 356 DOSSIERS PAR LES ANCIENS DE COMAREG ET HEBDOPRINT CONTRE LE GROUPE HERSANT MÉDIAS (GHM)



PRUD’HOMMES : DÉPÔT DE 356 DOSSIERS PAR LES ANCIENS DE COMAREG ET HEBDOPRINT CONTRE LE GROUPE HERSANT MÉDIAS (GHM)

©Olivier Chassignole
Vendredi 5 juin, les anciens salariés de Comareg et Hebdoprint ont déposé respectivement 218 et 138 dossiers au Conseil des Prud’hommes de Lyon.

Pour Jean-Paul Fabre, Président de l’association Avenir Presse Publications (qui regroupe les anciens salariés d’Hebdoprint) « la machine est lancée, c’est une grande démarche qui devient concrète. » Les ex-Comareg et Hebdoprint dénoncent la situation précaire dans laquelle ils se trouvent : sur 138 personnes (qui ont déposé des dossiers) une dizaine seulement a retrouvé du travail et les autres approchent de leur fin de droits. La plupart des anciens salariés avaient entre 45 et 55 ans au moment de leur licenciement et beaucoup de couples travaillaient pour le groupe, la situation est d’autant plus précaire pour ces familles…

Selon eux, le groupe Hersant a utilisé les bénéfices de Paru-Vendu pour racheter des quotidiens tels que Nice-Matin ou La Provence. « Paru-Vendu était la vache à lait du groupe Hersant ». Pour ces anciens salariés, le groupe Hersant n’a jamais connu de problème de financement, « la liquidation d’Hebdoprint et de Comareg résulte d’un choix fait par le groupe Hersant qui a préféré ne pas pérenniser Paru-vendu au profit d’autres titres. »

Le groupe Hersant est aussi accusé d’avoir eu une mauvaise gestion financière : en cause un lien avec le golf Robert Hersant de Nantilly, filiale du groupe qui aurait bénéficié d’une  « avance sur compte courant » de 15 millions d’euros de la part du groupe alors même que Paru-vendu se trouvait dans une  situation plus que délicate. « 10 millions ont été remboursés, mais qu’en est-il des 5 millions restants ? » s’interroge Maitre Gauer. Les ex-Comareg et Hebdoprint attendent donc beaucoup de ce recours déposé devant le conseil de Prud’hommes puisqu’ils estiment que Paru-Vendu aurait pu continuer à dégager des bénéfices mais « le temps et les financements ont manqué » au titre.

Au vue de ces éléments, tous espèrent maintenant une revalorisation de leurs indemnités de licenciement, une conciliation aura lieu le 5 novembre prochain.
Anne-Sophie Ober | 08/07/2013

Lundi 08 Juillet 2013 - Actu.ORANGE.fr- 356 ex-salariés de « Paru Vendu » assignent Hersant aux prud'hommes


356 ex-salariés de « Paru Vendu » assignent Hersant aux prud'hommes

presse : Quelque 356 anciens salariés de la Comareg, l'éditeur du journal gratuit d'annonces « Paru Vendu », liquidé fin 2011, et de son imprimerie Hebdoprint, attaquent Groupe Hersant Médias (GHM), propriétaire des deux sociétés, devant le conseil de prud'hommes de Lyon. Ils contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts. Une audience de conciliation a été fixée au 5 novembre, en attendant l'éventuel passage à la phase contentieuse. La fin de « ParuVendu » avait conduit au licenciement des 1.150 salariés de la Comareg et des 500 salariés d'Hebdoprint, soit l'un des plus gros plans...

08/07/2013 à 06:06

Lundi 08 Juillet 2013 - LesEchos.fr - 356 ex-salariés de « Paru Vendu » assignent Hersant aux prud'hommes

356 ex-salariés de
« Paru Vendu » assignent Hersant aux prud'hommes

Par Fabienne Schmitt | 08/07 | 06:00
presse : Quelque 356 anciens salariés de la Comareg, l'éditeur du journal gratuit d'annonces « Paru Vendu », liquidé fin 2011, et de son imprimerie Hebdoprint, attaquent Groupe Hersant Médias (GHM), propriétaire des deux sociétés, devant le conseil de prud'hommes de Lyon. Ils contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts. Une audience de conciliation a été fixée au 5 novembre, en attendant l'éventuel passage à la phase contentieuse. La fin de « ParuVendu » avait conduit au licenciement des 1.150 salariés de la Comareg et des 500 salariés d'Hebdoprint, soit l'un des plus gros plans sociaux de 2011.
Écrit par Fabienne SCHMITT 
Chef de service adjoint 

dimanche 7 juillet 2013

Dimanche 07 Juillet 2013 - LIBERATION : Chiffre. Comareg. Paru-Vendu

MÉDIAS

Chiffre. Comareg. Paru-Vendu

356
C’est le nombre d’anciens salariés de la Comareg, l’éditeur du journal gratuit d’annonces Paru-Vendu liquidé fin 2011, et de son imprimerie Hebdoprint, qui ont déposé vendredi un dossier au conseil des prud’hommes de Lyon. Ils contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages et intérêts au Groupe Hersant Médias (GHM), alors propriétaire des deux sociétés liquidées. Une audience de conciliation a été fixée au 5 novembre, en attendant l’éventuel passage à la phase contentieuse. La fin de ParuVendu avait conduit au licenciement des 1 150 salariés de la Comareg et des 500 salariés de Hebdoprint, soit le plus gros plan social de 2011.

Samedi 06 Juillet 2013 - jeanmarcmorandini.com - 356 anciens salariés de ParuVendu assignent le magazine aux prud'hommes

356 anciens salariés de ParuVendu assignent le magazine aux prud'hommes



Quelque 356 anciens salariés de la Comareg, l'éditeur du journal gratuit d'annonces "Paru Vendu" liquidé fin 2011, et de son entité d'impression Hebdoprint, ont déposé vendredi leur dossier au conseil de prud'hommes de Lyon.
Ils contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts au Groupe Hersant Médias (GHM), propriétaire des deux sociétés liquidées.
Les 218 anciens salariés de la Comareg et les 138 de Hebdoprint font d'abord valoir leur situation de "coemploi", puisque GHM "intervenait directement dans les affaires de ses filiales", explique Jean-Paul Fabre, ex-secrétaire du CHSCT de Hebdoprint.
Selon Me Gilles Gauer, qui défend les licenciés de Hebdoprint, GHM se comportait donc "comme un coemployeur" et avait par conséquent "l'obligation de conserver" ses salariés - ou de les licencier en respectant les critères légaux.
Par ailleurs, les 356 requérants contestent la cause de leur éviction.
Les difficultés économiques du pôle presse gratuite de GHM avaient conduit en novembre 2011 à la liquidation judiciaire des deux entités, prélude aux licenciements.
Mais pour Me Gauer, "ces difficultés sont dues à une mauvaise gestion", les profits de la Comareg et de Hebdoprint étant "absorbés par la maison-mère", GHM, qui s'est abstenue en retour d'investir pour favoriser "le passage au numérique".
Une audience de conciliation a été fixée au 5 novembre, en attendant l'éventuel passage à la phase contentieuse, a précisé Me Pierre Masanovic, l'avocat des anciens salariés de la Comareg.

samedi 6 juillet 2013

Samedi 06 Juillet 2013 - MLyon.fr - Paru Vendu : 356 anciens salariés traînent le Groupe Hersant Média devant les prud'hommes


Paru Vendu : 356 anciens salariés traînent le Groupe Hersant Média devant les prud'hommes


Ce vendredi, le conseil de prud'hommes de Lyon a reçu le dossier d'anciens salariés de la Comareg et d'Hebdoprint, la société éditrice du journal disparu Paru Vendu et son centre d'impression. 356 personnes au total qui réclament des dommages et intérêts au Groupe Hersant Média et contestent la validité de leur licenciement en novembre 2011 grâce à leur situation de "coemploi". Une fronde que Bernard Tapie avait vu venir l'hiver dernier lorsqu'il racheta des titres de GHM : "Je confirme enfin avoir pris connaissance du risque Comareg et notamment celui du co-emploi", écrivait l'homme d'affaires à l'administrateur judiciaire.

Selon les anciens salariés, GHM, propriétaire des deux sociétés liquidées, avait pour obligation de les conserver ou bien de les licencier en respectant les critères légaux.
L'avocat des ex-salariés d'Hebdoprint, Me Bauer, dans des propos relayés par l'AFP, met également en cause la "mauvaise gestion" de GHM qui absorbait les profits de Comareg et Hebdoprint sans les réinvestir pour préparer "le passage au numérique".
Le 5 novembre prochain, une audience de conciliation se tiendra. Les avocats des anciens salariés n'excluent pas de passer ensuite à la phase contentieuse.
Pour rappel, la liquidation de Paru Vendu, journal gratuit d'annonces, avait laissé 1650 salariés sur le carreau. Trois repreneurs potentiels avaient fait preuve d'intérêt à l'époque mais l'un s'était retiré et les deux autres avaient été jugés non recevables par l'administrateur judiciaire.
Rédigé par A.A. dans Justice le 05/07/2013 à 23h11

Vendredi 05 Juillet 2013 - Lyon Premiere - 356 anciens salariés de ParuVendu assignent Hersant Media aux prud'hommes


356 anciens salariés de ParuVendu assignent Hersant Media aux prud'hommes

Vendredi 5 Juillet 2013

Quelque 356 anciens salariés de la Comareg, l'éditeur du journal gratuit d'annonces "Paru Vendu" liquidé fin 2011, et de son entité d'impression Hebdoprint, ont déposé leur dossier au conseil de prud'hommes de Lyon. 

Ils contestent la validité de...


Quelque 356 anciens salariés de la Comareg, l'éditeur du journal gratuit d'annonces "Paru Vendu" liquidé fin 2011, et de son entité d'impression Hebdoprint, ont déposé leur dossier au conseil de prud'hommes de Lyon.

Ils contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts au Groupe Hersant Médias (GHM), propriétaire des deux sociétés liquidées.

Les 217 anciens salariés de la Comareg et les 139 de Hebdoprint font d'abord valoir leur situation de "coemploi", puisque GHM "intervenait directement dans les affaires de ses filiales", explique Jean-Paul Fabre, ex-secrétaire du CHSCT de Hebdoprint.

Selon Me Gilles Bauer, qui défend les licenciés de Hebdoprint, GHM se comportait donc "comme un coemployeur" et avait par conséquent "l'obligation de conserver" ses salariés - ou de les licencier en respectant les critères légaux.

Par ailleurs, les 356 requérants contestent la cause de leur éviction. Les difficultés économiques du pôle presse gratuite de GHM avaient conduit en novembre 2011 à la liquidation judiciaire des deux entités, prélude aux licenciements.

Mais pour Me Bauer, "ces difficultés sont dues à une mauvaise gestion", les profits de la Comareg et de Hebdoprint étant "absorbés par la maison-mère", GHM, qui s'est abstenue en retour d'investir pour favoriser "le passage au numérique".

Une audience de conciliation a été fixée au 5 novembre, en attendant l'éventuel passage à la phase contentieuse, a précisé Me Pierre Masanovic, l'avocat des anciens salariés de la Comareg.

La fin de "ParuVendu" avait conduit au licenciement des 1.150 salariés de la Comareg et des 500 salariés de Hebdoprint, soit "le plus gros plan social de 2011", d'après Jean-Paul Fabre.
Gérald BOUCHON

vendredi 5 juillet 2013

Vendredi 05 Juillet 2013 - RadioEspace.com - PARU VENDU : 356 ANCIENS SALARIÉS TRAÎNENT LE GROUPE HERSANT MÉDIA DEVANT LES PRUD'HOMMES


PARU VENDU : 356 ANCIENS SALARIÉS TRAÎNENT LE GROUPE HERSANT MÉDIA DEVANT LES PRUD'HOMMES

 

 

Ce vendredi, le conseil de prud'hommes de Lyon a reçu le dossier d'anciens salariés de la Comareg et d'Hebdoprint, la société éditrice du journal disparu Paru Vendu et son centre d'impression. 356 personnes au total qui réclament des dommages et intérêts au Groupe Hersant Média et contestent la validité de leur licenciement en novembre 2011 grâce à leur situation de "coemploi". Une fronde que Bernard Tapie avait vu venir l'hiver dernier lorsqu'il racheta des titres de GHM : "Je confirme enfin avoir pris connaissance du risque Comareg et notamment celui du co-emploi", écrivait l'homme d'affaires à l'administrateur judiciaire. Selon les anciens salariés, GHM, propriétaire des deux sociétés liquidées, avait pour obligation de les conserver ou bien de les licencier en respectant les critères légaux. L'avocat des ex-salariés d'Hebdoprint, Me Bauer, dans des propos relayés par l'AFP, met également en cause la "mauvaise gestion" de GHM qui absorbait les profits de Comareg et Hebdoprint sans les réinvestir pour préparer "le passage au numérique". Le 5 novembre prochain, une audience de conciliation se tiendra. Les avocats des anciens salariés n'excluent pas de passer ensuite à la phase contentieuse. Pour rappel, la liquidation de Paru Vendu, journal gratuit d'annonces, avait laissé 1650 salariés sur le carreau. Trois repreneurs potentiels avaient fait preuve d'intérêt à l'époque mais l'un s'était retiré et les deux autres avaient été jugés non recevables par l'administrateur judiciaire.

Vendredi 05 Juillet 2013 - finances.net - 356 anciens salariés de ParuVendu assignent Hersant Media aux prud'hommes


356 anciens salariés de ParuVendu assignent Hersant Media aux prud'hommes

LYON, 05 juil 2013 (AFP) -: Quelque 356 anciens salaries de la Comareg, l'editeur du journal gratuit d'annonces "Paru Vendu" liquide fin 2011, et de son entite d'impression Hebdoprint, ont depose...vendredi leur dossier au conseil des prud'hommes de Lyon.



Ils contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts au Groupe Hersant Médias (GHM), propriétaire des deux sociétés liquidées.

Les 217 anciens salariés de la Comareg et les 139 de Hebdoprint font d'abord valoir leur situation de "coemploi", puisque GHM "intervenait directement dans les affaires de ses filiales", explique Jean-Paul Fabre, ex-secrétaire du CHSCT de Hebdoprint.

Selon Me Gilles Bauer, qui défend les licenciés de Hebdoprint, GHM se comportait donc "comme un coemployeur" et avait par conséquent "l'obligation de conserver" ses salariés - ou de les licencier en respectant les critères légaux.

Par ailleurs, les 356 requérants contestent la cause de leur éviction. Les difficultés économiques du pôle presse gratuite de GHM avaient conduit en novembre 2011 à la liquidation judiciaire des deux entités, prélude aux licenciements.

Mais pour Me Bauer, "ces difficultés sont dues à une mauvaise gestion", les profits de la Comareg et de Hebdoprint étant "absorbés par la maison-mère", GHM, qui s'est abstenue en retour d'investir pour favoriser "le passage au numérique".

Une audience de conciliation a été fixée au 5 novembre, en attendant l'éventuel passage à la phase contentieuse, a précisé Me Pierre Masanovic, l'avocat des anciens salariés de la Comareg.

La fin de "ParuVendu" avait conduit au licenciement des 1.150 salariés de la Comareg et des 500 salariés de Hebdoprint, soit "le plus gros plan social de 2011", d'après Jean-Paul Fabre.

cfe/ppy/ide