mercredi 25 avril 2012

Mercredi 25 avril 2012 - La Voix du Nord - La SCOP Inter 59 renonce à reprendre Hebdoprint à Lomme, mais rebondit - LaVoixEco.com


La SCOP Inter 59 renonce à reprendre Hebdoprint à Lomme, mais rebondit
A Lomme, l'imprimerie Hebdoprint qui éditait
notamment le «Paru-Vendu»
jusqu'à sa liquidation en novembre 2011.


L'imprimerie Hebdoprint de Lomme ne sera pas reprise par la SCOP Inter 59. Malgré un dossier approuvé par le mandataire judiciaire, René Bétourné a été obligé de lâcher prise. Face aux lenteurs administratives et à l'enthousiasme mesuré du secteur bancaire. Mais l'ancien patron n'a pas dit son dernier mot : la SCOP se fera en modèle réduit. Elle voit le jour sous la forme d'une SARL début mai.
« Nous avons dû réduire la voilure », avait annoncé René Bétourné, la semaine dernière. Ce moment, lorsqu'il a fallu annoncer aux 41 licenciés de la Comareg que l'entreprise s'avérait au final trop risquée à « cause de la frilosité des banques », a été « pénible et émouvant ».
La réunion qui mettait fin au projet de reprise de l'imprimerie a été filmée par l'équipe d'Harry Roselmack, séduit par l'histoire de l'ancien patron venu au secours de ses salariés. Ces anciens de Paru-Vendu et de la Comareg devaient participer à la constitution de la SCOP sur leurs indemnités de licenciements. Ils avaient perdu leur emploi depuis novembre dernier, date de la liquidation de la Comareg et de son imprimerie Hebdoprint. Un séisme pour 1 650 personnes en France dont 150 dans la région.
Mais qu'est-ce qui a péché dans la constitution de cette SCOP ? Pour majorer ses atouts, la SCOP devait démarrer son activité de petites annonces gratuites au plus vite. Or, si le projet d'exploitation de l'activité a été rapidement bouclé dès décembre, le montage administratif et financier a pris bien trop de temps.
Un exemple : plus le temps passait, plus les indemnités que les anciens de la Comareg pouvaient mettre dans la coopérative diminuaient. Les commerciaux ne pouvaient plus tenir...
Les tours de table avec les banques n'ont pas été simples. Le Crédit du Nord et la banque BNP Paribas ont été contactés en dernier ressort après une bonne dizaine d'autres établissements.
« Que tout le monde ne regarde pas favorablement un projet, c'est normal », explique pour la BNP Paribas, Nicolas Draux. « Mais il est faux de dire qu'à la BNP Paribas, le dossier a traîné en longueur, s'insurge le responsable régional de l'établissement.
Reçu le 10 avril, le porteur du projet a obtenu un accord favorable le 18. Je n'appelle pas cela un accord tardif ni un manque de soutien à l'activité des entreprises. ».
« C'est vrai, reconnaît René Bétourné. Mais le problème pour les artisans de la SCOP, c'est que, sur ce prêt de 200 000 euros, je devais engager personnellement mes propres fonds pour le garantir. C'est comme si je me prêtais à moi-même... Et, plus inquiétant, cela voulait dire qu'au moindre déficit dans nos comptes, au moindre écart, les banques ne nous prêteraient pas facilement. Je ne pouvais pas prendre le risque d'envoyer mes anciens salariés dans le mur ! » D'où la décision d'abandonner la reprise de l'imprimerie lommoise. Mais... pas de la coopérative qui, cette fois, sous forme d'une SARL d'une quinzaine de personnes, va être constituée début mai. La SARL Inter 59 devrait s'installer sous peu à la ruche des 2 Lys, à Armentières.
« On va commencer petit, et ensuite au fur et à mesure de notre développement, on réembauchera des ex-salariés de la Comareg et de Paru-Vendu. On a tout en main, et ça va marcher ! » René Bétourné a tourné une page mais ne jettera jamais le livre ! •

 mercredi 25.04.2012, 05:02
PAR CAROLE MOCELLIN

mardi 24 avril 2012

Mardi 24 Avril 2012 - Le Meilleur de Marseille - La Provence / Nice Matin : 150 à 200 départs envisagés


La Provence / Nice Matin: 150 à 200 départs envisagésLe groupe de presse belge Rossel qui devrait intégrer dans une holding commune, d’ici l’été, plusieurs titres de Groupe Hersant media en difficulté financière, a pris contact avec les personnels de La Provence et de Nice Matin/Corse Matin/Var matin. Sans attendre la signature définitive de son accord avec GHM et l’avis de la Direction de la concurrence et de la consommation, Bernard Marchant, l’administrateur délégué de Rossel, a fait le voyage de Marseille et de Nice pour présenter son groupe et sa stratégie.
En décembre, Rossel, premier groupe de presse francophone belge, fêtera son 125e anniversaire. Créé à Bruxelles par Emile Rossel, fondateur du quotidien Le Soir, il possède aujourd’hui seize quotidiens en Belgique, dans le Nord de la France (La Voix du nord) et au Grand Duché de Luxembourg, une trentaine d’hebdomadaires et une demi-douzaine de mensuels. Il est aussi présent en Bulgarie.
Propriété d’une famille, les Hurbain, comptant 3 500 salariés et réalisant 495 millions € de chiffre d’affaires, Rossel a accéléré son développement dans la presse écrite et les nouveaux media dès les années 1990 mais plus spécifiquement depuis 2000. Il est en passe de prendre le management de plusieurs des titres de Groupe Hersant media, notamment L’Union de Reims, La Provence, Nice Matin, Corse Matin, Var Matin et peut-être aussi Paris-Normandie.

La Provence / Nice Matin: 250 à 200 départs envisagésA Marseille d’abord, puis à Nice, Bernard Marchant, qui était entouré de Michel Nozière, administrateur et Président du directoire de Voix du Nord investissement, et d’Eric Malrain, directeur financier, coaché par Dominique Bernard, directeur général de GHM, a exposé sa vision de l’avenir de la presse et répondu aux questions des représentants des salariés. Le maintien et l’indépendance financière des titres et des emplois ont été au centre des échanges.
Si le projet de création d’une société holding Rossel-GHM (en juin) est mené à son terme, Rossel s’engagera à maintenir les titres et à garantir leur indépendance éditoriale. « Contrairement aux fonds de pension, nous avons les pieds sur terre, nous ne chercherons pas des rendements de folie », a dit Bernard Marchant à Marseille. Propos qu’il a ensuite précisé à Nice, indiquant que Rossel visait « un niveau de rentabilité de 10%, dans le but de dégager 3% pour le remboursement de la dette, 5% pour les investissements, 2% pour l’actionnaire ».
Pour obtenir ce résultat, les titres du sud est plafonnant autour de 5%, avec des perspectives d’entrer dans le rouge à court terme, Rossel envisage 150 à 200 départs dans les deux ans. La modération salariale et la diminution de la RTT (réduction du temps de travail) seront également à l’ordre du jour. Un « guichet » devrait donc être ouvert au début de l’été. « Les départs se feront avec accompagnement », ont indiqué les dirigeants de Rossel.
Tout au long de ses rencontres dites informelles, Bernard Marchant a répété l’attachement de son groupe au pluralisme de l’information et sa volonté de le développer dans les nouveaux médias « car nous sommes convaincus que le web deviendra l’extension naturelle et directe du papier », dit-il.
Partenaire de plusieurs groupes de presse néerlandophone (Persgroep, Concentra media), Rossel s’intéresse aux Hollandais et Belges qui passent leurs vacances en Provence et a fait état de projets de publications qui leur seraient spécifiquement destinés.

lundi 23 avril 2012

Lundi 23 Avril 2012 - Chantepie (RENNES) va dire au revoir à IPS

L'activité imprimerie a connu des jours meilleurs dans la région. Après les difficultés de la société Hebdoprint à Iffendic, liquidée puis finalement reprise il y a peu, c'est au tour d'IPS d'être touchée par un plan social. Filiale du groupe Spir Communication, l'un des actionnaires de 20 Minutes, l'entreprise doit fermer d'ici l'été ses studios prépresse de Chantepie, de Lens et de Saint-Dié. 75 personnes, dont 22 sur le site de Chantepie, vont être licenciées en raison d'une « baisse de l'activité de la société et de l'automatisation de l'outil de travail », selon les salariés. IPS imprime les journaux gratuits d'annonces Top et Logic-Immo. Les salariés du site breton avaient entamé un mouvement de grève la semaine dernière. Un accord avec la direction, jugé « globalement satisfaisant » par les salariés, a finalement été trouvé. Il comprend notamment le versement d'un congé de reclassement rémunéré à 75 % du salaire brut, d'indemnités supra-légales ainsi qu'un budget formation s'élevant à 412 000 € pour l'ensemble des salariés. Contactée, la direction d'IPS n'a pas souhaité réagir.J. G.

samedi 21 avril 2012

Samedi 21 Avril 2012 - "L'Est-Eclair" La Région inaugure une aide pour les Paru-Vendu | L'Est Eclair

La Région CHAMPAGNE-ARDENNE inaugure une aide pour les Paru-Vendu
Publié le samedi 21 avril 2012 à 12H22 

La Région a voté hier un nouveau dispositif d’aide dont les Paru-Vendu, 80 emplois supprimés à Troyes, seront les premiers à bénéficier. Depuis la loi du 28 juillet 2011, grâce au contrat de sécurisation professionnelle (CSP), tous les salariés licenciés économiques peuvent suivre une formation longue. Seule limite, ce CSP ne prend pas en compte les formations dont la durée dépasse de six mois la durée du contrat (un an). La Région va donc financer en parité avec Pôle emploi les formations qui dépasseront cette durée fatidique, ce qui permettra aux licenciés économiques concernés de se préparer aux mieux à leur insertion sur le marché de l’emploi.

Les Paru-Vendu, dont beaucoup voulaient engager des reconversions, seront logiquement les premiers à en bénéficier. Le conseil régional compte même organiser prochainement une réunion d’information à leur intention.

La Région inaugure une aide pour les Paru-Vendu | L'Est Eclair

Samedi 21 Avril 2012 - Lettre Ouverte à Hersant du CASC et de l'APP

Bonjour monsieur HERSANT,
Suite aux différents courriers adressés à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé Xavier BERTRAND, celui-ci nous a reçu au mois de décembre 2011 et sa Directrice de Cabinet le 07 mars 2012. Nous lui avons exprimé notre colère de voir le peu de considération que vous portiez à notre égard. Celui-ci nous a informé vous avoir sollicité par courrier afin que vous puissiez faire face à vos responsabilités en nous versant une indemnité supra légale à la hauteur du préjudice que nous avons subi.
Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé Xavier BERTRAND nous a lu votre réponse par laquelle vous l’informiez avoir déjà versé 14 millions à la Société Comareg. Ce versement sauf preuve du contraire, a été fait d’un actionnaire principal à une de ses Sociétés en difficulté pour l’aider dans son exploitation ! Alors quel est le rapport avec notre demande de versement d’indemnité supra légale ?
Lors de la manifestation que nous avons organisée le 6 mars 2012 à Paris, nous avons rencontré Monsieur Dominique BERNARD, Directeur Général GHM. Il s’était engagé à être notre porte-parole auprès de vous. Il devait vous contacter afin de nous obtenir un rendez-vous, pour que nous puissions vous convaincre du bien-fondé du versement de cette indemnité supra légale. La réponse qui nous a été apportée par votre Directeur Général GHM ne nous a pas satisfaits ! Vous refusez toute communication avec nous et vous restez muet quant au versement de cette indemnité que nous vous demandons.
Nous vous rappelons que nous sommes 1650 salariés à avoir travaillé et à s’être investis jusqu’au bout pour l’entreprise à laquelle nous appartenions. C’est pourquoi il nous semble inconcevable et injuste d’être traités de la sorte, alors que les salariés sortis lors des plans précédents ont touché une indemnité supra légale, eu  un accès à des formations longues et une aide à la création d’entreprise.
Nous, nous sommes à la charge des contribuables, avec des moyens réduits et des formations qui ne doivent pas dépasser 15 euros de l’heure !
Nous savons que vous avez été reçu récemment par le Président de la République en exercice à qui nous avons écrit à plusieurs reprises pour l’informer aussi de notre situation et lui demander son aide pour qu’il vous persuade de nous verser cette indemnité supra légale.
AIDEZ-NOUS À TOURNER LA PAGE !
Les semaines et les mois passent et une majorité de vos anciens salariés sont toujours à la recherche d’un nouvel emploi ! Nous avons créé le Collectif des Anciens Salariés de Comareg et l’Association des Anciens Salariés d’Hebdoprint pour rester dans l’action.
AUJOURD’HUI, NOUS RÉITÉRONS NOTRE DEMANDE.
Nous restons à votre entière disposition pour échanger avec vous. Les collectifs des Sociétés Comareg et Hebdoprint ne baisseront pas les bras et continueront à se faire entendre partout, auprès de toutes les instances possibles, afin de défendre les droits de tous les salariés ayant subi cette injuste liquidation.
Salutations respectueuses

vendredi 20 avril 2012

Vendredi 20 Avril 2012 - DIGITAL VIRGO relance PARU VENDU

Le groupe DIGITAL VIRGO (siège à Lyon, CA : 172 M€, 750 salariés) prévoit de relancer fin avril / début mai le titre de petites annonces Paru Vendu édité jusque récemment par la COMAREG, filiale du GROUPE HERSANT MEDIA aujourd'hui liquidée.

Le titre, qui prendra la forme d'une parution A4 d'une dizaine de pages associant espaces publicitaires et florilèges des annonces accessibles sur le site Internet, remplacera ainsi dans les boîtes aux lettres le MaxAffaire de Digital Virgo, distribué à 3,5 M d'exemplaires dans 70 villes françaises moyennes.

Cette relance a permis au repreneur de réembaucher une dizaine d'anciens salariés de la Comareg.

Il ambitionne d'en recruter une soixantaine supplémentaire d'ici 2013.

Source : Flash-infos

Vendredi 20 Avril 2012 - 20 minutes.fr - L'imprimerie (de Lomme) ne repartira pas. Donner un coup de pouce aux coopératives

Les porteurs du projet de Scop, ex-salariés d'Hebdoprint à Lomme, jettent l'éponge

Une banque peu coopérative avec un projet de coopérative. La semaine dernière, les ex-salariés d'Hebdoprint, porteurs d'un projet de reprise de leur imprimerie de Lomme en Scop, ont dû déclarer forfait, a-t-on appris jeudi. « Il manquait 200 000 € que les banques ont trop tardés à prêter, malgré la garantie que j'offrais sur mon propre capital », regrette René Bétourné, ancien directeur du site et moteur du projet de reprise.
Relance d'Inter 59
L'imprimerie avait été placée en liquidation judiciaire en novembre. Depuis, 41 licenciés avaient accepté de placer leurs indemnités dans ce projet de reprise. Objectif : recréer le journal de petites annonces Inter 59. « C'est d'autant plus dommage que les pouvoirs politiques locaux s'étaient fortement engagés », témoigne Michel Ghetti, président de France Industrie & Emploi, chargé d'aider à la réindustrialisation du site. Les 200 000 € manquant, le Crédit du Nord était pourtant prêt à les avancer, mais contactée trop tard, la banque n'a rendu sa décision que la semaine dernière. « Nous avons été baladés pendant des mois par BNP Paribas », dénonce René Bétourné, qui compte néanmoins lancer Inter 59, mais avec moins d'éditions et, surtout, sans l'imprimerie. « C'était trop risqué », lance René Bétourné. Le nombre de salariés sera réduit à 11.

Dans la famille coopérative, je demande la mère. Vendredi se tient l'assemblée générale constitutive de Replic, une société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) chargée de dynamiser la création de coopératives dans la région. Premier défi de cette jeune coop « mère » : engendrer deux « filles » qui doivent voir le jour en septembre : une entreprise de traiteur/restauration s'appuyant sur les producteurs locaux et un service de location/entretien/vente de véhicules électriques. « Seules 5 % des entreprises de l'économie sociale et solidaire sont des coopératives, c'est trop peu », soulève Christiane Bouchart, conseillère (Verts) chargée du dossier à Lille Métropole. « Il ne s'agit pas de créer de la concurrence, mais de répondre à des besoins sociaux », précise Bernard Vigin, futur président de Replic.
Gilles Durand 
20 minutes.fr

Vendredi 20 Avril 2012 - Meeting de Philippe POUTOU (NPA) à Montpellier


jeudi 19 avril 2012

Jeudi 19 Avril 2012 - Club de la Presse Nord-Pas-de-Calais : Le groupe belge Rossel reprend La Provence, entre autres

Le groupe belge Rossel reprend La Provence, entre autres



Un pas significatif semble avoir été franchi ce 16 avril dans la procédure de reprise du quotidien La Provence – propriété de GHM (Groupe Hersant Média) – par le groupe belge Rossel, qui contrôle déjà le Groupe Voix du Nord en France. Les représentants de Rossel sont venus à la rencontre des syndicats de La Provence.... Etaient présents Bernard Marchant, administrateur délégué du groupe Rossel, Michel Nozière, président du directoire de La Voix du Nord et administrateur de Rossel et Eric Malrain, directeur financier de Rossel. Selon la FILPAC, Bernard Marchand « a répondu volontiers, au titre de candidat repreneur ( ) aux questions portant sur les conditions du rapprochement GHM-Rossel en cours ». La consultation des instances représentatives du personnel en comité d’entreprise devrait intervenir en mai et la mise en place d’une holding en juin. « Les représentants syndicaux de La Provence ont redit leur attachement à la défense des emplois et des métiers, ainsi qu’au pluralisme de l’information  ».
La situation demeure complexe cependant dans un contexte beaucoup plus vaste de restructuration/recomposition économique de la presse régionale. Si Rossel est devenu l’actionnaire de référence du quotidien provençal, tout n’est pas réglé du côté de GHM avec le dossier Paris-Normandie, en redressement judiciaire, dont les syndicats ont demandé qu’il soit pris en compte dans le projet de reprise. Les quatre quotidiens normands concernés viendraient s’ajouter dans l’escarcelle de Rossel qui, en France, outre le groupe La Voix du Nord qu’il contrôle déjà, s’apprête à engranger l’Union de Reims-l’Ardennais, Nice Matin. Par ailleurs, La Provence est délicate avec une chute de ses vents des derniers mois et certains évoquent un plan « social » pouvant concerner 500 emplois et la « modération salariale » pour l’ensemble des sociétés concernées par la reprise.
« Nous défendrons nos emplois et nos métiers dans la holding que GHM et Rossel sont en train de constituer, a prévenu l’intersyndicale de La Provence dans une pétition adoptée fin mars. Nous n’accepterons plus d’autres suppressions d’emplois dans nos journaux. »
Pourtant avec un ratio de 1 journaliste pour 1 000 exemplaires vendus, révélé lors de la récente fusion de La Voix du Nord et de Nord Eclair, les rédactions des titres méditerranéens seraient en « sureffectif ».

mercredi 18 avril 2012

Mercredi 18 Avril 2012 - Le Monde - "La Voix du Nord" fait le pari du payant sur Internet





Le groupe de presse La Voix du Nord a décidé de miser sur le payant sur Internet. Son site, qui propose déjà une formule d'abonnement numérique, va restreindre le nombre d'articles en accès libre début mai. La partie "information en continu", constituée d'informations brèves et de dépêches, restera gratuite, tandis que les articles du journal papier basculeront dans la zone payante. Il faudra s'inscrire en laissant ses coordonnées pour en consulter gratuitement cinq, puis le site proposera à l'internaute de s'abonner. Le prix est de 79 centimes pour le passe journée et de 19,90 euro par mois pour un abonnement.

"Actuellement, 80 % des articles issus du papier sont en accès libre, déclare Bruno Jauffret, directeur du développement numérique. L'objectif est d'éviter l'effondrement du trafic, pour ne pas faire baisser les ressources publicitaires, tout en engageant davantage l'audience qui se sent proche de notre marque." Le groupe de presse veut habituer son lectorat à payer pour de l'information en ligne. En novembre 2011, il a adopté une mesure radicale, qui était une première dans la presse française : faire basculer en tout payant le site d'un de ses quotidiens, Nord Littoral, la home page (page d'accueil) restant en accès gratuit. Le journal, situé à Calais, a une diffusion modeste de 9 224 exemplaires. Il sert souvent de laboratoire au groupe qui peut y tester certaines innovations.
Quatre mois après le lancement de l'expérience, le bilan est en demi-teinte. La fréquentation du site ne s'est pas effondrée, passant de 8 000 visiteurs par jour à 5 000 ou 6 000. Beaucoup d'internautes se contentent de lire les titres et les quelques lignes de résumé des articles. En termes d'achats, les résultats sont modestes : entre 20 et 30 internautes sortent chaque jour leur carte bleue pour avoir accès au contenu payant. Leur préférence va au passe journée, plutôt qu'à l'abonnement payant.
Les recettes sont de 1 000 à 1 500 euros par mois, "ce qui n'est pas anodin pour une petite entreprise de presse comme Nord Littoral", souligne son PDG, Pascal Dejean. Les exemplaires numériques payants étant pris en compte par l'OJD depuis 2011, le passage au tout payant permet au quotidien d'afficher une légère progression de sa diffusion (de l'ordre de 0,6 %). Pour l'instant, le groupe Voix du Nord, filiale de groupe belge Rossel, réalise 3 millions de chiffre d'affaires sur le numérique, sur un total de 256 millions. L'objectif est de porter cette part à 15 millions en 2015.
Le site a de grandes ambitions sur le numérique et va se doter d'un nouveau système rédactionnel compatible Web et papier, Newsgate de l'entreprise danoise CCI. Ce système est notamment utilisé par le groupe Gannett aux Etats-Unis. L'investissement est de 6 millions d'euros pour Rossel, dont 4 millions pour La Voix du Nord. Le basculement sur Newsgate commencera en juin. Ce système devrait être étendu par la suite aux quotidiens L'Union, Nice Matin et La Provence, qui vont être bientôt détenus à parts égales par La Voix du Nord et Groupe Hersant Média, leur actuel propriétaire.
Le quotidien va créer au cours de l'année 2012 deux salles de rédaction intégrées Web et papier, l'une de 1 500 m2 dans ses locaux situés au centre de Lille, et l'autre de 1 000 m2 à Roubaix pour Nord Eclair. Les négociations avec les syndicats de journalistes, portant sur les droits d'auteur et la réorganisation de la rédaction, qui devient bi-média, ont abouti début avril.
La Voix du Nord a déjà lancé des sites thématiques, en lien avec sa marque : la Voix des sports, la Voix éco et la Voix des femmes. Le passage au modèle payant devrait lui permettre d'étendre son offre. "Nous n'allons plus nous contenter de mettre le journal en ligne, mais nous allons proposer des fiches d'information, en lien avec l'actualité, à partir des archives du quotidien structurées de manière intelligente", annonce Jacques Hardoin, directeur général du groupe.
La Voix du Nord se situe au 4e rang des sites Internet de presse quotidienne régionale (hors Le Parisien-Aujourd'hui en France) en termes d'audience, avec 1,7 million de visiteurs uniques par mois, derrière Ouest France (3,3 millions), La Dépêche du Midi (2,7 millions) et Sud Ouest (1,8 million) selon Médiamétrie.
Le Monde.fr | • Mis à jour le

Mercredi 18 Avril 2012 - Deuxième réunion de la commission de suivi PSE

Bonjour  à tous,
Mercredi 18 avril 2012 se tiendra la deuxième commission de suivi du PSE de la liquidation à Lyon dans les locaux BPI.
J’y serai NORMALEMENT présent.
Pour faire remonter les problèmes que vous rencontrez, soit avec SODIE, soit avec Pole Emploi, prière de me faire parvenir par courriels, avant mardi 17, vos témoignages afin de signaler tous les dysfonctionnements de manière concrète.

Comptant sur votre collaboration

Pour les anciens salariés m'ayant signalé des dysfonctionnements fin de semaine dernière,  madame NEVEU-BOISSARD est en congé du 10 au 13 avril inclus et sera de retour le lundi 16 au matin.

Cordialement

COMPTE-RENDU DE LA REUNION PSE du 18 avril 2012



mardi 17 avril 2012

Mardi 17 Avril 2012 - Le directeur d'Hersant média prend la tête du pôle Champagne Ardenne Picardie du groupe

Dominique Bernard remplace ainsi à ce poste Jacques Tillier, licencié pour motif économique. 

Le directeur général du Groupe Hersant média (GHM) Dominique Bernard, a pris directement les rênes de son pôle Champagne Ardenne Picardie (CAP), dont il est devenu mardi PDG en remplacement de Jacques Tillier, a-t-il annoncé aux personnels des différentes publications.  
"Accélérer l'adaptation des titres"
"Dans le contexte qui est le nôtre, et face aux enjeux de la presse régionale, nous devons impérativement accélérer l'adaptation des titres du pôle CAP. C'est pourquoi je vais remplacer Jacques Tillier dans les fonctions de Président directeur général du pôle", a annoncé Dominique Bernard dans une "note d'information aux collaborateurs".  
Le CAP est composé de trois quotidiens régionaux, L'Union-l'Ardennais, L'Est Eclair, Libération Champagne et du quadrihebdomadaire L'Aisne Nouvelle pour une diffusion totale d'environ 170 000 exemplaires, imprimés à Reims.  
Jacques Tillier avait été licencié pour "motif économique", après avoir attaqué son employeur devant les prud'hommes de Reims pour "rupture abusive de contrat de travail". Ces mouvements interviennent alors que GHM et le groupe belge Rossel (qui contrôle le groupe La Voix, ex-Voix du Nord) sont en négociation exclusive depuis cinq mois pour rapprocher leurs activités de presse.  
Selon des sources proches des négociations, leur aboutissement est suspendu à une restructuration préalable du pôle CAP et notamment du journal L'Union. 

Par LEXPRESS.fr, publié le 17/04/2012 à 17:36
Avec

lundi 16 avril 2012

Lundi 16 Avril 2012 - Caractere - Xavier Ellie et Denis Huertas propose de reprendre le groupe Paris-Normandie

Xavier Ellie et Denis Huertas propose de reprendre le groupe Paris-Normandie
Écrit par La rédaction   
Lundi, 16 Avril 2012 09:00
Le tribunal de commerce du Havre a autorisé, mercredi 11 avril, la prolongation, jusqu’au 21 juin, de la période d’observation pour «Paris-Normandie» et les titres qui lui sont associés. Ce délai doit permettre d’examiner et de préciser l’offre de reprise formulée le 4 avril par deux journalistes, Xavier Ellie et Denis Huertas, anciens directeurs respectifs du «Progrès de Lyon» et du «Dauphiné libéré». La Société normande de presse d’édition et d’impression (SNPEI), qui édite «Paris-Normandie», «Le Havre Libre», «Le Havre Presse» et «Le Progrès de Fécamp», a déposé le bilan le 29 février. Cette filiale du Groupe Hersant Média (GHM) avait été alors placée en redressement judiciaire pour une première période d’observation qui s’est achevée le 11 avril. Selon les syndicats, l’offre de Xavier Ellie et Denis Huertas, qui concerne la SNPEI et la régie publicitaire, prévoit la suppression de 88 emplois sur un total d’environ 350.

samedi 14 avril 2012

Samedi 14 Avril 2012 - Decoster-Sequedin/ Hebdoprint-Lomme : où en sont les deux imprimeries ? - La Voix du Nord

1. Decoster à Sequedin : mandater un expert Hier en début d'après-midi, un gros nuage de fumée est visible depuis l'ensemble du centre commercial Englos-Les Géants. Non, il ne s'agit pas d'un incendie mais des salariés de l'imprimerie Decoster qui continuent de cracher leur colère. On se souvient que le patron, Jean Decoster, avait été séquestré quelques heures (notre édition du 5 avril), et que l'inspection du travail avait dépêché quelqu'un sur place pour jouer les médiateurs.
Depuis, le syndicaliste Frédéric Deregnaucourt a envoyé une lettre ouverte à chaque candidat à l'élection présidentielle pour leur demander, « au-delà des belles paroles, des faits ». Notamment, « que la puissance publique soit mise en contribution pour protéger nos emplois industriels ». Le courrier évoque aussi « la prime légale de licenciement qui n'est que d'1/5e de mois de salaire par année de présence ».
Et parce que, toujours selon Frédéric Deregnaucourt (Force ouvrière), « il subsiste de nombreuses interrogations quant à la nébuleuse Decoster, ses multiples sociétés civiles immobilière, etc. », le comité d'entreprise va mandater un expert comptable. « Si nos soupçons étaient avérés, nous pourrions porter plainte... à moins que le patron ne fasse enfin un geste », menace-t-il.
Hier, tandis que les salariés arrêtaient les voitures pour informer les gens de leur situation et que palettes et jerricans de plastique continuaient de brûler, nous sommes entrés dans l'imprimerie. Un hall d'accueil sombre et désuet, du marbre rose partout, une huile grand format d'un couple : le fondateur de l'imprimerie, Jean Decoster, le père du dirigeant actuel. Jean-Daniel de son prénom, toujours injoignable...

 2.Hebdoprint-Lomme : le projet de SCOP avance Le projet de SCOP des ex-Hebdoprint et Comareg a été accepté par le mandataire judiciaire. Il a reçu le soutien du conseil régional, de la mairie de Lomme et de 41 employés prêts à s'investir dans la SCOP. C'est un projet qui avance, donc. Mais qui va connaître sans doute quelques modifications avec cette fois un démarrage prévu à l'horizon du mois de septembre. L'ancien patron René Bétourné aurait pu, à 82 ans, « garder les pieds au chaud dans ses pantoufles », comme il le dit lui-même avec malice. Mais il a pris fait et cause pour les ex-employés du site lommois qui furent pour la plupart ses anciens salariés à la belle époque d'Inter 59, qu'il fonda en 1971 avant de céder l'affaire et de prendre sa retraite. Aujourd'hui son objectif demeure : « sauver l'emploi ». L'histoire de l'ancien patron qui se bat avec ses ex-salariés pour remonter une entreprise a intéressé Harry Roselmack. Le journaliste de TF1 a réalisé un reportage sur cette aventure atypique. René Bétourné, animé d'une énergie indéfectible, expliquera dans Immersion les raisons de son engagement (à la télé, fin mai). Mais pour autant, il n'a pas « la grosse tête ». « Ce que je fais ce n'est pas pour moi, » répète-t-il. « Je ne supporte pas que mon ancien personnel qui n'est pas responsable de la fin d'Hebdoprint et de la Comareg soit au chômage ! Je veux le sauver et on peut réussir, on a un bon projet ! » •
PAR ISABELLE ELLENDER ET CAROLE MOCELLIN 
Decoster-Sequedin, Hebdoprint-Lomme : où en sont les deux imprimeries ? - Actualité Lomme - Lambersart - La Voix du Nord

vendredi 13 avril 2012

Vendredi 13 Avril 2012 - Le projet de Scop de Lomme chute

Manifestement, voila encore un exemple lamentable des Banques qui refusent encore de tenir leur rôle de moteur de l'économie et d'investir pour créer des richesses. En effet il manquait 200.000 euros pour démarrer ce projet...

Vendredi 13 Avril 2012 - Offre de reprise de Paris Normandie retenue

Maitre LESSERTOIS, administrative judiciaire bien connu malheureusement de nous tous a retenu pour études l'offre des Frères Ennemis (ELLIE/HUERTAS)...Aucun rapport avec ce que l'on vit en ce moment et tous ces plans sociaux maintenus sous le coude avant l'élection présidentielle..Non, un simple hasard bien sur ! Enfin si ça va jusqu'au bout et que ça sauve des emplois...Suite au prochain numéro...après le 06 mai ?

Vendredi 13 avril 2012 - Les Echos - Le groupe Hersant veut sortir de « Paris Normandie »

Le groupe Hersant veut sortir de « Paris Normandie »

Le directeur général du Groupe Hersant Média, Dominique Bernard, explique que la restructuration du titre visant à en restaurer la rentabilité avait été lancée «  essentiellement dans le but de susciter des offres de reprise  »

« Paris Normandie » perd 2 millions d\'euros par an depuis plusieurs années. - KENZO TRIBOUILLARD/AFP
« Paris Normandie » perd 2 millions d'euros par an depuis plusieurs années. - KENZO TRIBOUILLARD/AFP
Au lendemain de la prolongation jusqu'au 21 juin, par le tribunal de commerce du Havre, de la période d'observation sur « Paris Normandie », son actionnaire, le Groupe Hersant Média, sort de son silence. Selon Dominique Bernard, son directeur général, l'objectif est clairement de se désengager des quotidiens normands. « Si nous avons lancé, avec la direction des titres concernés, une restructuration pour en restaurer la rentabilité, c'était essentiellement dans le but de susciter des offres de reprise », affirme-t-il dans un entretien aux « Echos ».
C'est la première fois que les dirigeants du groupe Hersant tiennent un discours aussi clair. Après le placement du titre en redressement judiciaire, fin février, c'est plutôt un plan de continuation qui avait été évoqué. «  Je souhaite évidemment que le tribunal nous permette de présenter un plan de continuation. J'ai la conviction que les titres du pôle ont un avenir  », avait alors déclaré Michel Lepinay, président de la SNPEI, qui édite les quotidiens normands. Il était alors question de voir « Paris Normandie », une fois restructuré, rejoindre la société commune qui sera constituée avec le groupe belge Rossel.

Deux mois de trésorerie

Le projet présenté par la direction actuelle prévoyait notamment 111 suppressions de postes, sur les 365 salariés actuels.L'offre « surprise » remise la semaine dernière par Denis Huertas, ancien directeur du « Dauphiné libéré », et Xavier Ellie, ex-directeur du « Progrès de Lyon », a changé la donne. Les deux hommes prévoient, eux, 88 suppressions de postes : le plan engagé par la direction actuelle a été suspendu, afin d'étudier ce nouveau projet. « Nous croyons réellement que "Paris Normandie" peut être relancé : n otre expérience nous permet d'aborder ce dossier de façon très lucide, déclare Denis Huertas. Nous avons déposé une offre ferme, mais nous avons besoin d'informations complémentaires pour l'affiner. » Les deux professionnels devront aussi trouver un financement pour leur projet.
Selon nos informations, d'autres repreneurs potentiels ont affiché des « marques d'intérêt » pour « Paris Normandie » : le groupe belge Rossel et un ancien dirigeant du « Républicain lorrain », Jean-Charles Bourdier. Le fonds de capital-investissement local NCI Gestion aurait aussi regardé le dossier - sans suite pour l'instant.
« Paris Normandie » perd 2 millions d'euros par an depuis plusieurs années. Alors que, très mobilisés, ses salariés accusent le groupe Hersant de les abandonner (ils ont notamment occupé le golf de Philippe Hersant pour montrer que la famille n'est pas démunie), Dominique Bernard rappelle que le groupe a investi plus de 25 millions dans les quotidiens normands, par le biais d'un compte courant. « Nous avons en outre apporté plus de 1,5 million d'euros de trésorerie supplémentaire lors de l'ouverture de la procédure de redressement judiciaire, ce qui permet aujourd'hui d'avoir la trésorerie suffisante pour tenir deux mois de plu s », indique-t-il. Deux mois pendant lesquels va donc se jouer l'avenir de « Paris Normandie ».


Ecrit par
Anne FEITZ
Anne FEITZ Journaliste
 

jeudi 12 avril 2012

Jeudi 12 Avril 2012 - La presse gratuite à l’horizon 2015

Un environnement délicat pour la presse gratuite:
Avec une croissance du marché publicitaire au ralenti jusqu’en 2015, la presse gratuite, dont le financement repose sur la seule publicité, est en mauvaise posture. Il faut dire que les habitudes de rationalisation des dépenses de communication se sont enracinées dans le comportement des annonceurs. Ces derniers ont par ailleurs de plus en plus tendance à transférer leur budget de communication du print vers Internet pour profiter de ses nombreux atouts (tarifs attractifs, interactivité, etc). Sans oublier que dans un contexte de demande morose, l’explosion de l’offre de supports et de médias pèse considérablement sur les tarifs des espaces publicitaires. Dès lors, comment la presse gratuite va-t-elle affronter cette situation ? Les experts de Xerfi vous livrent dans cette étude leur scénario exclusif sur l’évolution du chiffre d’affaires de la presse gratuite d’annonces et d’information à l’horizon 2015.
La presse gratuite d’information continue d’attirer les annonceurs…
Malgré un environnement peu porteur, la presse gratuite d’information (PGI) affiche une vigueur étonnante. Son chiffre d’affaires ne cesse en effet de progresser depuis son apparition (à l’exception de l’année 2009). Si la PGI ne peut rivaliser avec la presse traditionnelle sur le terrain de la qualité éditoriale (nécessité de compresser les coûts), elle a toutefois trouvé son lectorat grâce à une information synthétique, à la portée de tous, sans parti-pris et lue rapidement (le temps d’un trajet en transport en commun). Afin d’accroître leurs recettes publicitaires, les principaux titres se sont par ailleurs lancés dans une course à la diffusion depuis 2010. 20 Minutes et Direct Matin ont ainsi d’ores et déjà dépassé le million d’exemplaires. Pour sa part, Métro a choisi d’élargir sa couverture géographique sans augmenter massivement son tirage.
… mais peine à être rentable
Mais ces stratégies de volume permettront-elles à tous les leaders d’équilibrer enfin leurs comptes après des années de pertes ? Car une chose est sûre, l’augmentation de la diffusion et la conquête de nouvelles villes auront nécessité des investissements substantiels. Or aujourd’hui, un seul quotidien d’information gratuit est rentable en France, à savoir 20 Minutes. Direct Matin vise pour sa part l’équilibre en 2013, soit 7 ans après sa création. Depuis son rachat par le groupe TF1, Métro mise quant à lui sur des synergies, notamment avec la régie publicitaire et la rédaction de la chaîne, pour renouer avec les bénéfices. Cette recherche d’une croissance rentable s’impose d’autant plus que les acteurs devront consentir d’autres investissements, en particulier dans le numérique, pour répondre aux nouveaux modes de consommation de l’information (mobiles, tablettes, etc.).
La disparition de la presse gratuite d’annonces, une question de temps
Pour la presse gratuite d’annonces (PGA), la situation est encore plus délicate. Entre la migration brutale du marché des petites annonces sur le web et l’intensification de la concurrence liée à la prolifération de titres (+50% en moins de 10 ans !), nombre d’éditeurs ont éprouvé de sérieuses difficultés. Ainsi, la Comareg, société d’édition de Paru Vendu, a fait l’objet d’une liquidation judiciaire.
Le Groupe Sud Ouest a quant à lui cédé S3G, à la tête d’une vingtaine de titres (Le Carillon 33, Le P’tit Basque, etc.). Certains parviennent toutefois à tirer leur épingle du jeu en misant sur le contenu. C’est le cas de Spir Communication qui, en transformant son journal (Top Annonces) en magazine (Top) début 2011, a misé sur l’enrichissement de l’offre éditoriale. Les annonces ont en effet été allégées au profit de rubriques dédiées à la consommation et aux loisirs en local. Une montée en gamme qui vise clairement à repartir à la conquête du lectorat et attirer ainsi les annonceurs...
Arnaud Dessimond
Directeur d’études
au sein de Xerfi-France

TÉLÉCHARGER LA PRÉSENTATION DE L'ÉTUDE
EN PDF (6 PAGES) EN CLIQUANT ICI

mercredi 11 avril 2012

Mercredi 11 Avril 2012 - Les Elu(e) de la Droite et du Centre au Conseil Régional de Bretagne

Les élus de la droite et du centre se réjouissent de l’avis rendu par le tribunal de commerce de Lyon en date du 10 avril 2012 concernant la reprise du bâtiment Hebdoprint à Iffendic et de la poursuite de l’activité imprimerie par la société DIAMEN. Ce dossier a nécessité l’intervention active de Delphine David, conseillère régionale et vice-présidente de Montfort Communauté en charge des dossiers économiques.
Déjà dès la liquidation de l’entreprise, Delphine David avait sensibilisé le Préfet pour  que tous les acteurs restent actifs sur le maintien voire la réaffectation des emplois concernés.
Il aura fallu l’intervention des élus locaux pour permettre de croire encore en une activité industrielle et donner la chance au site disposant d’une rotative de produire à nouveau. La fatalité ne doit pas être notre guide dans l’action  d’autant plus dans le contexte économique actuel.
Dans maintenant quelques jours, Montfort communauté sera propriétaire du bâtiment industriel et un plan de financement intégrant des aides régionales, départementales et locales devrait voir le jour pour assez vite commencer l’activité d’imprimerie.
C’est avec une attention toute particulière que Delphine David en tant que conseillère régionale, membre de la commission du développement économique, et vice présidente de Montfort Communauté en charge de l’économie et de l’emploi s’attachera à contribuer à la réussite de ce projet.

mardi 10 avril 2012

Mardi 10 Avril 2012 - OUEST FRANCE - Une vingtaine d'emplois sauvés sur l' imprimerie d’Iffendic grâce à la Communauté de Commune "Montfort Communauté" et la société Diamen France Imprimeries

L’imprimerie d’Iffendic est sauvée
Emploi
mardi 10 avril 2012

La mise en liquidation judiciaire du groupe Comareg avait entraîné la fermeture de l’imprimerie Hebdoprint, à Iffendic (Illete-Vilaine), en novembre dernier. Le site, qui employait une soixantaine de salariés et imprimait le journal gratuit d’annonces Paru Vendu était à reprendre.
Deux offres concurrentes
Deux projets étaient en concurrence, l’un porté par une entreprise de la commune, la SAS Demeuré, qui projetait de reprendre les terrains et bâtiments pour ouvrir une plateforme logistique, l’autre par la société Diamen France Imprimeries et la communauté de communes Monfort Communauté.
Le mandataire judiciaire avait recommandé au juge du tribunal de commerce de Lyon de privilégier l’offre de la SAS Demeuré, au motif qu’elle était supérieure financièrement à l’offre de Diamen, qui prévoyait pourtant de maintenir l’imprimerie en activité avec une vingtaine de salariés. Les élus de Monfort Communauté ont donc décidé de surenchérir de façon à maintenir l’imprimerie à Iffendic.
575 000 € contre 500 000 €
Ce matin, le juge du tribunal de commerce de Lyon a finalement tranché en faveur de la proposition de Diamen et de Monfort Communauté. Les élus débourseront finalement 550 000 € pour racheter les terrains et bâtiments (contre 200 000 € d’abord proposés) et Diamen 25 000 € pour racheter les machines. La SAS Demeuré, elle, proposait 415 000 € pour les terrains et bâtiments dans un premier temps.
Elle est montée jusqu’à 500 000 € pour contrer la proposition de Diamen et des élus, qui l’ont emporté sur le fil.