lundi 8 juillet 2013

Lundi 08 Juillet 2013 - Actu.ORANGE.fr- 356 ex-salariés de « Paru Vendu » assignent Hersant aux prud'hommes


356 ex-salariés de « Paru Vendu » assignent Hersant aux prud'hommes

presse : Quelque 356 anciens salariés de la Comareg, l'éditeur du journal gratuit d'annonces « Paru Vendu », liquidé fin 2011, et de son imprimerie Hebdoprint, attaquent Groupe Hersant Médias (GHM), propriétaire des deux sociétés, devant le conseil de prud'hommes de Lyon. Ils contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts. Une audience de conciliation a été fixée au 5 novembre, en attendant l'éventuel passage à la phase contentieuse. La fin de « ParuVendu » avait conduit au licenciement des 1.150 salariés de la Comareg et des 500 salariés d'Hebdoprint, soit l'un des plus gros plans...

08/07/2013 à 06:06

Lundi 08 Juillet 2013 - LesEchos.fr - 356 ex-salariés de « Paru Vendu » assignent Hersant aux prud'hommes

356 ex-salariés de
« Paru Vendu » assignent Hersant aux prud'hommes

Par Fabienne Schmitt | 08/07 | 06:00
presse : Quelque 356 anciens salariés de la Comareg, l'éditeur du journal gratuit d'annonces « Paru Vendu », liquidé fin 2011, et de son imprimerie Hebdoprint, attaquent Groupe Hersant Médias (GHM), propriétaire des deux sociétés, devant le conseil de prud'hommes de Lyon. Ils contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts. Une audience de conciliation a été fixée au 5 novembre, en attendant l'éventuel passage à la phase contentieuse. La fin de « ParuVendu » avait conduit au licenciement des 1.150 salariés de la Comareg et des 500 salariés d'Hebdoprint, soit l'un des plus gros plans sociaux de 2011.
Écrit par Fabienne SCHMITT 
Chef de service adjoint 

dimanche 7 juillet 2013

Dimanche 07 Juillet 2013 - LIBERATION : Chiffre. Comareg. Paru-Vendu

MÉDIAS

Chiffre. Comareg. Paru-Vendu

356
C’est le nombre d’anciens salariés de la Comareg, l’éditeur du journal gratuit d’annonces Paru-Vendu liquidé fin 2011, et de son imprimerie Hebdoprint, qui ont déposé vendredi un dossier au conseil des prud’hommes de Lyon. Ils contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages et intérêts au Groupe Hersant Médias (GHM), alors propriétaire des deux sociétés liquidées. Une audience de conciliation a été fixée au 5 novembre, en attendant l’éventuel passage à la phase contentieuse. La fin de ParuVendu avait conduit au licenciement des 1 150 salariés de la Comareg et des 500 salariés de Hebdoprint, soit le plus gros plan social de 2011.

Samedi 06 Juillet 2013 - jeanmarcmorandini.com - 356 anciens salariés de ParuVendu assignent le magazine aux prud'hommes

356 anciens salariés de ParuVendu assignent le magazine aux prud'hommes



Quelque 356 anciens salariés de la Comareg, l'éditeur du journal gratuit d'annonces "Paru Vendu" liquidé fin 2011, et de son entité d'impression Hebdoprint, ont déposé vendredi leur dossier au conseil de prud'hommes de Lyon.
Ils contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts au Groupe Hersant Médias (GHM), propriétaire des deux sociétés liquidées.
Les 218 anciens salariés de la Comareg et les 138 de Hebdoprint font d'abord valoir leur situation de "coemploi", puisque GHM "intervenait directement dans les affaires de ses filiales", explique Jean-Paul Fabre, ex-secrétaire du CHSCT de Hebdoprint.
Selon Me Gilles Gauer, qui défend les licenciés de Hebdoprint, GHM se comportait donc "comme un coemployeur" et avait par conséquent "l'obligation de conserver" ses salariés - ou de les licencier en respectant les critères légaux.
Par ailleurs, les 356 requérants contestent la cause de leur éviction.
Les difficultés économiques du pôle presse gratuite de GHM avaient conduit en novembre 2011 à la liquidation judiciaire des deux entités, prélude aux licenciements.
Mais pour Me Gauer, "ces difficultés sont dues à une mauvaise gestion", les profits de la Comareg et de Hebdoprint étant "absorbés par la maison-mère", GHM, qui s'est abstenue en retour d'investir pour favoriser "le passage au numérique".
Une audience de conciliation a été fixée au 5 novembre, en attendant l'éventuel passage à la phase contentieuse, a précisé Me Pierre Masanovic, l'avocat des anciens salariés de la Comareg.

samedi 6 juillet 2013

Samedi 06 Juillet 2013 - MLyon.fr - Paru Vendu : 356 anciens salariés traînent le Groupe Hersant Média devant les prud'hommes


Paru Vendu : 356 anciens salariés traînent le Groupe Hersant Média devant les prud'hommes


Ce vendredi, le conseil de prud'hommes de Lyon a reçu le dossier d'anciens salariés de la Comareg et d'Hebdoprint, la société éditrice du journal disparu Paru Vendu et son centre d'impression. 356 personnes au total qui réclament des dommages et intérêts au Groupe Hersant Média et contestent la validité de leur licenciement en novembre 2011 grâce à leur situation de "coemploi". Une fronde que Bernard Tapie avait vu venir l'hiver dernier lorsqu'il racheta des titres de GHM : "Je confirme enfin avoir pris connaissance du risque Comareg et notamment celui du co-emploi", écrivait l'homme d'affaires à l'administrateur judiciaire.

Selon les anciens salariés, GHM, propriétaire des deux sociétés liquidées, avait pour obligation de les conserver ou bien de les licencier en respectant les critères légaux.
L'avocat des ex-salariés d'Hebdoprint, Me Bauer, dans des propos relayés par l'AFP, met également en cause la "mauvaise gestion" de GHM qui absorbait les profits de Comareg et Hebdoprint sans les réinvestir pour préparer "le passage au numérique".
Le 5 novembre prochain, une audience de conciliation se tiendra. Les avocats des anciens salariés n'excluent pas de passer ensuite à la phase contentieuse.
Pour rappel, la liquidation de Paru Vendu, journal gratuit d'annonces, avait laissé 1650 salariés sur le carreau. Trois repreneurs potentiels avaient fait preuve d'intérêt à l'époque mais l'un s'était retiré et les deux autres avaient été jugés non recevables par l'administrateur judiciaire.
Rédigé par A.A. dans Justice le 05/07/2013 à 23h11

Vendredi 05 Juillet 2013 - Lyon Premiere - 356 anciens salariés de ParuVendu assignent Hersant Media aux prud'hommes


356 anciens salariés de ParuVendu assignent Hersant Media aux prud'hommes

Vendredi 5 Juillet 2013

Quelque 356 anciens salariés de la Comareg, l'éditeur du journal gratuit d'annonces "Paru Vendu" liquidé fin 2011, et de son entité d'impression Hebdoprint, ont déposé leur dossier au conseil de prud'hommes de Lyon. 

Ils contestent la validité de...


Quelque 356 anciens salariés de la Comareg, l'éditeur du journal gratuit d'annonces "Paru Vendu" liquidé fin 2011, et de son entité d'impression Hebdoprint, ont déposé leur dossier au conseil de prud'hommes de Lyon.

Ils contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts au Groupe Hersant Médias (GHM), propriétaire des deux sociétés liquidées.

Les 217 anciens salariés de la Comareg et les 139 de Hebdoprint font d'abord valoir leur situation de "coemploi", puisque GHM "intervenait directement dans les affaires de ses filiales", explique Jean-Paul Fabre, ex-secrétaire du CHSCT de Hebdoprint.

Selon Me Gilles Bauer, qui défend les licenciés de Hebdoprint, GHM se comportait donc "comme un coemployeur" et avait par conséquent "l'obligation de conserver" ses salariés - ou de les licencier en respectant les critères légaux.

Par ailleurs, les 356 requérants contestent la cause de leur éviction. Les difficultés économiques du pôle presse gratuite de GHM avaient conduit en novembre 2011 à la liquidation judiciaire des deux entités, prélude aux licenciements.

Mais pour Me Bauer, "ces difficultés sont dues à une mauvaise gestion", les profits de la Comareg et de Hebdoprint étant "absorbés par la maison-mère", GHM, qui s'est abstenue en retour d'investir pour favoriser "le passage au numérique".

Une audience de conciliation a été fixée au 5 novembre, en attendant l'éventuel passage à la phase contentieuse, a précisé Me Pierre Masanovic, l'avocat des anciens salariés de la Comareg.

La fin de "ParuVendu" avait conduit au licenciement des 1.150 salariés de la Comareg et des 500 salariés de Hebdoprint, soit "le plus gros plan social de 2011", d'après Jean-Paul Fabre.
Gérald BOUCHON

vendredi 5 juillet 2013

Vendredi 05 Juillet 2013 - RadioEspace.com - PARU VENDU : 356 ANCIENS SALARIÉS TRAÎNENT LE GROUPE HERSANT MÉDIA DEVANT LES PRUD'HOMMES


PARU VENDU : 356 ANCIENS SALARIÉS TRAÎNENT LE GROUPE HERSANT MÉDIA DEVANT LES PRUD'HOMMES

 

 

Ce vendredi, le conseil de prud'hommes de Lyon a reçu le dossier d'anciens salariés de la Comareg et d'Hebdoprint, la société éditrice du journal disparu Paru Vendu et son centre d'impression. 356 personnes au total qui réclament des dommages et intérêts au Groupe Hersant Média et contestent la validité de leur licenciement en novembre 2011 grâce à leur situation de "coemploi". Une fronde que Bernard Tapie avait vu venir l'hiver dernier lorsqu'il racheta des titres de GHM : "Je confirme enfin avoir pris connaissance du risque Comareg et notamment celui du co-emploi", écrivait l'homme d'affaires à l'administrateur judiciaire. Selon les anciens salariés, GHM, propriétaire des deux sociétés liquidées, avait pour obligation de les conserver ou bien de les licencier en respectant les critères légaux. L'avocat des ex-salariés d'Hebdoprint, Me Bauer, dans des propos relayés par l'AFP, met également en cause la "mauvaise gestion" de GHM qui absorbait les profits de Comareg et Hebdoprint sans les réinvestir pour préparer "le passage au numérique". Le 5 novembre prochain, une audience de conciliation se tiendra. Les avocats des anciens salariés n'excluent pas de passer ensuite à la phase contentieuse. Pour rappel, la liquidation de Paru Vendu, journal gratuit d'annonces, avait laissé 1650 salariés sur le carreau. Trois repreneurs potentiels avaient fait preuve d'intérêt à l'époque mais l'un s'était retiré et les deux autres avaient été jugés non recevables par l'administrateur judiciaire.

Vendredi 05 Juillet 2013 - finances.net - 356 anciens salariés de ParuVendu assignent Hersant Media aux prud'hommes


356 anciens salariés de ParuVendu assignent Hersant Media aux prud'hommes

LYON, 05 juil 2013 (AFP) -: Quelque 356 anciens salaries de la Comareg, l'editeur du journal gratuit d'annonces "Paru Vendu" liquide fin 2011, et de son entite d'impression Hebdoprint, ont depose...vendredi leur dossier au conseil des prud'hommes de Lyon.



Ils contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts au Groupe Hersant Médias (GHM), propriétaire des deux sociétés liquidées.

Les 217 anciens salariés de la Comareg et les 139 de Hebdoprint font d'abord valoir leur situation de "coemploi", puisque GHM "intervenait directement dans les affaires de ses filiales", explique Jean-Paul Fabre, ex-secrétaire du CHSCT de Hebdoprint.

Selon Me Gilles Bauer, qui défend les licenciés de Hebdoprint, GHM se comportait donc "comme un coemployeur" et avait par conséquent "l'obligation de conserver" ses salariés - ou de les licencier en respectant les critères légaux.

Par ailleurs, les 356 requérants contestent la cause de leur éviction. Les difficultés économiques du pôle presse gratuite de GHM avaient conduit en novembre 2011 à la liquidation judiciaire des deux entités, prélude aux licenciements.

Mais pour Me Bauer, "ces difficultés sont dues à une mauvaise gestion", les profits de la Comareg et de Hebdoprint étant "absorbés par la maison-mère", GHM, qui s'est abstenue en retour d'investir pour favoriser "le passage au numérique".

Une audience de conciliation a été fixée au 5 novembre, en attendant l'éventuel passage à la phase contentieuse, a précisé Me Pierre Masanovic, l'avocat des anciens salariés de la Comareg.

La fin de "ParuVendu" avait conduit au licenciement des 1.150 salariés de la Comareg et des 500 salariés de Hebdoprint, soit "le plus gros plan social de 2011", d'après Jean-Paul Fabre.

cfe/ppy/ide

Vendredi 05 Juillet 2013 - Tahiti Infos - 356 anciens salariés de ParuVendu assignent Hersant Media aux prud'hommes


356 anciens salariés de ParuVendu assignent Hersant Media aux prud'hommes


356 anciens salariés de ParuVendu assignent Hersant Media aux prud'hommes
LYON, 5 juillet 2013 (AFP) - Quelque 356 anciens salariés de la Comareg, l'éditeur du journal gratuit d'annonces "Paru Vendu" liquidé fin 2011, et de son entité d'impression Hebdoprint, ont déposé vendredi leur dossier au conseil de prud'hommes de Lyon.

Ils contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts au Groupe Hersant Médias (GHM), propriétaire des deux sociétés liquidées.

Les 217 anciens salariés de la Comareg et les 139 de Hebdoprint font d'abord valoir leur situation de "coemploi", puisque GHM "intervenait directement dans les affaires de ses filiales", explique Jean-Paul Fabre, ex-secrétaire du CHSCT de Hebdoprint.

Selon Me Gilles Bauer, qui défend les licenciés de Hebdoprint, GHM se comportait donc "comme un coemployeur" et avait par conséquent "l'obligation de conserver" ses salariés - ou de les licencier en respectant les critères légaux.

Par ailleurs, les 356 requérants contestent la cause de leur éviction. Les difficultés économiques du pôle presse gratuite de GHM avaient conduit en novembre 2011 à la liquidation judiciaire des deux entités, prélude aux licenciements.

Mais pour Me Bauer, "ces difficultés sont dues à une mauvaise gestion", les profits de la Comareg et de Hebdoprint étant "absorbés par la maison-mère", GHM, qui s'est abstenue en retour d'investir pour favoriser "le passage au numérique".

Une audience de conciliation a été fixée au 5 novembre, en attendant l'éventuel passage à la phase contentieuse, a précisé Me Pierre Masanovic, l'avocat des anciens salariés de la Comareg.

La fin de "ParuVendu" avait conduit au licenciement des 1.150 salariés de la Comareg et des 500 salariés de Hebdoprint, soit "le plus gros plan social de 2011", d'après Jean-Paul Fabre.

Rédigé par () le Vendredi 5 Juillet 2013 à 07:01

Vendredi 05 Juillet 2013 - EUROPE1/AFP - 356 ex-salariés assignent Hersant Medias


356 ex-salariés assignent Hersant Medias

Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 5 juillet 2013 à 18h15
Quelque 356 anciens salariés de la Comareg, l'éditeur du journal gratuit d'annonces "Paru Vendu" liquidé fin 2011, et de son entité d'impression Hebdoprint, ont déposé vendredi leur dossier au conseil de prud'hommes de Lyon. Ils contestent la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts au Groupe Hersant Médias (GHM), propriétaire des deux sociétés liquidées. Les 217 anciens salariés de la Comareg et les 139 de Hebdoprint font d'abord valoir leur situation de "coemploi", puisque GHM "intervenait directement dans les affaires de ses filiales", explique Jean-Paul Fabre, ex-secrétaire du CHSCT de Hebdoprint.
Selon Me Gilles Bauer, qui défend les licenciés de Hebdoprint, GHM se comportait donc "comme un coemployeur" et avait par conséquent "l'obligation de conserver" ses salariés - ou de les licencier en respectant les critères légaux. Par ailleurs, les 356 requérants contestent la cause de leur éviction. Les difficultés économiques du pôle presse gratuite de GHM avaient conduit en novembre 2011 à la liquidation judiciaire des deux entités, prélude aux licenciements. Mais pour Me Bauer, "ces difficultés sont dues à une mauvaise gestion", les profits de la Comareg et de Hebdoprint étant "absorbés par la maison-mère", GHM, qui s'est abstenue en retour d'investir pour favoriser "le passage au numérique". Une audience de conciliation a été fixée au 5 novembre, en attendant l'éventuel passage à la phase contentieuse, a précisé Me Pierre Masanovic, l'avocat des anciens salariés de la Comareg. La fin de "ParuVendu" avait conduit au licenciement des 1.150 salariés de la Comareg et des 500 salariés de Hebdoprint, soit "le plus gros plan social de 2011", d'après Jean-Paul Fabre.

Vendredi 05 Juillet 2013 - Echo du Frioul - 356 anciens employés du groupe Hersant veulent faire banquer Tapie

356 anciens employés du groupe Hersant veulent faire banquer Tapie

© Droits Réservés

Les ennuis s’accumulent autour du groupe Hersant médias (GHM). Le nouvel actionnaire Bernard Tapie, va devoir faire face à une première salve du « risque Comareg » qu’il avait lui-même accepté de prendre. En effet, vendredi, 356 anciens salariés de Paru Vendu déposent leur dossier devant les Prud’hommes de Lyon


C’est un grand coup que s’apprêtent à frapper les anciens de Paru Vendu en déposant conjointement 356 dossiers devant les Prud’hommes de Lyon. Ces salariés d’Hebdo Print et de la Comareg, deux filiales du groupe Hersant médias (GHM), éditaient ces journaux spécialisés dans les petites annonces jusqu’à leur liquidation en 2011. À l’époque, les 1650 employés étaient partis avec le minimum légal en termes d’indemnités de licenciement, payées par la puissance publique.

L’hiver dernier, les tractations autour du rachat des titres de Hersant médias leur avaient donné une lueur d’espoir. En décembre, le futur actionnaire, Bernard Tapie, avait clairement indiqué dans un courrier [voir le courrier] qu’il était prêt à assumer « le risque Comareg ». Dans une lettre adressée à l’administrateur judiciaire Christophe Thévenod en décembre, le futur cador des médias du sud écrivait en toutes lettres :

Je confirme enfin avoir pris connaissance du risque Comareg et notamment celui du co-emploi.

Ce « risque Comareg » était celui-là même qui avait fait reculer le groupe belge Rossel candidat à l’entrée dans le capital groupe Hersant. En janvier, un proche du dossier chez Rossel avait indiqué à Marsactu : « Il y avait un risque de co-emploi évalué par nos avocats ». Même si ce risque est difficile à mesurer, il va vite se chiffrer en millions d’euros. Et c’est bien sur cette notion de co-emploi que l’avocat des anciens d’Hebdoprint, Gilles Gauer et ceux des anciens de la Comareg, Pierre Masanovic, ont bâti les dossiers individuels qu’ils déposent conjointement ce vendredi. En cas de liquidation d’une filiale, ce principe du co-emploi permet aux salariés licenciés de se retourner contre la société mère en qualité de co-employeur à partir du moment où ces derniers arrivent à prouver qu’il y a confusion « d’intérêts, d’activités et de direction » entre la maison mère et ladite filiale.


« Vaches à lait du groupe Hersant »

« Certes, il existait des difficultés économiques au sein des sociétés Comareg et Hebdoprint mais ces sociétés ont été utilisées comme des vaches à lait par le groupe Hersant médias notamment pour racheter les journaux du sud de la France, plaide maître Gauer. Les profits de Paru Vendu ont été utilisés pour payer les dettes alors qu’ils auraient pu servir à payer le passage sur internet de ces journaux ». Un jeu de vases communicants admis par le directeur général Dominique Bernard dans une interview sur le site du Figaro. Depuis, GHM a bénéficié, lors de l’entrée de Bernard Tapie au capital, d’un effacement de dettes qui les place en position financière favorable. « Or, il y avait une confusion d’intérêt entre GHM et ses filiales. C’est le directeur général de GHM qui présidait la Comareg ». Pour l’avocat, on se trouve bien dans une situation de co-emploi et c’est en sens qu’il compte argumenter au profit des 356 anciens salariés réunis dans cette procédure. Du côté de GHM, la réponse habituelle est de renvoyer la balle vers le liquidateur du groupe comme Dominique Bernard l’avait fait dans Les Echos en janvier. Pour les anciens Paru Vendu, il a fallu convaincre et patiemment construire les dossiers de cette action collective.


Un travail de fourmi

« Nous avons fait un travail de fourmi, très administratif, raconte Jean-Paul Fabre, ancien d’Hebdoprint qui a monté une association pour défendre les anciens salariés des imprimeries de Paru Vendu. Nous avons contacté les anciens collègues, pour rassembler les preuves que GHM était bien à la manoeuvre au sein de ses filiales. Au bout du compte, nous avons récolté pas mal d’éléments. Nous avons donc de nombreuses présomptions de co-emploi ». La justice tranchera. Bien entendu, tous n’ont pas emboîté le pas de l’action collective. Pour Hebdoprint, seuls 138 présenteront un dossier ce vendredi. « C’est souvent pour des raisons financières. Le dépôt d’un dossier coûte environ 300 euros. Pour beaucoup, c’est déjà trop ». 

Ancienne secrétaire du comité d’entreprise de la Comareg, Corinne Bélorgeot est la cheville ouvrière du collectif éponyme qui rassemble près de 650 anciens salariés dont 218 se tournent vers les Prud’hommes.« Tous n’ont pas souhaité nous accompagner. Certains ont entamé des démarches individuelles, d’autres n’ont pas répondu à temps. Il a bien fallu se résoudre à mettre une date butoir à notre action collective. Mais, déjà, un ancien salarié a eu gain de cause devant les prud’hommes qui ont reconnu le co-emploi ».

Pour autant, elle n’affiche pas une confiance à toute épreuve. Côté épreuves justement, les anciens Comareg ont tous des souvenirs amers. En 2011, dans la foulée d’un plan social, ils avaient vu le chiffre d’affaires remonter avant que la liquidation ne mette1650 personnes à la porte « avec, en poche, juste ce que prévoit le droit du travail ». Au-delà de la procédure judiciaire et des indemnités « plus justes » qu’elle pourrait leur apporter, ils aimeraient que toute la lumière soit faite sur la façon dont l’ancienne « vache à lait » du groupe Hersant a été liquidée. Une information qui pourrait être utile aux autres salariés du groupe Hersant qui ne savent pas du tout de quoi leur avenir sera fait. Une tuile de plus pour Bernard Tapie qui n’avait pas vraiment besoin de cela.

 PAR  DANS CORSEFRIOULMARSEILLE 


Vendredi 05 Juillet 2013 - Conseil des Prudhommes de Lyon - 14h



Sur la partie gauche tri des dossiers 
sur la partie droite en partant de la gauche (chemise bleue) Maitre GAUER Gilles accompagné de Maitre ROLAND Alexia avocats de l'association Avenir Presse Publications des anciens  salariés d' HEBDOPRINT
et  de FABRE Jean-Paul , président de l'association.

Nous avons le plaisir de vous annoncer que 
356 dossiers ont été déposés
au Conseil des Prudhommes de Lyon 
20 Boulevard Eugène Deruelle, 69003 Lyon  
contre GHM 
ce vendredi 5 juillet à 14h
 Pour HEBDOPRINT il y a 138 dossiers complets.
Pour COMAREG il y a 218 dossiers complets.

Nous attaquons plus principalement sur le "co-emploi"


Sans vous et votre mobilisation 
sans le soutien de la première heure de différents élus, 
ou représentants de la société civile, 
et leurs conseils avisés, 
nous ne serions jamais arrivés à ce résultat.

Au nom des deux associations des anciens salariés
COMAREG (CASC) et HEBDOPRINT (APP) 
nous vous en remercions.

jeudi 4 juillet 2013

Jeudi 04 Juillet 2013 - MEDIAPART - Des anciens de Paru Vendu veulent faire banquer Tapie



Des anciens de Paru Vendu veulent faire banquer Tapie

04 JUILLET 2013 |  PAR LA RÉDACTION DE MEDIAPART
Le nouvel actionnaire du groupe Hersant médias Bernard Tapie va devoir faire face à une première salve du «risque Comareg» qu'il avait lui-même accepté de prendre.
Les ennuis s'accumulent autour du groupe Hersant médias (GHM). Le nouvel actionnaire Bernard Tapie va, selon le site d'information marseillais Marsactu, devoir faire face à une première salve du « risque Comareg » qu'il avait lui-même accepté de prendre. En effet, vendredi, 356 anciens salariés d'Hebdo Print et de la Comareg, deux filiales du groupe Hersant médias (GHM) liquidées en 2011, déposent leur dossier devant les prud'hommes de Lyon. « Ces sociétés ont été utilisées comme des vaches à lait par le groupe Hersant médias notamment pour racheter les journaux du sud de la France, plaide maître Gauer, leur avocat. Les profits de Paru Vendu ont été utilisés pour payer les dettes alors qu'ils auraient pu servir à payer le passage sur internet de ces journaux. »
-->
Les ennuis s'accumulent autour du groupe Hersant médias (GHM). Le nouvel actionnaire Bernard Tapie va, selon le site d'information marseillais Marsactu, devoir faire face à une première salve du « risque Comareg » qu'il avait lui-même accepté de prendre. En effet, vendredi, 356 anciens salariés d'Hebdo Print et de la Comareg, deux filiales du groupe Hersant médias (GHM) liquidées en 2011, déposent leur dossier devant les prud'hommes de Lyon. « Ces sociétés ont été utilisées comme des vaches à lait par le groupe Hersant médias notamment pour racheter les journaux du sud de la France, plaide maître Gauer, leur avocat. Les profits de Paru Vendu ont été utilisés pour payer les dettes alors qu'ils auraient pu servir à payer le passage sur internet de ces journaux. »

mardi 2 juillet 2013

Mardi 02 Juillet 2013 - MarsActu - 356 anciens employés du groupe Hersant veulent faire banquer Tapie

356 anciens employés du groupe Hersant veulent faire banquer Tapie

Les ennuis s'accumulent autour du groupe Hersant médias (GHM). Le nouvel actionnaire Bernard Tapie, va devoir faire face à une première salve du "risque Comareg" qu'il avait lui-même accepté de prendre. En effet, vendredi, 356 anciens salariés de Paru Vendu déposent leur dossier devant les Prud'hommes de Lyon.


C'est un grand coup que s'apprêtent à frapper les anciens de Paru Vendu en déposant conjointement 356 dossiers devant les Prud'hommes de Lyon. Ces salariés d'Hebdo Print et de la Comareg, deux filiales du groupe Hersant médias (GHM), éditaient ces journaux spécialisés dans les petites annonces jusqu'à leur liquidation en 2011. À l'époque, les 1650 employés étaient partis avec le minimum légal en termes d'indemnités de licenciement, payées par la puissance publique.
L'hiver dernier, les tractations autour du rachat des titres de Hersant médias leur avaient donné une lueur d'espoir. En décembre, le futur actionnaire, Bernard Tapie, avait clairement indiqué dans un courrier [voir le courrier] qu'il était prêt à assumer "le risque Comareg". Dans une lettre adressée à l'administrateur judiciaire Christophe Thévenod en décembre, le futur cador des médias du sud écrivait en toutes lettres :
Je confirme enfin avoir pris connaissance du risque Comareg et notamment celui du co-emploi.
Ce "risque Comareg" était celui-là même qui avait fait reculer le groupe belge Rossel candidat à l'entrée dans le capital groupe Hersant. En janvier, un proche du dossier chez Rossel avait indiqué à Marsactu : "Il y avait un risque de co-emploi évalué par nos avocats". Même si ce risque est difficile à mesurer, il va vite se chiffrer en millions d'euros. Et c'est bien sur cette notion de co-emploi que l'avocat des anciens d'Hebdoprint, Gilles Gauer et ceux des anciens de la Comareg, Pierre Masanovic, ont bâti les dossiers individuels qu'ils déposent conjointement ce vendredi. En cas de liquidation d'une filiale, ce principe du co-emploi permet aux salariés licenciés de se retourner contre la société mère en qualité de co-employeur à partir du moment où ces derniers arrivent à prouver qu'il y a confusion "d'intérêts, d'activités et de direction" entre la maison mère et ladite filiale.

"Vaches à lait du groupe Hersant"

"Certes, il existait des difficultés économiques au sein des sociétés Comareg et Hebdoprint mais ces sociétés ont été utilisées comme des vaches à lait par le groupe Hersant médias notamment pour racheter les journaux du sud de la France, plaide maître Gauer. Les profits de Paru Vendu ont été utilisés pour payer les dettes alors qu'ils auraient pu servir à payer le passage sur internet de ces journaux". Un jeu de vases communicants admis par le directeur général Dominique Bernard dans une interview sur le site du Figaro. Depuis, GHM a bénéficié, lors de l'entrée de Bernard Tapie au capital, d'un effacement de dettes qui les place en position financière favorable. "Or, il y avait une confusion d'intérêt entre GHM et ses filiales. C'est le directeur général de GHM qui présidait la Comareg". Pour l'avocat, on se trouve bien dans une situation de co-emploi et c'est en sens qu'il compte argumenter au profit des 356 anciens salariés réunis dans cette procédure. Du côté de GHM, la réponse habituelle est de renvoyer la balle vers le liquidateur du groupe comme Dominique Bernard l'avait fait dans Les Echos en janvier. Pour les anciens Paru Vendu, il a fallu convaincre et patiemment construire les dossiers de cette action collective.

Un travail de fourmi

"Nous avons fait un travail de fourmi, très administratif, raconte Jean-Paul Fabre, ancien d'Hebdoprint qui a monté une association pour défendre les anciens salariés des imprimeries de Paru Vendu. Nous avons contacté les anciens collègues, pour rassembler les preuves que GHM était bien à la manoeuvre au sein de ses filiales. Au bout du compte, nous avons récolter pas mal d'éléments. Nous avons donc de nombreuses présomptions de co-emploi". La justice tranchera. Bien entendu, tous n'ont pas emboîté le pas de l'action collective. Pour Hebdoprint, seuls 138 présenteront un dossier ce vendredi. "C'est souvent pour des raisons financières. Le dépôt d'un dossier coûte environ 300 euros. Pour beaucoup, c'est déjà trop". 
Ancienne secrétaire du comité d'entreprise de la Comareg, Corinne Bélorgeot est la cheville ouvrière du collectif éponyme qui rassemble près de 650 anciens salariés dont 218 se tournent vers les Prud'hommes. "Tous n'ont pas souhaité nous accompagner. Certains ont entamé des démarches individuelles, d'autres n'ont pas répondu à temps. Il a bien fallu se résoudre à mettre une date butoir à notre action collective. Mais, déjà, un ancien salarié a eu gain de cause devant les prud'hommes qui ont reconnu le co-emploi".
Pour autant, elle n'affiche pas une confiance à toute épreuve. Côté épreuves justement, les anciens Comareg ont tous des souvenirs amers. En 2011, dans la foulée d'un plan social, ils avaient vu le chiffre d'affaires remonter avant que la liquidation mettent 1650 personnes à la porte "avec, en poche, juste ce que prévoit le droit du travail". Au-delà de la procédure judiciaire et des indemnités "plus justes" qu'elle pourrait leur amener, ils aimeraient que toute la lumière soit faite sur la façon dont l'ancienne "vache à lait" du groupe Hersant a été liquidée. Une information qui pourrait être utile aux autres salariés du groupe Hersant qui ne savent pas du tout de quoi leur avenir sera fait. Une tuile de plus pour Bernard Tapie qui n'avait pas vraiment besoin de cela.
Lire la lettre de Bernard Tapie sur le site de MarsActu, lien sur le logo en haut de page

mardi 25 juin 2013

Mardi 25 Juin 2013 - MarsActu - Les actions de Bernard Tapie dans La Provence bientôt saisies ?


Les actions de Bernard Tapie dans La Provence bientôt saisies ?

Selon une information du JDD, l'État a réclamé dans un courrier "des mesures conservatoires" contre Bernard Tapie en cas de mise en examen. Ses actions dans le groupe GHM pourraient être concernées. 


©MarsActu/Jean-Marie Leforestier

C'est la dernière blague en vogue dans les couloirs de La Provence : "On va bientôt être nationalisés". Si le quotidien est loin de devenir le France Bleu Provence du papier, la boutade montre l'incertitude qui pèse au sein des équipes du Groupe Hersant médias (GHM) sur l'avenir de la participation de Bernard Tapie, aujourd'hui co-actionnaire avec Philippe Hersant du groupe.

Cette question reprend de la consistance avec les révélations ce mardi du Journal du dimanche sur son site Internet. Alors que l'homme d'affaires est en garde à vue depuis hier dans le cadre de l'instruction judiciaire concernant l'arbitrage potentiellement arrangé, l'Etat réclame des garanties quant à la solvabilité de Tapie. Dans un courrier commun avec le Consortium de réalisation, il a demandé que des "mesures confiscatoires soient prises". ​Elles concernent notamment la moitié des parts du groupe de presse que l'homme d'affaires a acquis pour 25 millions d'euros début 2013. Ces actions font partie des rares biens encore possédés par Tapie en France et constituent donc une cible privilégiée.

 Géré en "bon père de famille" par l'État ?

Le dispositif dit de saisie conservatoire permet en effet de transférer provisoirement les actions à la Caisse des Dépôts dans l'attente d'un jugement définitif. En cas de condamnation, les actions sont vendues et servent alors en premier lieu à rembourser les victimes. "Cette mesure vise à empêcher une personne mise en cause et son entourage de faire disparaître les biens mobiliers et immobiliers dont il dispose et éviter qu'il organise son insolvabilité", explique le député UMP Jean-Luc Warsmann, spécialiste du sujet. Il a été à l'origine de la création d'une agence spécialisée dans la gestion de ces biens, l'Agrasc. "L'agence s'applique à gérer « en bon père de famille » des actions, c'est l'esprit du législateur", reprend l'élu ardennais.

Cette mesure, si elle devait être choisie par les juges d'instruction, aurait de fortes conséquences sur GHM qui, outre La Provence, possède Nice-matin et Var-matin. En arrivant, Tapie avait laissé entendre qu'il pourrait investir conjointement avec Philippe Hersant près de 50 millions d'euros pour développer l'entreprise. Depuis cet investissement n'avait jamais été confirmé. Si Bernard Tapie poursuit la logique de laisser le moins possibles d'actifs en France, cette piste paraît désormais avoir du plomb dans l'aile. Du coup, il resterait un actionnaire stable, la caisse des dépôts mais plus personne pour rêver autour d'un développement de la marque Provence.

Dans ce contexte, l'ambiance était évidemment morose dans les couloirs de La Provence. Ainsi, personne n'a oublié que c'est un chèque de 4,3 millions d'euros de Bernard Tapie qui a permis de régler les salaires de février de l'ensemble du personnel. "Il risque d'y avoir un arrêt brutal à tout. Il ne faut pas que l'État oublie que, rien qu'à La Provence, il y a six cents salariés", rappelle une employée. Le compte à rebours de la bombe sociale est enclenché. Pour le moment, toujours selon le JDD, l'État s'est bien gardé de préciser quelles étaient les cibles dans son appel à des mesures confiscatoires.

Par Jean-Marie Leforestier, le 25 juin 2013
» Le dossier Tapie de Libé pour tout comprendre.
» Le dossier de Médiapart (payant)

lundi 20 mai 2013

Lundi 20 Mai 2013 - CARACTERE.HEBDO - Les imprimeries du groupe Diamen en liquidation


Les imprimeries du groupe Diamen en liquidation

Le tribunal de commerce de Coutances (50) a prononcé, le mardi 14 mai, la liquidation judiciaire, sans poursuite d’activité et sans période d’observation ni de redressement des imprimeries du groupe Diamen, société holding créée en 2007 et dirigée par Armel Dubourg. Cette décision concerne : Diamen Manche (Saint-Lô), Torigni (Bayeux, 14) et Diamen Morbihan (Locminé, Pontivy et Ploermel).
Trente-huit salariés sont affectés par ce jugement.   
L’imprimerie Diamen Roto Breizh - Ex-Hebdoprint (Iffendic, 35), qui emploie cinq salariés, n’est pas concernée par la liquidation.

vendredi 17 mai 2013

Vendredi 17 Mai 2013 - BFMTV - Affaire Tapie: le fisc a renoncé à 15 millions d'impôts


 Selon le site d'information Mediapart, le fisc aurait "oublié" de réclamer 15 millions d'euros d'impôts à Bernard Tapie en passant notamment "l'éponge sur deux années d'impôts sur le revenu". Un nouveau pavé dans la marre des affaires Tapie.

Bernard Tapie aurait profité de largesses inhabituelles du fisc, d'un montant de 15 millions d'euros, affirme Mediapart. (Capture d'écran - BFMTV)
Bernard Tapie aurait profité de largesses inhabituelles du fisc,
d'un montant de 15 millions d'euros, affirme Mediapart. (Capture d'écran - BFMTV)
Vers une nouvelle affaire Tapie? Alors que la justice s'intéresse déjà à l'homme d'affaire dans trois procédures, Médiapart révèle vendredi 17 mai une nouvelle information qui pourrait bien éclabousser Bernard Tapie.

Selon le site d'information, le Trésor public aurait renoncé, en 2009, à user de moyens de droit qui lui auraient permis de récupérer une somme considérable: 15 millions d'euros, ou "pour être précis, 14.814.157,69 euros", précise le site (article payant).

Le montant des impôts bien inférieur à ce qu'il aurait du être

Pour bien comprendre cette information, il faut remonter à juillet 2008, quand trois arbitres sont saisis du différend entre Bernard Tapie et l’ex-Crédit lyonnais au sujet de la vente d'Adidas. "Le coeur du scandale", explique encore Médiapart, puisque les arbitres rendent leur sentence (controversée), qui permet à l'homme d'affaire d'empocher 403 millions d’euros.

>> Lire aussi la chronologie des "affaires Tapie" depuis 1989.

Sauf qu'avant de pouvoir toucher ses millions, Bernard Tapie devait payer des impôts sur ses indemnités. Or, il semblerait que le montant des impôts réclamés par le fisc français a été bien inférieur à ce qu'il aurait dû être, ou que Bernard Tapie a au moins "bénéficié d’un traitement fiscal de faveur".

Car Bernard Tapie n'a pas manqué de saisir le tribunal de commerce de Paris pour contester une partie des impôts qu'il devait à l'administration fiscale. Les juges lui ont alors donné raison en première instance, comme c'est habituellement le cas dans ces affaires, explique Mediapart.

Le fisc français décide de ne pas faire appel et se prive de 15 millions

Sauf que, dans ce genre d'affaires justement, le fisc français fait très souvent appel, et "l'emporte quasiment à tous les coups" en deuxième instance, précise le site. Mais dans ce cas précis, cela n'a pas été le cas.

Pourquoi le fisc français se serait privé de 15 millions d'euros, et notamment de 12 millions correspondant à deux années d'impôt sur le revenu que Bernard Tapie aurait dû payer au fisc?

Selon les spécialistes interrogés par le site d'information payant, cette décision n'a tout simplement aucun sens. Il s'agirait donc d'un nouveau cadeau selon le journaliste Laurent Mauduit, qui s'interroge alors sur l'identité de la personne "qui a donné l’instruction pour que l’administration fiscale ne fasse pas appel".


V. G.
Le 17/05/2013 à 20:00
Mis à jour le 17/05/2013 à 20:01