2550 familles sacrifiées par Ph.HERSANT Ce site retrace le combat de la plus grande liquidation de 2011 passée sous silence par les politiques de tous bords en pleine campagne présidentielle : De "Sarkosy à Hollande - "Moi President ! en scooter" un silence assourdissant.... Ce blog était le lien sur l'ensemble de la France pour tenir informer les sacrifiés de la Presse Gratuite d'Annonces par GMH et son actionnaire principal Philippe HERSANT - 100 eme plus grosse fortune de France
mercredi 3 juillet 2013
Mercredi 03 Juillet 2013 - LA MARSEILLAISE - Breves
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Mercredi 03 Juillet 2013 - TOUTE L'ACTUALITE DE LA PACA - 356 anciens employés du groupe Hersant veulent faire banquer Tapie
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mardi 2 juillet 2013
Mardi 02 Juillet 2013 - MarsActu - 356 anciens employés du groupe Hersant veulent faire banquer Tapie
356 anciens employés du groupe Hersant veulent faire banquer Tapie
C'est un grand coup que s'apprêtent à frapper les anciens de Paru Vendu en déposant conjointement 356 dossiers
devant les Prud'hommes de Lyon. Ces salariés d'Hebdo Print et de la
Comareg, deux filiales du groupe Hersant médias (GHM), éditaient ces
journaux spécialisés dans les petites annonces jusqu'à leur liquidation en 2011.
À l'époque, les 1650 employés étaient partis avec le minimum légal en
termes d'indemnités de licenciement, payées par la puissance publique.
L'hiver dernier, les tractations
autour du rachat des titres de Hersant médias leur avaient donné une
lueur d'espoir. En décembre, le futur actionnaire, Bernard Tapie, avait
clairement indiqué dans un courrier [voir le courrier] qu'il était prêt à assumer "le risque Comareg".
Dans une lettre adressée à l'administrateur judiciaire Christophe
Thévenod en décembre, le futur cador des médias du sud écrivait en
toutes lettres :
Je confirme enfin avoir pris connaissance du risque Comareg et notamment celui du co-emploi.
Ce "risque Comareg" était celui-là même qui avait fait
reculer le groupe belge Rossel candidat à l'entrée dans le capital
groupe Hersant. En janvier, un proche du dossier chez Rossel avait
indiqué à Marsactu : "Il y avait un risque de co-emploi évalué par nos avocats".
Même si ce risque est difficile à mesurer, il va vite se chiffrer en
millions d'euros. Et c'est bien sur cette notion de co-emploi que
l'avocat des anciens d'Hebdoprint, Gilles Gauer et ceux des anciens de
la Comareg, Pierre Masanovic, ont bâti les dossiers individuels qu'ils
déposent conjointement ce vendredi. En
cas de liquidation d'une filiale, ce principe du co-emploi permet aux
salariés licenciés de se retourner contre la société mère en qualité de
co-employeur à partir du moment où ces derniers arrivent à prouver qu'il
y a confusion "d'intérêts, d'activités et de direction" entre la maison
mère et ladite filiale.
"Vaches à lait du groupe Hersant"
"Certes, il existait des
difficultés économiques au sein des sociétés Comareg et Hebdoprint mais
ces sociétés ont été utilisées comme des vaches à lait par le groupe
Hersant médias notamment pour racheter les journaux du sud de la France, plaide maître Gauer. Les
profits de Paru Vendu ont été utilisés pour payer les dettes alors
qu'ils auraient pu servir à payer le passage sur internet de ces
journaux". Un jeu de vases communicants admis par le directeur général Dominique Bernard dans une interview sur le site du Figaro.
Depuis, GHM a bénéficié, lors de l'entrée de Bernard Tapie au capital,
d'un effacement de dettes qui les place en position financière
favorable. "Or, il y avait une confusion d'intérêt entre GHM et ses filiales. C'est le directeur général de GHM qui présidait la Comareg".
Pour l'avocat, on se trouve bien dans une situation de co-emploi et
c'est en sens qu'il compte argumenter au profit des 356 anciens salariés
réunis dans cette procédure. Du côté de GHM, la réponse habituelle est
de renvoyer la balle vers le liquidateur du groupe comme
Dominique Bernard l'avait fait dans Les Echos en
janvier. Pour les anciens Paru Vendu, il a fallu convaincre et
patiemment construire les dossiers de cette action collective.
Un travail de fourmi
"Nous avons fait un travail de fourmi, très administratif, raconte Jean-Paul Fabre, ancien d'Hebdoprint qui a monté une association pour défendre les anciens salariés des imprimeries de Paru Vendu. Nous
avons contacté les anciens collègues, pour rassembler les preuves que
GHM était bien à la manoeuvre au sein de ses filiales. Au bout du
compte, nous avons récolter pas mal d'éléments. Nous avons donc de
nombreuses présomptions de co-emploi". La justice tranchera. Bien
entendu, tous n'ont pas emboîté le pas de l'action collective. Pour
Hebdoprint, seuls 138 présenteront un dossier ce vendredi. "C'est souvent pour des raisons financières. Le dépôt d'un dossier coûte environ 300 euros. Pour beaucoup, c'est déjà trop".
Ancienne
secrétaire du comité d'entreprise de la Comareg, Corinne Bélorgeot est
la cheville ouvrière du collectif éponyme qui rassemble près de 650
anciens salariés dont 218 se tournent vers les Prud'hommes. "Tous
n'ont pas souhaité nous accompagner. Certains ont entamé des démarches
individuelles, d'autres n'ont pas répondu à temps. Il a bien fallu se
résoudre à mettre une date butoir à notre action collective. Mais, déjà,
un ancien salarié a eu gain de cause devant les prud'hommes qui ont
reconnu le co-emploi".
Pour autant, elle n'affiche pas une
confiance à toute épreuve. Côté épreuves justement, les anciens Comareg
ont tous des souvenirs amers. En 2011, dans la foulée d'un plan social,
ils avaient vu le chiffre d'affaires remonter avant que la liquidation
mettent 1650 personnes à la porte "avec, en poche, juste ce que prévoit le droit du travail". Au-delà de la procédure judiciaire et des indemnités "plus justes"
qu'elle pourrait leur amener, ils aimeraient que toute la lumière soit
faite sur la façon dont l'ancienne "vache à lait" du groupe Hersant a
été liquidée. Une information qui pourrait être utile aux autres
salariés du groupe Hersant qui ne savent pas du tout de quoi leur avenir sera fait. Une tuile de plus pour Bernard Tapie qui n'avait pas vraiment besoin de cela.
Lire la lettre de Bernard Tapie sur le site de MarsActu, lien sur le logo en haut de page
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mardi, juillet 02, 2013
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mardi 25 juin 2013
Mardi 25 Juin 2013 - MarsActu - Les actions de Bernard Tapie dans La Provence bientôt saisies ?
Les actions de Bernard Tapie dans La Provence bientôt saisies ?
Selon une information du JDD, l'État a réclamé dans un courrier "des mesures conservatoires" contre Bernard Tapie en cas de mise en examen. Ses actions dans le groupe GHM pourraient être concernées.
|
C'est la dernière blague en vogue dans les couloirs de La Provence : "On va bientôt être nationalisés". Si le quotidien est loin de devenir le France Bleu Provence du papier, la boutade montre l'incertitude qui pèse au sein des équipes du Groupe Hersant médias (GHM) sur l'avenir de la participation de Bernard Tapie, aujourd'hui co-actionnaire avec Philippe Hersant du groupe.
Cette question reprend de la consistance avec les révélations ce mardi du Journal du dimanche sur son site Internet. Alors que l'homme d'affaires est en garde à vue depuis hier dans le cadre de l'instruction judiciaire concernant l'arbitrage potentiellement arrangé, l'Etat réclame des garanties quant à la solvabilité de Tapie. Dans un courrier commun avec le Consortium de réalisation, il a demandé que des "mesures confiscatoires soient prises". Elles concernent notamment la moitié des parts du groupe de presse que l'homme d'affaires a acquis pour 25 millions d'euros début 2013. Ces actions font partie des rares biens encore possédés par Tapie en France et constituent donc une cible privilégiée.
Géré en "bon père de famille" par l'État ?
Le dispositif dit de saisie conservatoire permet en effet de transférer provisoirement les actions à la Caisse des Dépôts dans l'attente d'un jugement définitif. En cas de condamnation, les actions sont vendues et servent alors en premier lieu à rembourser les victimes. "Cette mesure vise à empêcher une personne mise en cause et son entourage de faire disparaître les biens mobiliers et immobiliers dont il dispose et éviter qu'il organise son insolvabilité", explique le député UMP Jean-Luc Warsmann, spécialiste du sujet. Il a été à l'origine de la création d'une agence spécialisée dans la gestion de ces biens, l'Agrasc. "L'agence s'applique à gérer « en bon père de famille » des actions, c'est l'esprit du législateur", reprend l'élu ardennais.
Cette mesure, si elle devait être choisie par les juges d'instruction, aurait de fortes conséquences sur GHM qui, outre La Provence, possède Nice-matin et Var-matin. En arrivant, Tapie avait laissé entendre qu'il pourrait investir conjointement avec Philippe Hersant près de 50 millions d'euros pour développer l'entreprise. Depuis cet investissement n'avait jamais été confirmé. Si Bernard Tapie poursuit la logique de laisser le moins possibles d'actifs en France, cette piste paraît désormais avoir du plomb dans l'aile. Du coup, il resterait un actionnaire stable, la caisse des dépôts mais plus personne pour rêver autour d'un développement de la marque Provence.
Dans ce contexte, l'ambiance était évidemment morose dans les couloirs de La Provence. Ainsi, personne n'a oublié que c'est un chèque de 4,3 millions d'euros de Bernard Tapie qui a permis de régler les salaires de février de l'ensemble du personnel. "Il risque d'y avoir un arrêt brutal à tout. Il ne faut pas que l'État oublie que, rien qu'à La Provence, il y a six cents salariés", rappelle une employée. Le compte à rebours de la bombe sociale est enclenché. Pour le moment, toujours selon le JDD, l'État s'est bien gardé de préciser quelles étaient les cibles dans son appel à des mesures confiscatoires.
Par Jean-Marie Leforestier, le 25 juin 2013
» Le dossier Tapie de Libé pour tout comprendre.
» Le dossier de Médiapart (payant)
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mardi, juin 25, 2013
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lundi 20 mai 2013
Lundi 20 Mai 2013 - CARACTERE.HEBDO - Les imprimeries du groupe Diamen en liquidation
Les imprimeries du groupe Diamen en liquidation
Le tribunal de commerce de Coutances (50) a prononcé,
le mardi 14 mai, la liquidation judiciaire, sans poursuite d’activité et sans
période d’observation ni de redressement des imprimeries du groupe Diamen,
société holding créée en 2007 et dirigée par Armel Dubourg. Cette décision
concerne : Diamen Manche (Saint-Lô), Torigni (Bayeux, 14) et Diamen
Morbihan (Locminé, Pontivy et Ploermel).
Trente-huit salariés sont affectés par ce jugement.
L’imprimerie Diamen Roto Breizh - Ex-Hebdoprint (Iffendic, 35), qui emploie cinq salariés, n’est pas concernée par la liquidation.
Trente-huit salariés sont affectés par ce jugement.
L’imprimerie Diamen Roto Breizh - Ex-Hebdoprint (Iffendic, 35), qui emploie cinq salariés, n’est pas concernée par la liquidation.
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lundi, mai 20, 2013
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vendredi 17 mai 2013
Vendredi 17 Mai 2013 - BFMTV - Affaire Tapie: le fisc a renoncé à 15 millions d'impôts
Selon le site d'information Mediapart, le fisc aurait "oublié" de réclamer 15 millions d'euros d'impôts à Bernard Tapie en passant notamment "l'éponge sur deux années d'impôts sur le revenu". Un nouveau pavé dans la marre des affaires Tapie.
Bernard Tapie aurait profité de largesses
inhabituelles du fisc, d'un montant de 15 millions d'euros, affirme Mediapart. (Capture d'écran - BFMTV) |
Vers une nouvelle affaire Tapie? Alors que la justice s'intéresse déjà à l'homme d'affaire dans trois procédures, Médiapart révèle vendredi 17 mai une nouvelle information qui pourrait bien éclabousser Bernard Tapie.
Selon le site d'information, le Trésor public aurait renoncé, en 2009, à user de moyens de droit qui lui auraient permis de récupérer une somme considérable: 15 millions d'euros, ou "pour être précis, 14.814.157,69 euros", précise le site (article payant).
Selon le site d'information, le Trésor public aurait renoncé, en 2009, à user de moyens de droit qui lui auraient permis de récupérer une somme considérable: 15 millions d'euros, ou "pour être précis, 14.814.157,69 euros", précise le site (article payant).
Le montant des impôts bien inférieur à ce qu'il aurait du être
Pour bien comprendre cette information, il faut remonter à
juillet 2008, quand trois arbitres sont saisis du différend entre
Bernard Tapie et l’ex-Crédit lyonnais au sujet de la vente d'Adidas. "Le
coeur du scandale", explique encore Médiapart, puisque les arbitres
rendent leur sentence (controversée), qui permet à l'homme d'affaire
d'empocher 403 millions d’euros.
>> Lire aussi la chronologie des "affaires Tapie" depuis 1989.
Sauf qu'avant de pouvoir toucher ses millions, Bernard Tapie devait payer des impôts sur ses indemnités. Or, il semblerait que le montant des impôts réclamés par le fisc français a été bien inférieur à ce qu'il aurait dû être, ou que Bernard Tapie a au moins "bénéficié d’un traitement fiscal de faveur".
Car Bernard Tapie n'a pas manqué de saisir le tribunal de commerce de Paris pour contester une partie des impôts qu'il devait à l'administration fiscale. Les juges lui ont alors donné raison en première instance, comme c'est habituellement le cas dans ces affaires, explique Mediapart.
>> Lire aussi la chronologie des "affaires Tapie" depuis 1989.
Sauf qu'avant de pouvoir toucher ses millions, Bernard Tapie devait payer des impôts sur ses indemnités. Or, il semblerait que le montant des impôts réclamés par le fisc français a été bien inférieur à ce qu'il aurait dû être, ou que Bernard Tapie a au moins "bénéficié d’un traitement fiscal de faveur".
Car Bernard Tapie n'a pas manqué de saisir le tribunal de commerce de Paris pour contester une partie des impôts qu'il devait à l'administration fiscale. Les juges lui ont alors donné raison en première instance, comme c'est habituellement le cas dans ces affaires, explique Mediapart.
Le fisc français décide de ne pas faire appel et se prive de 15 millions
Sauf que, dans ce genre d'affaires justement, le fisc français
fait très souvent appel, et "l'emporte quasiment à tous les coups" en
deuxième instance, précise le site. Mais dans ce cas précis, cela n'a
pas été le cas.
Pourquoi le fisc français se serait privé de 15 millions d'euros, et notamment de 12 millions correspondant à deux années d'impôt sur le revenu que Bernard Tapie aurait dû payer au fisc?
Selon les spécialistes interrogés par le site d'information payant, cette décision n'a tout simplement aucun sens. Il s'agirait donc d'un nouveau cadeau selon le journaliste Laurent Mauduit, qui s'interroge alors sur l'identité de la personne "qui a donné l’instruction pour que l’administration fiscale ne fasse pas appel".
Pourquoi le fisc français se serait privé de 15 millions d'euros, et notamment de 12 millions correspondant à deux années d'impôt sur le revenu que Bernard Tapie aurait dû payer au fisc?
Selon les spécialistes interrogés par le site d'information payant, cette décision n'a tout simplement aucun sens. Il s'agirait donc d'un nouveau cadeau selon le journaliste Laurent Mauduit, qui s'interroge alors sur l'identité de la personne "qui a donné l’instruction pour que l’administration fiscale ne fasse pas appel".
V. G.
Le 17/05/2013 à 20:00
Mis à jour le 17/05/2013 à 20:01
Le 17/05/2013 à 20:00
Mis à jour le 17/05/2013 à 20:01
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vendredi, mai 17, 2013
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dimanche 5 mai 2013
Mardi 30 Avril 2013 - MarsActu - Tapie et la "brêle" Mennucci
Tapie et la "brêle" Mennucci
C'est bien connu, Bernard Tapie ne se mêlera pas de politique,
encore moins à Marseille. Un serment qui ne l'empêche nullement de faire
une offre de service à François Hollande, et à ses amis Moscovici et
Lamy dans Le Parisien ce matin. "Je suis prêt à apporter ma
contribution pour que le pays aille de mieux en mieux. A qui que ce
soit, à Moscovici ou au ministre de la ville que j'aime beaucoup". Bien entendu, il a immédiatement démenti cette sortie quelques heures plus tard sur France Info, "jamais de la vie", a-t-il juré. Mais Nanard ne s'arrête pas là.
A la fin d'un autre papier de L'Express qui dans son numéro en kiosque aujourd'hui consacre lui aussi un dossier au nouveau citizen kane de la Canebière, Tapie
se lâche contre Patrick Mennucci, député à l'origine d'une commission
d'enquête parlementaire sur les conditions de rachat de GHM. Un détail
qui n'a sûrement rien à voir avec la menace qui suit : "s'il est désigné candidat de la gauche, alors j'irai sur les marchés pour dire aux gens que c'est une brêle". Magnifique, non ?
Par pierre boucaud, le 30 avril 2013
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mercredi 1 mai 2013
1er Mai 2013
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lundi 29 avril 2013
Lundi 29 Avril 2013 - L'EXPRESS - Mais à quoi joue Bernard Tapie à La Provence?
Les premiers pas de Bernard Tapie à La Provence ont été
ponctués de phrases tonitruantes et de coups d'éclat. Provocations,
tâtonnements... le nouveau coactionnaire du journal marseillais, à 50-50
avec la famille Hersant, sème la perplexité et le doute en interne.
Vendredi 15 mars. L'interview coup de poing.
"Lorsque
j'ai entendu ça dans ma voiture, j'ai cru à un canular. Et puis ça
durait, ça durait... et quand j'ai compris que ce n'était pas une
blague, je me suis senti hagard." Vendredi 15 mars, un peu avant 9
heures, ce journaliste de La Provence écoute l'interview de son nouvel actionnaire sur la station locale de France Bleu. Entre deux phrases sur Marseille et l'OM, Bernard Tapie lâche l'une de ces bombes dont il a le secret: "Le quotidien le mieux fait de la région, c'est La Marseillaise. Il est intelligent [...], bien écrit. Je voudrais bien que les miens soient faits comme ça." Léger blanc à l'antenne...
Chez les journalistes de La Provence, l'interview a
un effet dévastateur: "Nous nous sommes tous sentis meurtris, résume un
rédacteur des pages Régions. Non pas de la comparaison avec La Marseillaise, qui a ses qualités et ses défauts, mais de la violence des propos." Le reste de l'interview de Bernard Tapie
tient du florilège. Les journalistes? "C'est pas le métier que je
préfère." Ou encore: "Dans la vie, il y a ceux qui aiment raconter ce
qui se passe et ceux qui aiment faire des choses." Plus loin: "Je ne
suis pas sûr que, dans quelque temps, vous trouverez La Provence dans sa configuration d'aujourd'hui."
Souffler
le chaud et le froid. Agiter des épouvantails. Entre l'annonce de la
recapitalisation du Groupe Hersant Média (GHM) via l'apport du Groupe
Bernard Tapie (GBT) et sa rencontre avec ses nouveaux salariés en mars,
trois mois se sont écoulés. "Trois mois pendant lesquels il a joué avec
nous comme un chat avec une souris", soupire un journaliste. La saillie
sur La Marseillaise? Chacun y va de son explication. Une opération séduction de la gauche locale? Un clin d'oeil à son ami, l'homme d'affaires Jean-Noël Tassez,
qui en a été l'un des dirigeants? Une méchante colère à la vue de sa
photo dans le numéro du jour de La Provence? Quand, remontée, la
journaliste Laetitia Sariroglou,
présidente de la toute nouvelle Société des journalistes (SDJ),
l'appelle, Bernard Tapie assène: "Vous avez vu ma tête à la Une? On
dirait mon père!"
Un cadre essaie de tempérer: "Il a été énervé par l'entretien que l'on a fait avec lui la veille dans La Provence. " Mais reconnaît: "Son interview radio sur France Bleue est un dérapage qui a fait des dégâts." Auprès des salariés, mais pas seulement. Car lâcher tout à trac que La Provence "vend 30 000 exemplaires dans une ville de 1 million d'habitants" [NDLR: le journal écoule en fait 46 000 exemplaires quotidiens à Marseille], c'est "oublier que les deux tiers de nos ventes sont réalisés ailleurs que dans cette ville", indique Serge Mercier, élu du Syndicat national des journalistes (SNJ) au comité d'entreprise. Un rédacteur s'indigne: "C'est surtout une grosse connerie!" Aussi ravageuse pour les ventes que pour le marché publicitaire, "qui n'en ont vraiment pas besoin".
Sur le "plateau" de la rédaction de La Provence,
une assemblée générale s'improvise aussitôt. "C'est la première fois
qu'on parlait grève depuis des années", commente une journaliste
installée à Aix. Spontanément, des représentants des services des ventes
et publicitaires se sont joints aux journalistes. Une démarche inédite
dans la maison. La crispation accouche d'un communiqué: "La rédaction de
La Provence ne se laissera pas insulter sans réagir." Une
réaction à chaud qui n'émeut pas Bernard Tapie. "C'est du cinéma!" nous
répond-il quelques jours plus tard...
12 février. Et la SDJ paraît...
Dès
les premières rumeurs de l'arrivée de Bernard Tapie, en novembre 2012,
l'inquiétude perce chez les journalistes. "Il y a eu un élan jusqu'ici
méconnu dans la rédaction. Une envie de se serrer les coudes", se
souvient Laetitia Sariroglou. De l'idée de créer un comité de vigilance
naît finalement la première SDJ de l'histoire du titre, le 12 février.
"Pour poser des règles, par exemple sur le traitement de l'actualité de
Bernard Tapie, explique sa présidente. Et éviter l'isolement des
journalistes face à d'éventuelles pressions externes comme internes."
L'initiative laisse l'homme d'affaires de marbre. Mais, interrogé par
L'Express, Bernard Tapie s'enflamme: "Il y a deux nanas [NDLR: les
porte-paroles de la SDJ] qui font un cirque pas possible et se font
mousser avec tout ça. Elles seront respectées pour ce qu'elles sont.
Mais il existe déjà plein d'interlocuteurs ou d'instances: le syndicat,
le comité d'entreprise, les réunions de délégués du personnel... Elles
ne sont pas obligées de sortir le tam-tam médiatique à chaque fois
qu'il se passe quelque chose."
Histoire de mettre du sel sur la plaie, Bernard Tapie maintient ses propos sur La Marseillaise. "C'est un bon journal, bien fait, avec peu de moyens. Mais je n'ai pas dit pour autant que nous (La Provence)
étions de la merde!" Le nouveau coactionnaire s'amuse à saluer le coup
de sang -immédiat et unanime- de la rédaction: "Ils ont montré qu'ils
pouvaient encore se mettre en boule, qu'ils avaient de l'attachement
pour ce titre et envie de se battre pour lui! C'est le contraire qui
m'aurait inquiété..." Quoi qu'en dise Bernard Tapie, les dommages sont
profonds. "On sent chez lui de la haine, du mépris", résume un confrère.
Une localière reprend: "On sait bien qu'il ne nous aime pas. Pourquoi
acheter une entreprise de presse quand tu ne peux pas supporter les
journalistes?"
20 décembre. Le débarquement à Marseille.
Cette
prédisposition à titiller les troupes, on la retrouve dès l'arrivée de
Bernard Tapie à la tête du groupe. Le 19 décembre, les banques
officialisent la restructuration de la dette de GHM et l'entrée de
Bernard Tapie à hauteur de 50 % dans le capital. Le 20, le nouvel homme
fort débarque à Marseille. Il vient rencontrer les hauts gradés du
journal. Premier comité de direction. Première démonstration de force.
"Il est offensif, dur. Très animal. Il est là pour "pisser" aux quatre
coins de son territoire", raconte un témoin sous couvert d'anonymat. Les
échanges sont parfois secs. A un interlocuteur qui lui parle des
inquiétudes des salariés, Tapie rétorque: "Continue, tu me fais peur."
Et quand un cadre évoque la possible ouverture d'une clause de cession
(elle permet au journaliste de quitter, avec des indemnités de
licenciement, une entreprise de presse qui change d'actionnaire), Tapie
défouraille : "Tu crois pas que j'vais payer tes mecs pour qu'ils
aillent tirer leur petit coup?"
"Il a un discours iconoclaste.
Mais aussi l'enthousiasme débordant de ceux qui veulent entraîner les
autres", défend un dirigeant. Ceux qui voient en lui "une énergie
dingue" reconnaissent toutefois qu'"elle n'est pas forcément bien
canalisée". Une "Ferrari sans frein", selon une formule prêtée à Patrick Le Lay;
une "grenade dégoupillée" ; un homme avec lequel "il vaut mieux faire
du judo que de la boxe, pour utiliser son énergie...". En fait, ose un
membre de l'encadrement, "c'est exactement comme de parler à sa
marionnette des Guignols...".
Cinglant, Bernard Tapie l'est aussi, ce 20 décembre, avec Dominique Bernard, directeur général de GHM et PDG de La Provence.
En pleine réunion, il le cueille à froid d'un "t'es en train de me dire
qu'on est dans la merde et que ça sent l'eau de Cologne?" Un cadre
analyse: "Il voulait humilier Dominique Bernard, montrer que le patron,
c'est lui." Le patron? "Mais nous, on ne sait pas qui est le patron!"
s'énerve un membre de la rédaction. "Il y a un double discours entre
Hersant et Tapie, là-dessus... Chacun tire la couverture à lui."
Janvier-février. Les premières lézardes.
La
belle association à 50-50 qui a permis de sauver in extremis GHM
s'effrite déjà. Le 16 janvier, au comité de groupe, à Paris, Dominique
Bernard est assis entre Philippe Hersant, taiseux à l'extrême, et Bernard Tapie, volubile en diable. Le PDG de La Provence,
sourire en coin, glisse aux participants: "Il ne vous aura pas échappé
qu'on est en présence de deux personnalités très différentes." Non, cela
n'a échappé à personne, ni à Paris, ni à Marseille. Et quand, le 26
février, Bernard Tapie fait enfler la polémique sur "un chèque" de 4,3
millions d'euros qu'il aurait signé la veille pour "payer les salaires de La Provence et Nice-Matin",
cela ne surprend pas grand-monde. L'encadrement parle de "mouvement de
fonds traditionnel en période de trésorerie basse". Un membre du SNJ
enchaîne: "C'est un jeu de pouvoir, évidemment. On ne sait pas ce qui
est vrai ou faux. Tapie voulait juste que ça se sache..." Et la
rédaction encaisse: "Si, en plus, ils ne sont pas capables de
s'entendre..."
25 mars. Et Olivier Mazerolle calma le jeu.
Il faut attendre le 25 mars et la visite d'Olivier Mazerolle
chez des journalistes totalement déboussolés pour que la tension se
relâche. Un peu. Le futur directeur général délégué à l'éditorial,
directeur de la publication et de la rédaction, ne prend ses fonctions
que le 2 avril, mais il passe se présenter ce jour-là et apaise quelques
angoisses. "D'abord, c'est un journaliste", se réjouit Laetitia
Sariroglou. "Et puis, il est poli. Ça nous change!" rigole une consoeur.
Tapie garantit que Mazerolle sera le seul maître à bord: "Moi, les
journalistes, moins je leur parle, mieux je me porte. Je n'aurai pas
affaire à eux, ils n'auront pas affaire à moi. Mon boulot, c'est de
faire en sorte qu'ils soient encore journalistes dans cinq ans." Ce qui
n'empêche pas le nouveau patron de voir rouge quand sa photo ne lui
convient pas; de demander aux rédacteurs sportifs de cesser de gratifier
les joueurs de l'OM de notes inférieures à 5 (sur 10) dans les colonnes
du journal, même quand ils sont nuls... ou de faire le forcing pour une
interview de sa fille.
Sophie Tapie, alors en lice dans le télé-crochet The Voice sur TF1, bénéficie de deux entretiens, l'un en vidéo sur le Web, l'autre dans les colonnes de La Provence,
juste avant l'émission du samedi 6 avril. "On la présente comme
marseillaise [NDLR : elle y a passé deux ans dans son enfance] pour
faire couleur locale, moque un journaliste. Mais on a eu de la chance,
car Mazerolle s'est interposé. A Nice-Matin, ils ont carrément fait un "Face aux lecteurs" avec tout le tralala..."
Pour
Bernard Tapie, Olivier Mazerolle est "une bonne pioche" parce qu'il "a
dirigé l'une des rédactions les plus dures avec France 2, qu'il est de
Marseille, et qu'après être passé par la télé et la radio il est capable
de mettre son ego en arrière-plan pour le seul plaisir de l'info". Au
sortir de la rencontre, une journaliste ironise: "C'est surtout une
arrivée très bling-bling." Un cadre lui emboîte le pas: "Pour Tapie, il
faut qu'un rédac' chef puisse avoir Hollande en cinq minutes..." Après
Patrick Le Lay, Jacques Séguéla
et Olivier Mazerolle, "tous vieux, parisiens, dédaigneux de la presse
régionale et ayant leur carrière derrière eux...", voilà qu'on évoque Claire Chazal comme éditorialiste. Ce qui suscite les ricanements dans les couloirs.
Mardi 19 mars. Une crédibilité malmenée.
Reste
qu'entre l'épuisante surexposition médiatique et les phrases à
l'emporte-pièce du nouveau patron, toute la crédibilité du titre
chancelle. Mardi 19 mars, au procès de la députée socialiste Sylvie Andrieux,
juste avant les réquisitions, des avocats chambrent gentiment le banc
de la presse: "Alors, il faut croire Tapie quand il dit que le meilleur
journal de la région c'est La Marseillaise" Une rédactrice,
désabusée, résume: "Notre image est déjà foutue. Les gens pensent que
Tapie passe des coups de fil pour nous dire "Fais ci, fais ça". Et
qu'ils l'approuvent ou le condamnent, la perte est réelle. Désormais, on
sera toujours suspects. On nous cherchera sans cesse des poux dans la
tête." "Pourtant, conclut une journaliste du siège marseillais, ce n'est
pas parce qu'on a été achetés qu'on a été vendus."
Par Coralie Bonnefoy, à Marseille, publié le
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lundi, avril 29, 2013
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mercredi 17 avril 2013
Mercerdi 17 Avril 2013 - INFOS SYNDICALES FORCE OUVRIERE
Réforme des retraites : le retour…
Attention au mauvais scénario
Ne manquez pas le 15ème épisode de la série
« Bienvenue dans le monde du travail »
cliquez sur l'image
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mardi 9 avril 2013
Mardi 09 Avril 2013 - INFORMATIONS SYNDICALES FORCE OUVRIERE - MANIFESTATIONS CONTRE L'ANI DU 11 JANVIER 2013
Chers amis,
Chers Camarades,
L’Union Départementale FORCE OUVRIERE du Gard, en plein accord avec sa confédération, se prononce pour LE RETRAIT du projet de Loi débattu en ce moment au Parlement.
Aucune cuillère de miel n’a jamais rendu comestible un tonneau de goudron !
Et ce projet de Loi, basé sur un accord scélérat attentatoire au Code du travail et aux Conventions Collectives, est bien un tonneau de goudron pour la classe ouvrière !
Ce projet de Loi aujourd’hui, et s’il est voté, la Loi qui en sera issue, nous n’en voulons pas.
C’est pourquoi il ne saurait y avoir d’autre exigence que LE RETRAIT !
Et pour obtenir le retrait, il faut que nos organisations exigent ENSEMBLE ce retrait !
Et qu’ensemble, au niveau national comme dans chaque entreprise, chaque bureau, chaque commerce, dans l’UNITE, nos syndicats FO et CGT préparent les conditions d’un mouvement général qui imposera le RETRAIT DE CETTE LOI SCELERATE.
Aujourd’hui, notre mobilisation est l’avant garde de ce mouvement à construire.
VIVE L’UNITE DES SYNDICATS OUVRIERS DE CE PAYS SUR UNE REVENDICATION CLAIRE ET UNIFICATRICE !
Chers Camarades,
L’Union Départementale FORCE OUVRIERE du Gard, en plein accord avec sa confédération, se prononce pour LE RETRAIT du projet de Loi débattu en ce moment au Parlement.
Aucune cuillère de miel n’a jamais rendu comestible un tonneau de goudron !
Et ce projet de Loi, basé sur un accord scélérat attentatoire au Code du travail et aux Conventions Collectives, est bien un tonneau de goudron pour la classe ouvrière !
Ce projet de Loi aujourd’hui, et s’il est voté, la Loi qui en sera issue, nous n’en voulons pas.
C’est pourquoi il ne saurait y avoir d’autre exigence que LE RETRAIT !
Et pour obtenir le retrait, il faut que nos organisations exigent ENSEMBLE ce retrait !
Et qu’ensemble, au niveau national comme dans chaque entreprise, chaque bureau, chaque commerce, dans l’UNITE, nos syndicats FO et CGT préparent les conditions d’un mouvement général qui imposera le RETRAIT DE CETTE LOI SCELERATE.
Aujourd’hui, notre mobilisation est l’avant garde de ce mouvement à construire.
VIVE L’UNITE DES SYNDICATS OUVRIERS DE CE PAYS SUR UNE REVENDICATION CLAIRE ET UNIFICATRICE !
VIVE L’UNITE FO et CGT POUR LE RETRAIT DE L’ACCORD SCELERAT DE FLEXIBILITE !
LA CLASSE OUVRIERE DE FRANCE NE PAIERA PAS LA CRISE DU CAPITALISME !
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jeudi 7 mars 2013
Jeudi 07 Mars 2013 - Rencontre avec le Député-Maire 1er secteur de Marseille Patrick MENNUCCI
Une délégation du bureau de l'APP, composée de Maria VOLPONI et de Jean-Paul FABRE, représentant également le CASC de Comareg, a rencontré ce jeudi le Député-Maire du premier secteur de Marseille, Patrick MENNUCCI initiateur de la Commission d’Enquête Parlementaire sur GHM et les déboires de Comareg. Dans ce cadre là nous avons pu exposer pendant une heure nos points de vue et échanger sur ce dossier.
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jeudi, mars 07, 2013
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mercredi 6 mars 2013
Mercredi 06 Mars 2013 - Le Canard Enchainé - TAPIE, le Papivore du Midi
© Droits reservés |
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mercredi, mars 06, 2013
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mardi 5 mars 2013
Mardi 05 Mars 2013 - INFORMATIONS SYNDICALES FORCE OUVRIERE - APPEL NATIONAL CONTRE L'ACCORD DE L'ANI : « Non à une régression des droits sociaux, Oui à une véritable sécurisation de l’emploi »
« Non à une régression des droits sociaux, Oui à une véritable sécurisation de l’emploi »
Rappelons que cet accord, signé entre le MEDEF et CFDT, CGC et CFTC est une attaque directe contre le Code du Travail qui marque une grave régression des droits sociaux pour tous les salariés du secteur privé et des 920 000 personnels hors-statuts des trois fonctions publiques. Il vise non pas à sécuriser l'emploi mais à faciliter les licenciements, baisser les salaires et il organise une plus grande flexibilité pour les salariés, un recul de leurs droits individuels et collectifs au bénéfice des employeurs.
Cet accord en soi n'est rien s'il n'est pas transposé dans la Loi. D'où l'importance de montrer aux parlementaires le rejet qu'il suscite chez les salariés. C'est l'objet des appels à la grève et à la manifestation du 5 Mars. Rien n'est écrit d'avance et chaque parlementaire peut être gagné à comprendre que son avenir politique est lié à son vote sur cette question si la mobilisation est massive. Dès après le 5 mars, l'Union Départementale demandera à rencontrer chacun d'eux dans le Gard pour lui expliquer l'enjeu et le mettre devant sa responsabilité.
Nous ne devons pas nous louper ce jour là. Sinon, demain, non seulement chacun de nos syndicats aura en face de lui son patron, mais également l'Etat, pour faire accepter l'inacceptable !
Concernant nos syndicats Force Ouvrière du secteur public (fonctionnaires d'Etat, hospitaliers, territoriaux et de la communication), cette mobilisation les concerne également directement. En effet, il y a une liaison entre les “contre-réformes” qui les affectent (mobilité, remise en cause des statuts, baisse du salaire réel par le gel du point d'indice,...) et cette “réforme” du marché du travail.
Rappelons nous de la question des retraites en 1993, quand Balladur s'est attaqué aux retraites du privé, ce qui a permis au gouvernement dès 1995, au nom de l'égalité, de justifier la remise en cause des retraites du public.
Il nous faut comprendre que la “solidarité” dans l'action syndicale n'est pas un précepte moral, mais une solidarité d'intérêts bien concrets.
TRACT EN PDF DE L'APPEL A LA MANIFESTATION GARDOISE
LES REGRESSIONS DE L'ACCORD DE L'ANI EXPLIQUEES PAR FORCE OUVRIERE
TESTEZ VOS CONNAISSANCES SUR L'ACCORD CONCERNANT LA SECURISATION DE L'EMPLOI ET LES CONSEQUENCES SUR VOTRE VIE PROFESSIONNELLE
LES REGRESSIONS DE L'ACCORD DE L'ANI EXPLIQUEES PAR FORCE OUVRIERE
TESTEZ VOS CONNAISSANCES SUR L'ACCORD CONCERNANT LA SECURISATION DE L'EMPLOI ET LES CONSEQUENCES SUR VOTRE VIE PROFESSIONNELLE
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mardi, mars 05, 2013
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mercredi 27 février 2013
Mercredi 27 Février 2013 - LeMonde.fr/AFP - Hersant Media : la reprise du groupe par Tapie définitivement actée
Hersant Media :
la reprise du groupe par Tapie
définitivement actée
Le processus d'entrée au capital du Groupe Hersant Media (GHM) de Groupe Bernard Tapie (GBT) et de renégociation de la dette bancaire de GHM a été
achevé ce mercredi 27 février. L'aboutissement de ce processus permet à
GHM d'effacer les 215 millions d'euros d'endettement que le groupe avait initialement contracté auprès de 17 banques.
La reprise du groupe par la famille Hersant et l'homme d'affaires Bernard Tapie- est désormais définitivement actée. Trois des héritiers Hersant d'un coté et M. Tapie de l'autre contrôlent donc à parité GHM et notamment La Provence, le groupe Nice-Matin et les journaux d'outre-mer Antilles et Nouvelles Calédonie.
"GHM a réalisé ce matin les opérations nécessaires au versement de la somme de 51 millions d'euros à ses banques créancières à titre définitif et forfaitaire, a précisé GHM. Préalablement
à ce versement, une augmentation du capital de GHM a été réalisée à
parité par la famille Hersant et le Groupe Bernard Tapie qui détiennent
désormais 50 % chacun du groupe."
Le Monde.fr avec AFP
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mercredi, février 27, 2013
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mardi 26 février 2013
Mardi 26 Février 2013 - IMMEDIAS - Tapie, en colère, paye, en urgence, les salaires de février, à Nice Matin et La Provence!
Tapie, en colère, paye, en urgence,
les salaires de février,
à Nice Matin et La Provence!
Droits Réservés |
On ne croyait pas le groupe Hersant en si piteux état.
Et Bernard Tapie, lui-même, n’imaginait pas des comptes à ce point
dégradés. C’est ainsi que le propriétaire de La Provence et de Nice
Matin, qui ne décolère pas, a fait hier, en toute urgence, un chèque,
non prévu dans les accords signés, de 4,3 millions d’euros,
afin que les salaires de février des employés et journalistes de ces
deux quotidiens, ainsi que des frais d’avocats, non réglés, soient
versés.
L’homme d’affaire marseillais est ainsi tombé des nues en découvrant
tout simplement que les caisses de ces deux titres étaient vides ! En
privé, ce dernier, qui attend son heure, dit ne pas vouloir en rester
là. Et les semaines qui suivent devraient voir la température grimper
entre le « papivore » et Philippe Hersant.
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mardi, février 26, 2013
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jeudi 21 février 2013
Jeudi 21 Février 2013 - ASSEMBLEE NATIONALE - PROPOSITION DE RÉSOLUTION tendant à la création d’une commission d’enquête sur les conditions et les effets de la cession du Groupe Hersant Média
EXPOSÉ DES MOTIFS
MESDAMES, MESSIEURS,Le 14 janvier 2013, le Tribunal de commerce de Paris a homologué l’accord de conciliation conclu le 19 décembre 2012 qui a conduit à la cession du pôle sud du Groupe Hersant Média regroupant les titres La Provence, Nice-Matin, Corse-Matin, Var-Matin ainsi que des journaux de Nouvelle-Calédonie et des Antilles.
De nombreuses zones d’ombres planent sur cet accord, lequel entérine l’abandon, par les banques prêteuses, de créances évaluées à 165 millions d’euros....
....En effet, et sans être exhaustif, comment est-il possible que les 17 banques créancières abandonnent 165 millions d’euros, malgré la gestion chaotique de l’actionnaire depuis plusieurs années ? Comment est-il possible que ces prêts aient pu être consentis sans qu’aucune garantie n’ait été prise sur les biens personnels des membres de la famille de l’actionnaire emprunteur, français mais domiciliés fiscalement en Suisse et au Royaume-Uni ?....
... La commission aura à connaitre aussi des conditions de l’achat, de la gestion et de la faillite de la COMAREG par le Groupe Hersant Média et s’intéressera aux 115 millions d’euros de pertes pour l’Association pour la gestion du régime de Garantie des Salaires (AGS) dans le cadre du plan social de la COMAREG....
... La commission devra également vérifier la façon dont les parties prenantes à la reprise ont abordé le risque COMAREG pour lequel l’une d’entre elles ne s’estime pas concernée...
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jeudi, février 21, 2013
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mercredi 13 février 2013
Mercredi 13 Février 2013 - Le Canard Enchainé - "Le Golf pas très clair des Héritiers HERSANT"
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mercredi, février 13, 2013
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lundi 11 février 2013
Lundi 11 Février 2013 à Marseille Marsactu, Le Ravi et Médiapart vous invitent à La Criée
INVITATION
Pour défendre la liberté d'expression
de la part de Marsactu,
Le Ravi et Médiapart le 11 février 2013
à la Criée à Marseille
Marseille est capitale européenne de la culture. La ville se rêve (ou
cauchemarde) son avenir en métropole. Et pourtant, à quinze mois des
élections municipales, flotte dans l'air comme un parfum de déjà-vu.
Dans quelques jours, si l'information se confirme, Bernard Tapie doit
amarrer son yacht - le Reborn - au quai de la Fraternité. "Un petit bateau de 14 mètres... de large",
aime-t-il à plaisanter. Bernard Tapie est de retour en ville. En posant
25 millions sur la table, il a fait son entrée dans le groupe Hersant
et fait main basse sur La Provence et les autres titres du Sud. Son retour est un mauvais présage pour la démocratie locale et la liberté d'expression.
Pour lancer le débat et l'ancrer dans le réel, Marsactu, le mensuel Le Ravi et Médiapart ont décidé eux aussi de s'amarrer dans le Vieux-Port en proposant une grande soirée de débat le 11 février prochain, à 20 heures à La Criée. Pour nous, journalistes et Marseillais, l'arrivée de Tapie n'est pas une affaire de gros sous qui ne concerne que des grands groupes aux mœurs très privés. Cette affaire est publique car elle concerne en premier lieu les contribuables français. C'est avec 402 millions d'euros d'argent public que Bernard Tapie a pu renflouer ses caisses. Et c'est avec cet argent-là qu'il a pu aider le groupe Hersant et son PDG, exilé fiscal en Suisse, à faire la nique aux banquiers.
Déjà, la justice enquête sur les conditions de l'arbitrage financier qui ont permis à l'homme d'affaires de retrouver sa surface financière. Prochainement, une commission d'enquête parlementaire va tenter de faire la lumière sur les conditions du rachat des titres du pôle sud du groupe Hersant. Nous, journalistes de médias indépendants, tentons à notre mesure d'éclairer ce moment de la vie locale. Mais, au-delà, cela nous concerne tous, lecteurs, citoyens, élus.
Dans quelques mois, la campagne des élections municipales va battre son plein. Qu'il soit ou non candidat, la présence même de Bernard Tapie dans le jeu politique contribuera à polluer un débat déjà empoisonné par les relents de corruption de l'affaire Guérini. Alors que Marseille se débat déjà dans la misère, que son image est durablement endeuillée par les règlements de compte, nos trois médias, Marsactu, Le Ravi et Médiapart, ont décidé d’organiser une soirée exceptionnelle en défense de l’information indépendante et de la liberté du débat public au Théâtre de La Criée, le lundi 11 février, à 20 heures. Outre Edwy Plenel et Laurent Mauduit de Médiapart, Michel Gairaud du Ravi, des journalistes marseillais, de nombreuses personnalités et représentants associatifs seront invités à intervenir.
Venez nombreux, l'entrée est libre et sans réservation.
Pour lancer le débat et l'ancrer dans le réel, Marsactu, le mensuel Le Ravi et Médiapart ont décidé eux aussi de s'amarrer dans le Vieux-Port en proposant une grande soirée de débat le 11 février prochain, à 20 heures à La Criée. Pour nous, journalistes et Marseillais, l'arrivée de Tapie n'est pas une affaire de gros sous qui ne concerne que des grands groupes aux mœurs très privés. Cette affaire est publique car elle concerne en premier lieu les contribuables français. C'est avec 402 millions d'euros d'argent public que Bernard Tapie a pu renflouer ses caisses. Et c'est avec cet argent-là qu'il a pu aider le groupe Hersant et son PDG, exilé fiscal en Suisse, à faire la nique aux banquiers.
Déjà, la justice enquête sur les conditions de l'arbitrage financier qui ont permis à l'homme d'affaires de retrouver sa surface financière. Prochainement, une commission d'enquête parlementaire va tenter de faire la lumière sur les conditions du rachat des titres du pôle sud du groupe Hersant. Nous, journalistes de médias indépendants, tentons à notre mesure d'éclairer ce moment de la vie locale. Mais, au-delà, cela nous concerne tous, lecteurs, citoyens, élus.
Dans quelques mois, la campagne des élections municipales va battre son plein. Qu'il soit ou non candidat, la présence même de Bernard Tapie dans le jeu politique contribuera à polluer un débat déjà empoisonné par les relents de corruption de l'affaire Guérini. Alors que Marseille se débat déjà dans la misère, que son image est durablement endeuillée par les règlements de compte, nos trois médias, Marsactu, Le Ravi et Médiapart, ont décidé d’organiser une soirée exceptionnelle en défense de l’information indépendante et de la liberté du débat public au Théâtre de La Criée, le lundi 11 février, à 20 heures. Outre Edwy Plenel et Laurent Mauduit de Médiapart, Michel Gairaud du Ravi, des journalistes marseillais, de nombreuses personnalités et représentants associatifs seront invités à intervenir.
Venez nombreux, l'entrée est libre et sans réservation.
Par La rédaction, le 4 février 2013
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dimanche 10 février 2013
Dimanche 10 Février 2013 - MIDI-LIBRE - Les nuages au-dessus du groupe Hersant pourraient dégager l'horizon des ex-Comareg
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dimanche, février 10, 2013
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