vendredi 11 novembre 2011

La Provence 11 novembre 2011


Midi-Libre le 11 novembre 2011

Hebdoprint continue le combat

KATHY HANIN
11/11/2011, 06 h 00
Les salariés d'Hebdoprint ont tracté sur le marché de Villeneuve.
Les salariés d'Hebdoprint ont tracté sur le marché de Villeneuve. (© D.R)
Le plus gros plan social de l'année en France .» Le titre claque en rouge sur le petit journal ParuVendu de quatre pages distribué hier matin sur le marché de Villeneuve pour alerter la population sur les 1 650 licenciements de la Comareg et d'Hebdoprint, le pôle de presse gratuite du groupe Hersant Média. Ce journal, comme un SOS, est sans doute le dernier à sortir des rotatives de l'imprimerie située aux Angles, où toute activité a cessé depuis la liquidation judiciaire prononcée le 3 novembre dernier par le tribunal de commerce de Lyon. Une imprimerie d'où partaient 2,8 millions d'exemplaires chaque semaine.
Une trentaine de salariés ont aussi défilé symboliquement rue de la République, à Avignon, avant qu'une délégation soit reçue par le cabinet du maire Marie-Josée Roig. "Nous voulons alerter les pouvoirs publics sur cette gabegie. 1 650 chômeurs de plus ce n'est pas rien. Le Vaucluse et le Gard paient un lourd tribut avec 200 emplois, sans oublier les 73 licenciés de juin 2011, ni les emplois induits, comme les transporteurs", explique Jean-Paul Fabre, le secrétaire du comité d'hygiène et de sécurité d'Hebdoprint.
Pour les salariés, qui continuent de se retrouver tous les jours à l'usine pour se soutenir, c'est "le flou artistique le plus complet, résume Christophe Wenger, le délégué FO. Sur le montant des indemnités, les reclassements, les formations qualifiantes, une éventuelle reprise, nous n'avons aucune information".
"Le liquidateur judiciaire nous a juste dit que nous étions dispensés de travailler à partir de ce soir (hier, Ndlr)", annonce Jean-Paul Fabre, qui pense que des scellés seront bientôt posés sur l'imprimerie, ce qui obligerait les salariés à se retrouver dans une salle que la mairie d'Avignon veut bien mettre à leur disposition.
En attendant les lettres de licenciement qui devraient partir le 19 novembre, certains ont déjà fait leurs comptes : "Après vingt-cinq ans de travail, je toucherai autour de 10 000 € d'indemnité, les plus récemment embauchés n'auront pas plus de 4 000 €." Alors que chômage et récession obscurcissent l'horizon, les salariés d'Hebdoprint peinent à s'imaginer un avenir.

mardi 8 novembre 2011

MEDIAS - L'HUMANITE le 08 novembre 2011


Médias - le 8 Novembre 2011
Presse écrite

1 650 salariés liquidés par le journal Paru Vendu

Mots clés : presse écrite,
La liquidation judiciaire du journal de petites annonces Paru Vendu et de son 
imprimerie, Hebdoprint, provoque le plus gros plan social français depuis deux ans.
C’est le plus gros plan social des deux 
dernières années : la liquidation judiciaire du journal Paru Vendu jette sur le pavé 
1 650 salariés. 1 650 salariés, après une première étape de plan social qui avait déjà 
touché 758 personnes, en 
février dernier.
Le tribunal de commerce de Lyon a prononcé, jeudi dernier, la liquidation judiciaire de la Comareg, qui éditait Paru Vendu, et de sa filiale d’impression Hebdoprint. Les administrateurs judiciaires ont toutefois donné un délai de quinze jours aux salariés, pour voir si un repreneur, même 
salarié, se manifesterait. « Mais vu nos primes de licenciement, c’est assez improbable », note un syndicaliste. Deux usines d’imprimerie, à Lommes et à côté de Reims, sont occupées depuis jeudi dernier. « La désespérance s’installe. Ce sentiment est accru parce que cette liquidation se fait dans un grand silence médiatique. Et aussi parce que, entre le moment de la prise de décision et la réalisation effective de la liquidation, il y a eu vraiment peu de temps », analyse Jean-Paul Fabre, syndicaliste à 
Hebdoprint, membre du comité d’entreprise. En tout état de cause, l’administratrice judiciaire Laurence Lessertois a estimé jeudi dernier que « l’entreprise ne répond plus aux défis technologiques et a perdu du temps à une époque ».
Victime directe de la concur-rence d’Internet, Paru Vendu, dont le chiffre d’affaires flirtait avec les 348 millions d’euros en 2008, a accusé une perte net de 30,9 millions d’euros en 2009. La Comareg, qui édite le journal, était en redressement judiciaire et 
Hebdoprint, filiale d’impression, en sauvegarde judiciaire depuis le 20 novembre 2010.
Paru Vendu est un journal de petites annonces payantes, qui compte près de 200 éditions locales. Créé en 1968, il a été, après moult cessions, vendu à Philippe Hersant, en 1988, pour 120 millions d’euros. Une belle affaire pour le pôle de presse d’Hersant, réfugié fiscal en Suisse. Parce que, à l’époque, Paru Vendu est leader sur le marché des petites annonces. Las, depuis 2008, concurrence d’Internet oblige, les petites 
annonces payantes ne font plus recette, et « la direction, autiste, a refusé de prendre à temps 
les virages nécessaires », s’agace Jean-Paul Fabre. Propos complété dans les Échos par 
Michel Moulin, ex-dirigeant de la Comareg : « La direction de l’époque a baissé la qualité du papier, coupé les tirages sans le dire aux clients, cessé de distribuer dans les boîtes aux lettres au profit des présentoirs : c’est ça qui a tué la Comareg ! »
Les plans sociaux se succèdent : les salariés étaient 
3 000 entre la Comareg et sa 
filiale d’impression, Hebdoprint, ils n’étaient plus que 1 650 en septembre dernier. En tout état de cause, reste le sentiment amer, chez les salariés, d’un immense gâchis… et d’une grande précipitation dans cette opération de liquidation.
Caroline Constant

vendredi 4 novembre 2011

MARSACTU -Les salariés d’Hersant n’iront pas tous au paradis (fiscal) 4 novembre 2011


Les salariés d’Hersant n’iront pas tous au paradis (fiscal)


La dernière une de Paru Vendu.
Le plus grand plan social depuis deux ans. 1650 salariés licenciés. Voilà l’exploit que vient de réaliser Philippe Hersant, le patron et actionnaire du Groupe Hersant Média (GHM), suite à la liquidation hier après-midi à Lyon de la Comareg, sa filiale de presse d’annonces, qui édite notamment le gratuit Paru-Vendu.
Une information dont vous n’entendrez sans doute pas vraiment beaucoup parler dans La Provence, dont l’actionnaire est également GHM, même si plusieurs dizaines de salariés de Paru-Vendu basés à Marseille sont également concernés. Et une annonce faite quelques jours du projet de regroupement de La Provence et de Nice Matin avec le groupe belge Rossel, l’éditeur en France de La Voix du Nord. Un scénario à la grecque pour GHM. Et qui pourrait avoir des incidences sur ce futur deal « belge ». Retour sur une descente aux enfers.
2003, 2008 : la belle affaire
On s’en souvient : fin 2007, Philippe Hersant fait une belle opération en rachetant La Provence et Nice Matin au groupe Lagardère pour 160 millions d’euros. Au nez et à la barbe de plusieurs autres acheteurs dont le fonds d’investissement anglais Mecom, spécialisée dans la presse locale. Un beau coup. A l’époque, comme le rappelait récemment la Lettre A, tous les grands banquiers de la place faisaient la queue rue de Presbourg à Paris, au siège de GHM pour financer cette acquisition.
« La fine fleur de la finance était alors impressionnée par le magnifique cash-flow de la Comareg« . Ce leader de la presse gratuite en France avait été racheté en 2003 par France-Antilles, comme s’appelait alors le Groupe Hersant Média. La Comareg (« Communication pour les Marchés Régionaux ») est une véritable success-story française. C’est Paul Dini, un jeune HEC stéphanois qui invente ce concept de journal hebdomadaire d’annonces gratuites en 1968, en lançant le premier numéro dans la ville de Grenoble, le « 38″.
Le succès est rapide, les villes s’ouvrent les unes après les autres , le 74 à Annecy, le 69 à Lyon… Un empire de la presse gratuite se crée en quelques années. Après l’avoir introduit en Bourse, Paul Dini la cèdera en 1988 au groupe Havas, que son actionnaire Vivendi vendra rapidement à la Socpresse, pour terminer dans l’escarcelle de Philippe Hersant qui l’achètera en 2003, pour 120 millions d’euros. A l’époque une très, très belle affaire là aussi.
Les héritiers du Papivore
Premier beau deal pour celui qui à l’époque n’est qu’ »un fils de ». Son père Robert Hersant, surnommé le « Papivore », a régné pendant des années sur la presse française, nationale et locale. Le Figaro, l’Aurore, France-Soir, le Dauphiné Libéré… tout ça c’est RH. A sa mort ses nombreux héritiers, nés de trois mariages différents, récupèrent l’empire, mais aussi les dettes qui vont avec. Car RH, a toujours eu le carnet de chèque facile, malgré des journaux souvent déficitaires. Ses banquiers, compte-tenu de sa très forte influence politique – il fût longtemps député – n’osaient pas vraiment lui refuser grand chose.
La plus importante filiale, la Socpresse qui édite entre autres le Figaro, le Dauphiné Libéré, Presse Océan est cédée à Serge Dassault pour payer les droits de succession et les enfants du Papivore conservent de leur côté France-Antilles, une autre branche de l’empire qui possède des journaux dans l’outre-mer comme La Dépêche de Tahiti, le Journal de l’Ile de la Réunion, ou France-Antilles Martinique et Guadeloupe, qui a donné son nom au groupe. Mais aussi des actifs dans la presse quotidienne régionale en métropole : L’Union de Reims, Paris-Normandie et l’Est Eclair.
Plus belle la vie
France-Antilles, détenu donc par les héritiers de RH qui placent à sa tête leur cousin, l’énigmatique Philippe Hersant. Un drôle de patron de presse qui fuit les journalistes, semble être d’une timidité maladive, et qui vit planqué dans une très belle propriété au bord du Lac Léman, car son goût immodéré pour la discrétion et pour les chocolats l’a poussé à devenir résident Suisse en 2003. Il a en a profité pour faire un peu de shopping et se constituer sans ses cousins un sympathique petit groupe de presse « Editions Suisse Holdings ».
En ce début d’année 2008, tout va donc très bien pour Philippe Hersant : il est en train de se construire un beau groupe de presse régionale, avec la prise de La Provence et de Nice Matin, il investit dans les télévisons locales, à Grenoble, à Nîmes, mais aussi à Marseille où le quotidien de l’avenue Salengro détient 17 % de LCM, rachetés aussi au groupe Lagardère.
La Comareg continue elle de faire remonter beaucoup de cash à la holding GHM. C’est l’Istréen Michel Moulin, qui après avoir revendu son groupe de presse gratuite Paru-Vendu à Philippe Hersant prend la tête de la Comareg. Cet ancien joueur de foot, qui rêve de racheter l’OM – et est aujourd’hui patron du 10 Sport – est un commercial né. Bonne pioche là aussi pour Hersant. Il ne publie pas ses chiffres, mais son groupe n’est pas très loin du milliard de chiffre d’affaires en 2007. La vie est belle.
Le feu au Lac
Pas pour longtemps, car le feu commence à couver de l’autre côté du Lac. Réfugié dans son exil suisse, accroché à ses cash-flow, Hersant ne s’aperçoit pas que sa vache à lait est malade, attaquée par les nouveaux acteurs de l’Internet. En quelques mois, Le Bon Coin, Seloger.com, vont récupérer le business des petites annonces. Elles sont publiées gratuitement, alors qu’elles restent payantes dans Paru-Vendu et le web permet une rapidité de diffusion et une audience bien supérieures à celles du papier.
La crise n’arrange pas les choses qui plombent aussi ses quotidiens régionaux. Les patrons giclent. Dans la holding Frédéric Aurand, le président du directoire, est remplacé par Dominique Bernard. Les PDG de Nice Matin et de La Provence sont aussi remerciés. Michel Moulin quitte la Comareg, où les plans sociaux se succèdent. De 3000 salariés en 2008, ils ne sont plus que 1650 en 2011. Mais les pertes s’accumulent et les banquiers s’agitent, Hersant risquant de ne pas pouvoir rembourser sa dette de près de 250M€.
Il faut vendre rapidement des actifs pour faire rentrer du cash. Le Journal de l’ïle de la Réunion est cédé. Puis Médiapost, une filiale de la Comareg, les télés locales et une participation dans le Républicain Lorrain. Mais ce n’est évidemment pas suffisant face aux 20M€ de perte d’exploitation de la Comareg en 2009. La vache à lait est devenue un boulet, qui risque d’entrainer GHM vers le fond. En ce début de l’été 2011 le groupe est au bord de l’agonie. Les banquiers, dont ceux de BNP et de Natixis sont de plus en plus nerveux.
Un trait sur la dette
Philippe Hersant va alors vite se réfugier chez les énarques de Bercy, au ministère de l’Economie et des Finances, au CIRI (comité interministériel de restructuration industrielle), qui a pour mission d’essayer de sauver du naufrage les entreprises en grande difficulté de plus de 400 salariés. Son plan est le suivant : apporter ses actifs « sains », c’est à dire La Provence, Nice Matin et l’Union de Reims à une société commune avec le belge Rossel, qui apporterait lui les 65% qu’il détient dans la Voix du Nord. Et créer ainsi le 3e groupe français de presse régionale, détenu à 50/50 avec les Belges mais dont le management serait confié à ces derniers. Le problème est que Rossel ne veut pas récupérer les dettes de GHM dans la corbeille de la mariée.
Philippe Hersant demande donc au Ciri de faire pression sur ses banquiers afin qu’ils acceptent d’abandonner 100M€ de dette, soit à peu près la moitié. C’est ça ou le chaos. Le fameux scénario à la grecque. Et forcément il fait beaucoup tousser. Sachant qu’ il va y avoir de la casse sociale. Et de la grosse. Car chacun sait que la Comareg va mourir, puisqu’aucun repreneur sérieux ne s’est manifesté. Et comme Hersant ne veut plus renflouer sa filiale de presse gratuite, la liquidation est inévitable, et c’est l’Etat qui risque de devoir en partie supporter les coûts liés à la fermeture.
Le patron de Bercy François Baroin a beau être le maire de Troyes, siège de l’Est Eclair, un des quotidiens de GHM, beaucoup à Bercy commencent à trouver l’addition un peu lourde à avaler. Surtout quand elle est présentée par un résident fiscal suisse. Car le scandale n’est pas loin. On ne peut sans doute pas reprocher à Philippe Hersant de n’avoir pas réussi à sauver la Comareg. Les autres groupes de presse gratuite en France ont eu les mêmes difficultés. S3G, filiale du groupe Sud-Ouest, a déposé son bilan l’an dernier. Spir – le concurrent bâti par Claude Léoni, un entrepreneur de la région (son siège est toujours aux Milles), et aujourd’hui propriété de Ouest-France – s’est pour l’instant tiré d’affaire grâce à la vente de sa participation pour 200M€ qu’il détenait dans leboncoin.fr, et grâce à 20 minutes, dont le groupe Aixois possède 50%
Philippe qui pleure, Hersant qui rit
En revanche à l’heure où 1650 salariés vont être mis au chômage, pas mal de gens – à Paris, à Bercy et au siège de plusieurs banques, ainsi qu’à Lyon au tribunal de Commerce qui va suivre la liquidation de la Comareg trouvent  anormal que Philippe Hersant ne mette pas aussi la main à la poche à titre personnel. Patron, il a toujours bénéficié en France d’une partie du milliard d’euros annuels « d’aides à la presse », grâce aux impôts des contribuables français, mais il préfère à titre personnel la douceur de la fiscalité helvétique et gérer son petit groupe de presse suisse qui lui avec près de 90 millions de francs suisse de chiffre d’affaires se porte comme une Edelweis au printemps.
Et pendant que Hersant pleure à Bercy, les patrons de ses journaux suisses, comme L’Impartial, La Côte où le Nouvelliste, font le tour du Lac Léman pour expliquer que les deux dossiers sont étanches, comme le déclarait l’an dernier Jacques Richard l’administrateur délégué de Editions Suisse Holdings au journal Le Temps « ESH présente un chiffre d’affaires consolidé de 93 millions de francs. Et nous avons un cash-flow plus que correct. Je pense qu’il se situe dans le trio ou le quintette de tête du secteur de la presse. Je vous assure qu’il n’y a pas de vase communicant avec GHM.» Les 1650 nouveaux chômeurs de la Comareg apprécieront.

jeudi 3 novembre 2011

Mauvaise nouvelle pour l'emploi dans le Gard

Mauvaise nouvelle pour l'emploi dans le Gard, le célèbre journal gratuit de petites annonces est mis en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce

http://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&NR=1&v=iWOcNIA1VSQ
 Manifestation des salariés de ParuVendu après l'annonce de la liquidation par le tribunal de commerce de Lyon le 03 novembre 2011.

http://www.youtube.com/watch?v=4ayeq_lw59M&feature=endscreen&NR=1

Quelques photos de la manifestation 03/11/2011



Avis de Décès


mardi 1 novembre 2011

LE DROIT DE CHOISIR...

LE DROIT DE CHOISIR...

Si adhérer à un syndicat est un droit constitutionnel et une nécessité pour la démocratie, avant de se syndiquer, il reste indispensable de s’informer, de comparer, de chercher l’organisation syndicale qui vous défendra le mieux, qui vous donnera la plus grande liberté d’expression et d’action, et qui correspondra le mieux à votre philosophie générale de la vie.


Chacun peut avoir sa propre vision du syndicalisme. Mais chacun peut se rendre compte qu’il existe une différence fondamentale entre un Wladimir Ilitch.Oulianov, dit Lénine, qui déclarait :
« Il faut être prêt à tous les sacrifices, et même à tous !es artifices la tromperie, les méthodes illégales, le silence, la dissimulation de la vérité, ne serait-ce que pour pénétrer dans les syndicats pour y rester et à y développer à tout prix dans leur sein, l’activité communiste... »

et un Léon Jouhaux, prix Nobel de la Paix et fondateur de Force Ouvrière qui disait :
« Sans le sentiment de la justice, on ne saurait être utile à la cause de l’émancipation humaine. Etre juste, ce n ‘est pas être partisan d’une justice distributive, mais c‘est avoir une claire notion de la liberté, de la dignité humaine et en vouloir le respect dans tous les actes de la vie... »

Aprés quarante ans de parution hebdomadaire dans la France entiere le journal paruvendu n'existe plus.
En effet suite à une liquidation judiciaire le groupe hersant se détache de son pole gratuit.

Total:1650 salaries sur le carreau.

ce tract video est un cri de colere.

Banderole des Angles


www.actuchomage.org

samedi 29 octobre 2011

Monsieur le Président de la République

Monsieur le Président de la République
Je me présente,
Mr Patrick Isset, délégué du personnel FO de la société Hebdoprint, filiale du groupe Comareg (PGA) presse d'annonce Gratuite (PARUVENDU) et intégré dans le groupe GHM (Hersant Média)
Votre ministre du travail Mr Bertrand suivait cette affaire avec le SIRI pour trouver une solution au démantèlement de notre groupe COMAREG-HEBDOPRINT) dont le siège social est situé à Lyon.
Nous sommes en plan de sauvegarde depuis plusieurs mois (Tribunal de commerce de Lyon) et à la recherche de repreneurs potentiels
Nous venons de subir il y a 3 mois une vague de licenciements (env. 700) Hors il se trouve que notre actionnaire principal (Mr Hersant résidant en Suisse) nous lâche définitivement, se désintéressant de notre sort.
Nous venons d'apprendre par le mandataire judiciaire au CE extraordinaire du 28/10/11 que malgré toutes les recherches effectuées il ne se trouve pas d'acquéreurs pour notre Groupe (sauf plan social d'envergure, ENCORE !)
Le mandataire Judiciaire nous à donc signifié que la société COMAREG-HEBDOPRINT serait déclarée en liquidation à la séance du 3/novembre/2011 au tribunal de commerce de Lyon
CELA CONCERNE 1650 PERSONNES qui n'ont pas eux la chance d'être MÉDIATISÉ et qui perdent d'un seul coup leur emploi et leur raison d'être (car nous sommes tous fière de nos compétences et de notre savoir faire au sein de notre profession)
J'ajouterai Monsieur le Président que c'est quand même un des plus GROS PLAN SOCIAL EN COUR À CE JOUR.
Je vous pose la question Monsieur le Président,
nous LAISSERA T-ON MOURIR sans qu'il se profil une solution ?
N'y-a-t-il pas en France des décideurs de la profession (IMPRIMERIES, GROUPES DE PRESSE) pour faire repartir cette machine bien huilée qu'était PARUVENDU (20 millions d'exemplaires/semaine quand même !) et qui par la faute de capitaine d'industrie trop soucieux d'engrangé des bénéfices (et Dieu sait que nous lui en avons fait gagné !) et qui n'a pas voulu s'adapter aux exigences de l'époque (virage du Web en autre)
et fournir des formations qualifiantes pour le personnel.
Les femmes et les hommes de HEBDOPRINT-COMAREG sont prêts à repartir,(infographistes et commerciaux, les rotatives des imprimeurs n'attendent que le redémarrage, si un repreneur venait, tout pourrai repartir dans les heures qui suivent.
ILS N'ATTENDENT QUE CELA MONSIEUR LE PRÉSIDENT !
JUSTE DU TRAVAIL ! LEUR TRAVAIL !
Je vous demande Monsieur le Président au nom de tous mes collègues (1650 personnes) de peser de tout votre poids sur les décision du tribunal de Lyon le 3 novembre pour que nous puissions encore trouver une solution ou que notre actionnaire majoritaire MR HERSANT PRENNE SES RESPONSABILITÉS !
Je vous remercie Monsieur le Président de prendre le temps de lire ce message
Veuillez agréer, Monsieur le Président, mes salutations distingués
Patrick Isset,
délégué du personnel FO D'HEBDOPRINT

jeudi 29 septembre 2011

Note d'Information François CHAIZE


Communiqué des Comités dʼEntreprise des sociétés COMAREG et HEBDOPRINT

Communiqué des Comités dʼEntreprise des sociétés COMAREG et HEBDOPRINT Consécutif à lʼaudience du Tribunal de Commerce de LYON du 29 septembre 2011
Ce matin sʼest tenue lʼaudience du Tribunal de Commerce de LYON devant statuer sur la poursuite
des activités de Comareg et Hebdoprint dans le cadre de la procédure collective (Redressement
judiciaire et sauvegarde).
A cette occasion, les Administrateurs sont revenus sur les évolutions de nos activités et résultats
financiers respectifs, rappelant les reculs de chiffre dʼaffaires observés sur le plan global
ainsi que le début de croissance du Web.
Lʼévolution de notre trésorerie a également été commentée, mettant en évidence un besoin de
refinancement proche de 14 millions dʼeuros pour permettre la poursuite de lʼentreprise dans le
cadre de la procédure sur les prochains mois.
Les représentants du personnel ont présenté en commun leur vision de la situation,
en insistant dans le cadre de leur déclaration sur le besoin urgent dʼouvrir la recherche dʼune
solution de redressement à dʼéventuels repreneurs, au-delà du seul projet de plan de continuation
imaginé par la direction, et ce afin de donner toutes les chances à Comareg et Hebdoprint
dʼéviter le pire.
Les représentants du personnel ont également conditionné cette ouverture à des repreneurs à
la seule étude de projets permettant de préserver un périmètre le plus large possible au regard
des 1.500 emplois en jeu, dans un schéma industriel maintenant les activités papier pour Comareg
ainsi que les moyens dʼImpression qui en découlent pour Hebdoprint.
Lʼactionnaire, afin de rendre possible une poursuite dʼactivité destinée à faire émerger
un projet de redressement a donc confirmé au Tribunal :
- Une nouvelle injection dans la trésorerie de Comareg et Hebdoprint de 14 millions dʼeuros
- La cession de la marque PARU VENDU au profit de Comareg au prix de 1€
…tout en appelant également le Tribunal à considérer quʼil sʼagissait là des derniers efforts financiers
réalisés au profit de nos sociétés, eu égard à la situation dʼendettement du groupe
GHM.
Le Procureur de la République a reconnu lʼalternative présentée par les salariés comme sʼimposant
de fait, afin de donner les meilleures chances à Comareg et Hebdoprint de sʼen sortir, et
le Tribunal a effectivement :
- Pris acte des engagements de lʼactionnaire
- Demandé aux administrateurs judiciaires de rechercher activement des repreneurs ou investisseurs
- Demandé à la direction de lʼentreprise de poursuivre son projet de plan de continuation
- Demandé dʼêtre tenu informé de façon hebdomadaire des évolutions du chiffre dʼaffaires
- Fixé la prochaine audience au 24 novembre 2011 afin de faire le point sur les projets
Suite à cette audience, les représentants du personnel ont rencontré les administrateurs judiciaires,
qui ont confirmé orienter dès maintenant les recherches vers dʼéventuels repreneurs :
une base dʼinformations est à la disposition des candidats intéressés et qui auront démontré
leur crédibilité
Dans les jours qui viennent, ces candidats repreneurs devront se rapprocher des administrateurs
judiciaires pour étudier notre situation et nous demanderons à les rencontrer, dans le
cadre de la construction de leurs offres de reprise.
Le Comité dʼEntreprise est appelé à émettre un avis sur les projets de reprise, et doit à ce titre
travailler sur les offres qui seront déposées dans un délai que lʼadministrateur a fixé au 25 octobre
prochain
Dès lors, voici les scénarios encore possibles dans les trois prochains mois :
1. La présentation dʼun plan de redressement par continuation, reposant sur un investisseur
proposant le remboursement dʼune partie du passif sur 10 ans
2. Le présentation par des repreneurs de plans de cession, reprenant une partie du personnel
et des activités, mais sans assumer la charge du passif ; avec pour possibilité la reprise
dʼun côté de Comareg et de lʼautre des activités dʼHebdoprint
3. En cas dʼabsence de projet de reprise, dʼéchec du plan de continuation sous 3 mois : la
probable cessation dʼactivité
En tout état de cause, les personnels non repris à lʼissue de la procédure (soit par le jeu dʼun
repreneur qui ne maintiendrait quʼune partie des emplois, ou en cas de Liquidation) feront lʼobjet
dʼun nouveau plan de sauvegarde de lʼemploi et de la prise en charge par les AGS des sommes
qui leur sont dues au titre de la rupture de leur contrat de travail.
Souhaitons désormais être en mesure dʼétudier des projets de redressement dans un temps qui
sʼavère désormais court, mais nous l􀀀espérons suffisant pour que des repreneurs sérieux établissent
des projets crédibles !
Les secrétaires des comités dʼentreprise COMAREG et HEBDOPRINT

Les Echos - Comareg et Hebdoprint : période d'observation prolongée jusqu'au 30 novembre



Les Echos 29/09/11 - 18h45

A la Une > Communication
ACTUALITE
Comareg et Hebdoprint : période d'observation prolongée jusqu'au 30 novembre
Le pôle de presse gratuite de Groupe Hersant Media va recevoir 14 millions d'euros de son actionnaire pour financer ses besoins en fonds de roulement du 4e trimestre.
Le tribunal de commerce de Lyon a prolongé une nouvelle fois -jusqu'au 30 novembre -la période d'observation de Comareg et Hebdoprint, les deux entités du pôle de presse gratuite du Groupe Hersant Media (Philippe Hersant), placées depuis dix mois sous la protection de la justice. Lors de cette audience, GHM a annoncé, d'une part, qu'il transférait pour 1 euro la marque ParuVendu à la Comareg, d'autre part, qu'il injectait 14 millions de trésorerie. Cette somme est destinée à financer les besoins en fonds de roulement du quatrième trimestre. A ce stade, la direction affirme travailler à la finalisation d'un plan de continuation tout en recherchant des partenaires pour l'accompagner.
Afin d'assurer une autre porte de sortie, les juges ont instamment demandé, ce matin, aux administrateurs judiciaires de se mettre en quête de repreneurs. Ce scénario alternatif est souhaité par les comités d'entreprise des deux sociétés concernées à condition que les propositions qui pourraient venir de l'extérieur «maintiennent les métiers du papier, de la force commerciale à la conception et l'impression», ont-ils indiqué. Dans le cadre du dernier plan de sauvegarde de l'emploi, 573 salariés ont été licenciés chez Comareg et 117 pour Hebdoprint (l'imprimerie), ramenant les effectifs globaux autour de 1.680 personnes. Parallèlement, et pour reconquérir des parts de marché, une nouvelle formule papier a été lancée au printemps ainsi qu'une nouvelle «home» du site Internet avec la gratuité pour les petites annonces des particuliers. «Toutes les mesures de restructuration n'ont pas donné leurs fruits. C'est la raison pour laquelle nous avons demandé un délai supplémentaire de deux mois, précisait récemment aux «Echos» Bruno Sapin, l'administrateur judiciaire lyonnais. Comareg, qui doit réaliser 3,5 millions de chiffre d'affaires par semaine pour mettre la tête hors de l'eau, est encore en deçà -avec environ 2,9 millions. La prochaine audience au tribunal de commerce de Lyon est prévue le 24 novembre.
MARIE-ANNICK DÉPAGNEUX, À LYON