lundi 20 mai 2013

Lundi 20 Mai 2013 - CARACTERE.HEBDO - Les imprimeries du groupe Diamen en liquidation


Les imprimeries du groupe Diamen en liquidation

Le tribunal de commerce de Coutances (50) a prononcé, le mardi 14 mai, la liquidation judiciaire, sans poursuite d’activité et sans période d’observation ni de redressement des imprimeries du groupe Diamen, société holding créée en 2007 et dirigée par Armel Dubourg. Cette décision concerne : Diamen Manche (Saint-Lô), Torigni (Bayeux, 14) et Diamen Morbihan (Locminé, Pontivy et Ploermel).
Trente-huit salariés sont affectés par ce jugement.   
L’imprimerie Diamen Roto Breizh - Ex-Hebdoprint (Iffendic, 35), qui emploie cinq salariés, n’est pas concernée par la liquidation.

vendredi 17 mai 2013

Vendredi 17 Mai 2013 - BFMTV - Affaire Tapie: le fisc a renoncé à 15 millions d'impôts


 Selon le site d'information Mediapart, le fisc aurait "oublié" de réclamer 15 millions d'euros d'impôts à Bernard Tapie en passant notamment "l'éponge sur deux années d'impôts sur le revenu". Un nouveau pavé dans la marre des affaires Tapie.

Bernard Tapie aurait profité de largesses inhabituelles du fisc, d'un montant de 15 millions d'euros, affirme Mediapart. (Capture d'écran - BFMTV)
Bernard Tapie aurait profité de largesses inhabituelles du fisc,
d'un montant de 15 millions d'euros, affirme Mediapart. (Capture d'écran - BFMTV)
Vers une nouvelle affaire Tapie? Alors que la justice s'intéresse déjà à l'homme d'affaire dans trois procédures, Médiapart révèle vendredi 17 mai une nouvelle information qui pourrait bien éclabousser Bernard Tapie.

Selon le site d'information, le Trésor public aurait renoncé, en 2009, à user de moyens de droit qui lui auraient permis de récupérer une somme considérable: 15 millions d'euros, ou "pour être précis, 14.814.157,69 euros", précise le site (article payant).

Le montant des impôts bien inférieur à ce qu'il aurait du être

Pour bien comprendre cette information, il faut remonter à juillet 2008, quand trois arbitres sont saisis du différend entre Bernard Tapie et l’ex-Crédit lyonnais au sujet de la vente d'Adidas. "Le coeur du scandale", explique encore Médiapart, puisque les arbitres rendent leur sentence (controversée), qui permet à l'homme d'affaire d'empocher 403 millions d’euros.

>> Lire aussi la chronologie des "affaires Tapie" depuis 1989.

Sauf qu'avant de pouvoir toucher ses millions, Bernard Tapie devait payer des impôts sur ses indemnités. Or, il semblerait que le montant des impôts réclamés par le fisc français a été bien inférieur à ce qu'il aurait dû être, ou que Bernard Tapie a au moins "bénéficié d’un traitement fiscal de faveur".

Car Bernard Tapie n'a pas manqué de saisir le tribunal de commerce de Paris pour contester une partie des impôts qu'il devait à l'administration fiscale. Les juges lui ont alors donné raison en première instance, comme c'est habituellement le cas dans ces affaires, explique Mediapart.

Le fisc français décide de ne pas faire appel et se prive de 15 millions

Sauf que, dans ce genre d'affaires justement, le fisc français fait très souvent appel, et "l'emporte quasiment à tous les coups" en deuxième instance, précise le site. Mais dans ce cas précis, cela n'a pas été le cas.

Pourquoi le fisc français se serait privé de 15 millions d'euros, et notamment de 12 millions correspondant à deux années d'impôt sur le revenu que Bernard Tapie aurait dû payer au fisc?

Selon les spécialistes interrogés par le site d'information payant, cette décision n'a tout simplement aucun sens. Il s'agirait donc d'un nouveau cadeau selon le journaliste Laurent Mauduit, qui s'interroge alors sur l'identité de la personne "qui a donné l’instruction pour que l’administration fiscale ne fasse pas appel".


V. G.
Le 17/05/2013 à 20:00
Mis à jour le 17/05/2013 à 20:01

dimanche 5 mai 2013

Mardi 30 Avril 2013 - MarsActu - Tapie et la "brêle" Mennucci

Tapie et la "brêle" Mennucci

C'est bien connu, Bernard Tapie ne se mêlera pas de politique, encore moins à Marseille. Un serment qui ne l'empêche nullement de faire une offre de service à François Hollande, et à ses amis Moscovici et Lamy dans Le Parisien ce matin. "Je suis prêt à apporter ma contribution pour que le pays aille de mieux en mieux. A qui que ce soit, à Moscovici ou au ministre de la ville que j'aime beaucoup".  Bien entendu, il a immédiatement démenti cette sortie quelques heures plus tard sur France Info, "jamais de la vie", a-t-il juré. Mais Nanard ne s'arrête pas là.
A la fin d'un autre papier de L'Express qui dans son numéro en kiosque aujourd'hui consacre lui aussi un dossier au nouveau citizen kane de la Canebière,  Tapie se lâche contre Patrick Mennucci, député à l'origine d'une commission d'enquête parlementaire sur les conditions de rachat de GHM. Un détail qui n'a sûrement rien à voir avec la menace qui suit : "s'il est désigné candidat de la gauche, alors j'irai sur les marchés pour dire aux gens que c'est une brêle". Magnifique, non ? 

Par pierre boucaud, le 30 avril 2013

lundi 29 avril 2013

Lundi 29 Avril 2013 - L'EXPRESS - Mais à quoi joue Bernard Tapie à La Provence?

Les premiers pas de Bernard Tapie à La Provence ont été ponctués de phrases tonitruantes et de coups d'éclat. Provocations, tâtonnements... le nouveau coactionnaire du journal marseillais, à 50-50 avec la famille Hersant, sème la perplexité et le doute en interne.







Vendredi 15 mars. L'interview coup de poing.

"Lorsque j'ai entendu ça dans ma voiture, j'ai cru à un canular. Et puis ça durait, ça durait... et quand j'ai compris que ce n'était pas une blague, je me suis senti hagard." Vendredi 15 mars, un peu avant 9 heures, ce journaliste de La Provence écoute l'interview de son nouvel actionnaire sur la station locale de France Bleu. Entre deux phrases sur Marseille et l'OM, Bernard Tapie lâche l'une de ces bombes dont il a le secret: "Le quotidien le mieux fait de la région, c'est La Marseillaise. Il est intelligent [...], bien écrit. Je voudrais bien que les miens soient faits comme ça." Léger blanc à l'antenne...




Chez les journalistes de La Provence, l'interview a un effet dévastateur: "Nous nous sommes tous sentis meurtris, résume un rédacteur des pages Régions. Non pas de la comparaison avec La Marseillaise, qui a ses qualités et ses défauts, mais de la violence des propos." Le reste de l'interview de Bernard Tapie tient du florilège. Les journalistes? "C'est pas le métier que je préfère." Ou encore: "Dans la vie, il y a ceux qui aiment raconter ce qui se passe et ceux qui aiment faire des choses." Plus loin: "Je ne suis pas sûr que, dans quelque temps, vous trouverez La Provence dans sa configuration d'aujourd'hui." 
Souffler le chaud et le froid. Agiter des épouvantails. Entre l'annonce de la recapitalisation du Groupe Hersant Média (GHM) via l'apport du Groupe Bernard Tapie (GBT) et sa rencontre avec ses nouveaux salariés en mars, trois mois se sont écoulés. "Trois mois pendant lesquels il a joué avec nous comme un chat avec une souris", soupire un journaliste. La saillie sur La Marseillaise? Chacun y va de son explication. Une opération séduction de la gauche locale? Un clin d'oeil à son ami, l'homme d'affaires Jean-Noël Tassez, qui en a été l'un des dirigeants? Une méchante colère à la vue de sa photo dans le numéro du jour de La Provence? Quand, remontée, la journaliste Laetitia Sariroglou, présidente de la toute nouvelle Société des journalistes (SDJ), l'appelle, ­Bernard Tapie assène: "Vous avez vu ma tête à la Une? On dirait mon père!" 




Un cadre essaie de tempérer: "Il a été énervé par l'entretien que l'on a fait avec lui la veille dans La Provence. " Mais reconnaît: "Son interview radio sur France Bleue est un dérapage qui a fait des dégâts." Auprès des salariés, mais pas seulement. Car lâcher tout à trac que La Provence "vend 30 000 exemplaires dans une ville de 1 million d'habitants" [NDLR: le journal écoule en fait 46 000 exemplaires quotidiens à Marseille], c'est "oublier que les deux tiers de nos ventes sont réalisés ailleurs que dans cette ville", indique Serge Mercier, élu du ­Syndicat national des journalistes (SNJ) au comité d'entreprise. Un rédacteur s'indigne: "C'est surtout une grosse connerie!" Aussi ­ravageuse pour les ventes que pour le marché publicitaire, "qui n'en ont vraiment pas besoin".  
Sur le "plateau" de la rédaction de La Provence, une assemblée générale s'improvise aussitôt. "C'est la première fois qu'on parlait grève depuis des années", commente une journaliste installée à Aix. Spontanément, des représentants des services des ventes et publicitaires se sont joints aux journalistes. Une démarche inédite dans la maison. La crispation accouche d'un communiqué: "La rédaction de La Provence ne se laissera pas insulter sans réagir." Une réaction à chaud qui n'émeut pas Bernard Tapie. "C'est du cinéma!" nous répond-il quelques jours plus tard... 

12 février. Et la SDJ paraît...

Dès les premières rumeurs de ­l'arrivée de Bernard Tapie, en novembre 2012, l'inquiétude perce chez les journalistes. "Il y a eu un élan jusqu'ici méconnu dans la rédaction. Une envie de se serrer les coudes", se souvient Laetitia ­Sariroglou. De l'idée de créer un comité de vigilance naît finalement la première SDJ de l'histoire du titre, le 12 février. "Pour poser des règles, par exemple sur le traitement de l'actualité de Bernard Tapie, explique sa présidente. Et éviter l'isolement des journalistes face à d'éventuelles pressions externes comme internes." L'initiative laisse l'homme d'affaires de marbre. Mais, interrogé par L'Express, Bernard Tapie s'enflamme: "Il y a deux nanas [NDLR: les porte-paroles de la SDJ] qui font un cirque pas possible et se font mousser avec tout ça. Elles seront respectées pour ce qu'elles sont. Mais il existe déjà plein d'interlocuteurs ou d'instances: le syndicat, le comité ­d'entreprise, les réunions de ­délégués du personnel... Elles ne sont pas obligées de sortir le tam-tam médiatique à chaque fois qu'il se passe quelque chose."  
Histoire de mettre du sel sur la plaie, Bernard Tapie maintient ses propos sur La Marseillaise. "C'est un bon journal, bien fait, avec peu de moyens. Mais je n'ai pas dit pour autant que nous (La Provence) étions de la merde!" Le nouveau coactionnaire s'amuse à saluer le coup de sang -immédiat et unanime- de la rédaction: "Ils ont montré qu'ils pouvaient encore se mettre en boule, qu'ils avaient de l'attachement pour ce titre et envie de se battre pour lui! C'est le contraire qui m'aurait inquiété..." Quoi qu'en dise Bernard Tapie, les dommages sont profonds. "On sent chez lui de la haine, du mépris", résume un confrère. Une localière reprend: "On sait bien qu'il ne nous aime pas. Pourquoi acheter une entreprise de presse quand tu ne peux pas supporter les journalistes?" 

20 décembre. Le débarquement à Marseille.

Cette prédisposition à titiller les troupes, on la retrouve dès l'arrivée de Bernard Tapie à la tête du groupe. Le 19 décembre, les banques officialisent la restructuration de la dette de GHM et l'entrée de Bernard Tapie à hauteur de 50 % dans le capital. Le 20, le nouvel homme fort débarque à Marseille. Il vient rencontrer les hauts gradés du journal. Premier comité de direction. Première démonstration de force. "Il est offensif, dur. Très animal. Il est là pour "pisser" aux quatre coins de son territoire", raconte un témoin sous couvert d'anonymat. Les échanges sont parfois secs. A un interlocuteur qui lui parle des inquiétudes des salariés, Tapie rétorque: "Continue, tu me fais peur." Et quand un cadre évoque la possible ouverture d'une clause de cession (elle permet au ­journaliste de quitter, avec des indemnités de licenciement, une entreprise de presse qui change d'actionnaire), Tapie défouraille : "Tu crois pas que j'vais payer tes mecs pour qu'ils aillent tirer leur petit coup?" 
"Il a un discours iconoclaste. Mais aussi l'enthousiasme débordant de ceux qui veulent entraîner les autres", défend un dirigeant. Ceux qui voient en lui "une énergie dingue" reconnaissent toutefois qu'"elle n'est pas forcément bien canalisée". Une "Ferrari sans frein", selon une formule prêtée à Patrick Le Lay; une "grenade dégoupillée" ; un homme avec lequel "il vaut mieux faire du judo que de la boxe, pour utiliser son énergie...". En fait, ose un membre de l'encadrement, "c'est exactement comme de parler à sa marionnette des Guignols...". 
Cinglant, Bernard Tapie l'est aussi, ce 20 décembre, avec Dominique Bernard, directeur général de GHM et PDG de La Provence. En pleine réunion, il le cueille à froid d'un "t'es en train de me dire qu'on est dans la merde et que ça sent l'eau de Cologne?" Un cadre analyse: "Il voulait humilier Dominique Bernard, montrer que le patron, c'est lui." Le patron? "Mais nous, on ne sait pas qui est le patron!" s'énerve un membre de la rédaction. "Il y a un double discours entre Hersant et Tapie, là-dessus... Chacun tire la couverture à lui." 

Janvier-février. Les premières lézardes.

La belle association à 50-50 qui a permis de sauver in extremis GHM s'effrite déjà. Le 16 janvier, au comité de groupe, à Paris, Dominique Bernard est assis entre Philippe Hersant, taiseux à l'extrême, et Bernard Tapie, volubile en diable. Le PDG de La Provence, sourire en coin, glisse aux participants: "Il ne vous aura pas échappé qu'on est en présence de deux personnalités très différentes." Non, cela n'a échappé à personne, ni à Paris, ni à Marseille. Et quand, le 26 février, Bernard Tapie fait enfler la polémique sur "un chèque" de 4,3 millions d'euros qu'il aurait signé la veille pour "payer les salaires de La Provence et Nice-Matin", cela ne surprend pas grand-monde. L'encadrement parle de "mouvement de fonds traditionnel en période de trésorerie basse". Un membre du SNJ enchaîne: "C'est un jeu de pouvoir, évidemment. On ne sait pas ce qui est vrai ou faux. Tapie voulait juste que ça se sache..." Et la rédaction encaisse: "Si, en plus, ils ne sont pas capables de s'entendre..." 

25 mars. Et Olivier Mazerolle calma le jeu.

Il faut attendre le 25 mars et la visite d'Olivier Mazerolle chez des journalistes totalement déboussolés pour que la tension se relâche. Un peu. Le futur directeur général délégué à l'éditorial, directeur de la publication et de la rédaction, ne prend ses fonctions que le 2 avril, mais il passe se présenter ce jour-là et apaise quelques angoisses. "D'abord, c'est un journaliste", se réjouit Laetitia Sariroglou. "Et puis, il est poli. Ça nous change!" rigole une consoeur. Tapie garantit que Mazerolle sera le seul maître à bord: "Moi, les journalistes, moins je leur parle, mieux je me porte. Je n'aurai pas affaire à eux, ils n'auront pas affaire à moi. Mon boulot, c'est de faire en sorte qu'ils soient encore journalistes dans cinq ans." Ce qui n'empêche pas le nouveau patron de voir rouge quand sa photo ne lui convient pas; de demander aux rédacteurs sportifs de cesser de gratifier les joueurs de l'OM de notes inférieures à 5 (sur 10) dans les colonnes du journal, même quand ils sont nuls... ou de faire le forcing pour une interview de sa fille.  
Sophie Tapie, alors en lice dans le télé-crochet The Voice sur TF1, bénéficie de deux entretiens, l'un en vidéo sur le Web, l'autre dans les colonnes de La Provence, juste avant l'émission du samedi 6 avril. "On la présente comme marseillaise [NDLR : elle y a passé deux ans dans son enfance] pour faire couleur locale, moque un journaliste. Mais on a eu de la chance, car Mazerolle s'est interposé. A Nice-Matin, ils ont carrément fait un "Face aux lecteurs" avec tout le tralala..." 
Pour Bernard Tapie, Olivier Mazerolle est "une bonne pioche" parce qu'il "a dirigé l'une des rédactions les plus dures avec France 2, qu'il est de Marseille, et qu'après être passé par la télé et la radio il est capable de mettre son ego en arrière-plan pour le seul plaisir de l'info". Au sortir de la rencontre, une journaliste ironise: "C'est surtout une arrivée très bling-bling." Un cadre lui emboîte le pas: "Pour Tapie, il faut qu'un rédac' chef puisse avoir Hollande en cinq minutes..." Après Patrick Le Lay, Jacques Séguéla et Olivier Mazerolle, "tous vieux, parisiens, dédaigneux de la presse régionale et ayant leur carrière derrière eux...", voilà qu'on évoque Claire Chazal comme éditorialiste. Ce qui suscite les ricanements dans les couloirs. 

Mardi 19 mars. Une crédibilité malmenée.

Reste qu'entre l'épuisante surexposition médiatique et les phrases à l'emporte-pièce du nouveau patron, toute la crédibilité du titre chancelle. Mardi 19 mars, au procès de la députée socialiste Sylvie Andrieux, juste avant les réquisitions, des avocats chambrent ­gentiment le banc de la presse: "Alors, il faut croire Tapie quand il dit que le meilleur journal de la région c'est La Marseillaise" Une rédactrice, désabusée, résume: "Notre image est déjà foutue. Les gens pensent que Tapie passe des coups de fil pour nous dire "Fais ci, fais ça". Et qu'ils l'approuvent ou le condamnent, la perte est réelle. Désormais, on sera toujours suspects. On nous cherchera sans cesse des poux dans la tête." "Pourtant, conclut une journaliste du siège marseillais, ce n'est pas parce qu'on a été achetés qu'on a été vendus." 

Par , à Marseille, publié le

mercredi 17 avril 2013

Mercerdi 17 Avril 2013 - INFOS SYNDICALES FORCE OUVRIERE

Réforme des retraites : le retour…
Attention au mauvais scénario

Ne manquez pas le 15ème épisode de la série
« Bienvenue dans le monde du travail »


cliquez sur l'image

mardi 9 avril 2013

Mardi 09 Avril 2013 - INFORMATIONS SYNDICALES FORCE OUVRIERE - MANIFESTATIONS CONTRE L'ANI DU 11 JANVIER 2013

Chers amis,
Chers Camarades,
L’Union Départementale FORCE OUVRIERE du Gard, en plein accord avec sa confédération, se prononce pour LE RETRAIT du projet de Loi débattu en ce moment au Parlement.
Aucune cuillère de miel n’a jamais rendu comestible un tonneau de goudron !
Et ce projet de Loi, basé sur un accord scélérat attentatoire au Code du travail et aux Conventions Collectives, est bien un tonneau de goudron pour la classe ouvrière !
Ce projet de Loi aujourd’hui, et s’il est voté, la Loi qui en sera issue, nous n’en voulons pas.
C’est pourquoi il ne saurait y avoir d’autre exigence que LE RETRAIT !
Et pour obtenir le retrait, il faut que nos organisations exigent ENSEMBLE ce retrait !
Et qu’ensemble, au niveau national comme dans chaque entreprise, chaque bureau, chaque commerce, dans l’UNITE, nos syndicats FO et CGT préparent les conditions d’un mouvement général qui imposera le RETRAIT DE CETTE LOI SCELERATE.
Aujourd’hui, notre mobilisation est l’avant garde de ce mouvement à construire.
VIVE L’UNITE DES SYNDICATS OUVRIERS DE CE PAYS SUR UNE REVENDICATION CLAIRE ET UNIFICATRICE !

VIVE L’UNITE FO et CGT POUR LE RETRAIT DE L’ACCORD SCELERAT DE FLEXIBILITE !

LA CLASSE OUVRIERE DE FRANCE NE PAIERA PAS LA CRISE DU CAPITALISME !

jeudi 7 mars 2013

Jeudi 07 Mars 2013 - Rencontre avec le Député-Maire 1er secteur de Marseille Patrick MENNUCCI

Une délégation du bureau de l'APP, composée de Maria VOLPONI et de Jean-Paul FABRE, représentant également le CASC de Comareg, a rencontré ce jeudi le Député-Maire du premier secteur de Marseille, Patrick MENNUCCI initiateur de la Commission d’Enquête Parlementaire sur GHM et les déboires de Comareg. Dans ce cadre là nous avons pu exposer pendant une heure nos points de vue et échanger sur ce dossier.

mardi 5 mars 2013

Mardi 05 Mars 2013 - INFORMATIONS SYNDICALES FORCE OUVRIERE - APPEL NATIONAL CONTRE L'ACCORD DE L'ANI : « Non à une régression des droits sociaux, Oui à une véritable sécurisation de l’emploi »


« Non à une régression des droits sociauxOui à une véritable sécurisation de l’emploi »
Rappelons que cet accord, signé entre le MEDEF et CFDT, CGC et CFTC  est une attaque directe contre le Code du Travail qui marque une grave régression des droits sociaux pour tous les salariés du secteur privé et des 920 000 personnels hors-statuts des trois fonctions publiques. Il vise non pas à sécuriser l'emploi mais à faciliter les licenciements, baisser les salaires et il organise une plus grande flexibilité pour les salariés, un recul de leurs droits individuels et collectifs au bénéfice des employeurs.

Cet accord en soi n'est rien s'il n'est pas transposé dans la Loi. D'où l'importance de montrer aux parlementaires le rejet qu'il suscite chez les salariés. C'est l'objet des appels à la grève et à la manifestation du 5 Mars. Rien n'est écrit d'avance et chaque parlementaire peut être gagné à comprendre que son avenir politique est lié à son vote sur cette question si la mobilisation est massive. Dès après le 5 mars, l'Union Départementale demandera à rencontrer chacun d'eux dans le Gard pour lui expliquer l'enjeu et le mettre devant sa responsabilité.

Nous ne devons pas nous louper ce jour là. Sinon, demain, non seulement chacun de nos syndicats aura en face de lui son patron, mais également l'Etat, pour faire accepter l'inacceptable ! 

Concernant nos syndicats Force Ouvrière du secteur public (fonctionnaires d'Etat, hospitaliers, territoriaux et de la communication), cette mobilisation les concerne également directement. En effet, il y a une liaison entre les “contre-réformes” qui les affectent (mobilité, remise en cause des statuts, baisse du salaire réel par le gel du point d'indice,...) et cette “réforme” du marché du travail.
Rappelons nous de la question des retraites en 1993, quand Balladur s'est attaqué aux retraites du privé, ce qui a permis au gouvernement dès 1995, au nom de l'égalité, de justifier la remise en cause des retraites du public. 
Il nous faut comprendre que la “solidarité” dans l'action syndicale n'est pas un précepte moral, mais une solidarité d'intérêts bien concrets.


La logique néfaste de la compétitivité-emploi - Episode 14
CLIQUEZ SUR L'IMAGE

mercredi 27 février 2013

Mercredi 27 Février 2013 - LeMonde.fr/AFP - Hersant Media : la reprise du groupe par Tapie définitivement actée

Hersant Media :
la reprise du groupe par Tapie
définitivement actée

Le processus d'entrée au capital du Groupe Hersant Media (GHM) de Groupe Bernard Tapie (GBT) et de renégociation de la dette bancaire de GHM a été achevé ce mercredi 27 février. L'aboutissement de ce processus permet à GHM d'effacer les 215 millions d'euros d'endettement que le groupe avait initialement contracté auprès de 17 banques.

La reprise du groupe par la famille Hersant et l'homme d'affaires Bernard Tapie- est désormais définitivement actée. Trois des héritiers Hersant d'un coté et M. Tapie de l'autre contrôlent donc à parité GHM et notamment La Provence, le groupe Nice-Matin et les journaux d'outre-mer Antilles et Nouvelles Calédonie.
"GHM a réalisé ce matin les opérations nécessaires au versement de la somme de 51 millions d'euros à ses banques créancières à titre définitif et forfaitaire, a précisé GHM. Préalablement à ce versement, une augmentation du capital de GHM a été réalisée à parité par la famille Hersant et le Groupe Bernard Tapie qui détiennent désormais 50 % chacun du groupe."
Le Monde.fr avec AFP |  

mardi 26 février 2013

Mardi 26 Février 2013 - IMMEDIAS - Tapie, en colère, paye, en urgence, les salaires de février, à Nice Matin et La Provence!


Tapie, en colère, paye, en urgence,
les salaires de février,
à Nice Matin et La Provence!

Droits Réservés

On ne croyait pas le groupe Hersant en si piteux état. Et Bernard Tapie, lui-même, n’imaginait pas des comptes à ce point dégradés. C’est ainsi que le propriétaire de La Provence et de Nice Matin, qui ne décolère pas, a fait hier, en toute urgence, un chèque, non prévu dans les accords signés, de 4,3 millions d’euros, afin que les salaires de février des employés et journalistes de ces deux quotidiens, ainsi que des frais d’avocats, non réglés, soient versés.
L’homme d’affaire marseillais est ainsi tombé des nues en découvrant tout simplement que les caisses de ces deux titres étaient vides ! En privé, ce dernier, qui attend son heure, dit ne pas vouloir en rester là. Et les semaines qui suivent devraient voir la température grimper entre le « papivore » et Philippe Hersant.

jeudi 21 février 2013

Jeudi 21 Février 2013 - ASSEMBLEE NATIONALE - PROPOSITION DE RÉSOLUTION tendant à la création d’une commission d’enquête sur les conditions et les effets de la cession du Groupe Hersant Média

EXPOSÉ DES MOTIFS
MESDAMES, MESSIEURS,

Le 14 janvier 2013, le Tribunal de commerce de Paris a homologué l’accord de conciliation conclu le 19 décembre 2012 qui a conduit à la cession du pôle sud du Groupe Hersant Média regroupant les titres La Provence, Nice-Matin, Corse-Matin, Var-Matin ainsi que des journaux de Nouvelle-Calédonie et des Antilles.
De nombreuses zones d’ombres planent sur cet accord, lequel entérine l’abandon, par les banques prêteuses, de créances évaluées à 165 millions d’euros....

....En effet, et sans être exhaustif, comment est-il possible que les 17 banques créancières abandonnent 165 millions d’euros, malgré la gestion chaotique de l’actionnaire depuis plusieurs années ? Comment est-il possible que ces prêts aient pu être consentis sans qu’aucune garantie n’ait été prise sur les biens personnels des membres de la famille de l’actionnaire emprunteur, français mais domiciliés fiscalement en Suisse et au Royaume-Uni ?....

... La commission aura à connaitre aussi des conditions de l’achat, de la gestion et de la faillite de la COMAREG par le Groupe Hersant Média et s’intéressera aux 115 millions d’euros de pertes pour l’Association pour la gestion du régime de Garantie des Salaires (AGS) dans le cadre du plan social de la COMAREG....

... La commission devra également vérifier la façon dont les parties prenantes à la reprise ont abordé le risque COMAREG pour lequel l’une d’entre elles ne s’estime pas concernée...


lundi 11 février 2013

Lundi 11 Février 2013 à Marseille Marsactu, Le Ravi et Médiapart vous invitent à La Criée

INVITATION
Pour défendre la liberté d'expression

de la part de Marsactu,
Le Ravi et Médiapart le 11 février 2013
à la Criée à Marseille

Depuis des semaines, la ville ne parle plus que de ça : Bernard Tapie a mis la main sur La Provence et s'apprête à fondre sur la ville. Pour défendre la liberté d'expression, Marsactu, Le Ravi et Médiapart s'unissent et proposent une grande soirée de débat, le 11 février prochain, à 20 heures, à La Criée. Lecteurs de Marsactu, Le Ravi, Médiapart et de notre Blog "Avenir Presse Publications", vous y êtes les bienvenus.


Marseille est capitale européenne de la culture. La ville se rêve (ou cauchemarde) son avenir en métropole. Et pourtant, à quinze mois des élections municipales, flotte dans l'air comme un parfum de déjà-vu. Dans quelques jours, si l'information se confirme, Bernard Tapie doit amarrer son yacht - le Reborn - au quai de la Fraternité. "Un petit bateau de 14 mètres... de large", aime-t-il à plaisanter. Bernard Tapie est de retour en ville. En posant 25 millions sur la table, il a fait son entrée dans le groupe Hersant et fait main basse sur La Provence et les autres titres du Sud. Son retour est un mauvais présage pour la démocratie locale et la liberté d'expression.
Pour lancer le débat et l'ancrer dans le réel, Marsactu, le mensuel Le Ravi et Médiapart ont décidé eux aussi de s'amarrer dans le Vieux-Port en proposant une grande soirée de débat le 11 février prochain, à 20 heures à La Criée. Pour nous, journalistes et Marseillais, l'arrivée de Tapie n'est pas une affaire de gros sous qui ne concerne que des grands groupes aux mœurs très privés. Cette affaire est publique car elle concerne en premier lieu les contribuables français. C'est avec 402 millions d'euros d'argent public que Bernard Tapie a pu renflouer ses caisses. Et c'est avec cet argent-là qu'il a pu aider le groupe Hersant et son PDG, exilé fiscal en Suisse, à faire la nique aux banquiers.
Déjà, la justice enquête sur les conditions de l'arbitrage financier qui ont permis à l'homme d'affaires de retrouver sa surface financière. Prochainement, une commission d'enquête parlementaire va tenter de faire la lumière sur les conditions du rachat des titres du pôle sud du groupe Hersant. Nous, journalistes de médias indépendants, tentons à notre mesure d'éclairer ce moment de la vie locale. Mais, au-delà, cela nous concerne tous, lecteurs, citoyens, élus.
Dans quelques mois, la campagne des élections municipales va battre son plein. Qu'il soit ou non candidat, la présence même de Bernard Tapie dans le jeu politique contribuera à polluer un débat déjà empoisonné par les relents de corruption de l'affaire Guérini. Alors que Marseille se débat déjà dans la misère, que son image est durablement endeuillée par les règlements de compte, nos trois médias, Marsactu, Le Ravi et Médiapart, ont décidé d’organiser une soirée exceptionnelle en défense de l’information indépendante et de la liberté du débat public au Théâtre de La Criée, le lundi 11 février, à 20 heures. Outre Edwy Plenel et Laurent Mauduit de Médiapart, Michel Gairaud du Ravi, des journalistes marseillais, de nombreuses personnalités et représentants associatifs seront invités à intervenir.
Venez nombreux, l
'entrée est libre et sans réservation.
Par La rédaction, le 4 février 2013

mercredi 6 février 2013

Mercredi 06 Février 2013 - Le Monde - Dossier TAPIE/HERSANT (3pages)


© Le Monde

Dossier Hersant-Tapie:

M.Montebourg saisit la justice AUJOURD’HUI Selon une information révélée par Le Monde, le Groupe Hersant Média (GHM), qui vient de céder à Bernard Tapie le contrôle de La Provence et de NiceMatin, fait l’objet d’une enquête préliminaire de la brigade financière.GHM est soupçonné d’«abus de biens sociaux» au préjudice des sociétésdu groupe. Les policiers vont notamment enquêter sur des transferts entre le groupe de presse, au bord de la liquidation fin 2012, avant sa reprise, et le prestigieux golf Robert-Hersant de Nantilly (Eure-et-Loir). Le ministreArnaud Montebourg est à la manoeuvre sur ce dossier : estimant que la gestion de GHM était jugée contestable, il a saisi le procureur de Paris dès le mois de décembre. D’autre part, le député Patrick Mennucci va soumettre au vote de l’Assemblée nationale le principe de la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de l’acquisition des journaux du Sud par Bernard Tapie. Pendant ce temps, l’homme d’affaires prend en main sa nouvelle acquisition et cherche un patron des rédactions pour La
Provence et Nice Matin........

Mercredi 06 Février 2013 - MarsActu - Casse-tête pour la commission d'enquête sur Tapie et GHM


Casse-tête pour la commission d'enquête sur Tapie et GHM

Entre deux séances houleuses à l'Assemblée sur le mariage pour tous, le député socialiste Patrick Mennucci a mis la dernière main à la résolution demandant une commission d'enquête parlementaire sur les conditions de l'entrée de Bernard Tapie au capital du Groupe Hersant Médias. Pour l'heure, le texte est entre les mains des juristes du groupe socialiste pour éviter d'empiéter sur la justice.
Cette dernière est en effet passée à la vitesse supérieure concernant plusieurs affaires incidentes au dossier. Depuis septembre 2012, trois juges du pôle financier parisien conduisent une information judiciaire pour "usage abusif de pouvoirs sociaux et recel de ce délit" concernant les conditions de règlement du litige qui opposait Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais. Fin janvier, la brigade financière a mené des perquisitions aux domiciles de Bernard Tapie et de l'ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, Stéphane Richard.
Cette enquête s'intéresse donc à l'origine du retour de fortune de Bernard Tapie qui lui ont permis de réaliser son entrée dans le capital de GHM. Concernant la famille Hersant, comme l'a révélé Le Monde, le parquet de Paris vient de confier à la brigade financière une enquête préliminaire concernant des soupçons "d'abus de biens sociaux". Or, si cette dernière procédure prospère et débouche sur une information judiciaire, cela réduirait d'autant le périmètre de la commission d'enquête parlementaire. Le député socialiste reconnaît que "la porte est étroite" mais se dit confiant : "La commission d'enquête parlementaire a toujours sa raison d'être notamment concernant les conditions de liquidation de la Comareg".

Par Benoît Gilles, le 6 février 2013

mardi 5 février 2013

Mardi 05 Février 2013 - TV5 MONDE - Hersant Média dans le collimateur de la justice, Tapie dans celui du Parlement

Hersant Média dans le collimateur de la justice, Tapie dans celui du Parlement

PARIS (AFP) - 05.02.2013 16:21 - Par Laurent HOUSSAY

Après la demande d'une commission d'enquête parlementaire sur le rachat de plusieurs journaux par le tandem Hersant-Tapie, c'est aujourd'hui la justice qui s'interroge et lance une enquête préliminaire sur d'éventuels abus de biens sociaux au sein du groupe de presse avant son changement de propriétaire.
Après la demande d'une commission d'enquête parlementaire sur le rachat de plusieurs journaux par le tandem Hersant-Tapie, c'est aujourd'hui la justice qui s'interroge et lance une enquête préliminaire sur d'éventuels abus de biens sociaux au sein du groupe de presse avant son changement de propriétaire.
Cette enquête préliminaire a été ouverte par le Parquet de Paris et porte notamment sur des transferts financiers entre le Groupe Hersant Média (GHM) et les héritiers de l'empire de presse.
La décision du Parquet fait suite à un "signalement" du ministre Arnaud Montebourg, qui aurait lui même été informé par le Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), l'organisme chargé d'étudier des entreprises en difficultés, selon Le Monde qui a révélé l'affaire. M. Montebourg s'est refusé à tout commentaire.
Le Parquet a été informé début novembre 2012, alors que se profilaient les premières offres de reprise de GHM au bord de la faillite.
Bernard Tapie, finalement repreneur aux côtés de la famille Hersant, estime "impossible" que le CIRI "d'aujourd'hui puisse balancer des informations confidentielles sur une entreprise malade qui vient le voir pour être soignée". "Une telle délation serait contraire à la mission du CIRI et signerait la fin de la relation de confiance entre les entreprises et les pouvoirs publics", a dit l'homme d'affaires à l'AFP.
Les enquêteurs s'intéressent notamment au sort du golf Robert Hersant de Nantilly (Eure-et-Loir), propriété personnelle de feu Robert Hersant tombé dans l'escarcelle de GHM .
"GHM avait une avance en compte courant de 15 M€ sur sa filiale propriétaire du Golf Robert Hersant. Le 30 novembre 2011, les actionnaires familiaux ont remboursé 10 millions à GHM pour le compte de la société propriétaire du golf", explique-t-on de source proche de GHM, le tout validé par les commissaires aux comptes.

Favoritisme

"Les 5 millions restants ont été considérés comme représentant la contre-partie de l'utilisation par GHM du Golf pour des opérations de promotion et de relations publiques des activités du groupe et notamment de la Comareg" (journaux gratuits), selon cette même source qui souligne que toutes ces opérations "ont été expressément débattues lors des réunions tenues sous l'égide du CIRI en octobre et novembre 2011, sans remarque particulière du CIRI".
Le célèbre golf, qu'avait fait aménager feu Robert Hersant, a finalement été racheté le 30 novembre 2011 par un des fils du "papivore", Éric Hersant, pour 3,5 millions d'euros.
Par ailleurs, à la demande du député PS des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci, une commission d'enquête parlementaire doit être mise en place courant février pour étudier les mécanismes ayant conduit au rachat par Bernard Tapie de la moitié des titres de GHM pour 25 millions d'euros.
M. Tapie avait qualifié de "tartufferie" le lancement d'une enquête parlementaire et les questions autour de la reprise de GHM. "Ce n'est que la reprise des délires de Mennucci qui n'intéressent que lui", a-t-il commenté.
La commission d'enquête doit aussi se pencher sur un éventuel favoritisme (toujours démenti par GHM) au profit de l'offre Tapie-Hersant et au détriment du groupe belge Rossel, un temps intéressé par les actifs de GHM. "Il n'y avait pas d'offre de Rossel qui soit ferme, globale et financée, alors que l'offre de M. Tapie l'était et que les fonds étaient placés sous séquestre", a répété la direction de GHM.
Enfin l'enquête, selon M. Mennucci, devrait remonter à la question des emprunts réalisés par GHM en 2007 pour racheter des journaux et s'intéresser aussi à la Comareg, groupe de gratuits repris par GHM et victime d'une retentissante faillite au bout de deux ans.
© 2013 AFP

Mardi 05 Février 2013 - Le Point.fr - Groupe Hersant : la commission d'enquête parlementaire en place courant février

Groupe Hersant : la commission d'enquête parlementaire en place courant février

La résolution visant à cette installation doit être remise mardi en fin de journée au président du groupe PS à l'Assemblée Bruno Le Roux.

La commission d'enquête parlementaire chargée d'examiner les conditions de la reprise du Groupe Hersant Médias (GHM) devrait être en place au cours du mois, a indiqué mardi son instigateur, le député PS des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci. La résolution visant à cette installation doit être remise mardi en fin de journée au président du groupe PS à l'Assemblée Bruno Le Roux, et la commission "dans le mois de février doit être constituée", a dit le parlementaire marseillais, tandis que l'on apprenait l'ouverture en parallèle par le parquet de Paris d'une enquête préliminaire pour abus de biens sociaux présumés dans la gestion de GHM.
Cette préliminaire "confirme ce que je pense", a dit Patrick Mennucci : "Il y a des vérifications à faire pour s'assurer que le Groupe Hersant Médias était bien dans la situation de ne pas pouvoir payer ses remboursements bancaires". L'enquête de la justice, ouverte à la suite d'un signalement du ministre Arnaud Montebourg, vise notamment des flux financiers suspects qui auraient permis au groupe de presse, au bord de la liquidation fin 2012, d'abonder les comptes du golf Robert-Hersant de Nantilly (Eure-et-Loire).

Changement de mandataire

La commission parlementaire, elle, doit se pencher sur les conditions de cession de GHM à Bernard Tapie associé à la famille Hersant. Selon Patrick Mennucci, elle souhaite remonter à la question des emprunts réalisés en 2007 ("comment ils ont été faits sans qu'il y ait eu de garanties"), et s'intéresser aussi à la Comareg, achetée par GHM et tombée en faillite au bout de deux ans. Sur les conditions de la cession de GHM, la commission souhaite comprendre "pourquoi le tribunal de commerce de Paris a changé de mandataire", pourquoi les journaux n'ont pas été cédés séparément alors qu'ils ont individuellement plus de valeur, et aussi étudier les conditions d'information des autres repreneurs potentiels, a encore dit Patrick Mennucci.
Bernard Tapie et la famille Hersant ont repris les journaux du pôle sud de GHM (La Provence, Nice-Matin, Var-Matin et Corse-Matin), après avoir offert à 50/50 une cinquantaine de millions d'euros pour racheter les créances de GHM auprès des banques et ainsi apurer une dette évaluée à 215 millions d'euros.

source AFP