mercredi 1 octobre 2014

Mardi 1er Octobre 2014 : FR3 Rhône-Alpes : Lyon - Les anciens salariés de COMAREG devant les prud'hommes

http://france3-regions.francetvinfo.fr/rhone-alpes/2014/09/30/lyon-les-anciens-salaries-de-comareg-devant-les-prud-hommes-561892.html

Lyon - Les anciens salariés de COMAREG devant les prud'hommes

218 salariés de Comareg, société éditrice de Paru vendu, licenciés en 2011 après la liquidation de leur entreprise, étaient aux prud'hommes de Lyon mardi. Ils contestent leur licenciement et demandent des dommages et intérêts. Le jugement a été mis en délibéré au 17 février 2015.
© France 3 RA

Seuls 126 dossiers ont été examinés. Les dossiers des 92 ex-cadres ont été finalement dissociés mardi après-midi, et seront jugés ultérieurement. Certains salariés n'ont toujours pas retrouvé d'emploi et tous ont quitté l'entreprise avec pour seule indemnité, le minimum légal. Dans cette affaire, les anciens salariés sont opposés au Goupe Hersant Médias, ancienne maison-mère de Comareg. Ils s'affrontent notamment sur le concept de co-emploi. 

VIDEO REALISE PAR FR3 Rhône-Alpes

Le reportage de J.Jacquart et F.Elhorga (Edition locale du Grand Lyon - 30/09/14)
NB - La Comareg était basée à Lyon. Elle éditait les journaux d'annonces gratuites Paru Vendu.

 

mardi 30 septembre 2014

Mardi 30 Septembre 2014 - Le Progrès.fr : Comareg : décision le 17 février au conseil de prud'hommes de Lyon

http://www.leprogres.fr/economie/2014/09/30/comareg-decision-le-17-fevrier-a

RHONE-ALPES. Comareg : décision le 17 février au Conseil de Prud'hommes de Lyon

Le conseil de prud'hommes de Lyon a longuement écouté mardi les arguments des représentants des salariés et de leur ancien employeur qui s'affrontent notamment sur le concept de co-emploi. La décision est maintenant attendue le 17 février 2015.

Le reste de l'article sur le site du Progrès en cliquant sur le logo ou sur ce lien

Publié le 30/09/2014 à 19:39 - Reproduction interdite 

 

samedi 20 septembre 2014

Samedi 20 Septembre 2014 - Le Monde.fr : Le groupe belge Rossel veut investir 50 millions d'euros pour racheter « Nice-Matin »


Le groupe belge Rossel veut investir
50 millions d'euros
pour racheter « Nice-Matin »

Le Groupe Nice-Matin. | AFP/ÉRIC ESTRADE
© Droits réservés

Le groupe de presse belge Rossel,
associé au groupe familial de BTP
monégasque Marzocco
et à l'homme d'affaires
franco-libanais Iskandar Safa,
veut investir 50 millions d'euros
pour reprendre
le groupe Nice-Matin,
a indiqué, samedi 20 septembre,
une source proche du dossier.

Lire : « Nice-Matin » : l'identité de quatre repreneurs potentiels dévoilée
Les trois partenaires du groupement baptisé « Nice-Matin Avenir », qui investissent à parts égales, préconisent dans le même temps des coupes sévères dans les effectifs (environ 40 % des 1 106 emplois), s'attirant les foudres du personnel. Ils viendront détailler leur proposition lundi à Nice aux trois comités d'entreprise du groupe, de même que tous les autres repreneurs en lice.
TAPIE DEMANDE DES « GARANTIES INACCEPTABLES »
Les salariés écouteront d'autant plus attentivement que leur propre projet de reprise via une coopérative, déjà contesté en interne, vient de perdre l'appui de l'homme d'affaires Bernard Tapie qui devait amener 35 % des 20 millions d'euros prévus. « Il nous demande des garanties inacceptables », a précisé un représentant syndical CGT, tout en évoquant désormais des « contacts avec d'autres partenaires ».
Lire : Divorce entre Bernard Tapie et les salariés de « Nice-Matin »
L'offre menée par le belge Rossel (Le Soir, La Voix du Nord, L'Union) propose une somme de 10 millions d'euros pour l'acquisition (dont le plan social), 10 millions de trésorerie immédiate et 15 millions d'investissements. S'y ajouterait 15 autres millions d'investissements les deuxième et troisième années. « C'est de l'argent frais qui n'est pas prélevé sur le groupe », soulignent les partenaires, qui s'engagent à ne pas toucher aux murs du siège pendant cinq ans, contrairement à certaines offres moins bien loties financièrement.

Ils appellent à trois grands axes de développement pour relancer le groupe: une logique davantage tournée vers les sites internet, le développement d'un pôle événements, et le développement d'un pôle radio/télévision locales.
Ils veulent aussi maintenir les 14 éditions locales et la plus grande partie des agences locales du groupe, un maillage jugé essentiel.
Lire aussi : Le crowdfunding au secours de « Nice-Matin »
Le Monde.fr avec AFP |




vendredi 19 septembre 2014

Vendredi 19 Septembre 2014 - LeMonde.fr : Divorce entre Bernard Tapie et les salariés de « Nice-Matin »

http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2014/09/19/divorce-entre-bernard-tapie-et-les-salaries-de-nice-matin_4490861_3236.html 

« La SCOP [société coopérative et participative] continue… mais sans Tapie. »
C'est ainsi que les personnels de Nice-Matin ont annoncé, vendredi 19 septembre,
la rupture de l'alliance qu'ils avaient nouée
avec l'homme d'affaires.

Les représentants des salariés du groupe Nice-Matin, placé en redressement judiciaire,
veulent sauver leur journal. | Nice-Matin - © droits réservés
Lire : Nice-Matin : Tapie, le crowdfunding et les anciens de TF1
« Ce partenariat a vécu, écrivent les représentants des salariés dans un mail envoyé aux équipes, vendredi après-midi. Pas de clash, ni de divorce retentissant. Juste le constat que certaines conditions suspensives à ce partenariat n'ont hélas pas pu être remplies dans les délais qui avaient été fixés entre Bernard Tapie et nous dès la fin du mois de juillet. »
Le détail de ces « conditions » n'a pas été donné, mais il est probable qu'il s'agit notamment du nombre minimal de départs prévus dans le projet imaginé entre les salariés et M. Tapie. Les représentants des salariés refusent de s'engager à procéder à des licenciements si le nombre de 169 départs prévu dans leur projet n'était pas atteint par la voie du volontariat.
CINQ OFFRES CERTAINES
« Bernard Tapie est désormais un candidat à la reprise de Nice-Matin - Var-Matin comme les autres », rappellent les salariés. L'actionnaire principal de La Provence a en effet déposé une offre de reprise au nom du groupe marseillais. Initialement qualifiée de « plan B », cette offre devient donc son plan A. Il en a d'ailleurs communiqué les détails aux administrateurs judiciaires. Selon nos informations, l'offre de La Provence prévoierait 328 suppressions de postes.
Quatre autres offres restent en course, portées par Clepsydre – spécialiste de l'assistance aux personnes dépendantes –, Georges Ghosn – précédent propriétaire de La Tribune et de France Soir –, Paris Normandie et Rossel – groupe propriétaire de La Voix du Nord. Ces offres prévoieraient de 253 suppressions de postes, pour celle de Georges Ghosn, à 428 pour l'offre du groupe Rossel. Celle de Clepsydre en anticiperait 328 et celle de Paris Normandie, 367.
Les salariés, eux, veulent toujours croire en leur capacité à formuler une offre de reprise avant le 13 octobre, date à laquelle le tribunal de commerce de Nice choisira un repreneur. Mais ils doivent désormais compenser l'absence de M. Tapie, qui promettait de financer 35 % de leur offre, soit 8 millions d'euros.
« A ce jour deux investisseurs sont susceptibles de se substituer à Tapie et d'apporter les 8 millions d'euros qui manquent encore à notre plan de financement », annoncent les représentants, avant de conclure : « Il nous reste dix jours. »
Lire : Le crowdfunding au secours de « Nice-Matin 

Le Monde.fr I 19.09.2014 à 15h22
Mis à jour le 19.09.2014 à 16h38
par Alexis DELCAMBRE














mercredi 3 septembre 2014

Mercredi 03 Septembre 2014 - LE FIGARO.FR : La consolidation de la presse régionale se poursuit

INFOGRAPHIE - La Dépêche va devenir
le troisième éditeur de quotidiens régionaux.
À mesure que la situation économique se tend, les manœuvres se poursuivent dans la presse quotidienne régionale française. La consolidation du secteur, prédite par nombre d'observateurs, s'impose aux différents groupes. Dernier rapprochement en date, le groupe La Dépêche du Midi de Jean-Michel Baylet devrait devenir, d'ici à la fin de l'année, le premier actionnaire et l'opérateur de Midi Libre et de L'Indépendant (groupe Midi Libre), cédés par le groupe Sud Ouest. De son côté, Hersant est définitivement sorti du marché français en métropole depuis que le groupe Nice-Matin, dont il était le propriétaire, a été placé en redressement judiciaire en mai dernier.

«Pour les groupes Midi Libre ou Nice-Matin, ce sont en réalité deux situations qui découlent de deux échecs, rappelle Jean-Clément Texier, banquier d'affaires spécialiste de la presse. Sud Ouest et Hersant avaient racheté respectivement Midi Libre et Nice-Matin en 2007, juste avant la crise. Dans les deux cas, l'opération devait être financée par la rentabilité des pôles de presse gratuite des deux groupes. Or ce sont des activités qui se sont totalement effondrées entre 2008 et 2012.»
Le sort de Nice-Matin ne sera connu qu'en octobre. L'un des acteurs de la consolidation, le groupe belge Rossel (éditeur duSoiren Belgique et deLa Voix du Norden France), est sur les rangs pour reprendre le quotidien azuréen. Fin 2012, il avait déjà repris l'ancien pôle Champagne-Ardenne-Picardie du groupe Hersant (L'UnionL'Est ÉclairL'Ardennais…). S'il devait être choisi par le tribunal de commerce, Rossel deviendrait une exception dans la logique de continuité territoriale qui s'impose dans le mouvement en cours.
© Droits Résevés

Conduire les synergies

Dans la prise de contrôle du groupe Midi Libre par La Dépêche, il semble que les différentes parties ont considéré que le groupe toulousain était le mieux placé pour conduire les synergies. «Comme Le Télégramme, un autre indépendant, La Dépêche continue de bien tirer son épingle du jeu, estime Jean-Clément Texier, qui rappelle qu'après l'avoir envisagé, le groupe de Jean-Michel Baylet avait finalement renoncé, en 2007, à reprendre le groupe Midi Libre conjointement avec Sud Ouest. Cela semblait trop risqué et la suite leur a donné raison.» De même, la discontinuité territoriale de l'ex-Groupe Hersant Média (GHM), qui était présent en Normandie, en Champagne-Ardenne et dans le Sud-Est, s'est avérée impossible à viabiliser sur le plan économique.
Après la cession du groupe Midi Libre, la hiérarchie de la presse quotidienne régionale sera modifiée. Détenu par le Crédit mutuel, EBRA (Est, Bourgogne, Rhône-Alpes), qui édite Le ProgrèsLe Dauphiné libéréLes Dernières Nouvelles d'Alsace ouL'Est républicain, restera le premier groupe de presse quotidienne régionale avec 1,2 million d'exemplaires vendus tous les jours, devant le groupe Ouest France (Ouest-FranceLe Courrier de l'OuestPresse Océan…), avec 1,1 million d'exemplaires. En prenant le contrôle deMidi Libre et de L'Indépendant, le groupe La Dépêche devrait devenir numéro trois avec environ 380.000 exemplaires, en surclassant le groupe Sud Ouest (Sud OuestLa Charente libre) qui vend 300.000 quotidiens par jour.

Alexandre Debouté

dimanche 31 août 2014

Dimanche 31 Août 2014 : Relevé des Comptes du Comité d'Entreprise HEBDOPRINT...QUI EXISTE TOUJOURS

Et voila les comptes du Comité d'Entreprise au 31 aout 2014 : 
71.864,67 euros toutes lignes confondues....




( courrier du 26 avril 2012 des 3 élus devenus minoritaires au sein du CE de l'époque - le nombre de titulaires étaient de 8 : 
...Un chèque cadeau de 15 ou 20 €, voire de quelques dizaines d’euros, même s'il est appréciable, ne pourra en aucun cas réparer l'injustice que nous venons de vivre…)

Sauf que le chèque cadeau aurait été de 150 euros !

Malgré le fait que la société soit liquidée depuis Novembre 2011, le Comité d'Entreprise existe toujours car il n'est pas dissous (le liquidateur - PDG d'Hebdoprint, n'ayant pas daigné le réunir une dernière fois pour faire les choses en adéquation avec la Loi) et les sommes (QU'AUCUNE DES ASSOCIATIONS DES ANCIENS D'HEBDOPRINT PEUVENT RECUPERER) attendent la décision du Bureau du CE pour être remises à une association d’Intérêt Général type Resto du Cœur ou Banque Alimentaire...

Pour quelles raisons obscures cette dissolution n' a pas encore été faite ?

Tous les mois nous vous tiendrions informés de l'évolution de cette situation.

vendredi 29 août 2014

Vendredi 29 Août 2014 - Le Nouvel Observateur : Plus de 300.000 euros de dons pour reprendre Nice-Matin



© Droits Réservés
NICE (Reuters) - Les salariés du groupe Nice-Matin ont annoncé vendredi avoir récolté plus de 300.000 euros de dons de lecteurs afin de racheter leur entreprise placée en redressement judiciaire.
"C'est un cap symbolique, mais nous ne voulons pas nous arrêter là", dit Damien Allemand, journaliste à la rédaction web du quotidien. "Il faut le plus de contributeurs et d'argent possible pour être crédible devant le tribunal de commerce."
Les 1.137 employés de la société éditant les quotidiens régionaux Nice-Matin, Var-Matin et Corse-Matin ont lancé en août une campagne d'appel aux dons sur une plate-forme internet spécialisée dans le "crowdfunding" (financement participatif).
Plus de 2.000 versements allant de cinq à 50.000 euros, venus de France mais aussi des Etats-Unis, du Canada, de Belgique ou de Suisse, ont été reçus par les salariés.
Largement relayée sur les réseaux sociaux, leur démarche a suscité le soutien de personnalités de tous bords, comme les anciennes ministres Cécile Duflot (EELV), Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) et Marie-Georges Buffet (PCF).
Les journalistes Philippe Bouvard et Christian Jean-Pierre, les artistes Laurent Voulzy et Alain Souchon ainsi que des élus locaux, comme le député-maire de Nice Christian Estrosi (UMP) ont également appelé leurs administrés à se mobiliser.
Des artistes ont offert aux employés des oeuvres originales qui seront mises aux enchères avec d'autres objets lors d'une vente de soutien à leur cause le 6 septembre à Nice.
CINQ AUTRES OFFRES
La volonté des employés de reprendre leur outil de travail par le bais d'une société coopérative et participative (Scop) a été décidée après le placement du groupe en redressement judiciaire, le 26 mai dernier.
"L'idée de faire appel aux dons des lecteurs est venue après l'envoi d'un chèque de l'une d'entre elle, Simonne Peyre, âgée de 91 ans. Sans grandes ressources, elle nous a donné 4.000 euros. On s'est dit qu'il y avait peut-être plein d'autres Simonne qui avaient envie de nous suivre", dit Damien Allemand.
Pour être économiquement viable, l'offre de reprise par les salariés nécessite l'appui d'investisseurs privés. Des discussions sont en cours avec plusieurs d'entre eux, mais leur identité n'a pas été révélée.
"On a discuté entre autres avec La Provence (détenue par l'homme d'affaires Bernard Tapie-NDLR) et son consultant Patrick Le Lay", explique une source syndicale.
Le projet des personnels prévoit de limiter les départs volontaires à 120 contre les 400 licenciements généralement annoncés par les autres repreneurs, selon les syndicats.
En plus des salariés, cinq candidats sont sur les rangs pour acquérir le groupe détenu par le Groupe Hersant Média (GHM).
Il s'agit du principal actionnaire de Libération, Bruno Ledoux, de la société éditrice de Paris Normandie, du Havre Libre et du Havre Presse, de l’ex-propriétaire de La Tribune et de France-Soir Georges Ghosn, du groupe Azur Santé Retraite et du groupe de presse belge Rossel associé à des investisseurs.
Les offres détaillées des repreneurs potentiels devront parvenir au tribunal de commerce de Nice avant le 8 septembre pour une décision finale attendue début octobre.
par Matthias Galante
(Edité par Yves Clarisse)

mercredi 27 août 2014

Mercredi 27 Août 2014 : WebTimeMedias : Reprise de Nice-Matin " coucou, c'est Bernard Tapie! "


http://www.webtimemedias.com/article/reprise-de-nice-matin-coucou-cest-bernard-tapie-20140827-55027

Reprise de Nice-Matin :
coucou, c'est Bernard Tapie!

L'homme d'affaires, ancien associé du Groupe Hersant Média, fait une entrée dans le dossier de reprise du groupe Nice-Matin. Il a proposé hier aux salariés d'engager La Provence, dont il est actionnaire majoritaire, dans le projet de reprise de leur journal à travers une SCOP. Une participation qui pourrait monter "jusqu'à 35%"
© Droits Réservés
Bernard Tapie, ancien associé de GHM (Groupe Hersant Media) et actionnaire majoritaire du quotidien marseillais La Provence, a fait hier une entrée dans le dossier de reprise de Nice-Matin. Il s'y est engagé par une porte dérobée en se déclarant prêt à associer La Provence au projet de reprise par les salariés, dans le cadre d'une SCOP. "Les salariés m'ont sollicité il y a un mois et demi. J'ai dit à Patrick Le Lay (consultant à La Provence) de regarder leur projet. Ils se sont vus souvent", explique-t-il sur le site de Lexpansion.lexpress.fr. "Nous avons dit aux représentants des salariés de faire des efforts en matière d'économies."

Et d'ajouter que si le cahier des charges de la reprise était maintenu, La Provence serait prête à monter "jusqu'à 35%", sans chiffrer toutefois le montant de cette participation. Cela tout en rappelant que sa priorité restait de redresser la Provence. 

Jusqu'à présent, la position de Bernard Tapie, propriétaire également de 50% de Corse-Matin (l'autre moitié appartenant au groupe Nice-Matin), avait été se tenir à l'écart, estimant que regrouper deux malades, cela ferait un mort.

Le projet des salariés en revanche, s'il était retenu par le Tribunal de commerce, lui donne une opportunité de rentrer de nouveau dans le jeu et d'associer les deux grands quotidiens de PACA avec à la clé une mutualisation de la régie publicitaire, de la distribution et de l'événementiel. Dans la foulée, Bernard Tapie suggère également que Patrick Le Lay, son consultant média ex-PDG de TF1, "pourrait apporter son assistance en tant que directeur général", ainsi que le note Lexpansion.lexpress.fr.

Quant aux salariés, ils sont désormais très proche d'atteindre l'objectif qu'ils avaient fixé à leur souscription : au compteur d'Ulule.com ce matin, 295.614 € (98% des 300.000 euros souhaités) par 2.006 souscripteurs.

La prochaine échéance, maintenant, c'est celle du dépôt des offres de reprise plus détaillées. Les salariés devront alors préciser le ou les investisseurs qui les accompagnent dans leur projet (actuellement deux investisseurs seraient intéressés selon l'intersyndicale qui n'a donné aucun nom, attendant que les engagements soient signés). La date butoir a été fixée au 8 septembre, tandis que le choix du repreneur par le Tribunal de commerce de Nice se ferait un mois plus tard, soit début octobre.
Publié le 27 août, 2014 - 09:24 par Jean-Pierre Largillet 

mercredi 30 juillet 2014

Mercredi 30 Juillet 2014 - CBNews.fr : Groupe Nice Matin : les salariés déposent aussi une offre


http://www.cbnews.fr/medias/groupe-nice-matin-les-salaries-deposent-aussi-une-offre-a1014194

Le groupe Nice-Matin (Nice Matin, Var Matin, Monaco Matin, Corse Matin…), actuel propriété du Groupe Hersant Média (GHM), a attiré avant la date butoir du 28 juillet six candidats à la reprise, dont les salariés eux-mêmes, a-t-on appris mardi auprès des syndicats. Les salariés ont en effet déposé un projet très préliminaire de reprise qui nécessitera un adossement à des investisseurs privés et des prêts. Plus d'un million d'euros ont été levés par 300 salariés acceptant de verser 3 500 euros chacun, dans le cadre d'une société coopérative d'intérêt collectif (scic), ont indiqué des sources syndicales.   Les syndicats souhaitent arriver à un financement total de 6 à 7 millions d'euros pour leur projet de reprise qui respecterait aussi un plan social signé en janvier prévoyant quelque 160 départs volontaires. Les deux administrateurs judiciaires feront le point sur les candidatures à la reprise du groupe ce jeudi matin, lors d'un comité d'entreprise au siège niçois du groupe.
© Droits Réservés
Les syndicats croient savoir que la Société normande d'information et de communication (éditrice de Paris Normandie, du Havre Libre et du Havre Presse) a bien déposé un dossier avant la date limite du 28 juillet. Selon eux, quatre autres repreneurs s'étaient déclarés avant l'échéance initiale de la mi-juillet. Il s'agit du principal actionnaire de Libération, Bruno Ledoux, et de l'ex-propriétaire de La Tribune et de France-Soir, Georges Ghosn. Le groupe de presse belge Rossel (Le Soir, La Voix du Nord, l'Union), qui avait déjà marqué son vif intérêt dans le passé, s'est associé cette fois au groupe de BTP monégasque Marzocco et à l'homme d'affaires franco-libanais Iskandar Safa. Enfin, deux frères gestionnaires du groupe Azur Santé Retraite ont également déposé un dossier. Une audience auprès du tribunal de commerce de Nice pour choisir un repreneur pourrait avoir lieu vers la mi-septembre, selon une source syndicale. Le repreneur bénéficiera d'un apurement de la quasi intégralité du passif de l'entreprise évalué à 40 millions d'euros.
Le 30/07/2014 à 19:45 par Thierry Wojciak

lundi 21 juillet 2014

Lundi 21 Juillet 2014 - MEDIAPART : Mais qui veut vraiment reprendre Nice-Matin ?

http://blogs.mediapart.fr/blog/ficanas/210714/mais-qui-veut-vraiment-reprendre-nice-matin

Mais qui veut vraiment reprendre Nice-Matin ?
L’aventure de la reprise du journal en faillite continue. Nombreux sont ceux qui se demandent qui veut vraiment récupérer les dettes du quotidien local dont le groupe Hersant Média cherche à se débarrasser après les aventures Tapie et Icart. Aux dires des syndicats, les candidats seraient nombreux :

-       Presse média présenté par Bruno Ledoux (Libération).

-    Ghosn capital par Gorges Ghosn avec Paul François Trioux, Dominique Guerni et Jean-Luc Mano (mais ce dernier, ancien directeur de la rédaction de France-Soir, affirme qu’il n’est pas impliqué dans cette reprise).

-       Rossel et Compagnie qui regroupe Rossel (La Voix du Nord, Le Soir), Gemm (groupe Marzocco) et Fimas (Safa accompagné d’Etienne Mougeotte que nous avions évoqué dans le Ficanas). A signaler que le groupe monégasque Marzocco construit actuellement la fameuse tour Odéon à Monaco.

-       Clepsydre (Groupe Azur Santé retraite).


nice-matin3-179931
© Droits réservés
14 personnes auraient consulté le dossier et l’administrateur judiciaire a repoussé au 28 juillet la date limite des candidatures à la reprise. Nice-Matin c’est aussi Var-Matin, Monaco-Matin et 50% du capital de Corse-Matin. Mais, semble-t-il, ces consultations ne se seraient pas transformées en offres réelles pour l’instant.
Selon le Figaro, ce serait le groupe Rossel qui aurait le plus de chance, mais la partie sociale va être déterminante. Les 128 départs volontaires déjà négociés (sur 1.100 salariés) seraient largement insuffisants. On parle maintenant de 400 départs.
Le cabinet Mes Huerats et Abitbol devrait présenter les quatre premières offres reçues ce jour aux syndicats.
Christian Gallo - © Le Ficanas ®

mercredi 16 juillet 2014

Mercredi 16 Juillet 2014 - Les Observateurs.ch : Quatre repreneurs susceptibles de succéder au Groupe Hersant Média au Nice-Matin

http://www.lesobservateurs.ch/2014/07/16/quatre-repreneurs-susceptibles-de-succeder-au-groupe-hersant-media-au-nice-matin/

Quatre repreneurs susceptibles de succéder au Groupe Hersant Média au Nice-Matin

Actionnaire actuel de Nice-Matin, le Groupe Hersant Média souhaite se désengager. Quatre repreneurs éventuels sont sur les rangs pour reprendre le journal du Sud de la France.
Quatre repreneurs s'étaient manifestés à la mi-juillet pour reprendre Nice-Matin, a précisé mercredi l'un des administrateurs judiciaires. Le groupe de presse a été placé le 26 mai en redressement judiciaire.
Les quatre repreneurs potentiels - dont trois groupes de presse - ont déposé des projets d'offres très motivés. Ils ne constituent toutefois pas encore des plans de reprise formels, a indiqué Me Xavier Huertas, sans divulguer leur identité.
Le potentiel tandem de repreneurs constitué du fonds d'investissements GXP Capital, sis à Baar (ZG), associé à l'ancien élu local Jean Icart, ne figure pas sur cette liste, selon Me Huertas.
La date limite de dépôt des offres était fixée au 15 juillet, mais l'administrateur a annoncé qu'il repoussait cette date au 28 juillet afin d'avoir "un maximum de repreneurs". Ce temps supplémentaire permettra "d'améliorer les offres sur le fond et sur la forme".
Quatorze personnes au total ont consulté le dossier ces dernières semaines et certaines ont demandé à disposer de plus de temps. Me Huertas présentera les offres déjà en lice aux représentants du personnel de Nice-Matin lors d'un comité d'entreprise prévu lundi.
Il donne par ailleurs "un avis favorable" à la poursuite de l'activité du groupe, qui sera examiné le mercredi 23 juillet par le Tribunal de commerce de Nice.
Perte de 6 millions d'euros
L'actionnaire actuel de Nice-Matin, Groupe Hersant Média (GHM), souhaite se désengager. Le groupe Nice-Matin affiche des pertes depuis trois ans, "par l'effet du recul conjugué des ventes au numéro et des recettes publicitaires", souligne la direction.
Le groupe Nice-Matin a terminé l'année 2013 sur une perte d'exploitation de 6 millions d'euros (7,3 millions de francs), qui s'est encore creusée en 2014. Il publie les quotidiens Nice-Matin (qui tire à 90'000 exemplaires), Var-Matin (65'000 exemplaires) et Monaco-Matin. Le groupe détient aussi 50% du capital de la société Corse Presse, qui édite Corse-Matin.
Le tribunal de commerce avait décidé, fin mai, l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire pour le groupe Nice-Matin (611 salariés), mais aussi pour sa société de distribution Publinice-Services (346 salariés). Par ailleurs, une procédure de sauvegarde judiciaire avait été lancée pour sa régie publicitaire Eurosud Côte-d'Azur (176 salariés).

vendredi 6 juin 2014

Vendredi 06 Juin 2014 - clubpresse06.com : TEXTE INTEGRAL DU DOCUMENT REMIS AU PARQUET PAR L’INTERSYNDICAL DE NICE-MATIN LE 3 JUIN 2014

http://www.clubpresse06.com/archives/6617

 

TEXTE INTEGRAL DU DOCUMENT
REMIS AU PARQUET
PAR L’INTERSYNDICAL
DE NICE-MATIN LE 3 JUIN 2014


En 2008, le groupe GHM rachète à Lagardère les journaux du pôle Sud (Nice-Matin, Var-Matin, Corse-Matin et La Provence). 160 millions : tel est le montant de l’acquisition. Pour lever les fonds GHM sollicite son pool bancaire. La dette du groupe GHM flirte du coup avec les 240 millions d’euros. La situation économique du groupe Nice-Matin est alors beaucoup plus saine: un excédent de trésorerie de plus de 14 millions d’euros. Un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros. Et un niveau d’endettement nul.
Toutefois le bénéfice net réalisé en 2008, bien que positif, n’est pas à la hauteur du volume d’activité généré par Nice-Matin et du retour sur investissement escompté par GHM. 
Le groupe Hersant va donc proposer aux coopérateurs de la SAPO Nice-Matin un marché de dupe : de nouvelles rotatives contre une réduction des droits à dividendes de la SAPO.
Concrètement, la coopérative ouvrière de Nice-Matin, destinataire de 50% des bénéfices, a accepté de reverser à GHM l’intégralité des dividendes jusqu’en 2022. Ce « sacrifice » doit aider l’actionnaire à renouveller l’outil de production vieux de 30 ans et financer un plan social de 140 départs.
La facture globale de ce plan d’action contractualisé s’est élevée à près de 50 millions d’euros. GHM s’était engagé à trouver les solutions de financement appropriées. Une ligne de crédit en faveur de Nice-Matin devait notamment être ouverte.
Elle n’a jamais été activée…
Le groupe Nice-Matin a dû financer seul l’intégralité de cette restructuration. Pire, Nice-Matin est devenu la victime collatérale des déboires financiers du groupe GHM qui, confronté à l’effondrement du CA de sa filiale Comareg, s’est retrouvé dans l’incapacité de rembourser sa colossale dette.
Du coup aucune banque ne voulait plus prêter d’argent à Nice-Matin, filiale pourtant saine de GHM. Il a donc fallu payer à court terme des investissements… à long terme. Un acte de gestion peu orthodoxe de nature à mettre en danger l’entreprise. Sans même parler du non-respect du contrat entre l’actionnaire et les salariés.
Non seulement Nice-Matin a dû payer seul la facture de 50 millions d’euros sans l’aide du groupe Hersant. Mais, en plus GHM a gravement obéré les capacités financières de sa filiale en prélevant des « management fees » dont la matérialité n’a jamais pu être démontrée en dépit des nombreuses mises en demeure formelles des membres du comité d’entreprise.
La somme totale de ces saignées annuelles dépasse les 12M€. Il aura fallu l’arrivée furtive d’un nouvel actionnaire au capital de GHM, le groupe Bernard Tapie, pour que cette politique hasardeuse de « management fees » soit enfin stoppée en 2013. Nice-Matin était alors déjà au bord de la cessation de paiement.
Mais GHM nous avait entre-temps fait un autre cadeau empoisonné. La maison maire du groupe confrontée à une situation financière toujours plus délicate a demandé en 2010 un « moratoire fiscal » sur le paiement de ses charges.
Le problème, c’est que GHM a contraint ses filiales à en faire autant. Pourtant, le groupe Nice-Matin était alors bénéficiaire et donc dans la capacité de faire face à ses échéances fiscales. Aujourd’hui, nous payons une dette qui n’aurait jamais dû être constituée. Nous en payons aussi les intérêts. Et une partie de nos actifs fonciers est toujours hypothéquée pour garantir cette dette.
Des dettes, GHM lui n’en a plus. Au terme d’un protocole d’accord validé par le tribunal de commerce de Paris, le groupe Hersant s’est vu effacer 160 millions d’euros de passif bancaire. En échange de ce joli cadeau consenti moins pour faire plaisir à un « exilé fiscal » que pour assurer la pérennité de ses entreprises et l’emploi de ses salariés, GHM et son nouveau partenaire financier, le groupe Bernard Tapie, se sont vu signifier, fin décembre 2012, par le tribunal de commerce de Paris l’obligation de « soutenir la trésorerie » et d’assurer « le développement économique des entreprises du groupe ».
Engagements une nouvelle fois bafoués. GHM affirme avoir recapitalisé Nice-Matin en juillet 2013 à hauteur de 12 millions d’euros. En réalité aucun apport de cash n’a été réalisé. GHM s’est contenté de tour de passe-passe complexe, basé sur des abandons de créances croisés entre ses différentes filiales pour donner l’illusion d’une recapitalisation.
Certaines filiales ont pu être flouées au passage. Nice-Matin en fait-il partie ? La question se pose depuis que le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire sur les conditions financières de la rénovation du golf familial des Hersant, filiale de GHM avant un opportun transfert de propriété.
Les management fees de « Nice-Matin » ont-ils servi à refaire la pelouse? L’hypothèse d’un abus de bien social n’est pas à exclure. La mise en danger d’une entreprise au travers d’une gestion hasardeuse nous parait en tout cas plus qu’envisageable.
Le non-respect d’engagements contractualisés, auprès des salariés, mais aussi devant le tribunal de commerce de Paris, est quant à lui manifeste. Ces actes de gestion qu’il vous appartient aujourd’hui de qualifier ont conduit le groupe Nice-Matin à la cessation de paiement.
Si elle a été constatée devant le tribunal de commerce de Nice lors de l’audience du 26 mai 2014, cet état de cession de paiement est en réalité effectif depuis octobre 2013. A cette date la direction de Nice-Matin a décidé de ne plus payer ses échéances fiscales (URSSAF, TVA, caisses de retraite…).
Le passif de 3 338 KE constitué unilatéralement par GHM en octobre dernier a été « régularisé » a posteriori dans le cadre d’une conciliation sollicitée ultérieurement à la constitution de ce passif sans autre but que de « maquiller » les comptes de l’entreprise.
Sans cette impasse fiscale la trésorerie de Nice-Matin aurait été négative de 1 521 K€ en décembre 2013. Par voie recommandée les commissaires aux comptes de l’entreprise avaient d’ailleurs enclenché la procédure d’alerte dès le 25 septembre 2013.
En conseil d’administration les mandataires du groupe GHM ont reconnu ne pas en avoir tenu compte parce que, dixit, « le courrier des commissaires aux comptes a brûlé dans un incendie » (!) Ce tripatouillage financier avait selon nous un seul but : éviter la prise de contrôle de GHM par le groupe Bernard Tapie.
Les deux étaient à cette date toujours co-actionnaires à part égale de Nice-Matin et de la Provence. Ils étaient solidaires, notamment face aux engagements pris quelques mois plus tôt devant le tribunal de commerce de Paris : à savoir le soutient de la trésorerie des entreprises du groupe. Constater alors l’état de cessation de paiement en 2013 aurait mis GHM, mais aussi le groupe Bernard Tapie, devant ses responsabilités.
Peut-être que ni l’un, ni l’autre, n’y tenait. Pour s’en dédouaner, les comptes de l’entreprise ont été mis sous assistance artificielle, au détriment du groupe Nice-Matin mais aussi des contribuables, le temps d’officialiser le divorce entre ces deux partenaires financiers.
Un divorce que les salariés ne veulent pas payer dans le sang et les larmes.
Pour que « Nice-Matin » puisse continuer dans les meilleures conditions et reste le support de la liberté de tous, rouage d’un processus démocratique nécessaire, vecteur de lien social… 
http://issuu.com/cpm06/docs/intermed_86_mai_juin14

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« Les personnages et les situations de ce récit n'étant pas fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations ayant existé n'est pas fortuite. »  

mercredi 4 juin 2014

Mercredi 04 Juin 2014 - NICE-premium : Les salariés de Nice Matin attaquent leur patron en justice

http://www.nice-premium.com/actualite,42/les-salaries-de-nice-matin-attaquent-leur-patron-en-justice,14417.html
Les salariés de Nice Matin
attaquent leur patron en justice

La place du palais de justice était bien remplie, à la pause déjeuner, et une grande parie des salariés du groupe Nice Matin y étaient réunis pour informer les passants de leur situation et pour tenter un nouveau baroud d’honneur en portant plainte contre le Groupe Hersant Média (GHM) pour « abus de bien social » et « banqueroute ».
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« Il faut se mobiliser pour éviter un démantèlement » les responsables de l’inter-syndicale juchés sur les marches du palais de justice donnaient de la voix soutenus par leurs centaines de collègues brandissant le drapeau rouge et vêtus d’un t shirt de même couleur où on pouvait lire « Faï de ben à hersant, te le rende en cagan », pour les moins niçois cela veut dire « Fait du bien à Hersant, il te le rend en c… ».
But de cette manifestation, une nouvelle et, sans doute, pas l’ultime tentative de faire évoluer la situation mais, cette fois, le gant de velours est oublié et la main de fer s’est abattue avec une plainte en justice à l’encontre des propriétaires du groupe. Des salariés qui portent plainte contre leur patron, pas banal mais est-ce qu’il existe une chance de toucher au but ?
Nice Premium soutient l’ensemble des collègues dans cette action et sera toujours à leurs côtés pour la suite des évènements.