PRUD’HOMMES : DÉPÔT DE 356 DOSSIERS PAR LES ANCIENS DE COMAREG ET HEBDOPRINT CONTRE LE GROUPE HERSANT MÉDIAS (GHM)
©Olivier Chassignole |
Vendredi 5 juin, les anciens salariés de Comareg et Hebdoprint ont
déposé respectivement 218 et 138 dossiers au Conseil des
Prud’hommes de Lyon.
Pour Jean-Paul Fabre, Président de l’association Avenir Presse Publications (qui regroupe les anciens salariés d’Hebdoprint) « la machine est lancée, c’est une grande démarche qui devient concrète. » Les ex-Comareg et Hebdoprint dénoncent la situation précaire dans laquelle ils se trouvent : sur 138 personnes (qui ont déposé des dossiers) une dizaine seulement a retrouvé du travail et les autres approchent de leur fin de droits. La plupart des anciens salariés avaient entre 45 et 55 ans au moment de leur licenciement et beaucoup de couples travaillaient pour le groupe, la situation est d’autant plus précaire pour ces familles…
Selon eux, le groupe Hersant a utilisé les bénéfices de Paru-Vendu pour racheter des quotidiens tels que Nice-Matin ou La Provence. « Paru-Vendu était la vache à lait du groupe Hersant ». Pour ces anciens salariés, le groupe Hersant n’a jamais connu de problème de financement, « la liquidation d’Hebdoprint et de Comareg résulte d’un choix fait par le groupe Hersant qui a préféré ne pas pérenniser Paru-vendu au profit d’autres titres. »
Le groupe Hersant est aussi accusé d’avoir eu une mauvaise gestion financière : en cause un lien avec le golf Robert Hersant de Nantilly, filiale du groupe qui aurait bénéficié d’une « avance sur compte courant » de 15 millions d’euros de la part du groupe alors même que Paru-vendu se trouvait dans une situation plus que délicate. « 10 millions ont été remboursés, mais qu’en est-il des 5 millions restants ? » s’interroge Maitre Gauer. Les ex-Comareg et Hebdoprint attendent donc beaucoup de ce recours déposé devant le conseil de Prud’hommes puisqu’ils estiment que Paru-Vendu aurait pu continuer à dégager des bénéfices mais « le temps et les financements ont manqué » au titre.
Au vue de ces éléments, tous espèrent maintenant une revalorisation de leurs indemnités de licenciement, une conciliation aura lieu le 5 novembre prochain.
Pour Jean-Paul Fabre, Président de l’association Avenir Presse Publications (qui regroupe les anciens salariés d’Hebdoprint) « la machine est lancée, c’est une grande démarche qui devient concrète. » Les ex-Comareg et Hebdoprint dénoncent la situation précaire dans laquelle ils se trouvent : sur 138 personnes (qui ont déposé des dossiers) une dizaine seulement a retrouvé du travail et les autres approchent de leur fin de droits. La plupart des anciens salariés avaient entre 45 et 55 ans au moment de leur licenciement et beaucoup de couples travaillaient pour le groupe, la situation est d’autant plus précaire pour ces familles…
Selon eux, le groupe Hersant a utilisé les bénéfices de Paru-Vendu pour racheter des quotidiens tels que Nice-Matin ou La Provence. « Paru-Vendu était la vache à lait du groupe Hersant ». Pour ces anciens salariés, le groupe Hersant n’a jamais connu de problème de financement, « la liquidation d’Hebdoprint et de Comareg résulte d’un choix fait par le groupe Hersant qui a préféré ne pas pérenniser Paru-vendu au profit d’autres titres. »
Le groupe Hersant est aussi accusé d’avoir eu une mauvaise gestion financière : en cause un lien avec le golf Robert Hersant de Nantilly, filiale du groupe qui aurait bénéficié d’une « avance sur compte courant » de 15 millions d’euros de la part du groupe alors même que Paru-vendu se trouvait dans une situation plus que délicate. « 10 millions ont été remboursés, mais qu’en est-il des 5 millions restants ? » s’interroge Maitre Gauer. Les ex-Comareg et Hebdoprint attendent donc beaucoup de ce recours déposé devant le conseil de Prud’hommes puisqu’ils estiment que Paru-Vendu aurait pu continuer à dégager des bénéfices mais « le temps et les financements ont manqué » au titre.
Au vue de ces éléments, tous espèrent maintenant une revalorisation de leurs indemnités de licenciement, une conciliation aura lieu le 5 novembre prochain.
Anne-Sophie Ober | 08/07/2013