2550 familles sacrifiées par Ph.HERSANT
Ce site retrace le combat de la plus grande liquidation de 2011 passée sous silence par les politiques de tous bords en pleine campagne présidentielle : De "Sarkosy à Hollande - "Moi President ! en scooter" un silence assourdissant....
Ce blog était le lien sur l'ensemble de la France pour tenir informer les sacrifiés de la Presse Gratuite d'Annonces par GMH et son actionnaire principal Philippe HERSANT - 100 eme plus grosse fortune de France
On ignore quels emplois de journalistes et/ou de techniciens, et quels titres en particuliers sont concernés.
270 postes seraient supprimés au sein du groupe Champagne Picardie de Hesrant-Média. Il comprend l'Union, l'Aisne Nouvelle, l'ardennais et l'Est-Eclair.
Ces suppressions de postes auraient été annoncées hier à Paris lors d'une réunion. Le groupe Belge Rossel, réclamerait cette restructuration avant une éventuelle reprise.
Combien sont-ils les riches français qui ont
choisi de transférer leur domicile en Suisse pour ne payer qu’un impôt
dérisoire sur leurs revenus et leurs fortunes ? Trois mille, cinq
mille ? c’est top secret… comme les banques !
Ce scandale ne date pas de hier – crée en 1862 par le canton de Vaud -
et il s’est accru à la vitesse grand V depuis une quinzaine d’années
alors que Chirac et Sarkozy étaient au pouvoir… Ils n’ont absolument
rien entrepris envers leurs amis fortunés pour enrayer l’appauvrissement
de la France.
Le scandale est triple, tant du coté de l’Etat français, de l’Etat helvétique et des Français voyous et fraudeurs.
Pour la plupart, ces revenus et ces fortunes ont été gagnés dans leurs
activités marchandes, industrielles, voire sportives et culturelles en
France.
Le projet courageux de François Hollande de taxer à 75 % les revenus à
partir d’un million arrive, hélas trop tard, puisque la plupart des
rats ont déjà quitté le bateau ou s’empressent de le faire selon les
articles du Journal Le Matin et des Inrockuptibles ci-dessous :
Il ne concerne qu’un nombre très restreint de personnes, car il est
réservé à des contribuables aisés par les cantons suisses. Le
contribuable payera un impôt en fonction de ses dépenses, en général de
l’ordre du montant annuel de son loyer et de son standing laissé à la
libre appréciation du taxateur !
Quand Schumacher gagnait 100 millions de dollars par an, sa
contribution fiscale, comprenant l’impôt communal, cantonal et fédéral,
était de l’ordre de deux millions de francs suisses, 2% !
A préciser que cet impôt spécifique ne s’applique pas aux seuls
Français… mais compte tenu de la proximité de Paris, 3h00 de TGV, 1h00
d’avion, il n’est pas étonnant que le Lac Léman soit un havre de paix
pour les fraudeurs. Ce statut ne les empêche nullement de conserver une
résidence en France.
En revanche, ils ne doivent pas exercer une quelconque activité
professionnelle en Suisse... Où Aznavour compose-t-il ses rengaines et
où Frédéric Dard écrivait-il ses San Antonio ?
Fortune faite, la plupart de ces riches retraités n’ont nulle envie
de rempiler et il y aura toujours la possibilité de créer des sociétés
anonymes où des holdings à l’exemple de Philippe Hersant, l’héritier de
l’ex-propriétaire du Figaro, qui s’active depuis Genève dans la presse.
Ce forfait fiscal est scandaleux pour la Suisse qui n’a pas besoin de
ça pour boucler ses fins de mois, puisqu’il rapporte des peanuts, de
l’ordre de 60 millions d’euros par an. Il est discriminatoire à l’égard
des Helvètes qui eux paient plein pot à l’exemple du tennisman Federer
par rapport à Noa… qui lui aussi a bénéficié en son temps de ce
privilège. A revenu égal, Federer paie 10 fois plus que Johnny Halliday,
le copain de l’ex !
Gageons que François Hollande au pouvoir, il ne tardera pas à trouver
les astuces juridiques pour faire rendre l’âme à ces mauvais Français.
Peut-être, pourra-t-il compter sur le parti socialiste genevois qui a
déposé une initiative pour supprimer ce scandale dans le Canton de
Genève. La décision sera soumise au peuple à fin 2013, début 2014 !
Zurich, le pays des banquiers, a montré l’exemple en supprimant ces
forfaits d’un autre âge en 2009. Avec pour conséquence que les rats ont
filé dans d’autres cantons !
le deal Rossel/Groupe Hersant médias toujours dans les limbes
La négociation en cours depuis plusieurs mois entre
le groupe belge Rossel et GHM (Groupe Hersant médias) dans le but de
constituer un groupe de PQR dans lequel chacun des groupes apporterait
ses actifs (la Voix du Nord pour les Belges, La Provence, Nice Matin,
le pôle Champagne-Ardennes-Picardie pour GHM) n'est pas encore bouclée,
et semble durer. Et plus c'est long, moins c'est bon pour ce type de
deal. Bien sur il y a l'élection présidentielle qui a dû quelque peu
ralentir la négo. Notamment parce qu'avant de signer avec les Belges,
Philippe Hersant l'actionnaire majoritaire de GHM a besoin de trouver un
accord avec ses banquiers, et d'un gros coup de pouce de Bercy pour y
arriver. Mais aussi parce que les Belges auraient demandé à GHM de
restructurer préalablement ses quotidiens. C'est en tout cas ce que
révèle aujourd'hui la lettre d'information spécialisée Presse News,
qui aurait récupéré un courrier interne signé par Dominique Bernard le
patron exécutif de GHM demandant aux patrons de ses quotidiens régionaux
"d'engager des négociations en vue de parvenir à un accord d'ici la mi-juin".
Si toujours selon Presse News, des suppressions de postes seraient
envisagées dans les journaux de l'est de la France, les journaux du sud ,
donc La Provence, Var-matin, Nice-Matin et Corse-Matin pourrait être épargnés par ce plan de départ, où il ne serait "seulement" question que de "modération salariale".
Rossel est dans une position de force et menace toujours de ne pas
signer, ce qui mettrait pour le moins GHM dans une position très
inconfortable, après avoir liquidé en début d'année la Comareg
et déposé le bilan de Paris Normandie il y a quelques semaines. C'est
sans doute le premier dossier média "chaud" pour le futur gouvernement
Hollande, et pour son futur- ou sa future - ministre de la
communication.
Le bureau confédéral fait le point sur les revendications (SMIC,Europe,
Emploi et plans sociaux, Retraite) et appelle à un dialogue social
"normal"
Le bureau confédéral de FO était réuni ce matin 7 mai. Il s’agissait de
faire le point comme chaque semaine sur l’actualité et bien évidemment
sur les analyses, positions et action de la confédération.
Le
résultat de l’élection présidentielle, événement majeur de la vie
politique, était bien évidemment au centre des réflexions. FO, attachée à
la fois à la démocratie républicaine et à l’indépendance de
l’organisation syndicale, avait indiqué que « Pendant la campagne
électorale, les revendications continuent », éditant en février, sous ce
titre, un supplément de son hebdomadaire FO Hebdo qui reprenait ses
principales analyses et revendications dans le contexte de la crise
économique actuelle et face aux politiques économiques et sociales mises
en œuvre tant au plan national qu’européen et international.
Interrogé
par l’AFP ce lundi, Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, en a
appelé, en écho aux propos de M. Hollande se présentant comme un
candidat normal, à un « dialogue social normal dans le respect du rôle
des interlocuteurs » de la part du Président élu et de son futur
gouvernement.
Pour Jean Claude Mailly "des relations normales,
cela veut dire qu'on ne soit pas critiqués, traités de corps
intermédiaires, stigmatisés, car cela ne ferait qu'envenimer les
choses", en référence, indique l’AFP, aux critiques adressées durant sa
campagne par Nicolas Sarkozy aux syndicats.
Mais cela veut dire
aussi "qu'on n'a pas besoin d'inscrire dans la constitution qu'il faut
nous consulter, avant de prendre une décision. En démocratie ça doit se
faire naturellement", a-t-il jugé. Dans son projet, précise l’AFP,
François Hollande prévoit d'inscrire l'obligation de concertation avec
les partenaires sociaux dans la Loi fondamentale.
Toujours "sur
la méthode", M. Mailly souhaite "un président qui préside et un ou une
Premier ministre qui gouverne" et « qu'on retrouve une distinction de
rôle entre les uns et les autres, c'est important au plan démocratique".
Interrogé
sur, le numéro un de FO attend des réunions bilatérales pour préparer
la conférence sociale prévue à la mi-juillet par M. F. Hollande
Jean Claude Mailly, a réaffirmé à l’AFP que FO "se sent libre face au nouveau pouvoir" pour défendre les revendications.
Sur
les retraites, il relève déjà "un premier point de désaccord" avec
François Hollande qui veut revenir au départ à 60 ans pour les personnes
ayant "cotisé" 41 ans, alors que FO demande que soient pris en compte
les trimestres "validés" c'est-à-dire y compris les périodes de chômage,
de maternité, etc, sinon ce "serait discriminatoire", a affirmé M.
Mailly.
Le Smic, le traité budgétaire européen et les risques des
plans sociaux sont, selon lui, les premiers gros dossiers sur la table
du nouveau pouvoir.
Vous
trouverez en annexe les chiffres de la protection sociale 2012
actualisés.
Cet
actualisation a lieu en cours d’année étant donné l’application
des mesures gouvernementales votées dans la loi de financement
rectificatif pour 2012 qui ont vu le décalage
du 1er
janvier au 1er
avril 2012 de la revalorisation des prestations familiales
(Allocations familiales, congé parental et prestations d’accueil
du jeune enfant, etc.…)
La même loi
avait annoncé la révision des règles d’indexation des
prestations familiales en les calant sur la croissance avec
une indexation de 1% au lieu du taux
d’inflation prévisionnel de 2.1%.
Force
Ouvrière vous rappelle qu’elle avait condamné en son temps ces
deux mesures visant à pénaliser encore davantage les familles les
plus modestes, déjà fragilisées par la conjoncture économique
actuelle.
De droite à gauche : Patrice PRAT (Maire-Conseiller Général Laudun l'Ardoise, candidat à la députation), Damien ALARY (Président du Conseil Général du Gard, Vice Président de la Région Languedoc Roussillon), , François HOLLANDE, William DUMAS (Député du Gard), Christian BOURQUIN (Sénateur des P.O. et Président du conseil régional Languedoc-Roussillon) et Francoise DUMAS ( vice-présidente du conseil régional Languedoc-Roussillon, candidate aux Législatives)
A Lomme, l'imprimerie Hebdoprint qui éditait
notamment le «Paru-Vendu»
jusqu'à sa liquidation en novembre 2011.
L'imprimerie Hebdoprint de Lomme ne sera pas reprise par la SCOP Inter 59. Malgré un dossier approuvé par le mandataire judiciaire, René Bétourné a été obligé de lâcher prise. Face aux lenteurs administratives et à l'enthousiasme mesuré du secteur bancaire. Mais l'ancien patron n'a pas dit son dernier mot : la SCOP se fera en modèle réduit. Elle voit le jour sous la forme d'une SARL début mai.
« Nous avons dû réduire la voilure », avait annoncé René Bétourné, la semaine dernière. Ce moment, lorsqu'il a fallu annoncer aux 41 licenciés de la Comareg que l'entreprise s'avérait au final trop risquée à « cause de la frilosité des banques », a été « pénible et émouvant ».
La réunion qui mettait fin au projet de reprise de l'imprimerie a été filmée par l'équipe d'Harry Roselmack, séduit par l'histoire de l'ancien patron venu au secours de ses salariés. Ces anciens de Paru-Vendu et de la Comareg devaient participer à la constitution de la SCOP sur leurs indemnités de licenciements. Ils avaient perdu leur emploi depuis novembre dernier, date de la liquidation de la Comareg et de son imprimerie Hebdoprint. Un séisme pour 1 650 personnes en France dont 150 dans la région.
Mais qu'est-ce qui a péché dans la constitution de cette SCOP ? Pour majorer ses atouts, la SCOP devait démarrer son activité de petites annonces gratuites au plus vite. Or, si le projet d'exploitation de l'activité a été rapidement bouclé dès décembre, le montage administratif et financier a pris bien trop de temps.
Un exemple : plus le temps passait, plus les indemnités que les anciens de la Comareg pouvaient mettre dans la coopérative diminuaient. Les commerciaux ne pouvaient plus tenir...
Les tours de table avec les banques n'ont pas été simples. Le Crédit du Nord et la banque BNP Paribas ont été contactés en dernier ressort après une bonne dizaine d'autres établissements.
« Que tout le monde ne regarde pas favorablement un projet, c'est normal », explique pour la BNP Paribas, Nicolas Draux. « Mais il est faux de dire qu'à la BNP Paribas, le dossier a traîné en longueur, s'insurge le responsable régional de l'établissement.
Reçu le 10 avril, le porteur du projet a obtenu un accord favorable le 18. Je n'appelle pas cela un accord tardif ni un manque de soutien à l'activité des entreprises. ».
« C'est vrai, reconnaît René Bétourné. Mais le problème pour les artisans de la SCOP, c'est que, sur ce prêt de 200 000 euros, je devais engager personnellement mes propres fonds pour le garantir. C'est comme si je me prêtais à moi-même... Et, plus inquiétant, cela voulait dire qu'au moindre déficit dans nos comptes, au moindre écart, les banques ne nous prêteraient pas facilement. Je ne pouvais pas prendre le risque d'envoyer mes anciens salariés dans le mur ! » D'où la décision d'abandonner la reprise de l'imprimerie lommoise. Mais... pas de la coopérative qui, cette fois, sous forme d'une SARL d'une quinzaine de personnes, va être constituée début mai. La SARL Inter 59 devrait s'installer sous peu à la ruche des 2 Lys, à Armentières.
« On va commencer petit, et ensuite au fur et à mesure de notre développement, on réembauchera des ex-salariés de la Comareg et de Paru-Vendu. On a tout en main, et ça va marcher ! » René Bétourné a tourné une page mais ne jettera jamais le livre ! •
Le
groupe de presse belge Rossel qui devrait intégrer dans une holding
commune, d’ici l’été, plusieurs titres de Groupe Hersant media en
difficulté financière, a pris contact avec les personnels de La Provence
et de Nice Matin/Corse Matin/Var matin. Sans attendre la signature
définitive de son accord avec GHM et l’avis de la Direction de la
concurrence et de la consommation, Bernard Marchant, l’administrateur
délégué de Rossel, a fait le voyage de Marseille et de Nice pour
présenter son groupe et sa stratégie.
En décembre, Rossel, premier groupe de presse francophone belge,
fêtera son 125e anniversaire. Créé à Bruxelles par Emile Rossel,
fondateur du quotidien Le Soir, il possède aujourd’hui seize quotidiens
en Belgique, dans le Nord de la France (La Voix du nord) et au Grand
Duché de Luxembourg, une trentaine d’hebdomadaires et une demi-douzaine
de mensuels. Il est aussi présent en Bulgarie.
Propriété d’une famille, les Hurbain, comptant 3 500 salariés et
réalisant 495 millions € de chiffre d’affaires, Rossel a accéléré son
développement dans la presse écrite et les nouveaux media dès les années
1990 mais plus spécifiquement depuis 2000. Il est en passe de prendre
le management de plusieurs des titres de Groupe Hersant media, notamment
L’Union de Reims, La Provence, Nice Matin, Corse Matin, Var Matin et
peut-être aussi Paris-Normandie.
A
Marseille d’abord, puis à Nice, Bernard Marchant, qui était entouré de
Michel Nozière, administrateur et Président du directoire de Voix du
Nord investissement, et d’Eric Malrain, directeur financier, coaché par
Dominique Bernard, directeur général de GHM, a exposé sa vision de
l’avenir de la presse et répondu aux questions des représentants des
salariés. Le maintien et l’indépendance financière des titres et des
emplois ont été au centre des échanges.
Si le projet de création d’une société holding Rossel-GHM (en juin)
est mené à son terme, Rossel s’engagera à maintenir les titres et à
garantir leur indépendance éditoriale. « Contrairement aux fonds de
pension, nous avons les pieds sur terre, nous ne chercherons pas des
rendements de folie », a dit Bernard Marchant à Marseille. Propos qu’il a
ensuite précisé à Nice, indiquant que Rossel visait « un niveau de
rentabilité de 10%, dans le but de dégager 3% pour le remboursement de
la dette, 5% pour les investissements, 2% pour l’actionnaire ».
Pour obtenir ce résultat, les titres du sud est plafonnant autour de
5%, avec des perspectives d’entrer dans le rouge à court terme, Rossel
envisage 150 à 200 départs dans les deux ans. La modération salariale et
la diminution de la RTT (réduction du temps de travail) seront
également à l’ordre du jour. Un « guichet » devrait donc être ouvert au
début de l’été. « Les départs se feront avec accompagnement », ont
indiqué les dirigeants de Rossel.
Tout au long de ses rencontres dites informelles, Bernard Marchant a
répété l’attachement de son groupe au pluralisme de l’information et sa
volonté de le développer dans les nouveaux médias « car nous sommes convaincus que le web deviendra l’extension naturelle et directe du papier », dit-il.
Partenaire de plusieurs groupes de presse néerlandophone (Persgroep,
Concentra media), Rossel s’intéresse aux Hollandais et Belges qui
passent leurs vacances en Provence et a fait état de projets de
publications qui leur seraient spécifiquement destinés.
L'activité imprimerie a connu des jours meilleurs dans la région. Après
les difficultés de la société Hebdoprint à Iffendic, liquidée puis
finalement reprise il y a peu, c'est au tour d'IPS d'être touchée par un
plan social.
Filiale du groupe Spir Communication, l'un des actionnaires de 20
Minutes, l'entreprise doit fermer d'ici l'été ses studios prépresse de
Chantepie, de Lens et de Saint-Dié. 75 personnes, dont 22 sur le site de
Chantepie, vont être licenciées en raison d'une « baisse de l'activité
de la société et de l'automatisation de l'outil de travail », selon les
salariés. IPS imprime les journaux gratuits d'annonces Top et
Logic-Immo. Les salariés du site breton avaient entamé un mouvement de
grève la semaine dernière. Un accord avec la direction, jugé
« globalement satisfaisant » par les salariés, a finalement été trouvé.
Il comprend notamment le versement d'un congé de reclassement rémunéré à
75 % du salaire brut, d'indemnités supra-légales ainsi qu'un budget
formation s'élevant à 412 000 € pour l'ensemble des salariés. Contactée,
la direction d'IPS n'a pas souhaité réagir.J. G.
La Région CHAMPAGNE-ARDENNE inaugure une aide pour les Paru-Vendu
Publié le samedi 21 avril 2012 à 12H22
La Région a voté hier un nouveau dispositif d’aide dont les Paru-Vendu, 80 emplois supprimés à Troyes, seront les premiers à bénéficier. Depuis la loi du 28 juillet 2011, grâce au contrat de sécurisation professionnelle (CSP), tous les salariés licenciés économiques peuvent suivre une formation longue. Seule limite, ce CSP ne prend pas en compte les formations dont la durée dépasse de six mois la durée du contrat (un an). La Région va donc financer en parité avec Pôle emploi les formations qui dépasseront cette durée fatidique, ce qui permettra aux licenciés économiques concernés de se préparer aux mieux à leur insertion sur le marché de l’emploi.
Les Paru-Vendu, dont beaucoup voulaient engager des reconversions, seront logiquement les premiers à en bénéficier. Le conseil régional compte même organiser prochainement une réunion d’information à leur intention.
Bonjour monsieur HERSANT,
Suite aux différents courriers adressés à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé Xavier BERTRAND, celui-ci nous a reçu au mois de décembre 2011 et sa Directrice de Cabinet le 07 mars 2012. Nous lui avons exprimé notre colère de voir le peu de considération que vous portiez à notre égard. Celui-ci nous a informé vous avoir sollicité par courrier afin que vous puissiez faire face à vos responsabilités en nous versant une indemnité supra légale à la hauteur du préjudice que nous avons subi.
Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé Xavier BERTRAND nous a lu votre réponse par laquelle vous l’informiez avoir déjà versé 14 millions à la Société Comareg. Ce versement sauf preuve du contraire, a été fait d’un actionnaire principal à une de ses Sociétés en difficulté pour l’aider dans son exploitation ! Alors quel est le rapport avec notre demande de versement d’indemnité supra légale ?
Lors de la manifestation que nous avons organisée le 6 mars 2012 à Paris, nous avons rencontré Monsieur Dominique BERNARD, Directeur Général GHM. Il s’était engagé à être notre porte-parole auprès de vous. Il devait vous contacter afin de nous obtenir un rendez-vous, pour que nous puissions vous convaincre du bien-fondé du versement de cette indemnité supra légale. La réponse qui nous a été apportée par votre Directeur Général GHM ne nous a pas satisfaits ! Vous refusez toute communication avec nous et vous restez muet quant au versement de cette indemnité que nous vous demandons.
Nous vous rappelons que nous sommes 1650 salariés à avoir travaillé et à s’être investis jusqu’au bout pour l’entreprise à laquelle nous appartenions. C’est pourquoi il nous semble inconcevable et injuste d’être traités de la sorte, alors que les salariés sortis lors des plans précédents ont touché une indemnité supra légale, eu un accès à des formations longues et une aide à la création d’entreprise.
Nous, nous sommes à la charge des contribuables, avec des moyens réduits et des formations qui ne doivent pas dépasser 15 euros de l’heure !
Nous savons que vous avez été reçu récemment par le Président de la République en exercice à qui nous avons écrit à plusieurs reprises pour l’informer aussi de notre situation et lui demander son aide pour qu’il vous persuade de nous verser cette indemnité supra légale. AIDEZ-NOUS À TOURNER LA PAGE !
Les semaines et les mois passent et une majorité de vos anciens salariés sont toujours à la recherche d’un nouvel emploi ! Nous avons créé le Collectif des Anciens Salariés de Comareg et l’Association des Anciens Salariés d’Hebdoprint pour rester dans l’action. AUJOURD’HUI, NOUS RÉITÉRONS NOTRE DEMANDE.
Nous restons à votre entière disposition pour échanger avec vous. Les collectifs des Sociétés Comareg et Hebdoprint ne baisseront pas les bras et continueront à se faire entendre partout, auprès de toutes les instances possibles, afin de défendre les droits de tous les salariés ayant subi cette injuste liquidation.
Salutations respectueuses
Le groupe DIGITAL VIRGO (siège à Lyon, CA : 172 M€, 750 salariés)
prévoit de relancer fin avril / début mai le titre de petites annonces
Paru Vendu édité jusque récemment par la COMAREG, filiale du GROUPE
HERSANT MEDIA aujourd'hui liquidée.
Le titre, qui prendra la forme d'une parution A4 d'une dizaine de pages
associant espaces publicitaires et florilèges des annonces accessibles
sur le site Internet, remplacera ainsi dans les boîtes aux lettres le
MaxAffaire de Digital Virgo, distribué à 3,5 M d'exemplaires dans 70
villes françaises moyennes.
Cette relance a permis au repreneur de réembaucher une dizaine d'anciens salariés de la Comareg.
Il ambitionne d'en recruter une soixantaine supplémentaire d'ici 2013.
Une banque peu coopérative avec un projet de coopérative. La semaine
dernière, les ex-salariés d'Hebdoprint, porteurs d'un projet de reprise
de leur imprimerie de Lomme en Scop, ont dû déclarer forfait, a-t-on
appris jeudi. « Il manquait 200 000 € que les banques ont trop tardés à
prêter, malgré la garantie que j'offrais sur mon propre capital »,
regrette René Bétourné, ancien directeur du site et moteur du projet de
reprise.
Relance d'Inter 59
L'imprimerie avait été placée
en liquidation judiciaire en novembre. Depuis, 41 licenciés avaient
accepté de placer leurs indemnités dans ce projet de reprise. Objectif :
recréer le journal de petites annonces Inter 59. « C'est d'autant plus
dommage que les pouvoirs politiques locaux s'étaient fortement
engagés », témoigne Michel Ghetti, président de France Industrie &
Emploi, chargé d'aider à la réindustrialisation du site. Les 200 000 €
manquant, le Crédit du Nord était pourtant prêt à les avancer, mais
contactée trop tard, la banque n'a rendu sa décision que la semaine
dernière. « Nous avons été baladés pendant des mois par BNP Paribas »,
dénonce René Bétourné, qui compte néanmoins lancer Inter 59, mais avec
moins d'éditions et, surtout, sans l'imprimerie. « C'était trop
risqué », lance René Bétourné. Le nombre de salariés sera réduit à
11.
Dans la famille coopérative, je demande la mère. Vendredi se tient
l'assemblée générale constitutive de Replic, une société coopérative
d'intérêt collectif (SCIC) chargée de dynamiser la création de
coopératives dans la région. Premier défi de cette jeune coop « mère » :
engendrer deux « filles » qui doivent voir le jour en septembre : une
entreprise de traiteur/restauration s'appuyant sur les producteurs
locaux et un service de location/entretien/vente de véhicules
électriques. « Seules 5 % des entreprises de l'économie sociale et
solidaire sont des coopératives, c'est trop peu », soulève Christiane
Bouchart, conseillère (Verts) chargée du dossier à Lille
Métropole. « Il ne s'agit pas de créer de la concurrence, mais de
répondre à des besoins sociaux », précise Bernard Vigin, futur président
de Replic.
Le groupe belge Rossel reprend La Provence, entre autres
Un pas significatif semble avoir été franchi ce
16 avril dans la procédure de reprise du quotidien La Provence –
propriété de GHM (Groupe Hersant Média) – par le groupe belge Rossel,
qui contrôle déjà le Groupe Voix du Nord en France. Les représentants de
Rossel sont venus à la rencontre des syndicats de La Provence.... Etaient
présents Bernard Marchant, administrateur délégué du groupe Rossel,
Michel Nozière, président du directoire de La Voix du Nord et
administrateur de Rossel et Eric Malrain, directeur financier de Rossel.
Selon la FILPAC, Bernard Marchand « a répondu volontiers, au titre de
candidat repreneur ( ) aux questions portant sur les conditions du
rapprochement GHM-Rossel en cours ». La consultation des instances
représentatives du personnel en comité d’entreprise devrait intervenir
en mai et la mise en place d’une holding en juin. « Les représentants
syndicaux de La Provence ont redit leur attachement à la défense des
emplois et des métiers, ainsi qu’au pluralisme de l’information ».
La situation demeure complexe cependant dans un contexte beaucoup
plus vaste de restructuration/recomposition économique de la presse
régionale. Si Rossel est devenu l’actionnaire de référence du quotidien
provençal, tout n’est pas réglé du côté de GHM avec le dossier
Paris-Normandie, en redressement judiciaire, dont les syndicats ont
demandé qu’il soit pris en compte dans le projet de reprise. Les quatre
quotidiens normands concernés viendraient s’ajouter dans l’escarcelle de
Rossel qui, en France, outre le groupe La Voix du Nord qu’il contrôle
déjà, s’apprête à engranger l’Union de Reims-l’Ardennais, Nice Matin.
Par ailleurs, La Provence est délicate avec une chute de ses vents des
derniers mois et certains évoquent un plan « social » pouvant concerner
500 emplois et la « modération salariale » pour l’ensemble des sociétés concernées par la reprise.
« Nous défendrons nos emplois et nos métiers dans la holding que
GHM et Rossel sont en train de constituer, a prévenu l’intersyndicale de
La Provence dans une pétition adoptée fin mars. Nous n’accepterons plus
d’autres suppressions d’emplois dans nos journaux. »
Pourtant avec un ratio de 1 journaliste pour 1 000 exemplaires
vendus, révélé lors de la récente fusion de La Voix du Nord et de Nord
Eclair, les rédactions des titres méditerranéens seraient en
« sureffectif ».
Le groupe de presse La Voix du Nord a décidé de miser sur le payant sur Internet. Son site, qui propose déjà une formule d'abonnement numérique, va restreindre
le nombre d'articles en accès libre début mai. La partie "information
en continu", constituée d'informations brèves et de dépêches, restera
gratuite, tandis que les articles du journal papier basculeront dans la
zone payante. Il faudra s'inscrire en laissant ses coordonnées pour en consulter gratuitement cinq, puis le site proposera à l'internaute de s'abonner. Le prix est de 79 centimes pour le passe journée et de 19,90 euro par mois pour un abonnement.
"Actuellement, 80 % des articles issus du papier sont en accès libre, déclare Bruno Jauffret, directeur du développement numérique. L'objectif est d'éviter l'effondrement du trafic, pour ne pas fairebaisser les ressources publicitaires, tout en engageant davantage l'audience qui se sent proche de notre marque." Le groupe de presse veut habituer son lectorat à payer
pour de l'information en ligne. En novembre 2011, il a adopté une
mesure radicale, qui était une première dans la presse française : fairebasculer en tout payant le site d'un de ses quotidiens, Nord Littoral,
la home page (page d'accueil) restant en accès gratuit. Le journal,
situé à Calais, a une diffusion modeste de 9 224 exemplaires. Il sert
souvent de laboratoire au groupe qui peut y tester certaines innovations.
Quatre mois après le lancement de l'expérience, le bilan est en
demi-teinte. La fréquentation du site ne s'est pas effondrée, passant de
8 000 visiteurs par jour à 5 000 ou 6 000. Beaucoup d'internautes se
contentent de lire
les titres et les quelques lignes de résumé des articles. En termes
d'achats, les résultats sont modestes : entre 20 et 30 internautes
sortent chaque jour leur carte bleue pour avoir accès au contenu payant. Leur préférence va au passe journée, plutôt qu'à l'abonnement payant.
Les recettes sont de 1 000 à 1 500 euros par mois, "ce qui n'est pas anodin pour une petite entreprise de presse comme Nord Littoral", souligne son PDG, Pascal Dejean.
Les exemplaires numériques payants étant pris en compte par l'OJD
depuis 2011, le passage au tout payant permet au quotidien d'afficher
une légère progression de sa diffusion (de l'ordre de 0,6 %). Pour
l'instant, le groupe Voix du Nord, filiale de groupe belge Rossel,
réalise 3 millions de chiffre d'affaires sur le numérique, sur un total
de 256 millions. L'objectif est de porter cette part à 15 millions en 2015.
Le site a de grandes ambitions sur le numérique et va se doter
d'un nouveau système rédactionnel compatible Web et papier, Newsgate de
l'entreprise danoise CCI. Ce système est notamment utilisé par le
groupe Gannett aux Etats-Unis. L'investissement est de 6 millions d'euros pour Rossel, dont 4 millions pour La Voix du Nord. Le basculement sur Newsgate commencera en juin. Ce système devrait être étendu par la suite aux quotidiens L'Union, Nice Matin et La Provence, qui vont être bientôt détenus à parts égales par La Voix du Nord et Groupe Hersant Média, leur actuel propriétaire.
Le quotidien va créer au cours de l'année 2012 deux salles de
rédaction intégrées Web et papier, l'une de 1 500 m2 dans ses locaux
situés au centre de Lille, et l'autre de 1 000 m2 à Roubaix pour Nord Eclair.
Les négociations avec les syndicats de journalistes, portant sur les
droits d'auteur et la réorganisation de la rédaction, qui devient
bi-média, ont abouti début avril.
La Voix du Nord a déjà lancé des sites thématiques, en lien avec sa
marque : la Voix des sports, la Voix éco et la Voix des femmes. Le
passage au modèle payant devrait lui permettre d'étendre son offre. "Nous n'allons plus nous contenter de mettre le journal en ligne, mais nous allons proposer des fiches d'information, en lien avec l'actualité, à partir des archives du quotidien structurées de manière intelligente", annonce Jacques Hardoin, directeur général du groupe.
La Voix du Nord se situe au 4e rang des sites Internet de presse
quotidienne régionale (hors Le Parisien-Aujourd'hui en France) en termes
d'audience, avec 1,7 million de visiteurs uniques par mois, derrière
Ouest France (3,3 millions), La Dépêche du Midi (2,7 millions) et Sud Ouest (1,8 million) selon Médiamétrie.
Mercredi 18 avril 2012 se tiendra la deuxième commission de suivi du PSE de la
liquidation à Lyon dans les locaux BPI.
J’y serai NORMALEMENT présent.
Pour faire remonter les problèmes que vous rencontrez, soit avec
SODIE,
soit avec Pole Emploi, prière de me faire parvenir par courriels, avant
mardi 17, vos témoignages afin de signaler tous les dysfonctionnements
de manière concrète.
Comptant sur votre collaboration
Pour les anciens salariés m'ayant signalé des dysfonctionnements
fin de semaine dernière, madame NEVEU-BOISSARD est en congé du 10 au 13
avril inclus et sera de retour le lundi 16 au matin.