vendredi 27 janvier 2012

Vendredi 27 janvier 2012 - Lettre au Président de la République


Le 27/01/2012,
Lettre  à Monsieur le Président de la République

Monsieur le Président,
Les Collectifs des Anciens Salariés de COMAREG et d’HEBDOPRINT reviennent une nouvelle fois vers vous car nous restons sans réponse à notre lettre ouverte du 10 janvier dernier et la colère commence à gronder auprès des anciens collaborateurs de Paruvendu.

Votre absence de réponse et votre silence sont très mal vécus par les 1650 collaborateurs de Comareg et d’Hebdoprint qui ont perdu leur emploi sur 55 départements en France.
Ils sont en colère et se sentent abandonnés par les pouvoirs publics et vos ministères.
De surcroît, nous venons d’apprendre que l’Etat, quand il décide de s’intéresser au sort des salariés d’une entreprise, est tout à fait en mesure de mettre en place  des mesures exceptionnelles.
 En effet, nous constatons que le gouvernement pour certains dossiers comme SEA FRANCE a su déployer des moyens très importants (une enveloppe de 50 millions d’euro de supra-légales pour les 800 salariés, 500 reclassements etc..) alors que le dossier Comareg et Hebdoprint n’a suscité que très peu  d’intérêt de votre part et vous n’êtes même pas intervenu pour soutenir notre Entreprise.
Nous vous rappelons que Paruvendu c’était 3200 salariés il y a 2 ans et 2500 salariés il y a quelques mois encore.
Monsieur le Président, nous insistons car Paruvendu est  le plus grand plan social de France de l’année 2011 et  c’est aussi 1650 salariés abandonnés par notre actionnaire Philippe Hersant qui n’a donné aucunes indemnités supra-légales, mais c’est surtout 1650 familles qui se retrouvent dans la précarité et de surcroit 1650 personnes en colère qui par dignité ne souhaitent pas être oubliés et pour cela ont décidés de se battre.

Nous rappelons que RIEN n’a été fait  pour COMAREG et HEBDOPRINT !
Pourquoi aucunes aides de l’Etat? Parce que le groupe HERSANT est un groupe de presse influent pendant une campagne présidentielle et que Monsieur Philippe Hersant a le bras long auprès du gouvernement et de la presse?
Nous attendons toujours la réponse…

C’est pourquoi, nous souhaitons que l'Etat oblige GHM et Philippe Hersant à prendre leurs responsabilités face à ce désastre social et cette catastrophe économique, nous demandons donc à plan social exceptionnel des mesures d'autant plus exceptionnelles d'accompagnement des salariés  et pour cela nous comptons sur vous, Monsieur le Président…
Nous rappelons que les salariés de Comareg ne souhaitent pas essuyer  les erreurs de stratégie de notre actionnaire, car un tel gâchis ne peut pas rester impuni et sans mesures appropriées.....
Les Collectifs Paruvendu des entreprises Comareg et Hebdoprint ont décidé de continuer à se battre afin d’être traité avec respect et dignité, c’est pourquoi des mouvements de grandes ampleurs se préparent pour médiatiser en plus haut lieu cette affaire avec l’aide si besoin d’autres partis politiques, de préfets, de maires et de la presse.

Nous vous informons que les salariés Paruvendu ne baisseront pas les bras et leur colère se fera entendre dans les semaines à venir dans les rues, la presse, auprès des organisations syndicales et auprès de nombreux politiques prêts à nous soutenir.

Monsieur le Président nous comptons sur vous car 1650 salariés ont décidés de ne pas accepter cette injustice sociale et veulent qu’Hersant assume ses responsabilités et ses choix et ils utiliseront tous les moyens nécessaires pour se faire entendre.

Cordialement,
Les Collectif des Salariés Paruvendu
(Comareg et les 2 Hebdoprint)

jeudi 26 janvier 2012

mercredi 25 janvier 2012

Mercredi 25 janvier 2012 - MIDI LIBRE Compte rendu Assemblée Générale du 24 janvier


La vie après la liquidation d’Hebdoprint aux Angles
Social l Licenciés cet automne, les anciens salariés qui viennent juste de toucher leurs indemnités se sentent abandonnés et ne se voient pas d’avenir. Témoignages.
Il y a des larmes retenues et de la pugnacité. Du découragement et des lueurs d’espoir. Mais pour tous, une grande lassitude. Hier matin, une trentaine de salariés de l’imprimerie Hebdoprint se sont retrouvés une nouvelle fois au Forum pour faire le point sur leur situation, trois mois après la mise en liquidation judiciaire de leur entreprise. Et se soutenir. «Quand on se lève le matin, qu’est-ce qu’on fait ? On ne va plus au travail mais on n’est pas en vacances non plus... », souffle Christophe, conducteur de rotative pendant vingt-trois ans chez Hebdoprint, qui sait déjà que sa reconversion sera douloureuse.
« Il y a dix jours, on n’avait pas un rond, on était tous en situation de survie. Là, 90 % des 80 licenciés ont
touché leurs indemnités », explique Jean-Paul Fabre, le représentant syndical qui multiplie les démarches et
“dépatouille” les situations individuelles. « Quand on a toujours travaillé, on ne comprend rien aux papiers, à Pôle emploi... », résume Yamina, 59 ans. Bienvenue dans l’univers impitoyable du chômage. À 48 ans, Isabelle, opératrice PAO pendant vingt-neuf ans, vient de s’entendre dire « qu’après 43 ans, on est trop vieux ! Je vais quand même tenter une formation d’auxiliaire de vie», dit-elle en confiant son anxiété et ses insomnies. Pour beaucoup comme Yamina, «vingt et un ans de boîte », Hebdoprint était comme une deuxième famille et la blessure est profonde. À 57 ans, Maria Volponi, l’ex-directrice dont les parents ont créé l’imprimerie, le sait sans doute mieux que quiconque, mais elle est lucide : « Il faut faire son deuil maintenant. Une nouvelle vie commence. Se réunir et se soutenir, c’est bien, mais chacun doit aussi faire son chemin, préparer l’avenir. Un an d’indemnités chômage, c’est si vite passé ».
Si tous ont conscience que « ça va être dur de s’en sortir », ils sont prêts à aller au bout de leur combat (lire ci-contre), «même si ça doit durer quatre ou cinq ans, il ne faudra pas lâcher, c’est tellement amoral », lance Maria Volponi. « Et ne me souhaitez pas bon courage, sourit tristement Isabelle. Je n’en peux plus que tout le monde me le dise. Même à Pôle emploi ! Ça fait trop mal... »
KATHY HANIN Photo KATHY HANIN

ET MAINTENANT
Une lettre
Elle est arrivée lundi mais n’a fait sauter personne au plafond. La seule chose concrète à retenir de la lettre
du ministre du Travail Xavier Bertrand, « c’est la mise en place de cellules de reclassement financées par l’État... alors que ce serait à Hersant (le propriétaire d’Hebdoprint,Ndlr) de payer, constate Maria Volponi, l’ex-directrice. Mais rien n’a avancé sur les supralégales », une indemnité supplémentaire de 6 000 euros par personne.
Une action
« Si la situation ne se débloque pas, il faudra aller chercher notre dû avec une démonstration plus musclée ! », prévient Jean-Paul Fabre, le représentant syndical.
D’ici la semaine prochaine, les 1 650 salariés licenciés en France chez Hebdoprint et à la Comareg, la branche presse gratuite du groupe GHM, devraient se concerter. « Il faut leur faire peur et que ça pète avant les élections pour faire pression. »
Un blog
Pour être plus efficaces, s’informer et collecter des fonds pour leurs actions, les salariés ont créé Avenir Presse Publications, une association et un blog du même nom. « Déjà 20 % ont adhéré au niveau national. »

mardi 24 janvier 2012

Mardi 24 janvier 2012 - suite Table Ronde en Préfecture du Gard - Forum Emploi Conseil Général Gard







Voici les services offerts par le Réseau des Métiers des Pays Gardois pour la bonne information de tous les salariés de ce département.
Les collaborateurs sont prévenus et peuvent être contactés aux coordonnées indiquées et en fonction du lieu d'habitation des personnes intéressées.
Par ailleurs, je vous joins l'affiche pour le forum des métiers d'Alès, et vous rappelle qu'il y aura le Salon "Travail Avenir Formation" qui aura lieu les 21 et 22 mars à Nîmes.
A votre disposition pour toute question éventuelle.

 Catherine BRAUN
 Directrice du Développement  de l'Economie et de l'Emploi

Mardi 24 janvier 2012 - Primes Panier et Tickets Restaurant dus pour le mois d'Octobre 2011

Il semblerait que suite à une décision du liquidateur les tickets restaurants et les primes paniers du mois d'octobre NE SERONT PAS PAYES malgré le fait que les salariés étaient à leur poste de travail à cette époque la !!!! (réponse verbale faite lors d'un contact avec la Cellule RRH cet après midi)
Cordialement
Jean-Paul

Mardi 24 janvier 2012 - Questions au Gouvernement Assemblée Nationale par M. Michel Pajon ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Seine-Saint- Denis )

Question N° : 126836
de M. Michel Pajon ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Seine-Saint-Denis )
Question écrite
Ministère interrogé  : Économie, finances et industrie 

Ministère attributaire : Économie, finances et industrie
Rubrique : presse et livres

Tête d'analyse :  presse 
Analyse : publications gratuites.
Comareg. plan de restructuration
Question publiée au JO le : 24/01/2012 page : 788


Texte de la question

M. Michel Pajon attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le sort des employés de la société Comareg-Hebdoprint. Reçus par le ministre du travail, de l'emploi et de la santé le 1er décembre 2011, les élus du comité d'entreprise de cette société, dont la liquidation judiciaire avait été prononcée quelques semaines plus tôt par le tribunal de commerce de Lyon, ne s'étaient vu proposer aucune véritable mesure d'accompagnement à l'issue de cette décision. Aucune aide financière complémentaire n'avait été proposée par le Gouvernement, laissant dans la plus grande solitude et exaspération les quelques 3 200 salariés licenciés sur les deux dernières années. Les difficultés d'indemnisation que rencontrent ces personnes (dues au retard des dossiers CSP), les retards de solde de tout compte et autres anomalies ont contribué à placer ces femmes et ces hommes dans une plus grande précarité encore. Ce manque d'investissement du Gouvernement dans ce dossier a été très mal vécu par les salariés de la compagnie. À la stupeur des salariés licenciés de Comareg-Hebdoprint, le traitement du dossier Sea France a bénéficié d'une toute autre attention de la part du Gouvernement, allant même jusqu'à mobiliser plusieurs ministres. La question d'un traitement électoraliste de la part du Gouvernement, à quelques mois des échéances électorales majeures pour notre pays, et dans un contexte de conflit social de plus en plus bruyant, s'est alors posé. Aides financières complémentaires et autres mesures d'accompagnement ont été à cette occasion proposées, à juste titre, à ces milliers de salariés de Sea France, qui allaient à leur tour être lancés sur la route sinueuse du chômage et de l'inactivité forcée. Face à deux situations dont les issues auraient mérité la même attention de la part du Gouvernement, il s'interroge sur les raisons pour lesquelles de telles mesures n'ont pas été proposées aux élus du comité d'entreprise de Comareg-Hebdoprint lorsque les demandes lui ont été formulées. Le dossier Sea France intervenant dans l'agenda électoral à quelques mois des élections présidentielles, et au vu de l'activisme du Président et du Gouvernement dans ce dossier, il déplore le manque d'intérêt, de motivation et d'investissement de ces mêmes acteurs dans le dossier Comareg Hebdoprint.

lundi 23 janvier 2012

Lundi 23 janvier 2012 - Remplacement article 16 de l'ANI du 31 mai 2011 relatif au CSP

Avenant à l'ANI du 31 mai 2011 relatif au contrat de sécurisation professionnelle : Un changement capital
Le texte de l'article 16 de l'accord national interprofessionnel du 31 mai 2011 relatif au CSP est remplacé par le texte suivant :

"Au cours de son contrat de sécurisation professionnelle, le bénéficiaire pourra réaliser des périodes d'activités professionnelles en entreprise, sous forme de CDD ou de contrat d'intérim d'une durée minimale de deux semaines (10 jours travaillés) renouvelable une fois avec le même employeur ou pour les agences d'emploi, avec la même entreprise utilisatrice ; le cumul total de ces périodes d'activités professionnelles en entreprise devra être compris au maximum entre quatre et six mois. Pendant ces périodes, le bénéficiaire est salarié par l'entreprise ou l'agence d'emploi où il exerce et son contrat de sécurisation professionnelle est suspendu.
En cas d'embauche en CDI ou d'embauche en CDD et CTT de plus de trois mois, les périodes d'essai non concluantes autorisent une reprise de l'accompagnement et du CSP sans modification du terme fixé lors de l'adhésion en CSP"

Fait à Paris le 23 janvier 2012

Lundi 23 Janvier 2012 - Réponse en date du 17 janvier du Ministre Xavier BERTRAND au Député Maire Jean-Marc ROUBAUD



dimanche 22 janvier 2012

Dimanche 22 janvier 2012 - SUITE A LA RECEPTION DE VOTRE SOLDE DE TOUS COMPTES ET POINT SUR LA MUTUELLE

Si vous avez des difficultés à comprendre votre bulletin de paye du mois de Novembre et le Soldes de Tous Comptes comprenant le bulletin de paye de décembre 2011, n'hésitez pas à prendre contact avec nous ! 
La présentation inhabituelle de ce dernier peut prêter à confusion.

Vous pouvez le faire par courriel : AvenirPressePublications@hotmail.fr
(joindre un maximum d'infos voire les scans de vos STC - Confidentialité garantie)
 

Des erreurs grossières existent mais d'autres plus subtiles aussi.
 

A priori concernant les Indemnités Légales il semblerait que la base de calcul soit sur une moyenne des douze derniers mois (d'octobre 2010 à novembre 2011) et que ce soit la plus favorable pour le calcul de l'Indemnité de Licenciement qui ait été retenue. 
Vous avez à votre disposition sur le site les articles des conventions collectives (sur la mise en page à droite sous le calendrier) pour faire une rapide comparaison.
Restant à votre disposition ...

jeudi 19 janvier 2012

Jeudi 19 janvier 2012 - Cellule de Reclassement

COMAREG et HEBDOPRINT sont deux sociétés filiales du groupe HERSANT
(branche presse gratuite/PARU/VENDU)
La liquidation judiciaire des sociétés Comareg et Hebdoprint a entrainé le licenciement de 1650 salariés. Une réunion s’est tenue le 9 novembre 2011 au Cabinet pour préparer le dispositif d’accompagnement du reclassement à mettre en place dans le cadre des deux PSE.
Pour garantir une prise en charge des salariés dès les premiers jours de leur licenciement, le cabinet du Ministre a décidé de mettre en place une cellule subventionnée à caractère transitoire (6 mois) pour chacun des deux PSE afin qu’il n’y ait pas de rupture dans l’accompagnement des salariés. Ensuite les salariés seront accompagnés dans le cadre du CSP mis en œuvre par Pôle Emploi (ou Transitio) qui permet la prise en charge de formations qualifiantes de longue durée à travers la mobilisation des fonds des OPCA.


Une convention de coordination est en cours de finalisation entre Pôle-Emploi et les 3 prestataires de la cellule de reclassement retenus par l’administrateur Judiciaire Maitre Walzack.
Un projet de convention identique sera proposé à votre signature (convention Transitio/Sodie/BPI/PBC).
Dans l’immédiat il me semble important que vous en informiez votre réseau en portant le message suivant : Le reclassement des anciens salariés de COMAREG et HEBDOPRINT (adhérents ou non au CSP) est assuré par un prestataire de la cellule de reclassement. A l’issue de la période de 6 mois, Transitio prendra le relai de cet accompagnement.
En conséquence, si des bénéficiaires ont commencé à être suivis par les équipes de Transitio,  ils doivent être redirigé vers les prestataires concernés de la cellule de reclassement.

Jeudi 19 janvier 2012 - Objectif Gard - GARD : LES SALARIÉS DE « PARU VENDU » RETROUVENT UNE ONCE DE SOURIRE

 

Une table ronde a été organisé lundi 16 janvier à la Préfecture du Gard à Nîmes
en présence d'une dizaine d'anciens salariés de Paru Vendu, du Préfet, Hugues Bousiges,
du député du Gard Jean-Marc Roubaud, des maires, des représentants du Conseil général,
de la Dirrecte, de Pôle Emploi.
Il aura fallu une table ronde de plus (lundi 16 janvier), orchestrée à la Préfecture du Gard à Nîmes, pour que les ex-salariés de « Paru Vendu » (imprimerie : Hebdo-Print, éditeur : Comareg)  puissent enfin obtenir quelques réponses sur leur avenir professionnel, même « s’il n’y a pas eu de grand scoop » confie Jean-Paul Fabre, entre enthousiasme et dépit. Pas de scoop, certes mais quelques avancées notamment en ce qui concerne le dispositif de Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) dont un employeur est tenu de proposer à ses employés en cas de licenciement économique. « Les derniers dossiers ont quitté les services du liquidateur vendredi pour rejoindre ceux de Pôle emploi pour un reclassement personnalisé. » Un soulagement pour les quelques 200 salariés gardois et vauclusiens licenciés le 13 décembre dernier, dont la majorité n’avaient plus reçu de salaire depuis le mois d’octobre. Mais pour être sereins, les salariés réclament des formations afin de pouvoir « envisager à nouveau un avenir professionnel. » Pas de réponse de ce côté là.
Quant à l’indemnité de licenciement supra-légale réclamée par les ex-salariés, pas de réponse non plus. « Sur ce point, Jean-Marc Roubaud (député du Gard) a dressé une lettre à Jean Castex, secrétaire général adjoint à la présidence de la République pour faire avancer les choses. Il faut qu’il continue à faire pression » déclare le responsable FO qui ne croit pas vraiment au redémarrage de l’imprimerie Hebdo-Print implantée sur les terres gardoises aux Angles. « La reprise en Scop coopérative ouvrière reste possible mais il n’y a pas de projet et il y a peu de chance qu’il y en ai avec l’inactivité de la société et l’absence de chiffre d’affaires. »
Il faudra donc attendre encore bien des réunions avant de pouvoir boucler définitivement ce dossier. « Peu importe le temps que ça prendra, nous continuerons à nous battre pour nos droits.«

mercredi 18 janvier 2012

Mercredi 18 janvier 2012 - réponse de la DRH aux questions posées à la Table Ronde en Préfecture du Gard

Ci-dessous pour diffusion, les réponses aux questions soulevées lors de votre réunion de lundi :  
1/ Règlement des personnes n’ayant pas opté pour le CSP  La règle de l’AGS est de payer l’indemnité compensatrice de préavis en une seule fois, et non mois par mois.Les soldes de tout compte devraient être réglés au plus tard le 31 janvier. 

2/ Paiement des compléments maternité et maladie Le Mandataire Judiciaire a effectivement décidé de payer les compléments maternité bien qu’en cas de liquidation cela ne soit pas prévu.Les compléments maternité seront régularisés sur la paie de janvier 2012. Les compléments dus pour les arrêts maladie supérieurs à 3 mois et réglés par le régime de prévoyance sont désormais parvenus aux services du mandataire et seront réglés aux salariés le vendredi 20 janvier au plus tard. 

3/ Adhésion à la portabilité mutuelle et prévoyance Les salariés qui avaient à l’origine renoncé à adhérer peuvent encore adhérer jusqu’au 27 janvier 2012 en adressant leur bulletin et leur chèque à SCTS 63 rue Bussière VILLEURBANNE

Ceux qui pourraient ne pas avoir reçu le formulaire doivent s’adresser par mail à infopersocomareg@comareg.fr ou infopersohebdoprint@hebdoprint.fr pour le signaler. 
Bonne journée
Isabelle DELATTRE 
DRH Pôle Gratuits

mardi 17 janvier 2012

Mardi 17 janvier 2012 - Articles Midi-Libre Nimes suite Table Ronde en Préfecture du Gard le lundi 16 janvier 2012

La vie après la liquidation judiciaire de Paru Vendu

Social 
Licenciés l’automne dernier, d’anciens salariés se sentent complètement oubliés et ont touché très peu d’indemnités, voire aucune. Ce qui pourrait changer après la table ronde d’hier.
Depuis la liquidation judiciaire de Paru Vendu en novembre dernier qui a entraîné la suppression de 160 emplois dans le Gard suite à la décision du groupe Hersant média, une nouvelle table ronde a été organisée hier en préfecture (lire ci-contre). Comme en décembre dernier, une dizaine d’anciens salariés de Paru Vendu licenciés cet automne ont attendu dans le froid devant les grilles de la préfecture. Trois d’entre eux ont
bien voulu témoigner et décrire leur situation depuis la liquidation.
1 Marie-Claire Decorte, 47 ans, téléconseillère Mariée et mère de deux enfants, Marie- Claire Decorte, téléconseillère durant treize ans au sein de Paru Vendu, confie d’emblée : « Le mail pour dire que tout est fini est très mal passé. On est mis devant le fait accompli. Ce jour-là, je suis tombée du grenier à la cave. Depuis, nous sommes livrés à nous-mêmes.» À 47 ans, cette habitante de Montfrin a réussi à obtenir quelques informations par le biais d’anciens représentants du comité d’entreprise. « Individuellement, on ne peut entrer en contact avec l’administrateur judiciaire Me Balzac.» Début décembre, elle a enfin reçu la paye de novembre, enfin entre le 18 et le 30 de ce mois-là. « Depuis plus rien, je sais que certains collègues ont reçu des indemnités de Pôle emploi. Pour survivre, j’ai emprunté à ma famille. Mais il faut que ça se débloque vite car je suis dans la crainte de voir mes chèques bloqués. On va se battre jusqu’au bout, notamment pour toucher l’indemnité supra légale. Lors des trois derniers plans de sauvegarde pour l’emploi, elles ont été versées et pourquoi pas nous ?»
 2 Nadège Nouguier, 30 ans, télévendeuse Télévendeuse nîmoise durant dix ans à Paru Vendu, Nadège Nouguier se souvient elle aussi du choc de l’annonce de la liquidation de sa société par un simple mail. « On s’en doutait pourtant car on avait moins de lecteurs, aucune stratégie, aucun investissement dans internet. Et dire qu’en septembre dernier, lors d’une convention, on nous avait dit que nous étions les meilleurs !»
Du jour au lendemain, la télévendeuse se retrouve sans emploi, sans subside et sans information. « Quand on se retourne vers l’administrateur judiciaire, on n’a aucune réponse. J’attends toujours un contact de Pôle emploi, des nouvelles d’un cabinet de reclassement. Je n’ai pas de salaire, pas d’allocation. Je fais comment maintenant ?»
3 Olivier Flottes, 38 ans, conseiller Cet ancien conseiller en petites annonces de Paru Vendu, pacsé et père de deux enfants, décrit sa situation comme «un gros flou artistique avec un manque de communication de la part du groupe. On est complètement délaissé».
Il indique qu’il doit faire appel à sa famille pour joindre les deux bouts. «Je n’ai pas le choix. Il faut que je me débrouille pour faire patienter mes créanciers. Mais je n’ai pas touché d’indemnités et je n’ai décroché aucun rendez-vous avec Pôle emploi. » Déterminé à faire en sorte de toucher les indemnités supra légales, il indique qu’il va devoir déménager. Mais il n’oublie pas les gestes de solidarité entre anciens de Paru Vendu, ceux qui l’aident à tenir debout.
YAN BARRY
ybarry@midilibre.com

LES AVANCÉES
Emploi et formation
À l’issue de la table ronde qui a réuni hier en préfecture, Hugues Bousiges, préfet du Gard, des représentants du personnel, mais aussi de nombreux maires concernés, des représentants du conseil général, Pôle emploi, de la Direccte, sans oublier le député Jean-Marc Roubaud, il a été décidé de faire un effort sur l’accueil à Pôle emploi. Licenciés le 13 décembre dernier, les ex-salariés de Paru Vendu, soit de la Comareg mais aussi de Hebdoprint, devront voir leur dossier traité, avec rendez-vous à la clé, à partir de la semaine prochaine dans les agences de Pôle emploi. Il a été précisé que des forums de l’emploi, notamment celui de Nîmes des 22 et 23 mars, pourraient donner des solutions d’embauche. Le fonds d’industrialisation et de l’emploi devrait accélérer le dossier des reclassements, notamment auprès des anciens du centre d’appel nîmois de Paru Vendu.
Pour les ex-salariés d’Hebdoprint, ceux qui travaillaient aux imprimeries, la tâche s’annonce plus ardue. Pour le volet formation, des rendez-vous cruciaux seront pris la semaine prochaine. Le projet de reprise de l’imprimerie en Scop coopérative ouvrière est mal engagé. 
Indemnités
« Pôle emploi s’est engagé à verser les indemnités pour la période du 13 au 31 décembre même si aucun rendez-vous n’a été pris», a annoncé hier à la sortie de la table ronde Corinne Belongeot, représentante nationale du comité d’entreprise de la Comareg qui compte la société Paru Vendu. « Les soldes de tout compte seront envoyés d’ici fin janvier. Pour toucher les supra légales, la lettre envoyée à l’Élysée porte ses fruits et ça avance.»