mardi 30 septembre 2014

Mardi 30 Septembre 2014 - Le Progrès.fr : Comareg : décision le 17 février au conseil de prud'hommes de Lyon

http://www.leprogres.fr/economie/2014/09/30/comareg-decision-le-17-fevrier-a

RHONE-ALPES. Comareg : décision le 17 février au Conseil de Prud'hommes de Lyon

Le conseil de prud'hommes de Lyon a longuement écouté mardi les arguments des représentants des salariés et de leur ancien employeur qui s'affrontent notamment sur le concept de co-emploi. La décision est maintenant attendue le 17 février 2015.

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Publié le 30/09/2014 à 19:39 - Reproduction interdite 

 

samedi 20 septembre 2014

Samedi 20 Septembre 2014 - Le Monde.fr : Le groupe belge Rossel veut investir 50 millions d'euros pour racheter « Nice-Matin »


Le groupe belge Rossel veut investir
50 millions d'euros
pour racheter « Nice-Matin »

Le Groupe Nice-Matin. | AFP/ÉRIC ESTRADE
© Droits réservés

Le groupe de presse belge Rossel,
associé au groupe familial de BTP
monégasque Marzocco
et à l'homme d'affaires
franco-libanais Iskandar Safa,
veut investir 50 millions d'euros
pour reprendre
le groupe Nice-Matin,
a indiqué, samedi 20 septembre,
une source proche du dossier.

Lire : « Nice-Matin » : l'identité de quatre repreneurs potentiels dévoilée
Les trois partenaires du groupement baptisé « Nice-Matin Avenir », qui investissent à parts égales, préconisent dans le même temps des coupes sévères dans les effectifs (environ 40 % des 1 106 emplois), s'attirant les foudres du personnel. Ils viendront détailler leur proposition lundi à Nice aux trois comités d'entreprise du groupe, de même que tous les autres repreneurs en lice.
TAPIE DEMANDE DES « GARANTIES INACCEPTABLES »
Les salariés écouteront d'autant plus attentivement que leur propre projet de reprise via une coopérative, déjà contesté en interne, vient de perdre l'appui de l'homme d'affaires Bernard Tapie qui devait amener 35 % des 20 millions d'euros prévus. « Il nous demande des garanties inacceptables », a précisé un représentant syndical CGT, tout en évoquant désormais des « contacts avec d'autres partenaires ».
Lire : Divorce entre Bernard Tapie et les salariés de « Nice-Matin »
L'offre menée par le belge Rossel (Le Soir, La Voix du Nord, L'Union) propose une somme de 10 millions d'euros pour l'acquisition (dont le plan social), 10 millions de trésorerie immédiate et 15 millions d'investissements. S'y ajouterait 15 autres millions d'investissements les deuxième et troisième années. « C'est de l'argent frais qui n'est pas prélevé sur le groupe », soulignent les partenaires, qui s'engagent à ne pas toucher aux murs du siège pendant cinq ans, contrairement à certaines offres moins bien loties financièrement.

Ils appellent à trois grands axes de développement pour relancer le groupe: une logique davantage tournée vers les sites internet, le développement d'un pôle événements, et le développement d'un pôle radio/télévision locales.
Ils veulent aussi maintenir les 14 éditions locales et la plus grande partie des agences locales du groupe, un maillage jugé essentiel.
Lire aussi : Le crowdfunding au secours de « Nice-Matin »
Le Monde.fr avec AFP |




vendredi 19 septembre 2014

Vendredi 19 Septembre 2014 - LeMonde.fr : Divorce entre Bernard Tapie et les salariés de « Nice-Matin »

http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2014/09/19/divorce-entre-bernard-tapie-et-les-salaries-de-nice-matin_4490861_3236.html 

« La SCOP [société coopérative et participative] continue… mais sans Tapie. »
C'est ainsi que les personnels de Nice-Matin ont annoncé, vendredi 19 septembre,
la rupture de l'alliance qu'ils avaient nouée
avec l'homme d'affaires.

Les représentants des salariés du groupe Nice-Matin, placé en redressement judiciaire,
veulent sauver leur journal. | Nice-Matin - © droits réservés
Lire : Nice-Matin : Tapie, le crowdfunding et les anciens de TF1
« Ce partenariat a vécu, écrivent les représentants des salariés dans un mail envoyé aux équipes, vendredi après-midi. Pas de clash, ni de divorce retentissant. Juste le constat que certaines conditions suspensives à ce partenariat n'ont hélas pas pu être remplies dans les délais qui avaient été fixés entre Bernard Tapie et nous dès la fin du mois de juillet. »
Le détail de ces « conditions » n'a pas été donné, mais il est probable qu'il s'agit notamment du nombre minimal de départs prévus dans le projet imaginé entre les salariés et M. Tapie. Les représentants des salariés refusent de s'engager à procéder à des licenciements si le nombre de 169 départs prévu dans leur projet n'était pas atteint par la voie du volontariat.
CINQ OFFRES CERTAINES
« Bernard Tapie est désormais un candidat à la reprise de Nice-Matin - Var-Matin comme les autres », rappellent les salariés. L'actionnaire principal de La Provence a en effet déposé une offre de reprise au nom du groupe marseillais. Initialement qualifiée de « plan B », cette offre devient donc son plan A. Il en a d'ailleurs communiqué les détails aux administrateurs judiciaires. Selon nos informations, l'offre de La Provence prévoierait 328 suppressions de postes.
Quatre autres offres restent en course, portées par Clepsydre – spécialiste de l'assistance aux personnes dépendantes –, Georges Ghosn – précédent propriétaire de La Tribune et de France Soir –, Paris Normandie et Rossel – groupe propriétaire de La Voix du Nord. Ces offres prévoieraient de 253 suppressions de postes, pour celle de Georges Ghosn, à 428 pour l'offre du groupe Rossel. Celle de Clepsydre en anticiperait 328 et celle de Paris Normandie, 367.
Les salariés, eux, veulent toujours croire en leur capacité à formuler une offre de reprise avant le 13 octobre, date à laquelle le tribunal de commerce de Nice choisira un repreneur. Mais ils doivent désormais compenser l'absence de M. Tapie, qui promettait de financer 35 % de leur offre, soit 8 millions d'euros.
« A ce jour deux investisseurs sont susceptibles de se substituer à Tapie et d'apporter les 8 millions d'euros qui manquent encore à notre plan de financement », annoncent les représentants, avant de conclure : « Il nous reste dix jours. »
Lire : Le crowdfunding au secours de « Nice-Matin 

Le Monde.fr I 19.09.2014 à 15h22
Mis à jour le 19.09.2014 à 16h38
par Alexis DELCAMBRE














mercredi 3 septembre 2014

Mercredi 03 Septembre 2014 - LE FIGARO.FR : La consolidation de la presse régionale se poursuit

INFOGRAPHIE - La Dépêche va devenir
le troisième éditeur de quotidiens régionaux.
À mesure que la situation économique se tend, les manœuvres se poursuivent dans la presse quotidienne régionale française. La consolidation du secteur, prédite par nombre d'observateurs, s'impose aux différents groupes. Dernier rapprochement en date, le groupe La Dépêche du Midi de Jean-Michel Baylet devrait devenir, d'ici à la fin de l'année, le premier actionnaire et l'opérateur de Midi Libre et de L'Indépendant (groupe Midi Libre), cédés par le groupe Sud Ouest. De son côté, Hersant est définitivement sorti du marché français en métropole depuis que le groupe Nice-Matin, dont il était le propriétaire, a été placé en redressement judiciaire en mai dernier.

«Pour les groupes Midi Libre ou Nice-Matin, ce sont en réalité deux situations qui découlent de deux échecs, rappelle Jean-Clément Texier, banquier d'affaires spécialiste de la presse. Sud Ouest et Hersant avaient racheté respectivement Midi Libre et Nice-Matin en 2007, juste avant la crise. Dans les deux cas, l'opération devait être financée par la rentabilité des pôles de presse gratuite des deux groupes. Or ce sont des activités qui se sont totalement effondrées entre 2008 et 2012.»
Le sort de Nice-Matin ne sera connu qu'en octobre. L'un des acteurs de la consolidation, le groupe belge Rossel (éditeur duSoiren Belgique et deLa Voix du Norden France), est sur les rangs pour reprendre le quotidien azuréen. Fin 2012, il avait déjà repris l'ancien pôle Champagne-Ardenne-Picardie du groupe Hersant (L'UnionL'Est ÉclairL'Ardennais…). S'il devait être choisi par le tribunal de commerce, Rossel deviendrait une exception dans la logique de continuité territoriale qui s'impose dans le mouvement en cours.
© Droits Résevés

Conduire les synergies

Dans la prise de contrôle du groupe Midi Libre par La Dépêche, il semble que les différentes parties ont considéré que le groupe toulousain était le mieux placé pour conduire les synergies. «Comme Le Télégramme, un autre indépendant, La Dépêche continue de bien tirer son épingle du jeu, estime Jean-Clément Texier, qui rappelle qu'après l'avoir envisagé, le groupe de Jean-Michel Baylet avait finalement renoncé, en 2007, à reprendre le groupe Midi Libre conjointement avec Sud Ouest. Cela semblait trop risqué et la suite leur a donné raison.» De même, la discontinuité territoriale de l'ex-Groupe Hersant Média (GHM), qui était présent en Normandie, en Champagne-Ardenne et dans le Sud-Est, s'est avérée impossible à viabiliser sur le plan économique.
Après la cession du groupe Midi Libre, la hiérarchie de la presse quotidienne régionale sera modifiée. Détenu par le Crédit mutuel, EBRA (Est, Bourgogne, Rhône-Alpes), qui édite Le ProgrèsLe Dauphiné libéréLes Dernières Nouvelles d'Alsace ouL'Est républicain, restera le premier groupe de presse quotidienne régionale avec 1,2 million d'exemplaires vendus tous les jours, devant le groupe Ouest France (Ouest-FranceLe Courrier de l'OuestPresse Océan…), avec 1,1 million d'exemplaires. En prenant le contrôle deMidi Libre et de L'Indépendant, le groupe La Dépêche devrait devenir numéro trois avec environ 380.000 exemplaires, en surclassant le groupe Sud Ouest (Sud OuestLa Charente libre) qui vend 300.000 quotidiens par jour.

Alexandre Debouté