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2550 familles sacrifiées par Ph.HERSANT Ce site retrace le combat de la plus grande liquidation de 2011 passée sous silence par les politiques de tous bords en pleine campagne présidentielle : De "Sarkosy à Hollande - "Moi President ! en scooter" un silence assourdissant.... Ce blog était le lien sur l'ensemble de la France pour tenir informer les sacrifiés de la Presse Gratuite d'Annonces par GMH et son actionnaire principal Philippe HERSANT - 100 eme plus grosse fortune de France
mercredi 23 janvier 2013
Mercredi 23 Janvier 2013 - Le Canard Enchainé - Les dettes de Hersant sous le Tapie
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Anciens de ParuVendu - Groupe COMAREG filiale GHM
à
mercredi, janvier 23, 2013
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jeudi 17 janvier 2013
Jeudi 17 Janvier 2013 - FR3 CHAMPAGNE ARDENNES - Un an après la liquidation de Paru Vendu, 60% des salariés seraient sans emploi
Un an après la liquidation de Paru Vendu, 60% des salariés seraient sans emploi
Un an après la liquidation du pôle de presse gratuite du Groupe
Hersant Médias, plus de 200 salariés ont été licenciés dans la région.
Certains ont créé une entreprise, d'autres sont en formation, mais 60%
seraient encore à la recherche d'un emploi.
© France 3 Champagne-Ardenne |
En novembre 2011, le pôle de presse gratuite du Groupe Hersant
Médias était placé en liquidation judiciaire. 1650 salariés étaient
alors licenciés en France, dont plusieurs centaines en Champagne-Ardenne
en raison des fermetures de l'imprimeur Hebdoprint à Tinqueux et de la
Comareg (centre d'appel et commerciaux) à Troyes. La plupart était dans
l'entreprise depuis 10 à 30 ans. Pour suivre les avancées de dossier
complexe, les salariés se sont réunis autour du blog des anciens d'Hebdoprint du Groupe Comareg fabriquant ou imprimant le Paru Vendu. Le nom du collectif est évocateur: "Paru chomdu".
Plus d'un an après, nos équipes ont retrouvé certains de ces salariés qui accusent toujours le coup.
ReportageVidéo FR3
ReportageVidéo FR3
A la tête du GHM, Bernard Tapie devra peut être indemniser les anciens Paru-Vendu
Le rachat du Groupe Hersant Médias (et donc du quotidien La Provence) par Bernard Tapie a fait grand bruit. Conséquence inattendue: l'homme d'affaires pourrait être contraint d'indemniser les anciens salariés de Paru Vendu comme l'affirme cet article: "Tapie va-t-il indemniser les anciens de Paru-Vendu ?" Le groupe de presse belge Rossel était sur les rangs pour le rachat de GHM mais redoutait de devoir verser ces indemnités. Il se serait alors contenté du rachat du journal L'Union. Reste donc à savoir si Bernard Tapie et les héritiers Hersant auront à verser ces indemnités.
Le rachat du Groupe Hersant Médias (et donc du quotidien La Provence) par Bernard Tapie a fait grand bruit. Conséquence inattendue: l'homme d'affaires pourrait être contraint d'indemniser les anciens salariés de Paru Vendu comme l'affirme cet article: "Tapie va-t-il indemniser les anciens de Paru-Vendu ?" Le groupe de presse belge Rossel était sur les rangs pour le rachat de GHM mais redoutait de devoir verser ces indemnités. Il se serait alors contenté du rachat du journal L'Union. Reste donc à savoir si Bernard Tapie et les héritiers Hersant auront à verser ces indemnités.
© ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP |
Par Matthieu Rappez
Publié le 17/01/2013 | 12:18, mis à jour le 17/01/2013 | 16:48
Publié le 17/01/2013 | 12:18, mis à jour le 17/01/2013 | 16:48
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Anciens de ParuVendu - Groupe COMAREG filiale GHM
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jeudi, janvier 17, 2013
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Jeudi 17 janvier 2013 - RMC - BOURDIN recoit Bruno LE ROUX Président du Groupe Socialiste à L'Assemblée Nationale
Concernant la commission d'enquête parlementaire sur GHM, à écouter à partir de 14:13 (faire défiler le curseur sous la vidéo)
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Anciens de ParuVendu - Groupe COMAREG filiale GHM
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jeudi, janvier 17, 2013
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mercredi 16 janvier 2013
Mercredi 16 Janvier 2013 - MARSACTU - La commission d'enquête sur le groupe GHM aura bien lieu
La commission d'enquête sur le groupe GHM aura bien lieu
A la demande du député Patrick Mennucci le groupe PS de
l'Assemblée nationale vient de décider de demander la création d'une
commission d'enquête parlementaire sur le rachat du Groupe Hersant
Médias par Bernard Tapie, Philippe Hersant et sa famille. Une commission
qui devrait aussi concerner la liquidation de la Comareg.
Le groupe PS étant majoritaire, cette commission devrait donc être rapidement mise en place. "Il y a un oui du principe, indique-t-on au bureau de Bruno Le Roux, le président du groupe PS à l'assemblée. Il reste à rédiger le texte de la demande". Les membres de la commission seront désignés dans une quinzaine de jours. Elle s'étalera sur six mois et pourra être prolongée d'autant. En attendant l'entrée au capital de Tapie, validée officiellement lundi par le président du Tribunal de commerce de Paris n'est pas du tout remise en cause et va se poursuivre normalement d'abord par un audit des titres du groupe, qui si on a bien compris devrait être piloté par Patrick Le Lay l'ancien PDG de TF1. Ce dernier est attendu les 17 et 23 janvier à Nice et les 24 et 25 à Marseille.
Si Dominique Bernard nous indiquait samedi dernier ne pas "craindre, bien au contraire", cette commission c'est néanmoins une belle victoire pour Mennucci, et cela permettra d'en savoir sans doute plus sur les conditions de cette vente. Et un peu de spectacle télévisuel en perspective avec les futures auditions de Tapie. La chaîne parlementaire va faire de belles audiences. Mais bon, Bernard si tu nous lis, celle-ci n'est pas ( encore) à vendre.
Le groupe PS étant majoritaire, cette commission devrait donc être rapidement mise en place. "Il y a un oui du principe, indique-t-on au bureau de Bruno Le Roux, le président du groupe PS à l'assemblée. Il reste à rédiger le texte de la demande". Les membres de la commission seront désignés dans une quinzaine de jours. Elle s'étalera sur six mois et pourra être prolongée d'autant. En attendant l'entrée au capital de Tapie, validée officiellement lundi par le président du Tribunal de commerce de Paris n'est pas du tout remise en cause et va se poursuivre normalement d'abord par un audit des titres du groupe, qui si on a bien compris devrait être piloté par Patrick Le Lay l'ancien PDG de TF1. Ce dernier est attendu les 17 et 23 janvier à Nice et les 24 et 25 à Marseille.
Si Dominique Bernard nous indiquait samedi dernier ne pas "craindre, bien au contraire", cette commission c'est néanmoins une belle victoire pour Mennucci, et cela permettra d'en savoir sans doute plus sur les conditions de cette vente. Et un peu de spectacle télévisuel en perspective avec les futures auditions de Tapie. La chaîne parlementaire va faire de belles audiences. Mais bon, Bernard si tu nous lis, celle-ci n'est pas ( encore) à vendre.
Par pierre boucaud (avec B.G.), le 16 janvier 2013
Commentaire de l'administrateur du Blog : Un petit pas... du concret...ENFIN !
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Anciens de ParuVendu - Groupe COMAREG filiale GHM
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mercredi, janvier 16, 2013
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mardi 15 janvier 2013
Mardi 15 Janvier 2013 - MARSACTU - Tapie va-t-il indemniser les anciens de Paru-Vendu ?
Tapie va-t-il indemniser les anciens de ParuVendu ?
Depuis mardi, le groupe Hersant médias roule sur l'or. Comme annoncé par voie de communiqué,
le tribunal de commerce a validé l'accord de conciliation entre le
groupe Hersant, le groupe Bernard Tapie et les 17 banques créancières.
Une grande partie de la colossale dette de 215 millions d'euros de GHM a
donc été annulée par les banques. Désormais les deux nouveaux
partenaires, les héritiers Hersant et Bernard Tapie, doivent investir 51
millions d'euros dans le capital du groupe.
En décembre, le rachat de l'Union de Reims par le groupe Rossel a apporté aux Hersant les liquidités nécessaires à cette recapitalisation. Or, le groupe Rossel était depuis des mois un des plus ardents candidats à la reprise des titres du pôle sud du Groupe Hersant. Pour quelle raison a-t-il fini par renoncer à déposer une nouvelle offre avant le 9 janvier alors qu'il avait bataillé pendant des mois pour être les premiers sur la ligne d'arrivée ?
Sous le régime du "off", un membre de l'équipe Rossel délivre quelques éléments sur leur sortie du jeu, fin décembre, écartant d'une main ferme l'argument de "l'offre moins disante" vendue par le PDG de GHM Dominique Bernard et l'avocat de Tapie, Maurice Lantourne. "Nous avons fait une dernière offre ferme et définitive avec la caution de la BNP pour un montant de 51 millions. La seule différence et que nous avions ajouté au contrat une clause Comareg".
C'est cette chausse-trappe que les juristes du groupe Rossel présentaient comme un écueil insurmontable. "Il y avait un risque de co-emploi évalué par nos avocats à 200 millions d'euros". Le co-emploi est une clause juridique qui fait frémir les directeurs de ressources humaines des grands groupes. En cas de liquidation d'une filiale, elle permet aux salariés licenciés de se retourner contre la société mère en qualité de co-employeur à partir du moment où ces derniers arrivent à prouver qu'il y a confusion "d'intérêts, d'activités et de direction" entre la maison mère et ladite filiale.
Or, pour le groupe Rossel, le risque de " coemploi" était bien réel entre la Comareg et sa société mère GHM. "Je ne sais pas comment les avocats de Tapie ont réussi à écarter ce risque mais nos propres juristes n'ont pas trouvé l'astuce", reprend notre source.
Une délégation des anciens salariés a rencontré en novembre un membre de cabinet de la ministre de la culture pour évoquer leur situation et la reprise du groupe Hersant. "Apparemment, ils étaient surtout préoccupés par le maillage de l'ensemble du territoire par la presse quotidienne régionale", regrette l'ancien salarié. Ils ont tout de même sollicité un nouvel avocat "pénaliste" pour étudier toute possibilité de nouveau recours. Selon la lettre A, un des anciens de la Comareg a entamé une procédure auprès des prud'hommes. Une petite porte s'ouvre.
Rideau tiré pour ParuVendu. DR/Matias Grenn |
En décembre, le rachat de l'Union de Reims par le groupe Rossel a apporté aux Hersant les liquidités nécessaires à cette recapitalisation. Or, le groupe Rossel était depuis des mois un des plus ardents candidats à la reprise des titres du pôle sud du Groupe Hersant. Pour quelle raison a-t-il fini par renoncer à déposer une nouvelle offre avant le 9 janvier alors qu'il avait bataillé pendant des mois pour être les premiers sur la ligne d'arrivée ?
Sous le régime du "off", un membre de l'équipe Rossel délivre quelques éléments sur leur sortie du jeu, fin décembre, écartant d'une main ferme l'argument de "l'offre moins disante" vendue par le PDG de GHM Dominique Bernard et l'avocat de Tapie, Maurice Lantourne. "Nous avons fait une dernière offre ferme et définitive avec la caution de la BNP pour un montant de 51 millions. La seule différence et que nous avions ajouté au contrat une clause Comareg".
Un risque à 200 millions d'euros
La Comareg est le nom d'une des sociétés du groupe GHM qui éditait les titres gratuits sous la marque Paru Vendu. Longtemps fleuron et vache à lait du groupe de presse, la Comareg avait fini par perdre beaucoup d'argent dans les années 2000, faute d'un investissement conséquent de la part du groupe Hersant. En 2011, ce long déclin s'était soldé par une liquidation de l'entreprise et le départ au chômage de 1650 employés avec le minimum légal en termes d'indemnités.C'est cette chausse-trappe que les juristes du groupe Rossel présentaient comme un écueil insurmontable. "Il y avait un risque de co-emploi évalué par nos avocats à 200 millions d'euros". Le co-emploi est une clause juridique qui fait frémir les directeurs de ressources humaines des grands groupes. En cas de liquidation d'une filiale, elle permet aux salariés licenciés de se retourner contre la société mère en qualité de co-employeur à partir du moment où ces derniers arrivent à prouver qu'il y a confusion "d'intérêts, d'activités et de direction" entre la maison mère et ladite filiale.
Or, pour le groupe Rossel, le risque de " coemploi" était bien réel entre la Comareg et sa société mère GHM. "Je ne sais pas comment les avocats de Tapie ont réussi à écarter ce risque mais nos propres juristes n'ont pas trouvé l'astuce", reprend notre source.
Recours aux prud'hommes
Du côté des anciens salariés de Paru Vendu, l'amertume est forte. Ancien salarié d'Hebdoprint, qui imprimait Paru Vendu, Jean-Paul Fabre fait partie du collectif Paru Chomdu qui réunit les anciens salariés des sociétés qui éditaient Paru Vendu partout en France. "Nous, les anciens d'Hebdoprint, pour parler concret, nous n'avons touché que ce que prévoit le code du travail. Des salariés qui avaient 20 à 25 ans de boîte sont partis avec quatre mois de salaires d'indemnités. C'est-à-dire un mois tous les cinq ans d'ancienneté. Le Plan social de juillet 2011 prévoyait une enveloppe de 6000 euros. Et ceux qui ont été licenciés en novembre 2011 ont touché en tout et pour tout trois mois de salaires".Une délégation des anciens salariés a rencontré en novembre un membre de cabinet de la ministre de la culture pour évoquer leur situation et la reprise du groupe Hersant. "Apparemment, ils étaient surtout préoccupés par le maillage de l'ensemble du territoire par la presse quotidienne régionale", regrette l'ancien salarié. Ils ont tout de même sollicité un nouvel avocat "pénaliste" pour étudier toute possibilité de nouveau recours. Selon la lettre A, un des anciens de la Comareg a entamé une procédure auprès des prud'hommes. Une petite porte s'ouvre.
Par Benoît Gilles, le 15 janvier 2013
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mardi, janvier 15, 2013
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lundi 14 janvier 2013
Lundi 14 Janvier 2013 - RTS INFO - La reprise des journaux du groupe français Hersant par Tapie validée
La reprise des journaux du groupe français Hersant
par Tapie validée
par Tapie validée
Les trois héritiers Hersant d'un côté et Bernard Tapie de l'autre doivent investir à parité un total de 51 millions d'euros dans l'opération. [Lionel Cironneau - Keystone] |
L'homme d'affaires, acteur et ex-ministre
français Bernard Tapie a reçu l'approbation du Tribunal de Commerce de
Paris pour reprendre les derniers titres français du Groupe Hersant
Médias, soit Nice Matin et La Provence notamment.
La reprise des derniers titres du Groupe
Hersant médias (Nice Matin, La Provence, journaux d'Outre mer...) par
Bernard Tapie et des héritiers Hersant a été homologuée lundi par le
Tribunal de Commerce de Paris, a annoncé GHM dans un communiqué.
Ce
jugement d'homologation valide définitivement l'accord de
restructuration de la dette du Groupe Hersant Médias (GHM), annulant les
trois-quarts des quelque 215 millions de créances du groupe.
Accord de conciliation homologué
"Le
Tribunal de Commerce de Paris a homologué aujourd'hui l'accord de
conciliation conclu le 19 décembre 2012 entre GHM, la famille Hersant,
Groupe Bernard Tapie (GBT) et l'ensemble des banques créancières du
Groupe", souligne GHM.
"Le futur du Groupe est désormais assuré et
nous allons pouvoir engager les moyens nécessaires à la relance de nos
titres. Je suis confiant sur notre capacité à assurer leur
transformation et donc leur avenir", a déclaré Dominique Bernard,
directeur général de GHM.
51 millions d'euros d'investissements
L'accord
entérine l'abandon de la quasi-totalité des créances bancaires, "après
augmentation du capital de la société souscrite à parité par la famille
Hersant et GBT", a précisé GHM. Les trois héritiers Hersant d'un côté et
Bernard Tapie de l'autre doivent investir à parité un total de 51
millions d'euros.
La réalisation des opérations bancaires et l'augmentation de capital seront finalisées au plus tard le 15 février 2013.
ats/afp/olhor
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lundi, janvier 14, 2013
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samedi 12 janvier 2013
Samedi 12 Janvier 2013 - OUEST FRANCE - Ille et Vilaine. À Iffendic, les rotatives de Diamen ont repris du service
L’imprimerie Hebdoprint, devenue Diamen RotoBreizh, a relancé les machines
à Iffendic (Ille et Vilaine), arrêtées depuis plusieurs mois.
« On a tout ce qu’il faut pour réussir : un outil performant et un savoir-faire humain. » Armel
Dubourg, patron de Diamen, sait de quoi il parle : sa société, créée il
y a 4 ans, compte deux autres sites de production et quatre sites de
vente.
Il y a tout juste un an, il s’intéresse au sort de l’imprimerie Hebdoprint, prise dans les turbulences de la mise en liquidation judiciaire du groupe Comareg. Une soixantaine d’emplois se retrouvent sur le tapis à Iffendic… Avec le soutien d’élus, et notamment de Christophe Martins, maire de la commune et conseiller général, et après quelques péripéties, Armel Dubourg reprend l’entreprise en mai 2012. « Je ne pouvais pas faire de promesses mais j’étais bien déterminé à me battre… »
Pour les élus, c’est une aubaine. L’ambition étant de maintenir l’emploi industriel dans le secteur. L’embauche d’une vingtaine de personnes est dans la balance. De fait, la communauté de communes apporte 550 000 € pour l’achat du bâtiment de 3 300 m2 et du terrain. De son côté, Armel Dubourg met 25 000 € sur la table.
Une relance difficile
Aujourd’hui, l’imprimerie emploie 5 salariés. La relance a été plus
difficile et plus longue que prévue dans un contexte économique chahuté.
Armel Dubourg a dû investir, acheter du papier, des pièces détachées,
de l’encre, du matériel… Au total, plus de 200 000 €. En même temps, les
factures continuent à tomber : 5 000 € de note d’électricité par mois… « Car les machines, même lorsqu’elles ne tournent pas, doivent être maintenues sous tension. » Il faut aussi payer les salaires.
Le conseil général a prêté 50 000 € pour maintenir et développer les emplois. De son côté, la communauté de communes a avancé 30 000 €. Des aides exceptionnelles, remboursables. « Ce ne sont pas des subventions », insiste Christophe Martins. Armel Dubourg s’est engagé à s’acquitter de sa dette.
Depuis début janvier, les affaires ont d’ailleurs pris un nouvel élan. « Des anciens de chez Paru Vendu ont relancé des gratuits dans le Nord de la France. Ils font imprimer chez nous. » Concrètement, cela représente 150 000 exemplaires tous les 15 jours. D’ici quelques semaines, 50 000 autres s’y ajouteront. C’est beaucoup, mais pas assez…
« Avec la production que nous avons, nous payons les salaires. Il faudrait la doubler pour arriver à 50 000 € de chiffre d’affaire mensuel et là, j’équilibrerai. Et je serai moins stressé… »
L’homme est optimiste et espère tirer son épingle du jeu sur le marché de l’impression des gratuits, des tracts publicitaires. Les élections qui se profilent devraient aussi booster la fabrication des tracts électoraux. Christophe Martins se prête au rôle de commercial de luxe. Invitant les acteurs de la vie locale à participer à la réussite de l’imprimerie et permettre de maintenir une vingtaine d’emplois sur le site…
Il y a tout juste un an, il s’intéresse au sort de l’imprimerie Hebdoprint, prise dans les turbulences de la mise en liquidation judiciaire du groupe Comareg. Une soixantaine d’emplois se retrouvent sur le tapis à Iffendic… Avec le soutien d’élus, et notamment de Christophe Martins, maire de la commune et conseiller général, et après quelques péripéties, Armel Dubourg reprend l’entreprise en mai 2012. « Je ne pouvais pas faire de promesses mais j’étais bien déterminé à me battre… »
Pour les élus, c’est une aubaine. L’ambition étant de maintenir l’emploi industriel dans le secteur. L’embauche d’une vingtaine de personnes est dans la balance. De fait, la communauté de communes apporte 550 000 € pour l’achat du bâtiment de 3 300 m2 et du terrain. De son côté, Armel Dubourg met 25 000 € sur la table.
Une relance difficile
Aujourd’hui, l’imprimerie emploie 5 salariés. La relance a été plus
difficile et plus longue que prévue dans un contexte économique chahuté.
Armel Dubourg a dû investir, acheter du papier, des pièces détachées,
de l’encre, du matériel… Au total, plus de 200 000 €. En même temps, les
factures continuent à tomber : 5 000 € de note d’électricité par mois… « Car les machines, même lorsqu’elles ne tournent pas, doivent être maintenues sous tension. » Il faut aussi payer les salaires.Le conseil général a prêté 50 000 € pour maintenir et développer les emplois. De son côté, la communauté de communes a avancé 30 000 €. Des aides exceptionnelles, remboursables. « Ce ne sont pas des subventions », insiste Christophe Martins. Armel Dubourg s’est engagé à s’acquitter de sa dette.
150 000 exemplaires
Les machines ont recommencé à tourner en octobre. journal gratuit d’information, a été le premier à sortir des tours de Diamen Rota Breizh. Pour sortir du lot face à la concurrence, l’imprimerie mise sur une offre « sur mesure ». Les salariés font actuellement, par exemple, des tests sur une nouvelle machine de mise sous film « qui devrait nous ramener du chiffre d’affaire », espère Armel Dubourg.Depuis début janvier, les affaires ont d’ailleurs pris un nouvel élan. « Des anciens de chez Paru Vendu ont relancé des gratuits dans le Nord de la France. Ils font imprimer chez nous. » Concrètement, cela représente 150 000 exemplaires tous les 15 jours. D’ici quelques semaines, 50 000 autres s’y ajouteront. C’est beaucoup, mais pas assez…
« Avec la production que nous avons, nous payons les salaires. Il faudrait la doubler pour arriver à 50 000 € de chiffre d’affaire mensuel et là, j’équilibrerai. Et je serai moins stressé… »
L’homme est optimiste et espère tirer son épingle du jeu sur le marché de l’impression des gratuits, des tracts publicitaires. Les élections qui se profilent devraient aussi booster la fabrication des tracts électoraux. Christophe Martins se prête au rôle de commercial de luxe. Invitant les acteurs de la vie locale à participer à la réussite de l’imprimerie et permettre de maintenir une vingtaine d’emplois sur le site…
Pascale LE GUILLOU.
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samedi, janvier 12, 2013
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jeudi 10 janvier 2013
Jeudi 10 Janvier 2013 - La Lettre A - Phillippe HERSANT et Bernard TAPIE seront ils rattrapés par les Prud'Hommes ?
Un de nos adhérents, membre de la lettre A nous a fait parvenir cet article qui retient toute notre attention.
Philippe HERSANT et Bernard TAPIE seront-ils rattrapés par les prud'hommes ?
Les salariés de Comareg, filiale de journaux gratuits du Groupe Hersant Média (GHM), pourraient faire valoir devant ces tribunaux qu'il revient à GHM de régler le coût des licenciements de sa filiale liquidée. Un ancien de Comareg a engagé une telle démarche. Si elle se généralisait, le risque s'élèverait à une centaine de millions d'euros et pourrait menacer l'équilibre financier de la reprise de GHM par Bernard TAPIE aux côtés de Philippe HERSANT.
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jeudi, janvier 10, 2013
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mercredi 9 janvier 2013
Mercredi 09 Janvier 2013 - MIDI-LIBRE.fr-Nîmes : le dur retour à l’emploi pour les ex-salariés de “Paru Vendu”
Nîmes : le dur retour à l’emploi
pour les ex-salariés de “Paru Vendu”
Il y a un an, les ex-salariés de “Paru Vendu” avant une réunion en préfecture. (M. E.) |
Les salariés du journal de petites annonces "Paru Vendu" peinent à
retrouver un emploi, après la fermeture de l'agence de Nîmes en novembre
2011. Il y a ceux qui ont suivi des stages de reconversion et d'autres
qui espèrent l'arrivée d'un mécène pour retrouver du travail.
Il y a plus d’un an, cent soixante salariés gardois des petites annonces
Paru Vendu se retrouvaient au chômage. À cette époque-là, les menaces
sur l’emploi ne pesaient pas encore fortement sur les entreprises
Jallatte ou Vachaud, le ministre du Redressement productif n’existait
pas et le groupe Hersant ne se refaisait pas la cerise avec Bernard
Tapie pour garder ces journaux méridionaux... Les salariés de Paru Vendu
se battaient en fait pour toucher leurs primes supra légales. Un an
après, ils n’ont rien obtenu malgré la tenue de tables rondes en
préfecture et une manifestation devant le siège de Hersant en région
parisienne repoussée par les forces de l’ordre.
On a envie d'être indépendante
Les anciens de Paru Vendu se sont peu vus depuis la liquidation
judiciaire de leur société. "On a créé les associations Paru Vendu
Chom’du et Casc pour avoir des nouvelles dans anciens salariés sur les
réseaux sociaux et aussi pour connaître l’évolution de nos dossiers",
explique l’ancienne cadre Samia Nivet qui montre un visage combatif même
si la réalité est rude. "Sur quatre-vingts téléconseillers, seuls trois
ont retrouvé du travail." À 37 ans, celle qui se décrit comme "une
enfant de Bonjour et de Paru Vendu" a eu la tentation de créer sa propre
entreprise. "Après une telle épreuve, on a envie d’être indépendante
puis on se remet en question, on mesure les risques. On se demande si à
notre âge ça vaut le coup. Résultat : je vais me retrouver avec un
emploi de VRP comme à mes débuts. C’est dur mais on veut juste du
travail. J’ai vu d’autres collègues plus en difficulté. Leur couple
s’est séparé. Quant à Pôle emploi, je n’ai pas besoin d’eux.
Pas d'indemnités supra légales
L’ancienne téléconseillère Nathalie Delogne aussi et a choisi pour sa
part de suivre des stages en anglais et de remise en niveau en
informatique. "Je fais partie de celles qui préfèrent tourner la page.
On a reçu en novembre une lettre du gouvernement qui nous a fait
comprendre qu’on n’aurait pas nos indemnités supra légales après la
liquidation judiciaire de Paru Vendu."
Elle compte rester dans le Gard
Depuis avril dernier, Nathalie suit donc des formations dont la dernière
s’achèvera la semaine prochaine. Elle se lancera alors dans la
recherche intensive d’emploi avec détermination. "À l’âge qu’on a, on
n’attend pas après nous ! Mais j’ai envie d’avancer et d’être
optimiste." Elle compte bien rester dans le Gard même si la situation
sur le front de l’emploi n’y est pas favorable. Samia Nivet, son
ancienne supérieure, envisage pour sa part d’écrire à Bernard Tapie,
nouveau patron du quotidien La Provence. "Il n’a qu’à créer un journal
de petites annonces dans la région. Nous, on est prêt !" Un vœu en forme
de pied de nez au groupe Hersant.
YAN BARRY
Suite
à la parution de cet article nous avons fait parvenir ce courriel
(repris dans les grandes lignes et posté également en commentaire sur le
blog de Midi-Libre, repris partiellement par ce dernier) au
journaliste, sans réponse de sa part à ce jour :
Bonjour,
Je tiens à vous apporter quelques précisions. Dans le Gard il n'y avait pas qu'un seul Centre Appel mais également deux publications (Nimes et Ales), une Direction Régionale, un CIO.... ainsi qu'une des 4 imprimeries HEBDOPRINT du Groupe COMAREG et un centre Prépresse englobant toute la production Sud Est/Vallée du Rhône
Ce qui fait pour le Gard quasiment le double en perte d'emplois directs et indirects.
La rotative des Angles a été rachetée et démontée....Ainsi que le bâtiment et le terrain repris par le Centre LECLERC des Angles si nos infos sont bonnes.
Je ne comprends pas le passage ou vous mentionnez que courant novembre on aurait reçu une lettre du gouvernement disant que nous ne toucherions pas nos supra légales.
Je tiens à vous apporter quelques précisions. Dans le Gard il n'y avait pas qu'un seul Centre Appel mais également deux publications (Nimes et Ales), une Direction Régionale, un CIO.... ainsi qu'une des 4 imprimeries HEBDOPRINT du Groupe COMAREG et un centre Prépresse englobant toute la production Sud Est/Vallée du Rhône
Ce qui fait pour le Gard quasiment le double en perte d'emplois directs et indirects.
La rotative des Angles a été rachetée et démontée....Ainsi que le bâtiment et le terrain repris par le Centre LECLERC des Angles si nos infos sont bonnes.
Je ne comprends pas le passage ou vous mentionnez que courant novembre on aurait reçu une lettre du gouvernement disant que nous ne toucherions pas nos supra légales.
Je ne suis pas au courant de cette dernière et très surpris même de son existence.
Le seul événement qui a eu lieu en novembre 2012 fut notre entretien au Ministère de la Culture (compte rendu consultable sur notre blog de l'association http://www.avenirpressepublications.blogspot.fr/2012/11/mardi-06-novembre-2012-compte-rendu-du.html )
Nous sommes justement dans l'attente de connaître les modalités de cession entre TAPIE/HERSANT et Groupe Hersant Média pour saisir à nouveau certes les décisionnaires politiques, Présidence et ministères concernés.
Espérant que ces quelques précisions vous soient utiles
Bonne réception
Cordialement,
Jean-Paul FABRE
Président d'Avenir Presse Publications
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Anciens de ParuVendu - Groupe COMAREG filiale GHM
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mercredi, janvier 09, 2013
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