La
Provence raconte l’histoire d’un patron pris en otage par ses salariés.
Mais oublie de préciser que c’est son PDG. C’est ballot, non ?
Dominique Bernard à gauche et Philippe Hersant à Nice Matin
Bon
après cette dure et bien triste journée encore pour Marseille, c’est
l’heure de rire un peu. Et comme d’habitude en se payant (gentiment) la
tête de nos camarades de l’avenue Salengro. La Provence a en effet
publié ce matin en fin de journal, dans la rubrique « France » une
information assez amusante, si l’on ose écrire. Dans une bien discrète
brève on apprenait en effet que Dominique Bernard, le directeur général
du Groupe Hersant Média avait été retenu hier pendant plus de 5 heures
au siège du journal l’Union de Reims où il était en réunion.
Ce
sont des salariés de la Comareg, dont vous nous avons déjà parlé ici, et
dont La Provence n’ a jamais écrit un mot, qui victimes du plus gros
plan social de l’année, souhaitaient obtenir une rallonge à leurs
indemnités légales de licenciement. Et comme apparemment ils ont un peu
de mal à obtenir un rendez-vous avec Philippe Hersant, ils ont retenu
son bras droit en otage hier à Reims, jusqu’à obtenir un rendez-vous
avec l’actionnaire majoritaire de GHM. Ce qui leur a été accordé, et ce
pauvre Dominique Bernard a pu être libéré.
Jusque là rien de très
folichon. Sauf que La Provence a oublié de préciser à ses lecteurs deux
informations importantes. La première étant que GHM est son actionnaire,
et la seconde que Dominique Bernard est aussi le PDG de La Provence.
Voilà, c’est fait. Rien de bien grave, mais ça fait toujours un peu
sourire.