lundi 26 mai 2014

Lundi 26 Mai 2014 - Les Nouvelles Calédonniennes : POLYNÉSIE. LE PLUS VIEUX QUOTIDIEN DU FENUA BAISSE LE RIDEAU

POLYNÉSIE. LE PLUS VIEUX QUOTIDIEN DU FENUA BAISSE LE RIDEAU
http://www.lnc.nc/article/pacifique/l-adieu-a-une-institution

L’ADIEU À UNE INSTITUTION

Les Nouvelles de Tahiti, le plus ancien quotidien de Polynésie française, ont paru pour la dernière fois vendredi. Le groupe Média Polynésie, qui en est propriétaire depuis le mois dernier, invoque la mauvaise santé économique du titre.

La dernière une de nos confrères des Nouvelles de Tahiti.
LNT

«Dans la croyance populaire maohi, le papillon est porteur de nouvelles. Demain, il n’y aura plus de nouvelles; qu’elles soient bonnes ou mauvaises, qu’elles plaisent ou non, qu’elles soient pertinentes ou pas. Nous n’aurons donc plus de papillon à notre portail à cinq heures du matin. Nous ne nous battrons plus pour le lire à la lueur de l’aube puisque ses ailes auront cessé de battre. Il ne provoquera donc plus de raz-de-marée à l’autre bout de l’archipel ou dans les entrailles de ceux qui pourront enfin dormir tranquilles la nuit », c’est par ces mots que l’écrivain polynésien Philippe Temauiarii Neuffer, exprimait jeudi sa tristesse. Car c’était un jour bien triste pour la rédaction des Nouvelles de Tahiti et pour de nombreux Polynésiens. Le plus ancien quotidien de Polynésie, qui paraissait depuis 1957, a imprimé sa dernière édition. A partir des années 80, il était devenu, par périodes, un contre-pouvoir, avant d’être acheté puis revendu par le groupe France-Antilles, dit groupe Hersant. Les nouveaux actionnaires du groupe Média Polynésie affirment fermer le quotidien pour des raisons économiques. Selon eux, il aurait cumulé « 400 millions de francs Pacifique de dettes », soit 3,3 millions d’euros. L’arrivée sur le marché d’un nouveau quotidien gratuit, Tahiti-Infos, et le développement de l’offre d’information sur Internet ne laissaient pas présager d’amélioration des ventes.

JPK. Mais les journalistes y voient également la conséquence de pressions politiques, le journal ayant égratigné le gouvernement local à de nombreuses reprises. Le quotidien était réputé pour ses scoops politiques ou judiciaires. C’est par exemple ce journal qui avait révélé les accords secrets du 7 juillet 2007 entre Gaston Flosse et Oscar Temaru, deux adversaires politiques de toujours. En avril 1988, le journal avait également publié un numéro spécial très critique sur Gaston Flosse. Celui qui était alors président de la Polynésie française, ce qu’il est redevenu depuis, avait obtenu la saisie de tous les exemplaires. Le rédacteur en chef des Nouvelles de l’époque, Jean-Pascal Couraud, dit « JPK », avait été licencié peu après. Il avait disparu dans des circonstances non élucidées en 1997. Média Polynésie est le principal groupe de presse polynésien. Il est propriétaire de La Dépêche de Tahiti, le quotidien local le plus vendu. Il détient également plusieurs hebdomadaires et mensuels, une régie publicitaire et les licences des radios NRJ et Rires & Chansons.

Salariés. Média Polynésie a assuré que les salariés seraient répartis sur les autres titres du groupe, sans convaincre tous les journalistes. « C’est un coup de massue pour la liberté d’expression : maintenant il reste La Dépêche qui ne fait pas de vagues, et Tahiti-Infos qui est tenu par le FN », a regretté un ancien journaliste des Nouvelles. Un autre dénonce « une mise à mort et un avertissement aux autres journalistes ». Le nouveau gérant du groupe Média Polynésie, Pierre Marchesini, avait indiqué dès son arrivée qu’il interdirait la publication des gardes à vue ou des mises en examen, suscitant l’indignation des journalistes. Pour leur 16 602e numéro, Les Nouvelles de Tahiti ont prévu une dernière Une noire, simplement barrée de deux dates : 26 avril 1957 - 23 mai 2014. La naissance et la mort d’un quotidien d’information.

16 602

Entre le 26 avril 1957 et le 23 mai 2014, il y aura eu 16 602 éditions du quotidien.


http://www.snj.fr/spip.php?article4723

 Les Nouvelles Calédoniennes en danger,
la conscience des journalistes aussi

Paris, dimanche 24 mars 2013

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) soutient sans réserve le mouvement de grève entamé mardi 19 mars par les journalistes des Nouvelles calédoniennes, quotidien du Groupe Hersant Media (GHM), dont le Groupe Bernard Tapie est devenu actionnaire à 50%. Après avoir effacé par miracle une dette de 215 millions d’euros, le nouvel attelage s’apprête à vendre ce journal à des hommes d’affaires locaux, pour un montant qui dépasserait les 16 millions d’euros. L’entrée en négociations exclusives est prévue ce lundi 25 mars.

Face à des repreneurs proches du pouvoir politique local, nos confrères de Nouvelle-Calédonie, soucieux du maintien d’une ligne éditoriale indépendante, ne font que valoir leurs droits en demandant la garantie de l’ouverture de la clause de cession à l’issue de cette vente.
Au mépris du sort de ses salariés, GHM profite d’un vide juridique sur le statut des journalistes en Nouvelle-Calédonie pour leur contester ce droit fondamental de la presse française. Ceci alors même que sa filiale calédonienne, dont GHM est propriétaire depuis 1987, est adhérente au Syndicat national de la presse quotidienne régionale et a bénéficié à ce titre d’aides à la modernisation de la part de l’Etat. Les journalistes des Nouvelles calédoniennes s’apprêtent à saisir le Premier ministre et le ministère de la Culture et de la Communication à ce sujet.
Le SNJ soutient aussi la demande d’ouverture de la clause de cession des journalistes de cette filiale de GHM, consécutive à l’entrée à 50 % du groupe Bernard Tapie dans son capital. De même, il soutiendra toute demande similaire de la part des journalistes de La Provence et de Nice-Matin.
Faisant fi du droit et de la jurisprudence, Bernard Tapie et Dominique Bernard, directeur général de GHM, prétendent aujourd’hui que ses conditions d’application ne sont pas réunies.
Enfin, le SNJ annonce qu’il oeuvrera en faveur de la création d’un véritable statut de la presse en Nouvelle-Calédonie, territoire français dont les journalistes relèvent aujourd’hui de la convention collective du commerce, et dont la déontologie de la profession est seulement régie par d’éventuels accords d’entreprise, au bon vouloir des propriétaires de presse !

samedi 24 mai 2014

Samedi 24 Mai 2014 - Graphiline.com : Aides à la presse 2013 - Quels journaux touchent le plus ?

http://www.graphiline.com/article/17900/Aides-a-la-presse---Quels-journaux-touchent-le-plus--

Aides à la presse :
Quels journaux touchent le plus ?

© Droits réservés

Quel journal a bénéficié de l'aide la plus importante ? A qui l’État a versé le plus d'argent ? Quel site internet fait partie des 10 les plus aidés ?

Le 24-05-2014 par Faustine Loison


Le 29 avril 2014, le ministère de la Culture et de la Communication a publié le montant des aides directes accordées en 2013 ainsi que la liste des 200 titres les plus aidés.
Le montant total des aides avoisine pour cette année les 700 millions d’euros.

La somme globale des aides d’un journal n’est pas la somme versée au journal. Ce montant comprend différents types d’aides, notamment des aides à la diffusion qui sont proportionnelles au volume diffusé. Les explications sont à lire dans l'article "Ce qui se cache derrière les chiffres".

Les 10 titres qui reçoivent le plus d'aides sont :

  1. Le Figaro     16 179 637 euros
  2. Le Monde     16 150 256 euros
  3. Aujourd’hui en France - Aujourd’hui en France Dimanche     11 997 569 euros
  4. Ouest France - Dimanche Ouest France     10 443 192 euros
  5. La Croix     10 435 028 euros
  6. Télérama     10 105 985 euros
  7. Libération     9 832 531 euros
  8. Le Nouvel Observateur     8 284 007 euros
  9. Télé 7 jours     6 947 010 euros
  10. L’Humanité - L’Humanité Dimanche     6 898 645 euros

Ces aides totales ramenée au nombre d’exemplaires vendus donnent le classement suivant :
  1. L’Humanité - L’Humanité Dimanche     0,631 euro par exemplaire
  2. L’Essor Affiches     0,589
  3. Micro Hebdo     0,448
  4. La Voix de l’Ain     0,338
  5. Télérama     0,336
  6. Le Moniteur des travaux publics et du bâtiment     0,329
  7. La Croix     0,328
  8. Intérêts privés     0,319
  9. Le Nouvel Observateur     0,313
  10. Réponse à tout !     0,313

Mais en AIDE DIRECTE (et sans compter l’aide à la distribution), c’est-à dire en aide versée directement aux éditeurs, le classement change :
  1. Ouest France - Dimanche Ouest France     7 426 900 euros
  2. Libération      6 161 046 euros
  3. La Croix      5 053 079 euros
  4. L’Humanité - L’Humanité Dimanche     4 043 248 euros
  5. L’Equipe - L’Equipe Magazine 2 617 261 euros
  6. Le Monde     2 307 359 euros
  7. Le Figaro     2 136 790 euros
  8. Le Parisien - Le Parisien Dimanche  2 029 120 euros
  9. Nice Matin     1 427 108 euros
  10. Presse océan - Presse océan Dimanche 1 365 210 euros

Concernant les sites internet d’informations, ils ont droit, en aide directe, au fonds stratégique pour le développement de la presse avec l’aide aux développements numériques.

Et parmi les 10 sites qui touchent le plus d’argent, on trouve 9 pure players :
  1. europe1.fr     501 598 euros
  2. vonews.fr     90 128 euros
  3. atlantico.fr     88 005 euros
  4. respectmag.com     33 375 euros
  5. jle.com     31 180 euros 
  6. robert-schuman.eu     30 600 euros
  7. epresse.fr     29 628 euros
  8. marsactu.fr     25 520 euros
  9. planet.fr     24 784 euros
  10. pro-news-assurances.com     22 632 euros

vendredi 23 mai 2014

Vendredi 23 Mai 2014 - 20minutes.fr : Nice-Matin : Hersant propose d'avancer 2 millions d'euros pour repousser le redressement


Nice-Matin : Hersant propose
d'avancer 2 millions d'euros
pour repousser le redressement

Les locaux de Nice Matin à Nice. VALERY HACHE / AFP

MEDIAS - Une proposition approuvée par une majorité des salariés…

Groupe Hersant Média (GHM), actuel propriétaire du groupe de presse Nice-Matin, a proposé d'avancer 2 millions d'euros pour laisser du temps au repreneur potentiel -le fonds suisse GXP- et ainsi repousser de deux mois un redressement judiciaire dont le processus a été enclenché ce vendredi, ont annoncé les syndicats.
Cette proposition, soumise au vote des salariés par les organisations syndicales lors d'une assemblée générale, a été approuvée majoritairement après un long débat interne.

Assurer la trésorerie jusqu’à fin juin

«GHM est prêt à mettre 2 millions d'euros pour assurer la trésorerie jusqu'à fin juin pour laisser à GXP le temps d'arriver. Il ne veut pas louper la vente», a résumé un représentant syndical SNJ devant les salariés, à l'issue d'un comité d'entreprise (CE) extraordinaire qui s'était tenu en milieu de journée avec la direction.
Lors de ce CE extraordinaire, «la procédure de redressement judiciaire a été lancée et sera effective dès lundi matin à 11h». Deux salariés ont été choisis ce vendredi pour suivre cette procédure, confiée à deux administrateurs judiciaires.

Décision du tribunal de commerce de Nice

Le président du tribunal de commerce de Nice devra décider en début de semaine prochaine s'il accepte ou non la proposition de l'actionnaire Philippe Hersant de sursoir à un redressement judiciaire grâce à l'avance de trésorerie de 2 millions d'euros, a précisé un représentant de la CGT.
Dans le cas contraire, le groupe Nice-Matin sera mis en redressement judiciaire et d'autres repreneurs pourront se manifester, d'autant que des dettes devraient être rayées.

Perte d’exploitation de 6 millions d’euros


Le fonds d'investissement suisse GXP Capital, associé à l'ancien élu local Jean Icart, s'est déclaré depuis février, mais tarde à concrétiser son financement de 20 millions d'euros, sans fournir de réelles explications. GXP Capital, dirigé par Gilles Périn, est présent dans l'hôtellerie haut de gamme et dans la construction navale.
Le groupe Nice-Matin, qui emploie 1.250 salariés, a terminé l'année 2013 avec une perte d'exploitation de 6 millions d'euros qui s'est creusée en 2014. Il publie les quotidiens Nice-Matin (qui tire à 90.000 exemplaires), Var-Matin (65.000 exemplaires) et Monaco-Matin. Le groupe détient aussi 50% du capital de la société Corse Presse, qui édite Corse-Matin.
 20 minutes avec AFP
Créé le 23/05/2014 à 16h24 -- Mis à jour le 23/05/2014 à 16h34

jeudi 22 mai 2014

Jeudi 22 mai 2014 - Le Figaro.fr : Le groupe Nice-Matin en redressement judiciaire

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/05/22/97002-20140522FILWWW00257-groupe-nice-matin-un-ce-avant-le-redressement.php
Le groupe Nice-Matinen redressement judiciaire
  • La direction du groupe Nice-Matin a convoqué demain un comité d'entreprise pour informer le personnel de l'ouverture d'une procédure collective de redressement judiciaire,  a-t-elle annoncé aujourd'hui.

    Le comité d'entreprise convoqué demain à 11h00 aura notamment à son ordre du jour "une information et une consultation sur le projet de demande d'ouverture d'une procédure collective de redressement judiciaire", selon la direction. La direction, qui évoquera vendredi"la situation économique de Nice-Matin"n'a pas précisé si les repreneurs déclarés du groupe (le fonds GXP associé à un élu local) ont renoncé ou non à leur projet d'investissement. Le comité d'entreprise donnera lieu aussi vendredi à un vote pour désigner"un représentant à la procédure collective". 


    Les syndicats du groupe ont annoncé l'organisation dans la foulée d'une assemblée générale du personnel, vers 12h30.

    "L'argent miracle de GXP n'est pas arrivé, n'arrivera pas ou arrivera trop tard. Ils nous ont amenés dans le mur", a commenté jeudi l'intersyndicale du groupe Nice-Matin dans un communiqué.


    "Les comptes de l'entreprise sont tels qu'il n'y a qu'une issue, terrible, pour qu'au moins nos salaires de mai puissent être payés. Cette issue, c'est la procédure de redressement judiciaire. La direction l'a lancée aujourd'hui en convoquant un CE extraordinaire pour demain vendredi", poursuit le texte.

    Selon les syndicats, le tribunal de commerce de Nice sera saisi du dossier lundi matin, un autre comité d'entreprise sera convoqué lundi et le redressement judiciaire sera alors lancé officiellement.


    "Le redressement judiciaire, c'est l'inconnu. La seule presque certitude, c'est qu'Hersant y perdra tout", commentent les syndicats, qui se battent depuis des mois pour qu'un plan social se fasse en douceur sans licenciements.

    L'actuel propriétaire Groupe Hersant Média (GHM) avait annoncé en février que le fonds d'investissement "GXP Capital" s'associait à l'élu local Jean Icart pour reprendre le groupe Nice-Matin. GXP Capital, dirigé par Gilles Périn, est présent dans l'hôtellerie haut de gamme et dans la construction navale. Gilles Périn avait indiqué avoir l'intention d'apporter avec Jean Icart un soutien financier de 20 millions d'euros via Nice Morning, nouvel actionnaire majoritaire du Groupe Nice-Matin. L'accord, maintes fois repoussé, devait être finalisé fin février. 


    En grande difficulté financière, le groupe Nice-Matin emploie 1.250 salariés

    Il a terminé l'année 2013 avec une perte d'exploitation de 6 millions d'euros.

    Le groupe publie les quotidiens Nice-Matin (qui tire à 90.000 exemplaires), Var-Matin (65.000 exemplaires) et Monaco-Matin. Le groupe détient aussi 50% du capital de la société Corse Presse, qui édite Corse-Matin.

    Par Le Figaro.fr avec AFP
    Mis à jour le 22 mai 2014 à 17:23
    Publié  22 mai 2014 à 16 : 45

mercredi 21 mai 2014

Mercredi 21 Mai 2014 - MEDIAPART : Nice-Matin : dépôt de bilan dès lundi ?

                                             
http://blogs.mediapart.fr/blog/ficanas/210514/nice-matin-depot-de-bilan-des-lundihttp://blogs.mediapart.fr/blog/ficanas/210514/nice-matin-depot-de-bilan-des-lundi
Le blog de Ficanas 

Nice-Matin : dépôt de bilan dès lundi ?

Il y a trois semaines de cela, le 27 avril, Dominique Bernard, le Pdg de Nice-Matin annonçait l’arrivée des deux millions d’euros, l’acompte versé par les investisseurs dirigés par Jean-Auguste Icart. Mais, lors d’une réunion ce mardi au siège du journal, le directeur général du groupe Hersant Media a du reconnaître que cet argent n’était jamais parvenu au journal.
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© Droits reservés
Pourtant le quotidien local avait fait remonter son tirage en servant de bulletin électoral lors des dernières municipales, mais visiblement cela a été insuffisant pour le remettre à flot.
En réalité c’est 20 millions d’euros que le groupe suisse qui avait déménagé  de Genève au douteux canton de Zoug, devait amener au support. Et ce versement était prévu le 22 février dernier, il y a trois mois.
Décidément, personne ne semble plus vouloir acquérir Nice-Matin, Var-Matin et les régies publicitaires qui vont de pair : c’est pratiquement 1.000 personnes qui vont se retrouver au chômage. Lundi matin, si l’argent n’est pas versé d’ici là, le directeur ira au tribunal de commerce déposer le bilan.
Ce n’est pas pour cela que le journal fermera définitivement. Il peut subsister une version web et le président du tribunal peut l’offrir à l’encan à un repreneur. Mais quelle que soit la solution envisagée, le couperet du licenciement va tomber sur le quotidien local.

Christian Gallo © Le Ficanas ®

jeudi 15 mai 2014

Jeudi 15 Mai 2014 - ATLANTICO : Laurent Radix – ParuVendu : "Le Bon Coin ce n’est pas qualitatif, nous c’est notre force"


http://www.atlantico.fr/decryptage/paruvendu-bon-coin-est-pas-qualitatif-c-est-notre-force-1562823.html

Laurent Radix – ParuVendu : "Le Bon Coin ce n’est pas qualitatif, nous c’est notre force"


Au bord du dépôt de bilan il y a 4 ans, ParuVendu se prend désormais la deuxième place de la petite annonce sur internet en France dans un marché dominé par Le Bon Coin. Un sauvetage que l’on doit à Digital Virgo. La société, spécialisée dans le contenu web, a totalement repositionné Paru Vendu. Fini les journaux distribués dans les boites aux lettres des Français : place à l’internet, aux tablettes avec une cible : les professionnels, explique Laurent Radix, le directeur général de Digital Virgo.

 
© Droits réservés

Atlantico Business : Quelles recettes avez-vous appliqué pour gérer cette transition vers le web ?


Laurent Radix : Nous avons travaillé de manière assez simple : avec du bon sens, du travail et de la pertinence dans le digital, qui est l’essence même  du groupe Digital Virgo. Nous avons racheté la marque en janvier 2012, suite au dépôt de bilan. Nous avons mis fin à la version papier. Ce qui nous intéressait c’était surtout la marque. Que ce soit sur le web ou sur les activités off-line, la marque est très importante. Nous avons refondu le site de manière beaucoup plus claire et avons rebâti des offres pour les professionnels, du coup, on arrive aujourd’hui à bon un positionnement avec une équipe assez réduite : on frôle les 3 millions de visiteurs uniques, on est à 850 000 annonces.

Désormais, Paru Vendu est un site d’annonce généraliste multithématique, deuxième sur les petites annonces en France après Le Bon Coin, le troisième en immobilier, et en voiture quasiment le 4ème.

Et sur le business model ?


Notre business model n’est pas du tout sur les particuliers mais sur les professionnels. Nous avons trois sources de revenus. La première, c’est la publicité sur le site. On sait tous que les revenus publicitaires sont en phase décroissante sur le web. Même si les régies publicitaires sont fortes en matière d’imagination, la tendance générale reste que c’est un produit qui baisse. Le deuxième axe de notre business model, ce sont nos partenaires. Ils sont vraiment intégrés dans les petites annonces pour les particuliers. Et puis, les abonnements aux professionnels sont la troisième source de revenus. Sur l’immobilier, par exemple, on commence à 75 euros par mois et sur l’automobile à 150 euros par mois.

Sur le secteur, Le Bon Coin canibalise la concurrence. Quelle est votre stratégie ?

La position du Bon Coin est évidemment importante, mais sur les professionnels, elle n’est pas dominante, loin de là. Donc, il fallait trouver un système pour que le particulier qui vienne sur Paru Vendu puisse trouver ce qu’il cherche, qu’on le mette en relation avec les bons professionnels  et que ces professionnels puissent le traiter dans les meilleurs conditions possibles. On a fait en sorte que les deux se joignent. Le Bon Coin est sur 90 % de petites annonces entre particuliers. Seloger est sur quasiment 100 % de professionnels. Nous nous sommes mis au milieu et ça fonctionne. Nous sommes là pour amener du lead. Pas forcément en quantité mais en qualité. Le Bon Coin est une vitrine mais il y a beaucoup trop de curieux, ce n’est pas qualitatif, nous c’est notre force. Par exemple avec des agents immobiliers partenaires, on leur ramène des coordonnées téléphoniques, on accède aux plannings des agences pour prendre rendez-vous directement avec les conseillers immobiliers. Nous avons facilité la prise de contact et, du coup, il n’y a que des gens intéressés.

 Quels sont vos axes de développement ?

Continuer d’être très fort sur la mobilité. On est vraiment multi-support, alors que Le Bon Coin n’est pas sur les tablettes. On fait 15 % de notre audience sur la mobilité aujourd’hui. On va également continuer à proposer nos annonces via des partenaires : on est le site d’annonces du groupe RTL, de Free...
Et puis, même si cela peut paraitre paradoxal, on va se concentrer sur le retour du papier ! Le site de Paru Vendu marche tellement bien que nous avons remonté plus de 160 magasines en Province. Cela fonctionne, et c’est rentable.
Propos recueillis par Julien Gagliardi

Laurent Radix – ParuVendu : "Le Bon Coin ce n’est pas qualitatif, nous c’est notre force"

Au bord du dépôt de bilan il y a 4 ans, ParuVendu se prend désormais la deuxième place de la petite annonce sur internet en France dans un marché dominé par Le Bon Coin. Un sauvetage que l’on doit à Digital Virgo. La société, spécialisée dans le contenu web, a totalement repositionné Paru Vendu. Fini les journaux distribués dans les boites aux lettres des Français : place à l’internet, aux tablettes avec une cible : les professionnels, explique Laurent Radix, le directeur général de Digital Virgo.

Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/paruvendu-bon-coin-est-pas-qualitatif-c-est-notre-force-1562823.html#CQDkvoWVTrfc0F8O.99

Laurent Radix – ParuVendu : "Le Bon Coin ce n’est pas qualitatif, nous c’est notre force"

Au bord du dépôt de bilan il y a 4 ans, ParuVendu se prend désormais la deuxième place de la petite annonce sur internet en France dans un marché dominé par Le Bon Coin. Un sauvetage que l’on doit à Digital Virgo. La société, spécialisée dans le contenu web, a totalement repositionné Paru Vendu. Fini les journaux distribués dans les boites aux lettres des Français : place à l’internet, aux tablettes avec une cible : les professionnels, explique Laurent Radix, le directeur général de Digital Virgo.

L'interview Atlantico Business

Publié le 15 Mai 2014



Laurent Radix – ParuVendu : "Le Bon Coin ce n’est pas qualitatif, nous c’est notre force"

Atlantico Business : Quelles recettes avez-vous appliqué pour gérer cette transition vers le web ?

Laurent Radix : Nous avons travaillé de manière assez simple : avec du bon sens, du travail et de la pertinence dans le digital, qui est l’essence même  du groupe Digital Virgo. Nous avons racheté la marque en janvier 2012, suite au dépôt de bilan. Nous avons mis fin à la version papier. Ce qui nous intéressait c’était surtout la marque. Que ce soit sur le web ou sur les activités off-line, la marque est très importante. Nous avons refondu le site de manière beaucoup plus claire et avons rebâti des offres pour les professionnels, du coup, on arrive aujourd’hui à bon un positionnement avec une équipe assez réduite : on frôle les 3 millions de visiteurs uniques, on est à 850 000 annonces.
Désormais, Paru Vendu est un site d’annonce généraliste multithématique, deuxième sur les petites annonces en France après Le Bon Coin, le troisième en immobilier, et en voiture quasiment le 4ème.

Et sur le business model ?

Notre business model n’est pas du tout sur les particuliers mais sur les professionnels. Nous avons trois sources de revenus. La première, c’est la publicité sur le site. On sait tous que les revenus publicitaires sont en phase décroissante sur le web. Même si les régies publicitaires sont fortes en matière d’imagination, la tendance générale reste que c’est un produit qui baisse. Le deuxième axe de notre business model, ce sont nos partenaires. Ils sont vraiment intégrés dans les petites annonces pour les particuliers. Et puis, les abonnements aux professionnels sont la troisième source de revenus. Sur l’immobilier, par exemple, on commence à 75 euros par mois et sur l’automobile à 150 euros par mois.

Sur le secteur, Le Bon Coin canibalise la concurrence. Quelle est votre stratégie ?

La position du Bon Coin est évidemment importante, mais sur les professionnels, elle n’est pas dominante, loin de là. Donc, il fallait trouver un système pour que le particulier qui vienne sur Paru Vendu puisse trouver ce qu’il cherche, qu’on le mette en relation avec les bons professionnels  et que ces professionnels puissent le traiter dans les meilleurs conditions possibles. On a fait en sorte que les deux se joignent. Le Bon Coin est sur 90 % de petites annonces entre particuliers. Seloger est sur quasiment 100 % de professionnels. Nous nous sommes mis au milieu et ça fonctionne. Nous sommes là pour amener du lead. Pas forcément en quantité mais en qualité. Le Bon Coin est une vitrine mais il y a beaucoup trop de curieux, ce n’est pas qualitatif, nous c’est notre force. Par exemple avec des agents immobiliers partenaires, on leur ramène des coordonnées téléphoniques, on accède aux plannings des agences pour prendre rendez-vous directement avec les conseillers immobiliers. Nous avons facilité la prise de contact et, du coup, il n’y a que des gens intéressés.

Quels sont vos axes de développement ?

Continuer d’être très fort sur la mobilité. On est vraiment multi-support, alors que Le Bon Coin n’est pas sur les tablettes. On fait 15 % de notre audience sur la mobilité aujourd’hui. On va également continuer à proposer nos annonces via des partenaires : on est le site d’annonces du groupe RTL, de Free...Et puis, même si cela peut paraitre paradoxal, on va se concentrer sur le retour du papier ! Le site de Paru Vendu marche tellement bien que nous avons remonté plus de 160 magasines en Province. Cela fonctionne, et c’est rentable.
Propos recueillis par Julien Gagliardi

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Laurent Radix – ParuVendu : "Le Bon Coin ce n’est pas qualitatif, nous c’est notre force"

Au bord du dépôt de bilan il y a 4 ans, ParuVendu se prend désormais la deuxième place de la petite annonce sur internet en France dans un marché dominé par Le Bon Coin. Un sauvetage que l’on doit à Digital Virgo. La société, spécialisée dans le contenu web, a totalement repositionné Paru Vendu. Fini les journaux distribués dans les boites aux lettres des Français : place à l’internet, aux tablettes avec une cible : les professionnels, explique Laurent Radix, le directeur général de Digital Virgo.

L'interview Atlantico Business

Publié le 15 Mai 2014



Laurent Radix – ParuVendu : "Le Bon Coin ce n’est pas qualitatif, nous c’est notre force"

Atlantico Business : Quelles recettes avez-vous appliqué pour gérer cette transition vers le web ?

Laurent Radix : Nous avons travaillé de manière assez simple : avec du bon sens, du travail et de la pertinence dans le digital, qui est l’essence même  du groupe Digital Virgo. Nous avons racheté la marque en janvier 2012, suite au dépôt de bilan. Nous avons mis fin à la version papier. Ce qui nous intéressait c’était surtout la marque. Que ce soit sur le web ou sur les activités off-line, la marque est très importante. Nous avons refondu le site de manière beaucoup plus claire et avons rebâti des offres pour les professionnels, du coup, on arrive aujourd’hui à bon un positionnement avec une équipe assez réduite : on frôle les 3 millions de visiteurs uniques, on est à 850 000 annonces.
Désormais, Paru Vendu est un site d’annonce généraliste multithématique, deuxième sur les petites annonces en France après Le Bon Coin, le troisième en immobilier, et en voiture quasiment le 4ème.

Et sur le business model ?

Notre business model n’est pas du tout sur les particuliers mais sur les professionnels. Nous avons trois sources de revenus. La première, c’est la publicité sur le site. On sait tous que les revenus publicitaires sont en phase décroissante sur le web. Même si les régies publicitaires sont fortes en matière d’imagination, la tendance générale reste que c’est un produit qui baisse. Le deuxième axe de notre business model, ce sont nos partenaires. Ils sont vraiment intégrés dans les petites annonces pour les particuliers. Et puis, les abonnements aux professionnels sont la troisième source de revenus. Sur l’immobilier, par exemple, on commence à 75 euros par mois et sur l’automobile à 150 euros par mois.

Sur le secteur, Le Bon Coin canibalise la concurrence. Quelle est votre stratégie ?

La position du Bon Coin est évidemment importante, mais sur les professionnels, elle n’est pas dominante, loin de là. Donc, il fallait trouver un système pour que le particulier qui vienne sur Paru Vendu puisse trouver ce qu’il cherche, qu’on le mette en relation avec les bons professionnels  et que ces professionnels puissent le traiter dans les meilleurs conditions possibles. On a fait en sorte que les deux se joignent. Le Bon Coin est sur 90 % de petites annonces entre particuliers. Seloger est sur quasiment 100 % de professionnels. Nous nous sommes mis au milieu et ça fonctionne. Nous sommes là pour amener du lead. Pas forcément en quantité mais en qualité. Le Bon Coin est une vitrine mais il y a beaucoup trop de curieux, ce n’est pas qualitatif, nous c’est notre force. Par exemple avec des agents immobiliers partenaires, on leur ramène des coordonnées téléphoniques, on accède aux plannings des agences pour prendre rendez-vous directement avec les conseillers immobiliers. Nous avons facilité la prise de contact et, du coup, il n’y a que des gens intéressés.

Quels sont vos axes de développement ?

Continuer d’être très fort sur la mobilité. On est vraiment multi-support, alors que Le Bon Coin n’est pas sur les tablettes. On fait 15 % de notre audience sur la mobilité aujourd’hui. On va également continuer à proposer nos annonces via des partenaires : on est le site d’annonces du groupe RTL, de Free...Et puis, même si cela peut paraitre paradoxal, on va se concentrer sur le retour du papier ! Le site de Paru Vendu marche tellement bien que nous avons remonté plus de 160 magasines en Province. Cela fonctionne, et c’est rentable.
Propos recueillis par Julien Gagliardi

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jeudi 1 mai 2014

Jeudi 01 Mai 2014 - INFORMATIONS SYNDICALES FORCE OUVRIERE : Manifestations dans le Gard



Les UD FO, CGT, FSU, SOLIDAIRES se sont rencontrées et elles ont convenu d'une manifestation départementale (Gard) :


départ de la place des Carmes
à Nîmes à 10h00

avec prises de parole des OS
pour ensuite
se rendre à la
M​aison Carrée
(dislocation)
par le boulevard Gambetta.


 accord du 16/04 pour Solidaires (d'autres OS pourraient se rajouter).

lundi 28 avril 2014

Lundi 28 Avril 2014 - GraphiLine.com : Spir Communication - Un bilan qui annonce des changements

http://www.graphiline.com/article/17729/Spir-Communication---Un-bilan-qui-annonce-des-changements?fb_action_ids=10203923486758306&fb_action_types=og.likes&fb_source=aggregation&fb_aggregation_id=288381481237582

Spir Communication - Un bilan qui annonce des changements

L'entreprise de presse française, Spir Communication, a publié ses résultats du premier trimestre avec une forte baisse des médias généralistes et du secteur de l'imprimerie.


Le par   
Spir Communication a publié ses résultats du premier trimestre et présenté un chiffre d'affaires de 127,3 millions d'euros, en hausse de 1,0% par rapport au premier trimestre 2013.
La première source de revenus du groupe reste la diffusion d’imprimés publicitaires qui progresse de 8,1 %. Le chiffre d'affaires s’élève au premier trimestre à 73,8 millions d’euros. Les performances du réseau commercial en termes de conquêtes de parts de marché sont soulignés par Spir Communication. L’imprimé publicitaire confirme sa pertinence auprès des annonceurs.


La thématique immobilier se porte bien avec un chiffre d’affaires de 18,5 millions, soit une hausse de 4,5 %. Mais avec une baisse de 5,0 % de la composante presse, ce bon résultat provient d’internet qui enregistre une hausse de 12,4 %, traduisant l’amélioration de l’attractivité de la marque Logic-Immo.com, tant pour les annonceurs que pour les internautes, selon Spir Communication.
Côté automobile, le chiffre d’affaires progresse de 0,8 % au premier trimestre 2014. Il s’élève à 11,9 millions d’euros. LaCentrale.fr confirme sa position de site leader tant auprès des professionnels que des internautes.


Dans la continuité du 4e trimestre 2013, le chiffre d’affaires des médias généralistes baisse de 16,3 % pour atteindre 14,4 millions d’euros. Suite à l’arrêt de certaines publications et à la réduction de la périodicité du magazine Top, la composante presse chute de 38,4 % dans un marché particulièrement faible. En revanche, sa composante internet poursuit sa croissance à un rythme soutenu de 14,6 %.

La plus forte baisse vient du secteur de l’imprimerie qui fait une chute de 21,6 % avec un chiffre d’affaires à 8,7 millions. Mais "les adaptations engagées en termes, d’une part, d’optimisation du processus et d’autre part, de moyens de production, se poursuivent" a assuré Spir Communication

Pour le groupe, "le chiffre d’affaires du premier trimestre 2014 montre la bonne performance commerciale de l’ensemble des offres internet ainsi que celle des activités médias thématiques et diffusion d’imprimés publicitaires." Et annonce une accélération de ses transformations "tant au niveau de ses offres commerciales et de son organisation, que de ses coûts."

vendredi 25 avril 2014

Vendredi 25 Avril 2014 - 20 minutes.fr : Vers une sortie de crise à Nice-Matin

 http://www.20minutes.fr/nice/1360305-vers-sortie-crise-nice-matin

Jean Icart, futur PDG du groupe, doit entrer au conseil d'administration ce vendredi

Après de longs mois d'attente, les salariés du groupe Nice-Matin, au bord du redressement judiciaire, sont en passe de voir enfin le bout du tunnel. Le 1er mars, Jean Icart, un entrepreneur et politique niçois de 67 ans, devait pourtant reprendre le groupe de presse (Nice-Matin, Var-Matin et Monaco-Matin), propriété d'Hersant Média. Mais depuis, pour les employés, c'était silence radio. Les choses pourraient finalement bouger ce vendredi. En effet, selon une note de la direction transmise à son personnel, et que 20 Minutes a pu consulter, un conseil d'administration va se réunir pour coopter Jean Icart comme nouvel administrateur. Comme prévu, il sera bien associé au fonds d'investissement suisse GXP Capital, représenté par Gilles Périn, et devrait apporter 2 millions d'euros. Une première étape dans la prise de contrôle du journal par la société Nice-Morning, détenue par l'élu local et enregistrée, au tribunal de commerce de Nice, dans son ancienne permanence de candidat aux dernières élections municipales.

« Pas au point mort »

Toujours selon cette note, « le changement de contrôle sera réalisé avant la fin du mois de mai ». Autrement dit, « pour être actionnaires majoritaires, ils vont apporter 18 millions d'euros sur les 20 promis », résume Gérard Pitocchi, délégué syndical CGT. Contacté, Jean-Icart, le futur PDG, n'a pas souhaité communiquer. Tout juste a-t-il affirmé que « les négociations avancent et que l'affaire n'est pas au point mort ». Reste que le groupe, qui accusait une perte d'exploitation de 6 millions d'euros fin 2013, va subir un plan social : « 147 départs sont prévus dont 25 à la rédaction », affirme un délégué syndical.

 
Jean-Alexis Gallien-Lamarche
Créé le 25/04/2014 à 06h52 - Mis à jour le 25/04/2014 à 06h52


■ « Un patron de presse et pas un politique »

A l'annonce de la reprise du groupe, Jean Icart s'était engagé à démissionner de tous ses mandats politiques. Après les municipales, il ne lui reste plus que son siège de conseiller général. Contacté, le département affirme qu'il n'a pas encore abandonné sa fonction. « L'important, c'est que l'indépendance économique soit assurée et l'indépendance éditoriale acquise », souligne un journaliste. « Il doit devenir patron de presse et pas politique », ajoute un autre.

mardi 15 avril 2014

Mardi 15 Avril 2014 - Observatoire des Journalistes et de l'Information Médiatique - Nice-Matin toujours en suspens


Nice-Matin toujours en suspens

© Droits réserves

Plus aucune date n’est fixée pour la conclusion de la vente de Nice-Matin entre le Groupe Hersant Média et le fonds d’investissement suisse GXP capital. GXP doit apporter en principe 20 millions d’euros et prendre 80% du capital. Prévu initialement fin février, le closing a déjà été repoussé deux fois et ne devrait finalement pas intervenir le 15 avril comme annoncé. Du coup, la plupart des acteurs locaux, le maire de Nice Christian Estrosi en tête, doutent de la conclusion effective de l’opération annoncée fin 2013. Si c’était le cas, Nice-Matin, qui emploie environ un millier de salariés, serait placé en redressement judiciaire. 

jeudi 10 avril 2014

Jeudi 10 Avril 2014 - La Lettre A - Journalistes et Medias - Philippe HERSANT

http://www.lalettrea.fr/journalistes-medias/2014/04/10/philippe-hersant,108017848-BRL


La Lettre A N°1634 du 10/04/2014

Philippe Hersant


Philippe Hersant, président du conseil d'administration du Groupe Hersant média (GHM), entend redevenir le patron opérationnel de toutes ses sociétés dès qu'il sera parvenu à sortir du capital de Nice-Matin. Cette stratégie explique le départ de Denis Berriat, directeur général délégué de France Antilles, et de Jacques Richard, DG de la société personnelle de Philippe Hersant, Editions suisses holding (LLA nº1629). Enfin, le retrait de Dominique Bernard de la direction générale de GHM préfigure une probable mise en sommeil du groupe. L'objectif sous-jacent serait de le rendre non-solvable au cas où les 365 salariés licenciés de son ex-filiale Comareg gagneraient leurs recours aux prud'hommes, dont le jugement est prévu en septembre (LLA nº1617).



mardi 18 mars 2014

Mardi 18 Mars 2014 - INFORMATIONS SYNDICALES FORCE OUVRIERE : SE FAIRE ENTENDRE !!!

Nîmes : 
Départ de la

Maison Carrée à 15h00

pour se rendre en Préfecture.

 https://drive.google.com/file/d/0B_UDL0pm46iRN2xjWWo4U1l6TjA/edit?usp=sharing



mardi 4 mars 2014

Mardi 04 Mars 2014 - CBS News : Naissance de la régie extra-locale Media Outre-Mer


 Les régies GHM (groupe Hersant Media), Régie des Alizés et Média Outremer (groupe La Taille) viennent de se regrouper pour former « la plus importante régie privée spécialisée dans les DOM-TOM » au sein de Media Outre-Mer. Détenu à 60% par le groupe Hersant Media et à 40% par le groupe La Taille, la nouvelle structure est placée sous la présidence de Dominique de La Taille et sous la direction opérationnelle de Marie Daynes qui était jusqu'alors la directrice de la régie Outre Mer Publicité (groupe Hersant Media). Dans sa nouvelle configuration, la régie va désormais gérer les régies extra-locales de plus de 70 éditeurs (presse, TV, affichage, radio, internet...) de Guadeloupe, Martinique, Guyane, Saint Martin, La Réunion, Mayotte, Polynésie et Nouvelle Calédonie.

Le 04/03/2014 à 19:16 par Thierry Wojciak