L'imprimerie de France-Guyane
fête ses 10 ans
L'équipe de l'imprimerie de France-Guyane, en 2005 (photos d'archives) |
Il y a dix ans, jour pour jour, notre quotidien inaugurait son unité de production de Cabassou, à Cayenne. Une révolution technologique qui permettait alors d'offrir un journal plus réactif et tout en couleur
(photos d'archives) |
C'était le 18 novembre 2005. L'imprimerie de France-Guyane ouvrait enfin ses portes à Cabassou, 30 ans après l'installation du journal en Guyane. Un travail de plusieurs années porté par des hommes comme Raymond Ozier-Lafontaine et Michel De Jaham. Auparavant imprimé en Martinique, notre journal l'était désormais en Guyane. Fini, alors, le décalage avec l'actualité, grâce à six éditions par semaine au lieu de cinq. Une grande avancée pour nos lecteurs, qui en finissaient ainsi avec les informations « périmées » et redécouvraient le mot « hier » dans nos colonnes. Onze imprimeurs étaient embauchés pour l'occasion, soit autant d'emplois créés.
LES PANNES, « UNE ANGOISSE AU QUOTIDIEN »
TÉMOIGNAGE - Raymond Ozier-Lafontaine se souvient
« C'est un projet qui a démarré en 2003, se souvient Raymond Ozier-Lafontaine, secrétaire général deFrance-Guyane de l'époque. Le groupe Hersant Média, à Paris, parlait de fermer le journal. Faire venir le journal de Martinique tous les jours coûtait trop cher. Des personnes comme Bruno Francesci et moi ont réussi à persuader le groupe de nous laisser une chance. Nous avons établi un business plan. Avec Michel De Jaham, nous sommes allés en Suisse pour chercher une machine adaptée à nos besoins : une Komori d'occasion. Nous l'avons réparée et rapatriée en Guyane. Finalement, l'investissement était largement justifié, puisqu'après l'ouverture de l'imprimerie, nous avons doublé les ventes, ainsi que le nombre de points de ventes. Aujourd'hui, nous couvrons presque toute la Guyane. L'ouverture de cette imprimerie a été un événement pour la Guyane, qui a été saluée par la classe politique... »
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