lundi 24 novembre 2014

Lundi 24 Novembre 2014 - Caractere : Les Français aiment les imprimés publicitaires de la grande distribution

http://www.caractere.net/caractere-net/actualites/item/les-francais-aiment-les-imprimes-publicitaires-de-la-grande-distribution

Les Français aiment les imprimés publicitaires de la grande distribution

  lundi, 24 novembre 2014 | Auteur La rédaction | Actualités 

Une enquête confirme l’impact de l’imprimé et montre l’attachement des consommateurs à ce mode de communication.
N’en déplaise à Michel-Édouard Leclerc, qui entend, à terme, se passer de communication imprimée, les Français sont accrocs à la lecture des documents régulièrement diffusés par la grande distribution. Voilà ce qui ressort des résultats d’une étude que vient de réaliser BALmétrie à quelques semaines des fêtes de fin d’année.
Ainsi, 62% des Français lisent, en moyenne et chaque semaine, un imprimé publicitaire du secteur de la grande distribution alimentaire. Ces consommateurs sont principalement des familles avec enfants (34% des lecteurs), âgés de 35 à 64 ans (53%), résidant dans des communes rurales (26%) ou en agglomérations de moins de 100.000 habitants (34%). Il est aussi intéressant de noter leur perception qu’ils ont eu de ces imprimés : 26% des destinataires se souviennent avoir reçu le document et 55% d’entre eux l’ont lu ; 74% de ces lecteurs attribuent une note supérieure ou égale à 6 (sur 10) ; et 33% déclarent que l’imprimé a eu un impact sur leur comportement (création du besoin, accélération du passage à l’acte ou remplacement de la marque que la personne avait prévu d’acheter initialement).
De plus, ces lecteurs sont particulièrement sensibles aux promotions proposées, puisque plus de 26% d’entre eux sont des utilisateurs réguliers de bons de réduction et 60% des utilisateurs occasionnels.

samedi 15 novembre 2014

Samedi 15 Novembre 2014 - Les Echos.fr : A contre-courant du 100% digital, Paruvendu.fr revient au "papier"



http://live.lesechos.fr/38/0203938410138.php

  A contre-courant du 100% digital, Paruvendu.fr revient au "papier"

A contre-courant du "100% digital", le numéro deux des petites annonces généralistes en France (avec 2,5 millions de visiteurs uniques par mois) relance des fascicules imprimés sur 70 communes. Laurent Radix, président du site, mise aussi sur le mobile (smartphones & tablettes), qui draine pour l'instant 25% de l'audience

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15/11 | 08:20 | Par NEILA BEYLER

dimanche 9 novembre 2014

Dimanche 09 Novembre 2014 - LesEchos.fr : "Corse-Matin" passe dans le giron de "La Provence"

http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/0203925625587-corse-matin-passe-dans-le-giron-de-la-provence-1062516.php#
Les salariés de "Nice Matin" ont accepté de se défaire de la participation de 50 % détenue dans le capital de "Corse-Matin". - Laurent GRANDGUILLOT/REA

Le journal corse passe sous contrôle du quotidien de Bernard Tapie. Les salariés de "Nice-Matin" lui ont cédé les 50 % du capital qu'ils détenaient.

Pour sauver "Nice-Matin", les salariés n’ont pas hésité à accepter de se défaire de la participation (50 %) au capital de "Corse-Matin", seul quotidien bénéficiaire du groupe. La négociation menée avec Bernard Tapie prévoit en effet que "La Provence", dont l’homme d’affaires est actionnaire majoritaire, apporte à la SCIC un soutien financier de 8 millions d’euros, sous forme d’avance remboursable en contrepartie de promesses de cession d’actifs immobiliers, des murs d’agence, et des titres de Corse Presse détenus par le groupe Nice-Matin à parité avec La Provence.
Né en 1999 du rapprochement des rédactions de "La Corse" (groupe La Provence) et de "Corse-Matin" (Groupe Nice-Matin), imposé par le groupe Hachette Filipacchi Médias qui voulait constituer un grand groupe de presse quotidienne dans le sud-est, le quotidien corse a été cédé avec les autres titres au groupe Hersant Média en 2007. En difficulté, Philippe Hersant a fait appel à Bernard Tapie qui est entré au capital en janvier 2013 à hauteur de 50 % en apportant 25 millions d’euros.
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Une bonne affaire pour Bernard Tapie

Rapidement en désaccord les deux hommes d’affaires ont choisi de scinder le groupe début 2014. Bernard Tapie a gardé "La Provence" et 50 % de "Corse-Presse", Philippe Hersant, le groupe Nice-Matin et 50 % de "Corse Presse". L’accord intervenu avec les salariés de "Nice-Matin" permet à Bernard Tapie de récupérer la totalité du capital de "Corse Presse". Bernard Tapie précise (voir encadré) que le résultat a atteint 4,5 millions d’euros en 2013, mais qu’il sera juste à l’équilibre cette année.
En 2012, le bénéfice s’est élevé à 758.000 euros. La diffusion payée du quotidien ne cesse de baisser d’une année sur l’autre : elle était de 38.027 exemplaires (OJD) en juin 2014, en baisse de 3,72 % par rapport à l’année précédente.
Un temps irrités par une démarche dont ils ont été tenus à l’écart, les syndicats du quotidien corse se sont finalement prononcés en faveur du patron de "La Provence", « convaincus que l’avenir de Corse Presse ne doit dépendre que d’un seul actionnaire ». C’est donc une bonne affaire pour Bernard Tapie, peut-être pas pour le groupe Nice-Matin qui se défait d’un actif rentable. Deux groupes de presse quotidienne peuvent-ils cohabiter dans le sud-est ? C’est aussi sur ce terrain que les repreneurs de "Nice-Matin" devront faire leurs preuves.
Christiane Navas / Correspondante à Nice | 

vendredi 7 novembre 2014

Vendredi 07 Novembre 2014 - Le Monde.fr : « Nice-Matin » : une reprise par les salariés sous l'ombre de Tapie

http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2014/11/07/nice-matin-le-tribunal-de-commerce-choisit-la-reprise-par-les-salaries_4519973_3236.html 
« Nice-Matin » : une reprise par les salariés sous l'ombre de Tapie

LE MONDE | • Mis à jour le | Par

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Nice-Matin n'est plus en redressement judiciaire, et son destin va désormais emprunter un chemin original. Vendredi 7 novembre, le tribunal de commerce de Nice (Alpes-Maritimes) a attribué le quotidien régional déficitaire à un groupe de salariés porteurs d'un projet de reprise sous forme de SCIC (société coopérative d'intérêt collectif).

Parmi les trois projets de reprise encore en lice après six mois de procédure, la SCIC était celui qui préservait le plus grand nombre d'emplois. Les salariés devenus actionnaires se sont engagés à procéder à 159 départs (soit 14,5 % des effectifs) qui seront tous volontaires.

Les deux offres concurrentes étaient plus sévères : le trio associant l'éditeur belge Rossel, le groupe Marzocco et l'homme d'affaires Iskandar Safa prévoyait 376 départs, quand le financier Georges Ghosn tablait sur 228. Ce critère a manifestement pesé lourd auprès du président du tribunal de commerce.

La SCIC a également su convaincre sur le terrain financier, grâce à son allié de circonstance : Bernard Tapie. Sur les quatorze millions d'euros de financements récoltés par les salariés, huit millions (dont la moitié n'est que prêtée) sont fournis par l'homme d'affaires, actionnaire principal du quotidien voisin La Provence.

ROBERT NAMIAS PRESSENTI AU DIRECTOIRE
Mais ce soutien n'est pas gratuit. Il va permettre à M. Tapie de mettre la main sur le rentable Corse-Matin, dont la propriété était jusqu'ici partagée entre Nice-Matin et La Provence, pour quatre millions d'euros, soit une valorisation assez basse du quotidien insulaire.
Pour quatre millions supplémentaires, pour le moment prêtés, M. Tapie pourra récupérer un joli patrimoine immobilier correspondant aux murs de plusieurs agences de Nice-Matin, à Monaco ou Saint-Tropez, sur lesquels ce prêt est gagé.
C'est enfin un proche de M. Tapie, Robert Namias, ancien cadre du groupe TF1, qui va devenir le directeur général du nouveau Nice-Matin. Car si la SCIC sera majoritairement détenue par les salariés, ceux-ci en délégueront la gestion. Cette influence de Bernard Tapie, qui ne deviendra cependant pas actionnaire de la nouvelle société, laisse planer des zones d'ombre sur le projet.
Il n'en demeure pas moins que le choix du tribunal de commerce vient aussi récompenser le « projet social d'intérêt général » défendu par un groupe de salariés énergiques, qui ont su susciter une mobilisation autour d'eux. Au sein de leur financement, 2,3 millions d'euros viennent de sacrifices que des salariés ont acceptés (sur leur treizième mois de rémunération) et 480 000 euros ont été collectés auprès du public, via une plate-forme de dons et lors d'une vente aux enchères.
Toutefois, le plus difficile commence. Ils vont devoir redresser très vite une entreprise qui perd un million d'euros par mois et dans laquelle aucun développement important n'a été engagé ces dernières années, en particulier sur le numérique. Celui-ci ne représente que 2,5 % du chiffre d'affaires global alors qu'en huit ans, la diffusion de Nice-Matin a chuté de 23 % et celle de Var-Matin de 13 %.

Vendredi 07 Novembre 2014 - Le Monde.fr : « Nice-Matin » : le tribunal de commerce choisit la reprise par les salariés


« Nice-Matin » : le tribunal de commerce choisit la reprise par les salariés


Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 


Le tribunal de commerce de Nice a annoncé, vendredi 7 novembre, avoir retenu la candidature de la coopérative des salariés de Nice-Matin pour la reprise de leur groupe déficitaire, optant pour le scénario qui préserve le plus grand nombre d'emplois.

Les salariés, qui ont créé une société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), deviennent les actionnaires du groupe Nice-Matin, qui va devoir procéder à 159 départs « volontaires » (14,5 % des effectifs). Bernard Tapie soutient financièrement cette initiative.
Le tribunal n'a pas retenu deux offres concurrentes : celle du géant des médiasbelge Rossel, qui prévoyait 376 départs, et celle de Georges Ghosn (ex-propriétaire de France-Soir).

Vendredi 07 Novembre 2014 : Nice-Matin DERNIERE MINUTE - Nice-Matin et Var-Matin appartiennent désormais à leurs salariés

Nice-Matin et Var-Matin
appartiennent
désormais à leurs salariés


Le siège du groupe Nice-Matin.L'entrée du siège du groupe Nice-Matin à Nice, le 20 décembre 2012 -
Photo de Valery Hache - AFP/Archives © 2014 AFP





Le tribunal de commerce de Nice a validé vendredi matin le projet de reprise des deux titres du Groupe Nice-Matin par ses salariés.