Des ex-salariés de Paru Vendu assignent Hersant Média aux prud'hommes
Les Prud'hommes de Lyon examineront le 30 septembre 2014 le dossier
opposant des ex-salariés de Comareg, l'éditeur du journal gratuit
d'annonces "Paru Vendu" liquidé fin 2011 et d'Hebdoprint à leur ancien
employeur, Groupe Hersant Médias (GHM), a-t-on appris mardi auprès de
leur avocat.
Ces quelque 356 anciens salariés de Comareg et d'Hebdoprint
contestent la validité de leur licenciement et réclament des
dommages-intérêts à GHM, propriétaire des deux sociétés liquidées.
Une audience de conciliation, qui s'est tenue mardi, n'a pas abouti
et le tribunal a donc fixé une audience de jugement au 30 septembre
prochain, a expliqué à l'AFP Me Gilles Bauer, défenseur des licenciés de
Hebdoprint.
Selon Jean-Paul Fabre, ex-secrétaire du Comité d'hygiène, de sécurité
et des conditions de travail(CHSCT) de Hebdoprint, les 217 anciens
salariés de la Comareg et les 139 de Hebdoprint font valoir leur
situation de "coemploi", puisque GHM "intervenait directement dans les
affaires de ses filiales".
Selon Me Bauer, GHM se comportait donc "comme un coemployeur" et
avait par conséquent "l'obligation de conserver" ses salariés - ou de
les licencier en respectant les critères légaux.
Les 356 requérants contestent en outre la cause de leur éviction. Les
difficultés économiques du pôle presse gratuite de GHM avaient conduit
en novembre 2011 à la liquidation judiciaire des deux entités, prélude
aux licenciements.
Les ex-salariés de "Paru-vendu" assignent le groupe Hersant aux Prud'hommes
Les 356 salariés licenciés de Comareg et Hebdoprint liquidés
fin 2011 vont assigner aux Prud'hommes le groupe Hersant Médias pour
licenciement abusif. Ces ex-salariés travaillaient pour "Paru-vendu". La
conciliation qui s'est tenue hier n'a pas abouti, l'audience est donc
fixée au 30 septembre 2014.
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Les salariés de "Paru -vendu" lors d'une manifestation à Paris en Mars 2012 |
Les Prud'hommes de Lyon examineront le 30 septembre 2014 le
dossier opposant des ex-salariés de Comareg, l'éditeur du journal
gratuit d'annonces "Paru Vendu" liquidé fin 2011 et d'Hebdoprint à leur
ancien employeur, Groupe Hersant Médias (GHM), selon leur avocat,Me
Gilbert Bauer .
Ces quelque 356 anciens salariés de Comareg et d'Hebdoprint contestent
la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts à
GHM, propriétaire des deux sociétés liquidées. Une audience de
conciliation, qui s'est tenue mardi, n'a pas abouti et le tribunal a
donc fixé une audience de jugement au 30 septembre prochain.
Selon Jean-Paul Fabre, ex-secrétaire du Comité d'hygiène, de sécurité et
des conditions de travail(CHSCT) de Hebdoprint, les 217 anciens
salariés de la Comareg et les 139 de Hebdoprint font valoir leur
situation de "coemploi", puisque GHM "intervenait directement dans les
affaires de ses filiales". Selon Me Bauer, GHM se comportait donc "comme
un "coemployeur" et avait par conséquent "l'obligation de conserver"
ses salariés - ou de les licencier en respectant les critères légaux.
Les 356 requérants contestent en outre la cause de leur éviction. Les
difficultés économiques du pôle presse gratuite de GHM avaient conduit
en novembre 2011 à la liquidation judiciaire des deux entités, prélude
aux licenciements.
Par Philippe Bette
Publié le 06/11/2013 | 08:45, mis à jour le 06/11/2013 | 09:34
Des ex-salariés de Paru Vendu assignent Hersant Média aux prud'hommes
Les Prud'hommes de Lyon examineront le 30 septembre 2014 le dossier opposant des ex-salariés de Comareg, l'éditeur du
journal gratuit d'annonces Paru Vendu liquidé fin 2011, et d'Hebdoprint, à leur ancien employeur, Groupe Hersant Médias.
Ces quelque 356 anciens salariés de Comareg et d'Hebdoprint contestent
la validité de leur licenciement et réclament des dommages-intérêts à
GHM, propriétaire des deux sociétés liquidées.
Une
audience de conciliation, qui s'est tenue ce mardi, n'a pas abouti et
le tribunal a donc fixé une audience de jugement au 30 septembre
prochain. Les 217 anciens salariés de la Comareg et les 139 de
Hebdoprint font valoir leur situation de "co-emploi", puisque GHM
"intervenait directement dans les affaires de ses filiales".
Les 356 requérants contestent en outre la cause de leur éviction.
Les difficultés économiques du pôle presse gratuite de GHM avaient
conduit en novembre 2011 à la liquidation judiciaire des deux entités,
prélude aux licenciements.
Avec AFP
Paru Vendu : les prud’hommes régleront le contentieux entre Hersant et les anciens salariés
Ce mardi, une audience de conciliation avait lieu entre les 356 ex-salariés de Comareg et Hebdoprint et leur ancien employeur.
Et le Groupe Hersant Médias ne les a pas convaincu.
La justice se saisira alors du dossier avec une audience des prud'hommes
de Lyon le 30 septembre 2014. Ces derniers s'exprimeront sur la
validité du licenciement des anciens salariés de l'éditeur du journal
gratuit Paru Vendu.
Selon les anciens salariés, GHM, propriétaire des deux sociétés
liquidées, avait pour obligation de les conserver ou bien de les
licencier en respectant les critères légaux après la fin de Paru Vendu
en 2011. L'avocat des ex-salariés d'Hebdoprint, Me Bauer, dans des
propos relayés par l'AFP, met également en cause la "mauvaise gestion"
de GHM qui absorbait les profits de Comareg et Hebdoprint sans les
réinvestir pour préparer "le passage au numérique".
Pour rappel, la liquidation de Paru Vendu, journal gratuit d'annonces,
avait laissé 1650 salariés sur le carreau en 2011. Trois repreneurs
potentiels avaient fait preuve d'intérêt à l'époque mais l'un s'était
retiré et les deux autres avaient été jugés non recevables par
l'administrateur judiciaire.
05-11-2013 à 19:44
Des ex-salariés de Paru Vendu assignent Hersant Média aux prud'hommes
le 30 septembre
LYON, 5 novembre 2013 (AFP) - Les Prud'hommes de Lyon examineront
le 30 septembre 2014 le dossier opposant des ex-salariés de Comareg,
l'éditeur du journal gratuit d'annonces Paru Vendu liquidé fin 2011, et
d'Hebdoprint, à leur ancien employeur, Groupe Hersant Médias (GHM),
a-t-on appris mardi auprès de leur avocat.
Ces quelque 356 anciens salariés de Comareg et d'Hebdoprint
contestent la validité de leur licenciement et réclament des
dommages-intérêts à GHM, propriétaire des deux sociétés liquidées.
Une audience de conciliation, qui s'est tenue mardi, n'a pas
abouti et le tribunal a donc fixé une audience de jugement au 30
septembre prochain, a expliqué à l'AFP Me Gilles Bauer, défenseur des
licenciés de Hebdoprint.
Selon Jean-Paul Fabre, ex-secrétaire du CHSCT de Hebdoprint, les
217 anciens salariés de la Comareg et les 139 de Hebdoprint font valoir
leur situation de "co-emploi", puisque GHM "intervenait directement dans
les affaires de ses filiales".
Selon Me Bauer, GHM se comportait donc "comme un co-employeur" et
avait par conséquent "l'obligation de conserver" ses salariés - ou de
les licencier en respectant les critères légaux.
Les 356 requérants contestent en outre la cause de leur éviction.
Les difficultés économiques du pôle presse gratuite de GHM avaient
conduit en novembre 2011 à la liquidation judiciaire des deux entités,
prélude aux licenciements.
Rédigé par () le Mardi 5 Novembre 2013 à 07:52