mercredi 26 septembre 2012

Mercredi 26 Septembre 2012 - Les Echos - Groupe Hersant Média : vers une vente par appartements


Groupe Hersant  Média :
vers une vente par appartements


Philippe Hersant, patron de GHM - AFP
Philippe Hersant, patron de GHM - AFP

Un protocole entre les banques, la famille Hersant actionnaire et le management devrait entériner le principe d'une cession dans les prochaines semaines, sous l'égide d'un conciliateur.

Les discussions ont repris de plus belle entre le groupe Hersant Média (GHM) et ses banques créancières. Après le retrait en juin du belge Rossel, qui devait participer au redressement du groupe par le biais d'une société commune, le groupe de presse régionale pourrait finalement être cédé progressivement, par appartements : un protocole devrait être signé dans les semaines qui viennent pour entériner le principe d'une cession, entre les banques, les actionnaires du groupe familial et le management.
Fin juillet, le président du Tribunal de Commerce a mis fin à la mission de mandataire ad hoc de Laurence Lessertois et nommé l'administrateur judiciaire Christophe Thévenot comme conciliateur. Objectif, trouver un terrain d'accord entre les 17 banques créancières, auxquelles GHM doit rembourser 215 millions d'euros. Il avait fixé pour cela une échéance au 30 septembre, « qui pourrait être prolongée, le temps que le protocole soit signé », espère un acteur du dossier.
Au cours de l'été, le groupe a finalement apporté la trésorerie nécessaire aux journaux en difficulté, ce qui a permis d'éviter le redressement judiciaire. En particulier, « L'Union » de Reims et les autres quotidiens du pôle CAP (Champagne Ardennes Picardie), menacés de cessation de paiement, peuvent tenir jusqu'à la fin de l'année.

Aucun intérêt à « brader »

Un nouveau délai qui laisse du temps pour susciter des offres de reprise sur les différents pôles, voire les différents journaux, du groupe : CAP (« L'Union » etc), PACA (« Nice Matin », « Corse Matin », « La Provence »), « Les Nouvelles Calédoniennes », et France Antilles. Car l'objectif est désormais de céder les actifs restants afin de rembourser les banques, même s'il est d'ores et déjà clair qu'elles ne retrouveront pas leur mise. Une cession en bloc de GHM a aussi été envisagée, mais il semble plus difficile de trouver un acquéreur unique à un prix satisfaisant. «  GHM prendra son temps. Ni les actionnaires ni les banques n'ont intérêt à brader ! », insiste un proche du groupe.
Le processus formel n'est pas encore lancé. Une banque devrait être mandatée pour conduire les cessions. Mais des contacts informels ont déjà été pris, et des marques d'intérêt, voire des propositions formalisées, ont été enregistrées. La cession des « Nouvelles Calédoniennes », qui intéresse plusieurs groupes locaux, pourrait intervenir avant la fin de l'année.
Le belge Rossel aurait tenté de nouvelles approches, notamment sur « L'Union ». La ministre de la culture Aurélie Filippetti a même déclaré mardi matin au Sénat qu'il « semblait toujours le mieux placé » sur le titre, en réponse à une question du sénateur de la Marne René-Paul Savary. Le nom du groupe Ebra (« Le Progrès », « Le Dauphiné Libéré »), détenu par le Crédit Mutuel de Michel Lucas, est aussi régulièrement cité, en particulier sur les journaux du sud de la France.
« Les groupes établis comme Ebra ou Rossel, susceptibles de faire jouer des synergies, ont clairement plus d'intérêt que d'autres à reprendre des actifs de GHM », rappelle Jean-Clément Texier, banquier spécialiste de la presse. Mais toute offre sérieuse sera étudiée avec attention.
Écrit par Anne FEITZ
Journaliste

mardi 25 septembre 2012

Mardi 25 Septembre 2012 - FR3 Champagne Ardennes - Journal L'Union de Reims : un accord avant fin 2012

Journal L'Union de Reims :
un accord avant fin 2012

Par C. J.   
Aurélie Filippetti, affirme que GHM peut assurer le maintien de la parution des journaux du Groupe CAP jusqu'à fin 2012.
Ce mardi matin 24 septembre 2012, la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filipetti,  a répondu au Sénateur et Président du Conseil Général de la Marne, René-Paul Savary - qui l'avait interpellé lors des questions orales -  au sujet de la situation du quotidien régional l'Union-l'Ardennais.

Aurélie Filippetti a rappelé qu'un délégation syndicale avait été reçue à l'Elysée le 17 septembre dernier, et elle a affirmé à René-Paul Savary, que:
"le GROUPE HERSANT MEDIAS (G.H.M.)  - auquel appartient le quotidien -, compte tenu de la vente d'autres groupes, peut assurer le maintien de la parution des journaux du GROUPE CHAMPAGNE-ARDENNE-PICARDIE ( C.A.P.)  jusque à la fin de l'année."
 La ministre de la Culture et de la Communication a ajouté:
"qu'un administrateur avait été désigné au mois d'août pour 5 mois et qu'un accord doit être trouvé avant la fin de l'année."
 "Le groupe Rossell semble toujours être le mieux placé" a t-elle poursuivi, ajoutant que "plusieurs ministères au sein du gouvernement étaient concernés par ce dossier"

De son côté le Sénateur et Président du Conseil Général de la Marne a fait remarquer "qu'à l'heure d'aujourd'hui, il n'existe aucune précision quant aux conditions de reprises"

Mardi 25 Septembre 2012 - SENAT - Séance du 25 septembre 2012 (avec une question portant sur l'Union et le Groupe GHM en général)


situation du quotidien régional l'union

M. le président : La parole est à M. René-Paul Savary, auteur de la question n° 70, transmise à Mme la ministre de la culture et de la communication.

M. René-Paul Savary : Madame le ministre, je me permets de vous interpeller, au nom de l’ensemble de mes collègues représentant la Marne, les Ardennes ou l’Aisne – mon collègue Antoine Lefèvre, maire de Laon, est d’ailleurs présent ce matin pour appuyer ma démarche –, sur la situation de L’Union, grand quotidien régional issu de la Résistance et confronté depuis plusieurs mois à des difficultés. Le climat social est particulièrement compliqué au sein du groupe auquel il appartient, entre projets de reprise et éventuel dépôt de bilan.
Des menaces pèsent sur l’avenir du titre, et même sur l’intégralité du pôle Champagne-Ardenne-Picardie, à savoir L’Union, CAP Régies, L’Aisne Nouvelle, L’Est-Éclair. Sur le plan économique, la disparition de ces publications serait dramatique pour l’ensemble des régions concernées, avec plus de 640 emplois en jeu.
Au départ, le groupe Rossel s’était montré intéressé par la reprise et avait mis comme condition indispensable à sa participation au projet de rapprochement avec le Groupe Hersant Média un accord social préalable. Or, la FILPAC-CGT – la Fédération des travailleurs des industries du livre, du papier et de la communication-CGT – a catégoriquement rejeté cet accord. Malgré le courage de l’ensemble des salariés, lesquels ont soutenu ce projet de reprise et bravé parfois les pressions exercées, dans un climat social, vous vous en doutez, fortement dégradé, le rapprochement n’a pu se réaliser et le groupe Rossel, d’après ce que l’on peut en savoir, s’est vu dans l’obligation de retirer son dossier.
Dès lors, se pose la question du plan de sauvegarde que l’on pourrait proposer à la direction du pôle Champagne-Ardenne-Picardie pour conserver le maximum d’emplois dans des conditions acceptables, sachant que les questions de la liberté de la presse et du droit à l’information se posent également. En effet, la presse est partie prenante dans notre vie et c’est un facteur majeur du dynamisme local. Or il n’existe dans ces secteurs qu’un seul quotidien. Pour ces raisons, l’absence de ce dernier sur le territoire champardennais ferait, bien sûr, cruellement défaut.
Madame le ministre, quel est l’état des discussions avec des repreneurs éventuels ? Quelles actions le Gouvernement compte-t-il entreprendre afin de débloquer cette triste situation ?
M. le président : La parole est à Mme la ministre.
Mme Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication :  Monsieur le sénateur, vous l’avez dit, le Gouvernement suit depuis plusieurs mois la situation des journaux du pôle Champagne-Ardenne-Picardie, et plus généralement du Groupe Hersant Média, ou GHM.
Nul n’ignore que GHM connaît un endettement depuis plusieurs années. Cette situation oriente évidemment les choix stratégiques du groupe en matière de restructurations. J’en veux pour preuve l’accord passé en 2011 sous l’égide du CIRI, le Comité interministériel de restructuration industrielle, entre GHM, le groupe Rossel et le pool bancaire. Cet accord prévoyait des cessions d’actifs, notamment dans les pôles calédonien et polynésien, en échange d’un abandon, par les banques, de 50 millions d’euros de dettes.
Autrement dit, la restructuration des journaux du Groupe Hersant Média était clairement l’une des conditions de mise en œuvre de l’accord bancaire, ainsi que du rapprochement avec le groupe Rossel.
Compte tenu de la cession du pôle normand et du pôle Polynésie, GHM dispose aujourd'hui d’une trésorerie suffisante pour cet automne. Il doit donc maintenant s’attacher à définir un projet de groupe pour les deux autres groupes de titres qui lui appartiennent : le pôle Champagne-Ardenne-Picardie, que vous évoquez, et le pôle PACA.
Vous avez mentionné l’intérêt du groupe Rossel pour les journaux de GHM. Ce rapprochement pourrait donner naissance au troisième groupe de presse régionale en France.
Toutefois, malgré ces négociations et l’apport prévu de 20 millions d’euros, les groupes Hersant et Rossel ont pour le moment suspendu les négociations pour le rachat des journaux du pôle Champagne-Ardenne-Picardie.
Un nouvel administrateur judiciaire de GHM a été nommé au début du mois d’août par le tribunal de commerce de Paris. Dans le cadre d’une période de conciliation qui ne pourra pas excéder cinq mois, cet administrateur est chargé d’aider à l’émergence d’un accord avec les banques créancières du groupe, accord qui devra intervenir avant la fin de l’année 2012.
Monsieur le sénateur, la perte de ces journaux serait bien évidemment dramatique pour les régions Champagne-Ardenne et Picardie, tant sur le plan social, avec 640 salariés concernés, qu’en matière de liberté de la presse, d’accès à l’information et de diversité de l’offre.
Pour ma part, je n’exclus toutefois pas que le groupe Rossel, dont les titres sont, sur le plan géographique, vraiment complémentaires du pôle CAP, puisse de nouveau s’intéresser à cette reprise. De nombreux salariés du groupe semblent favorables à cette option.
Une délégation d’organisations syndicales a été reçue à l’Élysée le 17 septembre dernier. Il a été convenu qu’un point rapide serait effectué sur ce dossier avec l’ensemble des ministères concernés, à savoir les ministères du travail, de la culture, des finances et du redressement productif.
Bien évidemment, le ministère du redressement productif comme celui de la culture et de la communication sont totalement mobilisés, et l’ensemble des dispositifs de soutien est prêt à être mis en œuvre. Nous sommes des partenaires actifs dans la décision que prendront les pouvoirs publics sur ce dossier. Nous continuons et nous continuerons dans les prochaines semaines à échanger de la façon la plus directe possible avec les dirigeants des groupes de presse concernés, pour aboutir à une solution.

M. le président :  La parole est à M. René-Paul Savary.

M. René-Paul Savary : Madame le ministre, je vous remercie pour ces précisions.
J’entends que c’est au plus haut niveau de l’État que l’affaire est remontée. Nous sommes particulièrement attentifs à la structuration de l’information, laquelle est essentielle, notamment pour le développement de toutes ces régions.
Bien entendu, nous sommes aussi particulièrement attentifs à la suite qui sera donnée à la situation des salariés.
Nous souhaitons vraiment que chacun y mette du sien de façon à trouver la solution la plus favorable et à limiter la casse au maximum. Les inquiétudes sont toujours présentes mais on peut envisager qu’une solution pourrait être trouvée d’ici à la fin de l’année. C’est en tout cas le message que je transmettrai à la suite de votre intervention, madame le ministre.

Mardi 25 Septembre 2012 - INFORMATION SYNDICALE FORCE OUVRIERE - Non au Traité de Stabilité, de Coordination et de Gouvernance (TSCG)

 
Dans un contexte social, économique et financier qui se détèriore jour après jour, frappant sans cesse les salariés actifs, chômeurs et retraités du département, l’UD FO du Gard tient à réaffirmer aux pouvoirs publics, au patronat et aux élus son opposition à toutes les mesures d’austérité, d’où qu’elles viennent, qui ne font qu’aggraver les conséquences de la crise.
L’UD FO du Gard, en conformité avec les positions unanimes des instances dirigeantes de la Confédération FO, rappelle que cette crise n’est pas autre chose que la crise systémique du capitalisme dans lequel la recherche effrénée du profit par les détenteurs de capitaux accumulés au fil des décennies sur l’exploitation du travail salarié n’a plus comme débouché que la spéculation sur le crédit des particuliers, des entreprises et des états.
Les conséquences pour : - les particuliers, ce sont les “subprimes” qui ont déclenché la crise ; - les entreprises, ce sont les restructurations et délocalisations sans fin ; - les Etats, la dette fabriquée par le recul de la souveraineté nationale qui a consisté à priver chaque Etat du droit d’emprunter à sa banque centrale pour l’obliger à s’endetter auprès des spéculateurs..
De ce point de vue, l’UD FO du Gard réaffirme que la dette que l’on veut nous faire payer n’est pas celle des salariés. Ils n’ont donc pas à la payer.
C’est dans ce contexte que l’UD FO du Gard, avec sa Confédération, appelle ses syndicats et plus largement les salariés à prendre conscience de l’urgente nécessité qu’il y aura à se mobiliser pour combattre cette « dictature de la dette » qui sacrifie les dépenses les plus essentielles pour réduire un endettement public dont les salariés ne sont pas responsables.
L’UD FO du Gard, avec sa Confédération, met en garde les salariés sur les deux traités décidés dans le cadre de l’Union Européenne, traités du Mécanisme Européen de Stabilité MES et de Stabilité, coordination et gouvernance TSCG appelé aussi « Pacte Budgétaire Européen » PBE. Ce sont les deux faces d’une même pièce conduisant à plus d’austérité, à créer une « Europe des sanctions » et à des transferts de souveraineté. Ils ne sont pas amendables ou aménageables : ils doivent être rejetés.
Lors de l’examen par le Parlement, la confédération FORCE OUVRIERE s’adressera aux Parlementaires pour leur demander de ne pas voter ce TSCG ou PBE.
L’UD FO du Gard appuiera la mobilisation des salariés allant dans ce sens.
--
Gilles BESSON
Union Départementale Force Ouvrière du Gard

mercredi 19 septembre 2012

Mercredi 19 Septembre 2012 - Challenges.fr : Découvrez les refuges des riches français exilés en Suisse


Maison de Ph. HERSANT en Suisse

(c) Eric Fenouil

Ah la vie de château de notre si malheureux ancien actionnaire : Philippe Hersant (page 8 du diaporama à voir en cliquant sur le logo de Challenge).
 Dernier fils du "papivore" Robert Hersant, Philippe, ex-patron de France-Antilles, dirige Hersant-Média et en Suisse ESH....